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18/03/2017

Guy Sajer / Historama N°238

En parfait complément du livre « Le Soldat Oublié » de Guy Sajer ; qui vous est présenté via la note suivante ; nous vous proposons également :  

 

Historama N°238 ( Septembre 1971 )

« La tragique aventure d’un Alsacien de 17 ans sur le front Russe »

 

Sommaire :

La tragique aventure d’un Alsacien de 17 ans sur le front Russe / par Guy Sajer

( 21 pages, illustrées par de nombreuses photographies issues de la revue Signal )

 

Les Français à l’assaut des Dardanelles / par Jérôme Carcopino

Pourquoi j’ai approuvé les accords de Munich / par Georges Bonnet

Comment la France abandonna Dupleix et les Indes / par Pierre Gaxotte

Triomphes inconnus du contre-espionnage Français / par Louis Garros

Rudolf Hess livrera-t-il ses secrets avant de mourir ? / par J.B Hutton

 

162 pages – 220 grammes – 24 x 16,5 cms.

Etat = les plats (couv' et quatrième de couv') présentent quelques petites traces de stockage et/ou manipulation(s), mais rien de bien grave… pas de manques ni de déchirures, le magazine est toujours bien compact et l'intérieur est en parfait état !

Tout à fait O.K bon pour le service >>> 5 €uros. / Temporairement indisponible!.  

 

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Ailleurs = de 3,5 à 6,5 € sur priceminister (pour des exemplaires allant de "moyen" à "bon",

les "couvertures déchirées" à 1,50 n'entrant, bien sûr, pas en ligne de compte).

7 ou 10 €uros sur amazon.fr / 10 €uros sur chapitre.com / 14,95 €uros sur le-livre.fr

19 €uros (!!!) sur livre.fnac.com et gibertjeune.fr

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Guy SAJER : Le soldat oublié

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

 

Guy Sajer n’a pas 17 ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat. Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division Gross Deutschland, division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque –40° degrés, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la Gross Deutschland, portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse. Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne. Dans l’hiver 1944-1945, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vateriand aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre… Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de "littérature", pas de morceaux de bravoure – mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur…

 

Le Livre de Poche / 1971 / 695 pages / 350 grammes.

Une légère trace de pliure sur le premier plat ainsi qu’une fine marque de cassure sur la tranche, mais l’ensemble n’est pas mal du tout… la tranche n’est quasiment pas incurvée (ce qui est plutôt rare pour un Livre de Poche aussi épais !) l’intérieur est propre et sain, il est assez rare de pouvoir trouver cette version en aussi bon état !!!…

>>> 5,80 €uros. / Vendu!

 

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Egalement disponible en version grand format :

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

Robert Laffont – 1967 – 543 pages – 24 x 15,5 cm – 690 grammes.

Broché (reliure souple), couverture rempliée (comme une jaquette), carte au verso du premier plat.

Etat = bords de plats (par endroit) très légèrement frottés, ainsi qu’une petite déchirure (restaurée avec soin) en haut de quatrième, côté tranche. Aber so, rien de bien grave… et comme les plats sont toujours bien brillant, que la tranche n’est pas cassée (!!!) et que l’intérieur est comme neuf ; ce ne sont pas ces infimes défauts qui m’empêcheront de l’estampiller comme BON !!!…

>>> 12 €uros. / Vendu!

 

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Ailleurs (au format poche) = entre 3,50 et 10 €uros sur priceminister.

(Selon les états... et les vendeurs !)

Ailleurs (grand fomat) = entre 8,50 et 13,50 sur Priceminister

entre 10 et 16 €uros sur livre-rare-book.com / entre 10 et 30 €uros sur ebay.

 

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> Interview de Guy Sajer, 39-45 Magazine, décembre 1993.

 

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Mes parents sont nés sur la terre, à quelque mille kilomètres de distance.

D'une distance encombrée de difficultés, de complexes étranges, de frontières entremêlées, de sentiments équivalents et intraduisibles. Moi, j'ai abouti de cette alliance, à cheval sur cet ensemble délicat avec une seule vie pour débattre tant de problèmes. J'ai été enfant, mais cela est sans importance. Les problèmes existaient avant moi, et je les ai découverts.

Puis il y a eu la guerre. Je l'ai alors épousée, parce qu'il n'y avait guère qu'elle a l'âge que j'ai eu, moi aussi, lorsque l'on est amoureux.

Je fus brutalement comblé. J'avais soudain deux drapeaux à honorer, deux lignes de défense, l'une Siegfried, l'autre Maginot, et puis aussi de grands ennemis à l'extérieur. J'ai servi, j'ai rêvé, j'ai espéré. J'ai eu également froid et peur sous le portail où jamais n'est apparue Lilli Marlène.

J'ai dû mourir aussi un jour, et depuis, rien n'a eu tellement d'importance.

Alors, je demeure ainsi, sans regret, désolidarisé de toute condition humaine.

( Guy Sajer )

 

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"Le soldat oublié" occupe une place à part dans les témoignages sur le front de l'Est. Il possède une force propre et une puissance unique dans l'évocation de ce que fut la guerre contre le bolchevisme et de tout ce que vécurent les soldats pendant presque quatre années. En France, la plupart des témoignages sur cette épopée concernent d'anciens Waffen SS mais ici, c'est celui d'un jeune Franco-Allemand de la Wehrmacht. Sous le casque à 16 ans, en 1942, Guy Sajer sera d'abord convoyeur de trains puis passera l'année suivante dans la fameuse division Grossdeutschland dans laquelle il restera jusqu'à la fin de la guerre. "Le soldat oublié" est le récit de la guerre à l'Est vue par un jeune soldat qui, quelques années après la guerre, écrira au cours d'une maladie ce qu'il avait vécu durant trois ans.

Peut-être plus que dans aucun autre récit, l'horreur du front russe y est décrite d'une façon très détaillée qui frappe le lecteur par l'intensité de son évocation. Ici, sans concession, est racontée la guerre vécue par un garçon qui y enterrera son adolescence entre le sang, la faim et la peur. Aucun enjolivement ne fut apporté à ce récit qui frappe par son intensité et nous plonge au cœur de la vie quotidienne de tous ces hommes, de leurs peurs et de leurs épreuves. L'auteur a mis son cœur et ses tripes dans ce récit, cela en renforce le côté émouvant et la force. C'est en effet le récit des désillusions; à la fin, la guerre est perdue, les camarades morts ou emprisonnés, la fiancée berlinoise perdue ou morte, les survivants ne sont plus que des parias… La guerre est plus qu'un souvenir, c'est un traumatisme. Robert Dun disait que "Le soldat oublié" était l'un des meilleurs ouvrages sur la seconde guerre mondiale. Il avait raison.

Le livre a d'ailleurs connu un grand succès: vendu à plus de 3 millions d'exemplaires, traduit dans près de 40 langues, il a également été primé.

Chronique signée Rüdiger,

pour « Le Cercle Non Conforme »

(http://cerclenonconforme.hautetfort.com/)