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28/07/2014

Jean-Pierre Kalfon lit Audiard...

Jean-Pierre Kalfon nous lit un extrait de "Le P'tit cheval de retour", de Michel Audiard

Source : FRANCE CULTURE

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01/04/2014

Poisson(s) pour tout le monde !

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Le premier avril, c'est poisson(s) pour tout le monde ! 

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14/02/2014

14 et 15 février : Lupercales

Les Lupercales se déroulaient chaque année les 14 et 15 février. Elles étaient organisées par les Luperques, les prêtres du dieu Faunus. Le 15 février, ils couraient, entièrement nus. La nudité n’était alors pas aussi choquante qu’aujourd’hui, les athlètes notamment pratiquaient leur sport nus. La nudité des prêtres était symbolique : ils cherchaient à rappeler la nudité du dieu Pan :

 

Le dieu, qui est nu, veut que ses servants soient nus ;

Et un vêtement serait bien incommode pour courir

(Ovide, Les Fastes, Livre 2, vers 2,285-2,286)

 

En effet, même s’ils vénéraient le dieu Faunus, toute la cérémonie des Lupercales était consacrée au dieu Pan :

 

Là [chez les anciens Arcadiens], Pan était le dieu du bétail, Pan était le dieu des cavales,

il recevait une offrande pour assurer le salut des brebis.

Evandre amena avec lui ces divinités sylvestres :

là où est la Ville [Rome] actuelle n’était que son emplacement.

C’est pourquoi nous célébrons ce dieu et les rites amenés par les Peslages.

(Ovide, op. cit, vers 2,277-2,281)

 

Une autre explication existe sur la nudité des Luperques, donnée elle aussi par Ovide, un peu plus loin dans ses Fastes :

 

Faunus croisa un jour Hercule, ayant alors accompli ses douze travaux mais pas encore dieu, et son amante Omphale, reine de Lybie et dont il était l’esclave, suite à un crime. Faunus tombe immédiatement amoureux de cette femme magnifique. Alors que les amants se préparaient à célébrer les fêtes du dieu Pan, Faunus décida de les suivre jusqu’à la grotte où ils avaient décidé de se retirer.

La nuit, en l’honneur de Pan, devait être chaste en attendant les festivités. Hercule et Omphale décidèrent alors d’inverser leurs vêtements, et s’endormirent l’un à côté de l’autre. Faunus entra discrètement dans la grotte, plongée dans la pénombre. Il s’approche de la couche d’Omphale, mais elle porte la peau de lion de son amant, et il s’en détourne pour se diriger vers les tenues bien plus délicates dans l’autre couche. En les soulevant, il voit les jambes poilues d’Hercule, s’en effraie et tombe dans sa précipitation à fuir.

 

L’histoire est très vite répandue, grâce aux serviteurs d’Omphale, et Faunus fait l’objet de la risée générale. Depuis, il éprouve un certain dégoût pour les vêtements et exige des Luperques la nudité.

 

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Pour honorer le dieu Pan, donc, et son dérivé Faunus, les Luperques couraient nus dans les rues, et bénissaient ainsi la fertilité des passants et des foyers en flagellant les spectateurs avec des lanières de peau de bouc sanguinolentes. Ceux (et surtout celles) qui étaient touchés par ces lanières étaient assurés d’être purifiés et de bénéficier de la générosité du dieu.

Les lanières de peau de bouc venaient d’un sacrifice, réalisé juste avant dans une grotte sacrée, le Lupercal. Ce rite est lui bien romain, puisqu’il a été établi en commémoration d’une anecdote arrivée aux jumeaux Romulus et Rémus :

 

Il était de coutume de sacrifier une chevrette au dieu Pan, et alors que les prêtres préparaient le festin qui devait suivre le sacrifice, les jumeaux et quelques amis s’adonnaient aux joies du sport sur une colline. L’un de ces amis déclara bientôt à Romulus et Rémus qu’on voyait des brigands voler leurs bœufs. Sans attendre et sans prendre la peine de se vêtir, les jumeaux coururent à la poursuite des voleurs. Ce fut Rémus qui ramena les bêtes dans leur champ, et, une fois sur les lieux du festin, s’arrogea la belle part du repas en récompense.

 

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La grotte du Lupercal est elle aussi liée aux jumeaux qui fondirent la ville de Rome : ce serait là en effet que la louve les aurait protégés et allaités après leur abandon sur les rives du Tibre. C’est d’ailleurs en l’honneur de cette louve que la grotte s’appelle « Lupercal » (loup en latin se dit lupus).

 

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Le rite complet était l’un des rites les plus originaux alors pratiqués par les Romains. On offrait au dieu différentes offrandes, allant de la virginité d’une jeune fille au sacrifice de plusieurs animaux. La jeune fille était placée sur l’attribut masculin du dieu pendant toute la cérémonie. Ainsi, le symbole de la nouvelle fécondité était accompli. Pour la purification, puisque c’est aussi le but des Lupercales, on choisissait deux jeunes hommes, qu’un prêtre marquera de sang sacrificiel sur le front grâce à la lame dont il s’était servi, puis lavera ce sang avec une éponge de laine imbibée de lait, symbolisant la renaissance. Les deux jeunes gens, pour montrer leur fierté et leur joie, devaient alors éclater de rire.

On peut se demander quel rapport on peut trouver entre cette fête de la fécondité, assez primitive, même pour les romains (qui n’hésitaient pas, les derniers siècles, à dénigrer cette cérémonie pourtant très suivie) et la fête des amoureux célébrée aujourd’hui.

Il vient tout simplement du banquet, organisé à la fin des Lupercales. La tradition demandait que toutes les jeunes filles inscrivent leur nom sur un parchemin et le déposaient dans une urne. Les jeunes hommes venaient alors tirer au sort le nom de leur compagne d’un soir, avec la bénédiction de Junon, déesse du mariage. Parfois, on assistait ainsi à la naissance d’un couple.

C’est cette tradition amoureuse et plutôt « civilisée » que le pape Gélase 1er choisit de conserver en 494 lorsqu’il interdit définitivement les Lupercales, trop païennes et débridées au goût de l’Eglise. Il choisit alors un Saint, et ce fut Valentin qui se retrouva alors saint patron de tous les amoureux.

 

Les Mondes de Gwen / Mythes, légendes et Magie

 

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Voir également ici et ici !

29/12/2013

39° de fièvre au tableau d’affichage.

(…) Comme une grenade jaillit des barbelés, la mandarine décrivit une trajectoire par-dessus les fils de fer et vint rouler, sans éclater, sous la bottine du juge de touche. Celui-ci, engoncé dans un vieil anorak de campeur, le pantalon glissé à la diable sous une chaussette en tire-bouchon, évoqua davantage ces pionniers têtus qui propagent le rugby dans nos banlieues que les représentants duveteux dont nous gratifie à l’ordinaire le pays du tweed. On le prit donc pour un Français, un traître en somme, et pendant quelques instants ce fut un beau tollé, car cet individu placide brandissant un drapeau blanc qui n’était pas celui des capitulations en rase campagne s’employait sans raison apparente à annuler l’essai que venait de marquer l’équipe de France. Les Écossais étaient sur des chardons ardents, et ce qui ne manque pas de piquant aussi, ne comprenaient guère plus que nous.

Le remous des grandes colères offensives faisait onduler l’échine du public. On entendait des cris comme : « En avant ! » et je crus que la 5e division (tribune d’honneur) allait monter à l’attaque. Je tremblai un moment pour les « relations », ces fameuses relations franco-britanniques qui prennent un si bon tour, depuis quelque temps, puis le calme revint. On s’aperçut que le banlieusard n’était autre que M. Wilson de la Scottish Rugby Union (les voilà bien les trois points de Wilson), et qu’en définitive l’opération se soldait par un seul mort : le ballon [1].

Depuis près de cinq minutes, en effet, les joueurs, flanqués d’un directeur vif et cavaleur comme un écureuil, s’affairaient en de vains efforts à besogner un ballon mort, ce qui n’est pas bien ragoûtant, et l’on peut se demander ce qui se serait passé si l’essai refusé à Boniface n’était intervenu pour le ressusciter. À supposer qu’aucun coup de pied n’ait trouvé la touche ou que M. Elliot, trop occupé à épier la mêlée, n’ait pas songé à lever un œil vers ses auxiliaires, il est loisible d’imaginer que le reste de la partie se serait déroulé dans l’inanité et l’absurde. Pourquoi ne dote-t-on pas les juges de touche d’un sifflet qui leur permettrait d’adresser à l’arbitre un faire-part de décès ? La plus stricte intimité à laquelle on veut s’en tenir pour les choses du rugby engendre trop souvent de ces situations illogiques et injustes.

À part cet incident sans conséquence, ce match France-Écosse, disputé par un froid à ne pas mettre un kilt dehors, ne nous a donné que des satisfactions. Pour mon fait, je ne comprends pas pourquoi j’ai adhéré si tard à ce sport total ; il est vrai qu’un écart profond d’intérêt et de valeur intrinsèque me semble séparer le rugby international de celui qu’on peut déguster à l’étiage régional, du moins à Paris. Je n’ai pas à faire ici des réserves d’expert et je suis parfaitement satisfait des quinze joueurs de France, de Labadie à Vannier. On pourra regretter que celui-ci ait manqué quelques transformations faciles, mais comme dans l’ensemble c’est lui qui a paru transformé, nous n’y perdons rien. Et puis, peut-être un sort malin, des complicités impalpables, se conjuraient-ils pour que l’équipe de France ne marquât pas plus de quinze points : un point pour chacun, c’est la juste mesure d’un succès collectif.

Il me reste à féliciter les 30 000 bronchiteux, qui ont contracté le frisson fatal sur les gradins de Colombes pour applaudir trente gaillards, autorisés par privilège à se réchauffer à coups de claques dans le dos et de courses folles. Lorsque, sur les dribblings des avants écossais, Jean Prat criait : « Couchez-vous ! », je n’avais d’abord pas compris que c’était à nous qu’il s’adressait. En ce qui me concerne, en tout cas, c’est fait !

Et avec 39° de fièvre au tableau d’affichage.

 

Antoine Blondin : L’Équipe, 12 janvier 1955  


[1] Contrairement à ce que pourraient croire les profanes, on ne dit pas qu’un ballon est mort lorsqu’il est égaré. Le ballon mort est un ustensile réduit à son enveloppe charnelle, mais privé d’âme et déserté par l’esprit de jeu. (Note d’Antoine Blondin.)

Source 

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05/12/2013

Le corbeau au fer à repasser...

Philippe Bouvard : Je ne vois pas ce que cette fable, Le Corbeau et le Renard, a de stupide…

 

Jean Yanne : C’est un très joli poème, je ne le conteste pas, mais pas très clair sur le plan de la vie animalière. Pour commencer, le corbeau et le renard ne possèdent pas de cordes vocales organisées, il est ainsi parfaitement stupide d’envisager entre eux la moindre conversation. Si encore il s’agissait d’un perroquet gris du Gabon… Ensuite, un corbeau, ça ne mange pas de fromage. Et surtout, un fromage, ça ne tient pas dans le bec d’un corbeau, je le sais, j’ai essayé. La configuration, du bec du corbeau ne lui permet pas ce genre d’excentricité. Ou alors il a vraiment fallu habituer le corbeau quand il était très jeune, en lui faisant d’abord tenir des apéricubes, puis des Vache-qui-rit, etc. Et même, en admettant qu’il puisse, au bout du compte, tenir un fromage entier, encore faut-il qu’il sache rester perché sur un arbre sans être déséquilibré par le poids dudit fromage, ce qui confine à l’impossible. Enfin, en faisant l’effort d’imagination de croire qu’un corbeau puisse tenir sur une branche avec dans le bec un fromage, que croyez-vous qu’il va faire, le corbeau, en voyant arriver un renard par l’odeur alléché ? Essayer d’entamer une conversation mondaine avec lui ou bien se barrer à fond de train, en abandonnant le frometon sur place ? Et pour finir, on ne voit pas comment un renard, qui est un carnassier de première bourre, irait emmerder un corbeau pour bouffer du fromage ! Il boufferait le corbeau et puis c’est tout ! D’autant que le corbeau est un animal délicieux, surtout avec un fer à repasser. 

 

Philippe Bouvard : Avec un fer à repasser ?

 

Jean Yanne : Vous ne connaissez pas la recette du corbeau au fer à repasser ? Vous prenez un corbeau de deux ans, vous le plumez, vous réservez. Vous préparez un petit bouillon avec oignons, bouquet garni, sel, poivre, clous de girofle, cannelle, et tout un tas de petits légumes, carottes, navets, pommes de terre, etc… bref une petite nage, très intéressante. Ensuite, vous mettez le corbeau dedans avec un fer à repasser, et quand le fer à repasser est mou, vous mangez le corbeau.

 

( Extrait de : « Jean Yanne aux Grosses Têtes », Le Cherche Midi éditeur, 2005. )

 

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24/10/2013

Tom Petty - You Don't Know How It Feels

09:50 Publié dans Détente, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tom petty

08/10/2013

Michel AUDIARD - Vive la France ( Film entier ! )

26/08/2013

Plaisir... de lire

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17:52 Publié dans Détente, Erotisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : érotisme

16/04/2013

Jusqu'au bout de la nuit...

 

Je me présente à vous, de ces lieux le baron
Moi qui n'ai rien de noble, à peine les intentions
Bienvenue ma jolie, soyez ici chez vous
Ceci est mon domaine, venez donc boire un coup
Dans cet infâme tripot qui est un peu ma demeure
J'ai ma table et ma bouteille qui m'attendent à toute heure
J'ai tant posé mes coudes sur ces comptoirs usés
Que mes bras sont couverts de toiles d'araignées

Du houblon ou de l'eau de vie
Venez donc boire un verre en ma bonne compagnie
Peu importe le chemin que nous aurons choisi
Nous irons jusqu'au bout de la nuit

Venez donc à ma table, surtout ne craignez rien
Je prendrai soin de vous, vous donnerai du bon vin
Nous laisserons l'ivresse nous prendre doucement
Nous raconterons nos vies et passerons du bon temps
Je ne suis pas si mauvais qu'on pourrait le penser
Vous n'avez rien à craindre, soyez donc rassurée
Si j'aime les demoiselles, oui si j'aime les femmes
Je sais être bandit, mais aussi gentleman

Après avoir bien bu, nous irons nous promener
Au Vieux-Port ou ailleurs, partout où vous voudrez
Si vous le voulez bien, vous m'inviterez chez vous
Et nous boirons encore jusqu'à s'en rendre fous
Et si les lendemains, eux parfois si cruels
Soufflent nos amours, telles de vulgaires chandelles
Et si le temps qui passe nous condamne à l'oubli
Nous aurons été jusqu'au bout de la nuit.

 

Corrigan Fest

11/02/2013

Un désir étrange, né du souvenir des païens.

 

Sur le pressoir

Sous les étoiles de septembre
Notre cour a l'air d'une chambre
Et le pressoir d'un lit ancien ;
Grisé par l'odeur des vendanges
Je suis pris d'un désir étrange
Né du souvenir des païens.

    Couchons ce soir
    Tous les deux, sur le pressoir !
    Dis, faisons cette folie ?
    Couchons ce soir
    Tous les deux sur le pressoir,
    Margot, Margot, ma jolie !

Parmi les grappes qui s'étalent
Comme une jonchée de pétales,
O ma bacchante ! roulons-nous-
J'aurai l'étreinte rude et franche
Et les tressauts de ta chair blanche
Écraseront les raisins doux.

Sous les baisers et les morsures,
Nos bouches et les grappes mûres
Mêleront leur sang généreux ;
Et je vin nouveau de l'Automne
Ruissellera jusqu'en la tonne,
D'autant plus qu'on s'aimera mieux !

Au petit jour, dans la cour close,
Nous boirons la part de vin rose
Oeuvrée de nuit par notre amour ;
Et, dans ce cas, tu peux m'en croire,
Nous aurons pleine tonne à boire
Lorsque viendra le petit jour !

 

Gaston Couté

 

http://gastoncoute.free.fr/index.htm

 

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D’après :  

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2013/02/11/gaston-coute.html