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10/09/2012

Allez vous coucher vous !

07/09/2012

L’ombre de Poe

Où Poe se promena jadis.

 

Eternellement méditent les ombres sur ce sol,
Rêvant aux siècles qui se sont enfuis ;
De grands ormes se dressent solennellement près des dalles et des tertres,
Abritant de leur voûte le monde caché d’autrefois.
Sur ce paysage joue la lumière du souvenir,
Et les feuilles mortes chuchotent, évoquant les jours révolus,
Regrettant les images et les sons qui ont disparu.

Triste et solitaire, un spectre se glisse le long
Des allées où ses pas l’ont conduit, de son vivant ;
Un regard ordinaire ne peut l’apercevoir, bien que son chant
Résonne à travers le Temps, empreint d’un charme mystérieux.
Seules les rares personnes connaissant les secrets de la sorcellerie
Entrevoient parmi ces tombes l’ombre de Poe.

Howard Phillips Lovecraft (1890-1937)

« Fungi de Yuggoth et autres Poèmes fantastiques »

(Traduction : François Truchaud).

 

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25/07/2012

Léo Ferré - Le Chien (live)

21/05/2012

Jean de la Fontaine

Pierre REPP

Yves DENIAUD

22/04/2012

Le Chant du Barde

Le Chant du Barde

Je ne suis qu’un maillon de l’invisible chaîne
Dont Esus, pour toujours, a soudé les maillons.
Je ne suis qu’une feuille au front du vaste chêne,
Que diadème encore le rameau de Gwyddon.
Tout enfant j’ai suivi les leçons de nos sages,
Écouté les propos et recueilli les chants.
Ma mémoire fidèle a transmis leur message
Des monts calédoniens aux îles du couchant.
Je ne suis qu’un chaînon de la chaîne invisible,
Je ne suis qu’un écho des vieilles vérités.
Si mes maîtres, prudents, n’ont pas laissé d’écrits,
Leur voix parle à tout cœur de l’écouter.
Bien des étés ont lui, bien des hivers neigé,
Depuis que j’ai reçu les dons qui ne s’accordent
Qu’aux porteurs de l’Awen : l’anneau de fer forgé,
La coupe rituelle et la harpe à neuf cordes.
Pèlerin jamais las de la terre celtique,
Bien des étés ont lui depuis les jours lointains,
Où j’allais consulter les oracles antiques,
Des rivages de l’ambre aux îles de l’étain.
J’ai chanté mes espoirs et j’ai chanté mes rêves,
J’ai chanté les héros, honneur du vieux pays.
Sous les coups du destin comme sous ceux du glaive,
Mon cœur n’a pas tremblé, mon chant n’a pas faibli.
Tout jeune encore j’allais, interrogeant les sages,
Méditant les conseils et recueillant les chants.
Les aïeux m’ont légué, transmis du fond des âges,
Les secrets arrachés autrefois aux géants.
Je sais des chants d’espoir et des chants de détresse,
Des chants pour le combat, des chants pour le festin.
J’ai chanté les secrets de l’antique sagesse,
La gloire des héros et les jeux du destin.
Je suis un chaînon de la mystique chaîne
Et j’attends seulement, car mon heure est prochaine,
L’enfant blond que Gwyddon a marqué de son sceau,
Pour lui rendre la coupe, la harpe et l’anneau.

André Savoret ( 1898 – 1977 )

 

( http://honneur-et-tradition.blogspot.fr/2012/02/le-chant-... )

 

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17/04/2012

Батько Махно

Lyube & Sergey Bezrukov

Désolés de vous avoir laissé sans nouvelles depuis samedi…

Mais comme disait je ne sais plus qui : « c’était pour la bonne cause »…

Puisque nous avons passé les 5/6 derniers jours à écumer toute une pleine pelletée de foires aux livres, disques, BDs, etc… histoire de vous dénicher pas loin de 400 à 500 nouveautés, destinées à finir en ces pages au cours des semaines à venir !

Le rythme de croisière reprendra dès demain ( encore quatre ou cinq cartons à lister / archiver,  mais c’est bon, nous sommes bien chauds et nous aurons terminé dans la soirée ! Hé! hé! )…

Et pour l’heure, nous vous laissons donc en l’agréable compagnie de Lyube et Sergey Bezrukov histoire de vous faire patienter en musique… et de fort agréable manière.

 

08/04/2012

Lapin blanc et blanc lapin...

Le mystère du lapin blanc pascal ovarien

 

Le Lapin de Pâques est une survivance d’un symbole autrefois vénéré comme le plus haut des dieux, le Grand Lièvre Blanc, créateur de toute vie, alchimiste de l’immortalité et sauveur. Quand nous croquons dans son corps, maintenant en chocolat, nous répétons là un rite sacrificiel qui remonte à la nuit des temps. Une fois que l’on se rend compte du rapport entre le lièvre de la légende d’une part et la lune décroissante, symbole de dissolution et de mort et la lune croissante, symbole de renouveau et de renaissance d’autre part, auquel s’ajoute le lien qui existe entre la lune et les cycles de fertilité, on entrevoit la puissance archaïque de cet archétype psychologique qu’est le lièvre blanc pondeur d’œufs et la raison pour laquelle il perdure avec une telle ténacité au printemps dans notre Hémisphère nord.

Le lièvre était sacré pour sa personnification de l’aube, de l’est, de la blancheur, de la lune, de l’ouverture, du devenir et pour son bond caractéristique. Le symbole du printemps (spring en anglais) bondit (spring en anglais) !

Le nom latin du lièvre Lepus donne le verbe anglais to leap, synonyme de to spring, signifiant  bondir et donnant le terme anglais offspring (la descendance) dont l’ancienne orthographe était of Spring. Sa symbolique de l’aube, du passage de l’obscurité à la lumière est donc en grande partie liée à cette signification de spring et au message rédempteur de Pâques pour les Chrétiens.

Pendant au moins six mille ans, le lièvre fut un animal sacré presque partout dans le monde : dans l’ancienne Égypte, en Afrique, en Chine, au Tibet, en Inde, à Ceylan ; chez les Hottentots, les Aztèques, les Grecs, les Celtes, les Allemands, les Nordiques, les Britanniques, les Saxons, les Indiens d’Amérique du Nord et du Canada.

La première manifestation fut la déesse à tête de lièvre Un-T ou Unnu-t, en Basse Égypte. On la connaissait déjà en 2686 avant JC, époque où les premières pyramides furent construites. Sa cité  Unnut, ou Cité de la Lune, existe toujours sous le nom moderne d’Eshmunein, à environ 135 km au sud du Caire et on peut voir cette divinité dans le fameux temple de Dendérah en Haute-Egypte. Lorsque, à partir de 2000 avant JC, le dieu Osiris devint populaire, on le représenta portant une coiffe en oreilles de lièvres, dont l’ombre était identique à celle de la Couronne Blanche de la Haute Egypte.


Le mot lièvre

L’ancien verbe égyptien signifiant être, un, était représenté par un hiéroglyphe de lièvre. Dans La Dame du Lièvre, John Layard déclare : le symbole du lièvre, un, peut être écrit pour vouloir dire lièvre, s’élever, bondir, s’ouvrir ou soleil levant.

Il explique que le son un ne signifiait pas, en réalité, lièvre… tout comme le mot anglais understand ne signifie pas to stand ( se tenir ) under ( dessous ) mais comprendre  

Un definit le concept de l’être et du devenir. Une représentation du dieu égyptien Osiris à Karnak est intitulée Osiris Unnefer. Nefer signifiant beau, brillant, gloire, Osiris Un-nefer signifie donc Osiris le lièvre glorieux.

Le mot Unnefer est très proche de notre mot Univers. En fait, le nom de la déesse à tête de lièvre Unnu-t est à relier à celui  de la Mère Suprême Celte, la déesse Uni, qui a donné son nom à l’univers, qu’elle a créé.

Du nom du lièvre vient aussi le mot français un (one, en anglais) ainsi que celui de l’île sacrée de Iona et le nom des déesses Io et Junon, le dieu-année d’Alexandrie Aion, les prénoms féminins contemporains June, Joan, Una et même le prénom masculin John. Le mot anglais signifiant le lièvre, hare, de l’Anglo-saxon hara, vient du Sanskrit sasa, voulant dire à la fois celui qui bondit, lièvre et les taches sur la lune, et est une partie du mot lune sasin.

L’Europe avait sa déesse saxonne à tête de lièvre, Eostre, Oestra, Ostara ou Lucina, dont le jour du Sabbath était le Lun-di (Moon-day) et que l’on célébrait lors de la première  pleine lune qui suivait  l’Equinoxe de Printemps (Pâques, dans l’Hémisphère Nord) par le sacrifice d’un lièvre. Elle aidait les femmes à mettre au monde les enfants. Un document hollandais de 1605 montre sa statue : elle est coiffée d’oreilles de lièvre et porte devant l’abdomen un disque semblable à une nouvelle lune à la rondeur spectrale, faisant penser à un ventre sur le point d’accoucher de la Lune.

Au fur et à mesure que les divinités masculines effectuèrent une prise de pouvoir divine sur les divinités féminines, en Égypte, le dieu scribe à tête d’ibis, Thot, remplaça Unnu-t et devint seigneur de la lune et la cité de Unnut prit le nom de  Khmunu. Quand Alexandre le Grand conquit Khmunu en 332 avant JC, il l’appela Hermopolis, la ville d’Hermès. Ainsi Unnu-t la déesse à tête de lièvre se transforma en Thot le scribe, qui devint le Grec Hermès, puis le Romain Mercure aux pieds ailés, chaque divinité demeurant en communion avec les deux mondes. Comme ces dieux, Osiris Unnefer, lièvre glorieux, fut l’assistant des âmes et le messager des dieux. De cette fonction vint une nouvelle signification : celui qui apporte l’inspiration, qui porte la lumière et qui élève la conscience. Cette qualité du passage de l’ombre à la lumière se retrouve dans le titre sanskrit signifiant messager sacré, gourou : gou = sombre, rou = clair. Un message des dieux peut être interprété comme une intuition. Là encore, les qualités du lièvre conviennent parfaitement. Les intuitions bondissent dans notre conscience à l’improviste, nous apportant des messages du bas-monde, des  ténèbres de notre inconscient. C’est le bond sacré du lièvre, le porteur de lumière.

 

Extraits de "La légende du lapin de Pâques", de J.K. Webster.

( Traduction de Hélène Hory )

 

( http://lievrelunaire.blogspot.fr/2011/04/le-mystere-du-lapin-blanc-pascal.html )

 

Lapin, Ostara, Lièvre

 

Voir aussi >>>

http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2012/04/08/ostara.html

06/04/2012

Conflit de générations

Conflit de générations 

 

Variation sur une idée originale de Clark Ashton Smith

Hommage et clin d'œil signé : Kurgan Khan ( 2009 ).

 

 

La faim le torturait, nouant tout autant ses tripes que ses muscles endoloris par la transformation. Il lui semblait ne plus avoir véritablement mangé depuis un mois – voire tout un mois de mois !? La viande du boucher, même crue, n'était jamais assez fraîche : c’était une viande sans vie, une viande qui avait connu les froids baisers de la mort et de la réfrigération… une chair qui ne contenait plus la moindre étincelle de chaleur animale. Et les souvenirs d’anciennes bombances, arrosées d'un sang frais et bouillonnant ne faisaient qu’exaspérer sa voracité.

Le chaos avait envahi son esprit, où se bousculaient pulsions bestiales mêlées de souvenirs humains ; et presque inconsciemment, durant ces brefs instants d’égarement qui suivaient toujours la métamorphose, il se souvint des premiers symptômes de son… évolution. Il se souvint de ce dégoût progressif envers la viande cuite, puis de cette aversion subite envers les fourchettes et cuillères en argent. Une aversion qui s’était rapidement étendue à quasiment toutes les formes naturelles de métal… avait même fini par le pousser à refuser qu’on lui rende la monnaie, lorsqu’il faisait ses menus achats quotidiens. 

L’argent… le métal… la monnaie… qu'est-ce qui avait bien pu lui faire penser à de telles vétilles en un si jouissif moment de sauvage liberté !? Le simple fait de visualiser ces… ces « choses » le mena au bord de la nausée, et lui fit grincer les dents de dégoût.

Puis la faim revint… submergeant tout.

Il poussa ses vêtements sous les buissons et, se servant alternativement de son museau et de ses pattes maladroites, les dissimula du mieux qu’il le pouvait. Car si la lumière de la lune agitait les marées de la folie dans son sang et le forçait à la métamorphose… elle ne devait en aucun cas trahir à quelque passant chanceux les vêtements dont il aurait besoin plus tard, lorsqu'il aurait à nouveau revêtu apparence humaine.

La nuit était chaude et sans le moindre souffle de vent, comme si la nature elle-même, effrayée par sa propre création,  se retenait de respirer à son approche. Il était – bien sûr – tout à fait conscient qu’il y avait peut-être d'autres monstres à l'affût non loin de là ; même en ces premières années du vingt-et-unième siècle.

Les vampires avaient eux aussi survécu, plus subtils et plus mortels que jamais… protégés par l'incrédulité des hommes. Et lui-même n'était pas le seul lycanthrope : ses frères et sœurs parcouraient le monde ; sans égaux. Mais les jeunes préféraient les jungles urbaines, grouillantes de proies… tandis que lui, l’enfant de la campagne et des siècles révolus, préférait les anciennes méthodes : la chasse au cœur même de cette nature à qui il devait tout. Il savait également que les dernières décennies, chimiques et nucléaires, avaient donné naissance à d'autres monstres… encore inconnus des mythes et des superstitions. Mais eux aussi préféraient rôder dans les cités, et il y avait – au final – bien peu de chances que quelque autre créature de la nuit ne vienne empiéter sur « ses terres ».

Il en était le Roi… le seigneur absolu et incontesté. 

Il s’enfonça dans la forêt, suivit un sentier tortueux dont il connaissait les moindres détours, pentes et recoins, aussi bien qu’il connaissait les escaliers, réduits et couloirs de son antique demeure. Puis, le sentier venant à croiser un plus large chemin, il se dissimula dans l'ombre d'un large chêne gonflé de gui. Il savait que ce chemin était souvent emprunté par quelques promeneurs tardifs revenant d’une quelconque cueillette ( fleurs, fruits, champignons… chaque saison lui offrait avec une égale tendresse son lot d’inconscients ) et que l'un d'eux pouvait apparaître à n'importe quel moment.

Il savait que l’heure était venue, pour lui, de faire sa propre cueillette !

 

* * *

 

Geignant doucement, tel un molosse affamé, il se mit à l’affût. Il était une créature de la nature et, en tant que telle, prêt à obéir au premier – et plus incontournable – commandement de celle-ci : tu dois manger pour vivre… et donc tuer pour manger ! Il était une créature de terreur… une fable déjà chuchotée autour des feux dans les cavernes préhistoriques… un métissage que les mythes plus tardifs, définirent comme issu des pouvoirs de l'enfer et de la sorcellerie. Mais d'aucune manière il n’était apparenté à ces monstres « hors nature », cette progéniture d'une magie nouvelle et plus noire encore, qui tuaient sans être affamés… et par pure malveillance.

Il n’attendait que depuis quelques minutes lorsque ses sens aiguisés de prédateur perçurent ce qui était encore inaudible… la lointaine et familière « vibration » produite par une proie en approche. Puis ses oreilles dressées perçurent nettement le bruit de pas, et ses narines des odeurs entre-mêlées de tabac, de cuir et… et de gaz d’échappement !?

Un citadin égaré… ici ?

Les pas s'approchèrent rapidement. Ils étaient fermes et persistants, infatigables et rythmés, révélateurs de la jeunesse ou d'une pleine maturité que l'âge avait laissée indemne. Ils parlaient avec certitude d'une proie digne d'intérêt… d'une viande ferme et d'un sang vital abondant.

L'écume monta doucement aux babines de celui qui attendait. Cessant de geindre, il se ramassa sur lui-même, prêt à bondir.

S'avançant rapidement, le marcheur émergea des ombres qui drapaient le sentier. Il semblait incarner à la perfection tout ce que la créature avait évalué à partir du son de ses pas. Il était grand, large d'épaules et avançait d’une démarche souple et assurée, qu’on devinait immédiatement issue d’un ajustement parfait de tendons et de muscles puissants. Il s’engagea sur une portion du chemin baignée de clarté lunaire et le guetteur s’aperçut qu’il était entièrement vêtu de cuir noir et chaussé de lourdes bottes comme en portent les motards.

Les odeurs de gaz d’échappement et de caoutchouc brûlé qu’il dégageait brûlèrent désagréablement les sinus de la chose tapie dans les ténèbres. L’homme était très certainement un « biker », un de ces durs façon « Hells Angels » dont la veste de cuir se hérissait de pointes métalliques de toutes tailles ( y’en avait-il assez pour… non ! Cela ne l’arrêterait pas, plus maintenant ! ) et, chose étonnante… il portait des lunettes noires ! ( Des lunettes noires… en pleine nuit !? )

Des « miroirs » sur lesquels la lune se reflétait, donnant l’impression que les yeux de l’homme brillaient au travers du verre. L’homme avait un visage aux traits agressifs, comme taillé à coups de serpe par un sculpteur amateur… et ses pas résonnaient avec l'assurance de celui qui n'a rien à craindre et qui n'a jamais rêvé aux créatures des ténèbres ; prêtes à bondir.

Il était à présent pratiquement à la hauteur de la cachette de celui qui guettait… et ce dernier ne put attendre davantage. Il bondit de son guet-apens d'ombres, sautant à la gorge du marcheur, propulsé vers le haut par la redoutable puissance de ses pattes arrière.

Son attaque était imparable… comme d'habitude.

L'étranger bascula vers l'arrière, affalé et impuissant, comme tous les autres, et l'assaillant se pencha vers la gorge dénudée… attirante comme celle d'une sirène.

Le choc et la consternation le firent instantanément se relever…

Le forcèrent à reculer… sur des jambes vacillantes.

Des « jambes » !?…

C'était sûrement le choc… la surprise… qui l'avaient forcé à se transformer à nouveau, en un éclair… à reprendre sa forme humaine avant l’heure. Et tandis que s'achevait le changement, qu’il reculait en titubant, il cracha plusieurs crocs brisés… puis des dents humaines.

L'étranger se releva lui aussi, apparemment inébranlable et ne semblant même pas troublé. Il porta lentement une main à sa gorge… écarta du bout des doigts les bords déchiquetés de la blessure… et la lune y fit briller les câbles et les tendons faits de titane et d’adamantium.   

– « Qui… qu… qu'es-tu donc ? » Demanda le loup-garou d'une voix blanche.

L'étranger ne se donna pas la peine de répondre. Mais tandis qu’il se remettait à avancer, son cerveau à demi cybernétique lui transmit un message simple, traduit du binaire en une nano-seconde : « Non-humain… animal… dangereux… tuer animal et trouver Sarah Connor »…

« Trouver Sarah Connor ! »

 

Kurgan… d'après Clark Ashton Smith.

 

* * *

 

Parue dans : « L’écho des espaces du Dehors N°2 »

>>> http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2012/04/06/l-echo-des-espaces-du-dehors.html

 

 

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Clark Ashton Smith

14/03/2012

En attendant...

Quelques petits soucis d’appareil photo numérique nous ont un peu « perturbé », que ce soit hier ou aujourd’hui, en nous empêchant de continuer sur notre « belle lancée » du mois de mars…

Mais pas de soucis, nous en avons récupéré un en parfait état de marche !

Et nous serons donc de retour dès demain… avec plein de belles choses !

 

Mais en attendant… un peu de musique !

 

19:45 Publié dans Blog, Détente | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : en attendant...