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18/03/2017

Guy SAJER : Le soldat oublié

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

 

Guy Sajer n’a pas 17 ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat. Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division Gross Deutschland, division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque –40° degrés, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la Gross Deutschland, portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse. Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne. Dans l’hiver 1944-1945, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vateriand aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre… Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de "littérature", pas de morceaux de bravoure – mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur…

 

Le Livre de Poche / 1971 / 695 pages / 350 grammes.

Une légère trace de pliure sur le premier plat ainsi qu’une fine marque de cassure sur la tranche, mais l’ensemble n’est pas mal du tout… la tranche n’est quasiment pas incurvée (ce qui est plutôt rare pour un Livre de Poche aussi épais !) l’intérieur est propre et sain, il est assez rare de pouvoir trouver cette version en aussi bon état !!!…

>>> 5,80 €uros. / Vendu!

 

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Egalement disponible en version grand format :

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

Robert Laffont – 1967 – 543 pages – 24 x 15,5 cm – 690 grammes.

Broché (reliure souple), couverture rempliée (comme une jaquette), carte au verso du premier plat.

Etat = bords de plats (par endroit) très légèrement frottés, ainsi qu’une petite déchirure (restaurée avec soin) en haut de quatrième, côté tranche. Aber so, rien de bien grave… et comme les plats sont toujours bien brillant, que la tranche n’est pas cassée (!!!) et que l’intérieur est comme neuf ; ce ne sont pas ces infimes défauts qui m’empêcheront de l’estampiller comme BON !!!…

>>> 12 €uros. / Vendu!

 

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Ailleurs (au format poche) = entre 3,50 et 10 €uros sur priceminister.

(Selon les états... et les vendeurs !)

Ailleurs (grand fomat) = entre 8,50 et 13,50 sur Priceminister

entre 10 et 16 €uros sur livre-rare-book.com / entre 10 et 30 €uros sur ebay.

 

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> Interview de Guy Sajer, 39-45 Magazine, décembre 1993.

 

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Mes parents sont nés sur la terre, à quelque mille kilomètres de distance.

D'une distance encombrée de difficultés, de complexes étranges, de frontières entremêlées, de sentiments équivalents et intraduisibles. Moi, j'ai abouti de cette alliance, à cheval sur cet ensemble délicat avec une seule vie pour débattre tant de problèmes. J'ai été enfant, mais cela est sans importance. Les problèmes existaient avant moi, et je les ai découverts.

Puis il y a eu la guerre. Je l'ai alors épousée, parce qu'il n'y avait guère qu'elle a l'âge que j'ai eu, moi aussi, lorsque l'on est amoureux.

Je fus brutalement comblé. J'avais soudain deux drapeaux à honorer, deux lignes de défense, l'une Siegfried, l'autre Maginot, et puis aussi de grands ennemis à l'extérieur. J'ai servi, j'ai rêvé, j'ai espéré. J'ai eu également froid et peur sous le portail où jamais n'est apparue Lilli Marlène.

J'ai dû mourir aussi un jour, et depuis, rien n'a eu tellement d'importance.

Alors, je demeure ainsi, sans regret, désolidarisé de toute condition humaine.

( Guy Sajer )

 

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"Le soldat oublié" occupe une place à part dans les témoignages sur le front de l'Est. Il possède une force propre et une puissance unique dans l'évocation de ce que fut la guerre contre le bolchevisme et de tout ce que vécurent les soldats pendant presque quatre années. En France, la plupart des témoignages sur cette épopée concernent d'anciens Waffen SS mais ici, c'est celui d'un jeune Franco-Allemand de la Wehrmacht. Sous le casque à 16 ans, en 1942, Guy Sajer sera d'abord convoyeur de trains puis passera l'année suivante dans la fameuse division Grossdeutschland dans laquelle il restera jusqu'à la fin de la guerre. "Le soldat oublié" est le récit de la guerre à l'Est vue par un jeune soldat qui, quelques années après la guerre, écrira au cours d'une maladie ce qu'il avait vécu durant trois ans.

Peut-être plus que dans aucun autre récit, l'horreur du front russe y est décrite d'une façon très détaillée qui frappe le lecteur par l'intensité de son évocation. Ici, sans concession, est racontée la guerre vécue par un garçon qui y enterrera son adolescence entre le sang, la faim et la peur. Aucun enjolivement ne fut apporté à ce récit qui frappe par son intensité et nous plonge au cœur de la vie quotidienne de tous ces hommes, de leurs peurs et de leurs épreuves. L'auteur a mis son cœur et ses tripes dans ce récit, cela en renforce le côté émouvant et la force. C'est en effet le récit des désillusions; à la fin, la guerre est perdue, les camarades morts ou emprisonnés, la fiancée berlinoise perdue ou morte, les survivants ne sont plus que des parias… La guerre est plus qu'un souvenir, c'est un traumatisme. Robert Dun disait que "Le soldat oublié" était l'un des meilleurs ouvrages sur la seconde guerre mondiale. Il avait raison.

Le livre a d'ailleurs connu un grand succès: vendu à plus de 3 millions d'exemplaires, traduit dans près de 40 langues, il a également été primé.

Chronique signée Rüdiger,

pour « Le Cercle Non Conforme »

(http://cerclenonconforme.hautetfort.com/) 

  

18/12/2015

Erwan BERGOT : « Mourir au Laos »

Erwan BERGOT : « Mourir au Laos »

Dans le fracas de la chute de Diên Biên Phu, un autre désastre passe presque inaperçu : la disparition quasi-complète d’un groupement mobile opérationnel franco-vietnamien. Fort de 5000 hommes, il est anéanti le 4 juillet 1954 à 13 kilomètres d’An Khé.
« Mourir au Laos » raconte l’épopée d’un survivant de cette embuscade : le sergent Seilhac. Après une marche épuisante, il rejoint un groupe de partisans Moï, à demi-sauvages, qui mènent un combat de guérilla sur les arrières Viets près de la frontière laotienne. Seilhac participe à de nombreuses actions, d’abord par nécessité, puis par goût de la revanche, enfin parce qu’il est devenu conscient de l’importance que revêt le combat qui oppose les Moïs de la forêt aux Viets de la plaine ; ceux-là défendent leur vie, ceux-ci une politique.
Vaincus, malades et épuisés, Seilhac sera abandonné, puis trahi par le chef du commando, son compatriote. Désormais un but unique lui servira de raison de vivre : se venger. Il survivra à la brousse, à la guerre, à la maladie, mais lorsqu’il la tiendra à bout de bras, sa vengeance lui paraîtra fade et indigne. Tournant le dos à la civilisation, il reviendra vivre et sans doute mourir au Laos.

« Mourir au Laos » d’Erwan Bergot, un rescapé de Diên Biên Phu et du « Camp de l’enfer vert », est l’hallucinant récit d’un combat moyenâgeux dans la brousse, étouffante, hostile et impénétrable.

Editions France Empire, 1965.
267 pages – 19 x 14 cms – 310 grammes.
Reliure souple protégée par une jaquette couleur avec rabats / nombreuses reproductions photographiques (N&B) hors-texte. Une belle édition, délicieusement vintage !

Etat = la jaquette présente quelques minuscules frottis (visibles sur les photos) en haut à gauche de premier plat ainsi qu’au niveau des extrémités du dos… mais rien de bien grave ! L’ensemble est toujours bien compact, ladite jaquette est brillante et sans accrocs, et l’intérieur – au papier resté bien blanc – est tout simplement parfait : un très bel exemplaire !

>>> 7 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

Ann.0022_BERGOT_Mourir-au-Laos_LBC_01.jpgAnn.0022_BERGOT_Mourir-au-Laos_LBC_02.jpgAnn.0022_BERGOT_Mourir-au-Laos_LBC_03.jpg

14/10/2015

Général Raoul SALAN : Mémoires / Fin d'un Empire

Raoul SALAN / Mémoires

 

Fin d’un empire : 3 tomes sur 4

                                              

Vendus uniquement en lot ! 

 

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Raoul SALAN : « Le sens d’un engagement. »

Mémoires – Fin d’un empire, tome 1.

 

Présentation de quatrième :

 

"Ce livre, le premier de mes mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement.
C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris…

Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung… période heureuse…

La jeunesse est finie, la carrière bien engagée.

Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre.

Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 45, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce… et qui, vingt-cinq ans après, dure encore."

 

 

Presses de la Cité, 1970 – 443 pages – 14 x 20,5 cms – 610 grammes.

36 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte ainsi que de très nombreuses cartes in et hors-texte. / Reliure éditeur façon cuir rouge avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette de protection illustrée en couleurs.

Etat = Un petit manque (5 mm par trois) à l’arrière de la jaquette (bord supérieur de quatrième) et deux petits accrocs (soigneusement restaurés) sur le devant…

Sans quoi, pas grand chose à signaler… ladite jaquette est toujours bien brillante, la reliure est en excellent état et l’intérieur (au papier toujours bien blanc) est tout simplement parfait ! Tout à fait bon pour le service… un livre qui ne demande qu’à rejoindre vos rayons.

>>> 8 €uros. / disponible.

 

Ailleurs = de 6,70 (exemplaires abîmés ou "acceptables") à 24,90 €uros (ex. état très bon) sur Amazon.fr / de 10 à 25 €uros sur livre-rare-book.com.

De 6 à 20/25 €uros sur Priceminister (une fois écartés les ex. abîmés à 1,50 sans description ni photos et les cramés qui proposent ce livre à 40 €uros et plus !?!??!!!), avec une énorme majorité d’ex. en bon état aux alentours de 10/12 €uros. 

 

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Raoul SALAN : « Le Viêt-minh mon adversaire. »

Mémoires – Fin d’un empire, tome 2. 

 

Présentation de quatrième :

 

"L’Indochine française, soumise de février 1940 à août 1945 à l’occupation japonaise, connaît, dès septembre 1945, la période chinoise, l’installation du Viêt-minh, puis la « convention préliminaire » signée à Hanoi le 6 mars 1946 et la demi-rupture à la conférence de Fontainebleau au mois de septembre de la même année. Le premier livre de mes mémoires relate cette époque jusqu’au départ de France de Hô Chi Minh pour rejoindre son pays. 

Le président est rentré chez lui ; des incidents où nous déplorons des morts se produisent au Tonkin et en Cochinchine. Je demeure sans commandement mais ne puis me désintéresser de ce qui se passe là-bas, et c’est malheureusement inactif que je suis les événements. Des camarades, à leur retour, m’informent. Je rencontre à Paris, venu en mission, le colonel Trocard, chef du 2ème bureau du commandant supérieur des forces françaises d’Extrême-Orient, ancien officier du service de renseignement inter-colonial que je dirigeais en 1937-1939.

– C’est une guerre qui s’annonce, lui dis-je, prenez vos dispositions…

Trocard sera tué quelques semaines plus tard.

Mon vieux camarade, le général Valluy, dans ses lettres, me fait part de ses craintes.

Le général Leclerc me demande souvent d’aller le voir à l’hôtel Continental où réside son état-major. Il me dit combien il se désespère de n’avoir pas été écouté. Puis le 19 décembre 1946, c’est l’attaque soudaine de Hanoi par le Viêt-minh. Des semaines difficiles commencent. Bien que je n’en ai pas été le témoin direct, je les décris en me basant sur les documents que j’ai recueillis .

Le début de l’année 1947 passe. Valluy me demande de revenir pour mener une offensive contre les forces Viêt-minh, dont le gros s’est replié en haute région dans le Cao-Bac-Lang (provinces de Cao-Bang, Bac Kan, Langson ) que je connais bien. J’accepte et en mai je repars.

Désormais, il faudra se battre… les combats menés par les forces françaises se termineront par la signature des accords de Genève le 22 juillet 1954.

Je quitte Saigon le 9 octobre suivant.

Nous avions perdu l’Indochine, le plus beau fleuron de l’Empire Français.

C’est la période qui va d’octobre 1946 à octobre 1954 que je décris dans ce tome de mes mémoires. A la fin de cet ouvrage, en quelques pages, je donne mon sentiment sur la phase actuelle de la guerre et sur la situation présente du Viêt-nam… cette guerre qui dure toujours. Elle avait commencé le 19 décembre 1946, il y a un quart de siècle.

La prédiction d’Hô Chi Minh : « Nous irons vers une guerre de cent ans… » Va-t-elle se réaliser ?"

 

Presses de la Cité, 1971 – 480 pages – 14 x 20,5 cms – 640 grammes.

36 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte ainsi que de très nombreuses cartes in et hors-texte. / Reliure éditeur façon cuir rouge avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette de protection illustrée en couleurs.

Etat = deux petits accrocs (soigneusement restaurés) sur la charnière et l’arrière de la jaquette, sans quoi, pas grand chose à signaler… ladite jaquette est toujours bien brillante, la reliure est en excellent état et l’intérieur (au papier toujours bien blanc) est tout simplement parfait ! Un livre qui ne demande qu’à rejoindre vos rayons.

>>> 10 €uros. / disponible.

 

Ailleurs = de 8 à 14 €uros sur Priceminister / de 16 à 25 €uros sur livre-rare-book.com.

Un ex. à 20 €uros sur Amazon.fr

 

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Raoul SALAN : « Algérie Française. »

Mémoires – Fin d’un empire, tome 3. 

 

Présentation de quatrième :

 

"Dans les deux premiers volumes de mes mémoires j’ai dit nos combats pour garder l’Indochine au sein de l'union française, et notre échec, dû à l’incapacité et à l’incompréhension gouvernementales.

J’ai fermé nos cimetières d’Hanoi… La lente dislocation de notre Empire commençait. J’en poursuis la triste histoire dans le présent livre qui a pour objet notre action en Algérie.

Après avoir évoqué en détails et avec plusieurs documents inédits la sinistre affaire du bazooka, je donne de la bataille d’Alger, qui, aujourd’hui encore, passionne l’opinion, un tableau véridique et explicite. Je dis ensuite les efforts de nos soldats, « vieille garde d’Indochine », pleine d’amertume, et jeunes du contingent, pour ramener à nous les populations musulmanes. C’est pour eux une grande réussite. Malheureusement, beaucoup de ces jeunes hommes ne reviendront pas à leurs foyers, nombreux seront les mutilés, ou ceux marqués par la maladie.

Et voilà qu’on leur refuse le titre de « combattant »…

J’évoque enfin nos problèmes frontaliers qui me conduisirent à bombarder Sakiet Sidi Youssef, déterminant ainsi le gouvernement à faire appel aux « bons offices » de l’étranger.

Cette décision, qui ulcère profondément les Français d’Algérie, est à la base de ce grand mouvement d’union nationale que fût le 13 mai 1958 et auquel je consacre la dernière partie de ce livre.

J’y explique quelles circonstances m’amenèrent à prononcer le nom du général de Gaulle et dans quelles conditions celui-ci reçut l’investiture le 1er juin.

Les pages finales de ce volume racontent par le menu le voyage du général en Algérie et comment il nous mit au cœur un espoir qui devait être déçu, lors de son discours de Mostaganem où retentit le cri célèbre : Vive l’Algérie française !"

 

Presses de la Cité, 1972 – 445 pages – 14 x 20,5 cms – 635 grammes.

48 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte ainsi que de très nombreuses cartes in et hors-texte. / Reliure éditeur façon cuir rouge avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette de protection illustrée en couleurs.

Etat = jaquette intacte et toujours bien brillante, reliure est en excellent état et intérieur parfait ! Un très bel exemplaire ! 

>>> 14 €uros. / disponible.

 

Ailleurs = De 13,7 à 16,95 €uros sur Priceminister / de 16 à 25 €uros (et plus) sur Amazon.fr.

Un ex. à 30 €uros livre-rare-book

 

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Manque le tome 4,

 

Raoul SALAN : « De Gaulle et moi. »

Mémoires – Fin d’un empire, tome 4.

 

Cliquez ci-dessous pour plus de détails et le résumé de ce tome 4 manquant :

http://www.salan.asso.fr/pageLibre000100a9.html

 

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Les 3 volumes (1368 pages / 1885 grammes) pour :

8 + 10 + 14 = 32 >>> 30 €uros.

 

Lot disponible.

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Ailleurs = 44 €uros les 3 (avec jaquettes) ou 26,50 (sans jaquettes) sur Priceminister.

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24/04/2015

La Marine française dans la Seconde Guerre mondiale

Amiral AUPHAN & Jacques MORDAL :

 

« La Marine française dans la Seconde Guerre mondiale »

 

Sanctuaire traditionnel de la discipline, la Marine française a subi de 1939 à 1945 une très rude épreuve. Partie pour se battre en mer, elle a vu successivement tous ses ports pris par l’intérieur, ne pouvant qu’évacuer, comme à Dunkerque, ce qui pouvait  l’être sans laisser à l’ennemi un seul de ses bâtiments.

L’Armistice de juin 1940 lui a imposé d’autres devoirs : défendre le patrimoine et faire vivre la métropole en liaison avec l’empire dans l’espérance de temps meilleurs, tandis qu’une poignée des siens poursuivait la guerre du côté de la France Libre.

Les Anglais ont-ils demandé que la flotte passât de leur côté préalablement à tout armistice ? Comment s’explique le drame de Mers El-Kébir, le sabordage de l’escadre de Toulon, la riposte au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord et cent autres péripéties tragiques de la guerre.

Ce livre vous le dira.

 

Les deux auteurs qui l’ont écrit ont vécu intensément cette époque, l’Amiral Auphan aux postes les plus élevés de l’Amirauté française puis comme secrétaire d’Etat à la Marine, Jacques Mordal à la mer, à Dunkerque notamment, où il fut deux fois coulé et grièvement blessé. Tous les deux, depuis la guerre, se sont consacrés à l’étude de l’histoire et leurs travaux font autorité.

Cet ouvrage s’appuie sur une documentation rigoureuse enrichie de multiples témoignages français et étrangers. Il a fait l’objet, il y a dix ans, d’une première édition en France, aux Etats-Unis et en Allemagne. L’édition française, aujourd’hui épuisée a obtenu en 1959 l’un des Grands Prix d’histoire de l’Académie française. Depuis lors le texte a été soigneusement revu et complété sur certains points au vu des publications étrangères les plus récentes ou des innombrables lettres reçues par les auteurs.

Comme un manuel écrit sans passion mais sans cacher non plus l’aspect politique des problèmes, ce livre constitue une mise au point définitive de l’histoire trop souvent méconnue de la Marine française dans la Seconde Guerre mondiale.

 

Editions France-Empire – 1967 – 650 pages – 19,5 x 14 cms – 670 grammes.

Reliure éditeur, cartonnée et entoilée de bleu avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = La reliure présente une tranche légèrement insolée (qui laisse à penser que la jaquette provient d’un autre ex.!?!), au bas très  légèrement frotté ; et la jaquette trois petits accros (soigneusement restaurés) en haut de tranche. Mais bon, rien de bien notable !

L’intérieur (au papier toujours bien blanc) est parfait / comme neuf ! L’ensemble est toujours « carré » et bien compact, et la jaquette est vraiment très bien (hormis la petite restauration de haut de tranche), brillante et quasiment pas marquée !

>>> 14 €uros. / disponible.

 

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05/04/2015

Pierre MIQUEL : Les poilus - La France sacrifiée

Pierre MIQUEL :

 

« Les poilus - La France sacrifiée »

 

Présentation éditeur :

« 1914 : face à la surpuissance allemande, la France, dépourvue d’artillerie lourde, ne peut opposer que le sacrifice de ses fantassins pour tenter de stopper l’ennemi. Ils seront 250.000 poilus à périr durant les premiers mois d’une guerre qui mobilisera, au total, 65 millions d’hommes… dont 9 millions mourront au combat. L’historien Pierre Miquel nous fait revivre dans ce livre, destiné à devenir un ouvrage de référence, quatre années de souffrances, d’offensives meurtrières et d’horreurs vécues.

Ces quatre années changent radicalement l’image du combattant. Le poilu de 1914 et celui de 1918 ne mènent plus le même combat. En 1914, il monte au front avec l’illusion d’une victoire rapide. En 1917, il sait qu’il va à la mort ; en 1918, équipé de grenades, appuyé par des chars et des avions, il s’agit déjà du combattant de 1940. Dans les 2 cas la France est presque seule et, en 1914 comme en 1940, ces hommes seront à l’avant-garde de ces terribles affrontements. »

 

Talentueux conteur, Pierre Miquel s’empare du lecteur et plonge avec lui aux côtés des poilus dans la boue et le sang… Son récit, à la manière des tableaux impressionnistes, est ponctué d’anecdotes puisées dans l’abondante et patiente moisson de témoignages de combattants… Tous les passionnés d’aventure humaine seront bouleversés par cet ouvrage». (L’Histoire)

 

France Loisirs – 2001 – 508 pages – 20,5 x 13,5 cms – 600 grammes.

32 pages de reproductions photographiques en N&B et 12 pages de cartes.

Reliure éditeur cartonnée, rouge avec titre en foré sur tranche + jaquette couleurs.

 

Etat = Reliure et jaquette en excellent état, intérieur propre et sain…

Rien à signaler, tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temp. indisponible.

 

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04/04/2015

BENOIST-MÉCHIN : Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé

BENOIST-MÉCHIN :

 

« Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé »

 

Mythomane, imposteur, charlatan ou héros ? Tous ces termes ont été appliqués à Lawrence d’Arabie. Pour Churchill, il aura été « un des plus grands princes de la nature ». Pour Lord Allenby, le commandant en chef des forces britanniques en Egypte durant la première guerre mondiale, « sa vie vaut tous les contes de fées ». Mais pour d’autres, il n’a été qu’un baladin assoiffé de publicité personnelle, « un névrosé possédé par une attirance morbide de la boue ».

Qui était-il donc au juste cet homme énigmatique et déconcertant, porté aux nues par Bernard Shaw, vilipendé par Richard Aldington, et dont la légende a fait le « roi non couronné d’Arabie » ?

C’est l’aventure de ce personnage fabuleux que Benoist-Méchin nous décrit aujourd’hui dans cet ouvrage destiné à prendre place entre les biographies qu’il a déjà consacrées à Mustapha Kemal et Ibn Séoud. Fouillant les mémoires et les correspondances de ses contemporains, il situe l’auteur des Sept Piliers de la Sagesse dans le contexte épique de la révolte dans le désert. Mais il analyse aussi le destin d’une âme torturée par un des désespoirs les plus atroces qui aient jamais dévoré une conscience humaine.

 

Ainsi se déroule sous nos yeux une double trajectoire : d’une part, celle d’un homme d’action d’une surprenante vitalité qui souleva des Bédouins du Hedjaz contre la domination turque, conquit Akaba à la pointe de son épée, et, payant royalement de sa personne, mena victorieusement à Damas les cavaliers de l’émir Fayçal. De l’autre, celle, toute spirituelle, d’un poète et d’un écrivain prestigieux que ses tourments apparentent à Retz, à Nietzsche et à Dostoïevski.

Nous voyons Lawrence, conquérant de vingt-neuf ans, s’élancer sur les traces d’Alexandre le Grand dans un tourbillon de voiles blancs et un scintillement d’épées. Mais nous le voyons aussi descendre pas à pas au fond d’un gouffre désespéré où, dans la servitude volontaire et l’avilissement de lui-même, il cherchera des « équivalents infernaux » à son rêve fracassé.

Un drame humain d’une terrifiante intensité, né d’un drame politique aux répercussions imprévisibles, tels sont les deux pôles autour desquels gravite la carrière de Lawrence. C’est pourquoi il ne suffit pas, pour le connaître, de suivre les péripéties de sa campagne d’Arabie : il faut plonger dans les replis les plus secrets de sa douleur. On s’aperçoit alors que vaincu une première fois par les circonstances et une deuxième fois par lui-même, il a su transformer cette double défaite en une victoire unique que nul, désormais, n’a le pouvoir de lui arracher.

 

Editions Clairefontaine /  Lausanne, 1961.

277 pages – 21,3 x 14,8 cms –  450 grammes.

In-8 broché, couverture à rabat, 8 photos en hors texte ainsi qu’une carte dépliante…

Mais également une chronologie détaillée des principaux évènements de la vie de T.E. Lawrence et de l’histoire du Proche-Orient entre 1881 et 1935, une généalogie de la dynastie des Hachémites… et une importante et très complète bibliographie. 

 

Etat = 2 fines cassures sur tranche, ainsi qu’une petite déchirure (1 cm) restaurée en bas de premier plat à la jonction avec la tranche… mais rien de franchement notable, l’ensemble est sain, propre et tout à fait bon pour le service…

 

>>> 5 €uros. / disponible. 

 

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Ailleurs : de 5 à 13 € sur Amazon.fr ( pour du « Acceptable » à « très bon »)

De 8 à 17 € sur Priceminister.

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26/03/2015

Erwan BERGOT : Indochine 1951 / L’année de Lattre

Erwan BERGOT :

 

Indochine 1951 / L’année de Lattre

 

Présentation de l’éditeur / quatrième :

En octobre 1950, les forces du viêt-minh infligent un désastre au Corps expéditionnaire français. L’Indochine est menacée de dislocation. Le général de Lattre arrive à Saïgon avant la fin de l’année et, par une série de décisions spectaculaires, rend une âme à des troupes démoralisées.

Pendant un an, le « roi Jean » va renverser le cours de la guerre par des opérations et des conquêtes extraordinaires. Seules la maladie et la mort le contraindront à abandonner sa mission.

C’est cette prodigieuse épopée que retrace, par le texte et l’image, cet ouvrage : l’Indochine à l’heure de la dernière chance, deux ans avant Diên-Biên-Phu.

 

Présentation/conclusion de l’auteur :

Il y avait, autrefois, une guerre en Indochine. Un jour de décembre 1950, un général s’embarqua pour ce pays lointain, gravement menacé. Il s’appelait de Lattre de Tassigny.

Ce grand soldat rejoignait volontairement ceux qui se battaient à 12.000 kilomètres de leur mère-patrie pour assurer l’indépendance du Viêt-nam, afin de prendre à sa charge la défense de la liberté. De Lattre de Tassigny répondait aux souhaits de ces jeunes combattants, car ils avaient à ses yeux le visage et la foi de son fils Bernard, engagé depuis plus d’un an dans les rizières du Tonkin.

En Indochine, de Lattre apparut comme « celui qui change le destin et qui trace un chemin nouveau » ainsi que devait le dire le président du Conseil dans son éloge funèbre. A ceux qu’on appelait « les soldats de la boue », de Lattre apportait sa foi de combattant et son moral de vainqueur.

Durant une année fulgurante, il infligea aux troupes ennemies cinq défaites écrasantes. Il donna un élan décisif à l’Etat vietnamien et lui apprit que, pour ne pas mourir, il fallait lutter.

Pour vaincre, de Lattre savait qu’il faut tout risquer. Il risqua tout. Il y sacrifia même son fils unique, et y compromit sa santé et sa vie. Ses dernières paroles furent pour exalter ce qui avait guidé sa vie et dirigé son action : « les raisons de vivre sont autant de raisons de mourir pour sauver ce qui donne un sens à la vie ». 

Erwan Bergot

 

France Loisirs, 1987.

29 x 22 cms / 1035 grammes.

192 pages, papier glacé, plusieurs centaines de reproductions photographiques, de grande qualité, in et hors-texte.

 

Reliure cartonnée illustrée… l’exemplaire est en excellent état.

Quasiment comme neuf !

 

>>> 12 €uros. / Vendu ! Indisponible.

 

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Ailleurs : 12, 17 ou 20 €uros sur abebooks.fr

Entre 10 et 18,30 €uros sur Priceminister (exception faite d’un voleur qui le propose à 45,80 !?!??!) / 12 €uros sur galaxidion.com / 12 à 15 €uros sur marelibri.com.

 

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17/02/2015

Erwan BERGOT : Mourir au Laos

Erwan BERGOT : « Mourir au Laos »

 

Dans le fracas de la chute de Diên Biên Phu, un autre désastre passe presque inaperçu : la disparition quasi-complète d’un groupement mobile opérationnel franco-vietnamien. Fort de 5000 hommes, il est anéanti le 4 juillet 1954 à 13 kilomètres d’An Khé.

« Mourir au Laos » raconte l’épopée d’un survivant de cette embuscade : le sergent Seilhac. Après une marche épuisante, il rejoint un groupe de partisans Moï, à demi-sauvages, qui mènent un combat de guérilla sur les arrières Viets près de la frontière laotienne. Seilhac participe à de nombreuses actions, d’abord par nécessité, puis par goût de la revanche, enfin parce qu’il est devenu conscient de l’importance que revêt le combat qui oppose les Moïs de la forêt aux Viets de la plaine ; ceux-là défendent leur vie, ceux-ci une politique.

Vaincus, malades et épuisés, Seilhac sera abandonné, puis trahi par le chef du commando, son compatriote. Désormais un but unique lui servira de raison de vivre : se venger. Il survivra à la brousse, à la guerre, à la maladie, mais lorsqu’il la tiendra à bout de bras, sa vengeance lui paraîtra fade et indigne. Tournant le dos à la civilisation, il reviendra vivre et sans doute mourir au Laos.

« Mourir au Laos » d’Erwan Bergot, un rescapé de Diên Biên Phu et du « Camp de l’enfer vert », est l’hallucinant récit d’un combat moyenâgeux dans la brousse, étouffante, hostile et impénétrable.

Editions France Empire, 1965 – 267 pages – 19 x 14 cms – 310 grammes.

Reliure souple protégée par une jaquette couleur avec rabats / nombreuses reproductions photographiques (N&B) hors-texte. Une belle édition, délicieusement vintage !

Etat = quelques minuscules frottis en haut et bas de jaquette… et c’est à peu près tout ce qu’il y a à signaler ! Ladite jaquette est bien brillante, et l'intérieur (au papier resté bien blanc) parfait : un très bel exemplaire !

>>> 6,80 €uros. / Vendu ! Temp. indisponible.

 

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Ailleurs =  De 4,50 (ex avec jaquette abîmée) à 14 € (très bon état) sur Priceminister.

( Comptez sur du 8 ou 9,50 € pour des ex. en « bon état » )…

8 €uros sur livre-rare-book.com / moyenne aux alentours de 8 €uros.

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10/12/2014

Georges FLEURY : Le 1er Régiment de chasseurs parachutistes

Georges FLEURY :

 

« Le 1er Régiment de chasseurs parachutistes – Tome 1 ( 1935-1945) »

 

Présentation : Héritier des fameux groupements d’infanterie de l’air, créé en 1943 en Afrique du Nord, le 1er régiment de chasseurs parachutistes est l’unité de tradition des troupes aéroportées françaises. En 2 volumes, Georges Fleury a tenu à reconstituer son histoire glorieuse. Le premier tome de cette histoire du 1er R.C.P traite de la création de l’arme parachutiste en France,  au camp d’Avignon-Pujaut en 1936, par le capitaine « Fred » Geille revenu d’un stage parachutiste en Russie. Puis, suivant l’histoire, interrompue par la guerre en 1939, des groupements d’infanterie de l’air N°601 et 602, les corps francs du capitaine Glaizot qui se sont battus aux marches allemandes dans l’est des Hautes-Vosges et la première compagnie d’infanterie de l’air créée en Afrique du Nord par le capitaine Sauvagnac. Cette compagnie, vite grossie par de nombreux volontaires avides de reprendre le combat contre l’ennemi victorieux, devient le bataillon de chasseurs parachutistes N°1 et, bientôt, en mai 1943, le 1er R.C.P.

Cette magnifique unité participe aux combats de la Libération dans les Vosges puis en Alsace où elle se couvre de gloire, prenant plusieurs villages et perdant dans l’action volontaire de ses compagnies à peu près la totalité de son effectif initial. Deux fois cité à l’ordre de l’armée en quelques semaines seulement, le régiment après le calme enfin revenu, partira en Indochine bataillon par bataillon pour suivre la route de gloire tracée par les anciens de la campagne de France.

Le second volet de cet ouvrage traitera des combats des bataillons issus du 1er R.C.P en Indochine, de 1946 à la chute de Dien-Bien-Phu ainsi que de la guerre d’Algérie où le régiment s’est encore illustré.

L’auteur, ancien commando marine en Algérie et qui a déjà publié 9 livres de guerre avant cette histoire du 1er R.C.P., s’est attaché à un travail de fourmi pour recueillir aux sources les plus diverses la vérité de ce magnifique régiment sans cesse tendu vers les combats de la revanche sur le sol de France. Son style sobre, clair, rend vivant le moindre détail de l’entraînement et des combats furieux des Vosges et de l’Alsace mêlant dans une justesse de ton étonnante les chefs et les hommes du rang, sans complaisance, seulement soucieux de fixer, une fois pour toutes leur dure vérité guerrière.  

 

Charles-Lavauzelle – 1982 – 128 pages – 31 x 23 cms – 890 grammes.

Le texte du livre, agrémenté d’une multitude de photos assez exceptionnelles, pour un superbe livre au format « grande B.D ». / Reliure éditeur façon « cuir bleu » avec titre en non d’auteur en doré sur premier plat et tranche + jaquette couleurs.

 

Etat = quelques (toutes) petites traces de manipulations et/ou stockage sur la jaquette (au dos, essentiellement), ainsi que le nom et l’adresse de l’ancien propriétaire, manuscrits sur page de garde. Sans quoi rien à signaler… La reliure et l’intérieur sont tous deux « nickel-chrome », la jaquette bien brillante, et l’ensemble peut sans problème être estampillé comme très bon !!!

>>> 22 €uros. / Vendu ! Ref. indisponible. 

 

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Ailleurs = 25 €uros sur grenier-marco.fr / 30 €uros chez lelivrechezvous.fr

5 exemplaires, de 40 à 50 €uros, sur abebooks.fr

Non disponible sur Priceminister ou Amazon au moment où je tape ces lignes…

que des tomes 2, entre 55 et 74 €uros.  

 

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15/04/2014

Erwan BERGOT : La légion au combat

2014, soixantenaire de la fin de la guerre d'Indochine.

 

Erwan BERGOT :

 

« La légion au combat – Narvik, Bir-Hakeim, Diên Biên Phu »

 

Juin 1940. Alors que la France est vaincue, une jeune unité de la Légion Etrangère remporte à Narvik, en Norvège, la seule victoire terrestre de la campagne 39/42. C’est la 13ème demi-brigade – D.B.L.E – composés d’Espagnols républicains, d’Italiens et d’Allemands antifascistes.

La première, elle rejoint ensuite la France Libre et mène campagne en Afrique jusqu’à Bir-Hakeim. Douze années après, décorée de l’Ordre de la Libération, cette unité sombre à Diên Biên Phu, dans la plus gigantesque bataille de l’après-guerre.

Narvik, Bir-Hakeim, Diên Biên Phu, trois combats menés pour la gloire de la Légion, pour l’honneur du pays, dans l’esprit de sacrifice hérité de Camerone. Ce livre est un hommage rendu à une unité de la Légion. C’est aussi une grande fresque historique et un récit fourmillant d’anecdotes, de souvenirs. Un beau livre sur la ténacité, l’abnégation, la fidélité.

 

France Loisirs – 1977 – 316 pages – 24,5 x 16 cms – 640 grammes.

Reliure éditeur recouverte d’un tissu bleu nuit + jaquette couleurs.

16 pages de reproductions photographiques !

Etat = haut de tranche jaquette très légèrement frottée (mais restaurée avec soin !) ainsi qu’une ou deux p'tites traces/marques de manip’ ou stockage (au dos de la jaquette pour la plupart). Mais bon, c'est le maniaque obsessionnel qui parle… car en fait, il est franchement bien ! Jaquette bien brillante, reliure O.K, intérieur comme neuf… bel exemplaire, bon pour le service !

>>> 7 €uros. / disponible.

 

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