31/12/2011
Histoire de se mettre en appétit...
... un 31 décembre au matin.
10:47 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire de se mettre en appétit...
30/12/2011
Sorcellerie en France / Nuits secrètes de Paris
Jules GARINET : « La sorcellerie en France »
L'ouvrage de Jules Garinet recense et examine tous les cas connus de sorcellerie et de magie en France depuis l'époque mérovingienne jusqu'au début du XIXe siècle.
Les pratiques de la reine Frédégonde, les secrets du Temple et la malédiction que les quatre grandes figures de l'Ordre auraient proférée lors de son procès, Jeanne d'Arc et son fidèle capitaine, le sanglant Gilles de Rais, tout l'intéresse...
Il nous fait découvrir sabbats, sorcières, loups-garous ou lycanthropes, sans oublier Gilles Garnier : le cannibale. Mais c'est surtout le XVIIe siècle qui l'inspire, il est vrai que c'est l'époque des grands procès de sorcellerie, de l'affaire des poisons, des prêtres libertins et des démons galants. Des pièces justificatives, tel le texte du pacte unissant Urbain Grandier à Lucifer, complètent l'ouvrage.
Et comme... en conclusion... Garinet déclare vouloir envoyer au bagne tous les exorcistes ( voyant en eux l'image même de l'obscurantisme et de l'accréditation des pires superstitions ), la team D.U.K.E ne peut que chaudement vous recommander cet ouvrage !!!! ( Hé! hé! )...
- Première partie : imagination - Démons - Sabbat...
- Deuxième partie : la magie en France depuis les premiers rois...
- Troisième partie : pièces justificatives...
« La sorcellerie en France » par Jules Garinet aux éditions FAMOT / 1978.
( Reproduction de l'édition de 1818 )
Reliure simili cuir noir, titres dorés et motifs rouges.
Illustré par 11 reproductions ( noir et blanc ) hors texte.
250 pages reliées sur papier Bouffant de Luxe.
Dim : 12 x 20 cms / Poids : 420 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf : 6 €uros / Vendu - temporairement indisponible !
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Guy BRETON : « Les nuits secrètes de Paris »
« Les Nuits secrètes de Paris » de Guy BRETON nous emmènent dans les cabinets des Mages, dans les temples les plus étranges, dans des clubs surprenants...
Des aventures savoureuses, parfois troublantes...
Le tout en plein Paris et en plein XXe siècle !
Venez, avec Guy BRETON, faire la connaissance des Omphalopsiques ( ou Adorateurs du nombril ), de l'Ange Cyclamen, des Adorateurs du Feu, des Chevaliers de la Croix-Blanche, des Druides du Bois de Meudon, des Néo-Médiévaux, des Ethérés, des Adorateurs de l'Oignon (!!!), des témoins d'Artémis ( ou Adorateurs de la Lune ), des Croisés de Meiningen, de l'Eglise Déiste et Positiviste de France, des Rayonnants ( ou disciples de Santo Semo ), du Club des Egaux, des Néo-Lettristes, des Ovo-Biologistes ( adorateurs de l'œuf ), des Apets du Contremi, des Témoins du Christ de Montfavet, ou encore du Groupe Bridey Murphy...
« Les nuits secrètes de Paris » / éditions Famot / 1978.
( Préface de Louis Pauwels ! )
Reliure simili cuir noir, titres dorés et motifs rouges.
Nombreuses reproductions et photographies ( noir et blanc ) hors texte.
267 pages reliées sur papier Bouffant Alfa.
Dim : 12 x 20 cms / Poids : 430 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf : 6 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible !
15:19 Publié dans Esotérisme / Occultisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jules garinet, la sorcellerie en france, guy breton, les nuits secrètes de paris, ésotérisme, occultisme, sorcellerie, sectes, éditions famot
29/12/2011
Présence du futur...
Science-Fiction
Collections : Le Masque S.F / Présence du futur / Futurama.
Poul ANDERSON : « Barrière mentale »
« Et soudain, presque en une seule nuit, voici que l'intelligence humaine avait explosé pour se trouver projetée vers des sommets fantastiques. Un monde entièrement nouveau s'était ouvert aux yeux de l'homme, rempli de visions, de concepts, de pensées qui bouillonnaient en lui de façon spontanée, il avait vu l'inanité de sa vie sans objet, la trivialité de son travail, l'étroitesse des croyances et des conventions régissant son existence - il avait abandonné tout cela. »
Ecrit en 1954 ( et cela explique un cadre politique ancien ), ce roman de Poul Anderson n'a cependant rien perdu de son intérêt. Un champ de forces cosmiques balaye notre Terre. Toutes les intelligences se trouvent multipliées : les demeurés deviennent des hommes normaux, les gens ordinaires des génies… On attend l'âge d'or… mais c'est l'écroulement de toute une civilisation qui se produit, maintenant que chacun est conscient de ce que sont les valeurs réelles de la vie.
Et puis il y a les animaux devenus intelligents, les porcs qui tuent les fermiers, les gorilles qui, fusils en main se joignent aux tribus noires qui vont chasser les blancs d'Afrique. Comment le monde retrouvera-t-il son équilibre ? Et à quel prix ?
Collection « Le Masque Science-Fiction ».
Edition originale de 1974 / 250 pages / 130 grammes…
Une fine pliure sur tranche, sans quoi comme neuf : 3,20 €uros. / disponible.
Jean-Pierre ANDREVON : « Dans les décors truqués »
Vous êtes un petit garçon apeuré pour lequel sa mère n’a que cette expression désabusée : « il se noierait dans un verre d’eau » ; étudiant, militaire, dans la vie professionnelle, la petite phrase vous poursuivra… jusqu’au dernier voyage. Vous êtes le promeneur tranquille d’un quotidien dimanche de printemps ; et soudain, à l’horizon, grandit la fleur d’apocalypse d’une explosion nucléaire. Vous êtes un soldat entraîné dans une guerre absurde. Vous êtes un jeune homme que la débâcle de juin 40 amène à se réfugier chez un oncle qui poursuit de bien curieuses recherches temporelles. Vous êtes un paysan d’aujourd’hui, plus intéressé par les problèmes économiques que par l’étrange visiteur tombé dans le champ d’à côté. Où est la réalité ? Où est le rêve, le cauchemar, le mensonge ? Et sait-on quand et où passe la frontière ? Ces cinq voyages dans les décors truqués ne donnent pas la réponse.
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël !!!
1979 / 278 pages / 195 grammes.
Quelques marques d’usage… état moyen+ / bon : 3,50 €uros. / disponible.
( Ailleurs = 5 €uros sur librys.fr / 4 €uros chez galaxidion.com )
BLISH James : « L’œil de saturne »
- C’est un traître patenté : il se ballade d’univers en univers, cherchant à placer des choses extraordinaires. Et savez-vous jusqu’où il est allé ? Il a tout simplement vendu la terre ! - Chirurgien de réputation intergalactique, il n’est pas satisfait de sa réussite. A quoi sert l’argent, à quoi sert la renommée quand on vous impose de voir mourir des êtres que vous ne pouvez pas sauver ? Etc… etc…
Un recueil de nouvelles par l'auteur des « Villes nomades » et du très méphitique « Pâques Noires ». Chaque texte pose un problème d'ordre métaphysique ou moral, comme celui auquel est confronté ce chirurgien de réputation intergalactique face à des extra-terrestres pour lesquels il ne peut rien.
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël !!!
1973 / 199 pages / 140 grammes. Marques d’usage et quelques pliures sur la quatrième de couv’… l’exemplaire est loin d’être neuf, mais tout à fait O.K et encore très présentable : 2,50 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
( Ailleurs = entre 3 et 5 €uros sur librys.fr / 4 €uros sur abebooks.fr )
Arthur C. CLARKE : « Demain moisson d’étoiles »
« Que signifient, sur un petit satellite de Jupiter, ces lignes étranges que révèle le télescope ? Un savant des temps futurs a échafaudé toute une théorie. Il en vérifie la justesse au cours d’une expédition : le satellite en question est un énorme vaisseau spatial, un globe artificiel où des êtres depuis longtemps disparus ont laissé des témoignages intacts d’une merveilleuse culture. Quelques-uns de ces chefs-d’œuvre évoquent les plus extraordinaires inventions du rêve… ».
- C’est l’une des 12 nouvelles où l’auteur, avec un humour tout britannique, commente divers épisodes de l’Espace-Temps en alliant une science méticuleuse à une imagination féconde. La critique anglo-saxonne lui a décerné le titre de « Colosse de la science-fiction ». Collection : Présence du futur/ Denoël.
1971 / 216 pages / 145 grammes.
Quelques petites marques d’usage, mais état général = très bon, pour un Denoël « blanc » de 1971 : 2,50 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
COWPER Richard : « Deux univers »
« Un enseignant rêveur et un peu mou, Georges Gringe, époux frustré, écrit pour se distraire un roman de S.-F. dont les deux héros, Zil et Orgypp, vivent heureux et « grokkent » à tour de bras sur la planète Agénor. Ailleurs… loin ? Très loin ? Tout près ?… Sur la planète Chnas, fleurit une civilisation merveilleuse pour qui le progrès technique est une chose depuis longtemps dépassée. Là, un certain Zil, l’amant de la belle Orgypp, écrit pour se distraire un roman utopique qui se passe sur Derre… et dont le héros se nomme Chorge Gringe. »
On ne se méfie jamais assez de la création littéraire… C’est ce que nous apprend Richer Cowper dans un roman qu’auraient pu écrire en collaboration Lewis Carroll et Fredric Brown… s’ils avaient mieux connu la bande dessinée.
Collection : Présence du futur/ Denoël.
1976 / 192 pages / 135 grammes. Quelques marques d’usage, mais O.K, « bon pour le service » : 2,20 €uros. / disponible.
GOTLIEB Phyllis : « Psycataclysme »
« Les habitants de Sorrel Park avaient été pratiquement rayés de la carte officielle. Ils vivaient toujours certes, mais à l'état de rebuts de l'humanité privés de tout espoir. Le plus terrible était qu'eux-mêmes avaient leurs propres rebuts humains : une génération d'enfants effrayants qui possédaient de terrifiants pouvoirs hors de la normale... Une nouvelle race de monstres nés d'une explosion atomique. Des monstres qu'il ne fallait à aucun prix laisser en liberté sous peine de voir le monde anéanti… ».
Dans la très recherchée collection « Le Masque – Science Fiction »
1976 / 251 pages / 125 grammes / Comme neuf !!! : 3 €uros. / disponible.
GOULART Ron : « Sacré cyborg ! »
Dans les mélodrames romantiques, le jeune orphelin se fait déposséder de son héritage par un cousin cruel et rusé. Ici aussi, à ce détail près que l'action se passe sur la planète Esméralda et que le patrimoine détourné est une firme interplanétaire fabriquant des robots. Bien entendu, il y a un sinistre manoir noyé de brume où le méchant Cyborg tient l'héritier à l'écart; une horrible prison où languit le « père de l'orphelin » ; une blonde sans défense enlevée par des hommes-lézards. Et dans le rôle du compagnon-confident du héros, le super-robot Electro, un peu m'as-tu-vu mais tellement efficace…
Presses de la Cité – Collection Futurama N°28.
Edition originale de 1979 / 193 pages / 120 grammes.
Quelques infimes traces de stockage sur couv’, sans quoi comme neuf, certainement jamais lu : 3,80 €uros. / disponible.
LEIBER Fritz : « La grande caravane »
- Les planètes dansent, le sol absorbe les humains….
- Au milieu du néant, des monstres défilent avec sérieux et je suis l'un d'eux…
- Elven, le dernier des hors-la-loi, tient une race entière dans sa paume…
Six contes fous de Fritz Leiber, l'auteur de « A l'aube des ténèbres » et du « Vagabond », maître de l'humour et de l'inquiétude, maître en tous genres, maître tout court. Presses de la Cité – Collection Futurama.
Edition originale de 1979 / 190 pages / 120 grammes.
Comme neuf, jamais lu : 4,50 €uros. / disponible.
PANSHIN Alexeï : « La révolution Thurb »
« Oui, bien sûr, c'est une réaction possible si l'on déteste tout particulièrement le 35e siècle, l'Empire Nashuite, où rien n'est simple, où tout est vaste et souvent inexplicable. Pourtant, Anthony Villiers, héritier de la famille Charteris, a bien des talents. Et son compagnon extraterrestre a non seulement la peau brune et d'immenses yeux bleus, mais aussi un don réel pour la poésie d'avant-garde. Les revoici sur la planète Pewamo, dans le Trust de Tanner. Pewamo a été un monde fermé. C'est une sorte de lieu de vacances, rude mais idéal. Peuplé de fauves redoutables et de nuages roses et spirituels appelés coasses. L'un d'eux se nomme Claude. »… Une nouvelle aventure d’Anthony Villiers, gentleman interstellaire et de Torve le Trapaud… Mais si l'avenir ressemble vraiment à cela, quelle attitude adopter ?
Collection « Le Masque Science-Fiction ».
Edition originale de 1981 / 219 pages / 110 grammes.
Très bon état, nickel : 3 €uros. / disponible.
Frederick POHL & C.-M. KORNBLUTH : « Planète à gogos »
« Il y a beau temps que la Terre n'est plus gouvernée par les politiciens mais par les publicitaires. À coups d'annonces directes sur la rétine ou de pin-up en trois dimensions qui vous susurrent des slogans à l'oreille. Et qu'importe si notre planète est polluée jusqu'à l'os ! La nature nous aurait-elle donné l'intelligence de synthétiser l'acide ascétique si elle tenait à nous voir manger des fruits frais ? Seul problème : l'espace. Où loger les consommateurs nécessaires ? Sur Vénus ! Il suffit de les persuader que l'existence y est délicieuse. Ce à quoi s'emploie M. Courtenay... Jusqu'au jour où une agence rivale tente de l'éliminer en toute illégalité — c'est-à-dire sans notification de meurtre préalable — et ébranle du même coup ses certitudes… ».
Plus actuel que jamais, un CLASSIQUE de la S.F.
Les auteurs : Frederik Pohl, né en 1919, est un des artisans de la S.-F. américaine tant par ses activités « éditorialesques » que par son oeuvre considérable, couronnée par cinq prix Hugo, deux Nebula, un Campbell, un Smith et un Apollo. Il fit partie des fameux Futurians, comme Cyril M. Kornbluth (1923-1958) avec qui il écrivit plusieurs nouvelles et romans, dont Planète à gogos, le plus célèbre. Sans doute l'un des romans les plus fous que la société de consommation ait jamais inspiré. Quand la publicité règne sur une planète entière, les hommes ne sont que des « gogos », des consommateurs en puissance qu'il faut à tout prix piéger.
Un texte de 1952… devenu pour le moins brûlant d’actualité !!!…
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël…
1971 / 219 pages / 160 grammes. Quelques petites marques de lecture et d’usage ( une petite pliure en bas de couv’ ) mais la tranche et nickel et l’état général plus que bon… pour du 1971 : 3 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
( Ailleurs = 4 €uros pour un « correct » sur librys.fr / 4,49 €uros sur livrenpoche.com / 5,22 €uros sur ibrairiedialogues.fr )
RUCKER Rudy : « Le secret de la vie »
Quel est Le secret de la vie ? Vaste problème. Qui va empoisonner, il faut bien le dire, le jeune Conrad Bunger ( lycéen de Louisville, Kentucky ) quand tous ses copains-copines, en ces riantes années 60, ne pensent qu'à danser, boire, draguer, boire, lire Sartre, boire, flirter, boire, écouter les Beatles, boire, se défoncer, boire, bref, s'éclater. Le second problème de Conrad Bunger, c'est qu'il est un extraterrestre.
Le troisième problème de Conrad Bunger, c'est que, lorsqu'il l'avoue, personne ne veut le croire. Dur, dur, la vie, avec ou sans secret.
Collection : Présence du futur/ Denoël.
1986 / 242 pages / 135 grammes. Quasi neuf, quelques infimes marques de stockage… mais très certainement jamais lu !?! : 3,50 €uros. / disponible.
( Ailleurs = 4 €uros sur librys.fr / 5,49 €uros sur livrenpoche )
SERIEL Jérôme : « Le satellite sombre »
Bob Allinquay n'a jamais fait que des bêtises. En ce moment, dans sa grosse crinonx Mercedes 800 SL, il doit foncer sur la géostrade Pékin-Paris, et je me demande dans quel pétrin il est encore fichu de m'entraîner. Et la veille de Noël par-dessus le marché !
Il est passablement hallucinant de jouer aux cartes avec des robots d'acier de 2,50 m qui font grogner leurs cristaux magnétiques quand vous manquez de trèfle !
Une partie extrêmement risquée. Si seulement je savais exactement ce qui est arrivé à la calculatrice électronique ? Aurais-je même le temps d'agir ? Si cette prétendue « mission » sur Vénus n'était qu'une ruse pour m'éloigner des laboratoires secrets ? Et qui est Xarius ? L'espionnage existera toujours... même en l'an 2148.
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël…
1971 / 222 pages / 145 grammes. Quelques marques de lecture ainsi qu'une petite cassure sur tranche, sans quoi il serait quasiment « comme neuf »… excellent état pour une cuvée 1971 : 4 €uros. / disponible.
( Ailleurs = 5 €uros pour un « correct » ou 6 €uros pour un « très bon » sur librys )
STAPLEDON Olaf : « Rien qu’un surhomme »
« Une Anglaise a mis au monde un enfant après une grossesse de onze mois. Le bébé s'est développé très lentement du point de vue physique, mais il a vite fait preuve d'une intelligence surprenante. A quatre ans, il passait pour un arriéré. Mais à peine a-t-il atteint l’âge de raison qu’il devient un brillant mathématicien. A neuf ans, il est capable de prouver à de grands physiciens qu’ils sont dans l’erreur ; ce qui ne l’empêche pas d’être à la fois un voleur… et un assassin ! Et puis on ne tarde pas à découvrir qu'il n'est pas le seul de son espèce, que d'autres prodiges sont nés dans d'autres pays. Et ces jeunes génies vont s'unir… ».
Collection : Présence du futur/ Denoël.
1974 / 271 pages / 180 grammes. Quelques infimes marques de lecture sur la tranche et le bas de la couv’… sans quoi il est quasiment « nickel » et donc en très très bon état pour un exemplaire de 1974 et de la fameuse époque des « couvertures blanches » : 4,50 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
( Ailleurs = 9 €uros chez sollire.com / 12 €uros chez amazon.fr / entre 7 et 12 €uros ( selon l’état ) chez Priceminister )
Arcadi et Boris STROUGATSKI : « Il est difficile d’être un dieu »
« Il est difficile d’être un intellectuel dans un pays où règnent la violence et la tyrannie. Mais il est encore plus difficile d’être un dieu, c’est à dire le citoyen d’une planète hautement civilisée, qui cherche à faire progresser les pays fascistes et arriérés. Mais quelle est donc cette planète idéale où les hommes sont bons et tout-puissants ? Venue de la Terre du Futur où les hommes sont comme des dieux, une délégation de l'institut d'histoire expérimentale observe en secret une société qui évoque à la fois pour nous l'Espagne de l'inquisition, l'Allemagne nazie et la Russie stalinienne. Mais, bien entendu, toute ressemblance serait le fait du hasard. »
Paru en 1964 en U.R.S.S, ce passionnant roman de science-fiction a obtenu un immense succès auprès des intellectuels russes.
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël !!!…
1973 / 215 pages / 155 grammes. Quelques petites marques de lecture et d’usage mais c’est du tout bon… tout à fait O.K : 5 €uros. / disponible.
( Ailleurs = de 8 à 9,40 €uros sur abebooks / de 5,90 à 7 €uros sur Priceminister )
SUTTON Jeff : « Le cerveau solitaire »
« Pour l'équipage de l'astronef Alpha-Tauri, Kado 1 devait être une planète paradisiaque. Mais pourquoi, de toutes les espèces évoluées possibles, seuls des mulots et des mouettes y vivaient ? Pourquoi leurs regards brillants et fixes devenaient-ils de plus en plus inquiétants ? Pourquoi l'esprit du télépathe Keim était-il envahi par cette rumeur terrifiante ? »
Un roman dans la droite lignée des « grandes aventures » à la van Vogt !
Collection « Le Masque Science-Fiction ».
Edition originale de 1974 / 254 pages / 135 grammes.
Excellent état : 3 €uros. / disponible.
TUBB E.C : « Le primitif »
Il s'appelait Léon Vardis. Son unique objectif dans l'existence avait un nom : vengeance. Celle-ci n'avait pu s'exercer sur la planète primitive de Rhome, où des paysans, accusant sa mère de sorcellerie, l'avaient brûlée vive, mais elle pouvait - elle devait! - frapper les aristocrates hautains de Joslen qui, après l'avoir sauvé d'une mort certaine, s'étaient amusés de lui avant de l'abandonner comme un jouet usé. Avant tout, pourtant, Léon Vardis devait faire son apprentissage : comme fermier sur la rude Pharos d'abord, puis comme mercenaire dans des mondes aussi nombreux qu'oubliés. Enfin, après une indépendance chèrement conquise, au titre de commerçant de l'espace. Jusqu'au jour où l'occasion se présenta, sous la forme des prismes hypnotiques des bijoux de Shergol. Dès lors, la vengeance cosmique de Léon Vardis allait pouvoir se déchaîner dans la Galaxie.
Presses de la Cité – Collection Futurama N°22.
Edition originale de 1979 / 190 pages / 120 grammes
Comme neuf, jamais lu : 4,50 €uros. / disponible.
TUCKER James B. : « Pas de place pour eux sur la terre »
« Sur la pierre de Lune ramenée par une expédition Apollo, on découvre une sorte d'étoile de mer desséchée, mais qui revient à la vie, développe ses branches et libère de minuscules humanoïdes. Ils savent guérir le cancer et irriguer les déserts. Ils sont à peine plus grands que des enfants de 6 ans et beaucoup plus intelligents que nos propres savants. Mais quelques hommes ont peur de ces futurs dictateurs qui pourraient s’emparer de la Terre. D’où viennent donc ces extraordinaires Omatons ? »
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël…
1973 / 206 pages / 135 grammes. Quelques petites marques d’usage… mais plus que bien, pour un Denoël « blanc » de 1971 : 4 €uros. / disponible.
( Ailleurs = 5 €uros chez chilperic-bouquiniste / 8 € sur abebooks / 10,95 €uros sur Priceminister et marelibri.com )
VILLARET Bernard : « Deux soleils pour Artuby »
« Contestataire du vingt-huitième siècle, Jan Artuby est beau comme un dieu grec. Dès sa jeunesse, le démon de l'aventure s'est emparé de lui. Citoyen de la planète Terre, asservie par une dynastie de tyrans, il veut rétablir la liberté des hommes. Etudiant ès arts, il combat pour réhabiliter la beauté en brisant les chaînes d'une peinture officielle figée dans sa laideur. Il ne faut plus de romans fabriqués… par des machines. Il ne faut plus d'individus broyés par des tests qui mesurent leurs aptitudes psychosociales. A bas l'uniformité artistique et politique dans l'ennui… Mais Jan Artuby vient d'être arrêté. Il est bientôt jugé et déporté… sur Mars, puis dans les solitudes galactiques. Pourra-t-il réussir à s'évader et à faire triompher sa double révolution ? »
L'auteur est un grand voyageur qui a consacré de nombreux ouvrages aux îles et aux peuples des mers du Sud. Cette fois il nous entraîne dans le champ des étoiles avec son héros, Jan Artuby, qui veut rendre au monde le sens de la beauté et de la liberté.
Collection : Présence du futur/ Denoël.
1971 / 247 pages / 165 grammes. Quelques petites marques de lecture sur tranche sans quoi il est carrément « nickel » : 3 €uros. / disponible.
WALLING William : « N’y allez pas »
« Pourquoi les hommes n’iraient-ils pas sur Dan, cette planète lointaine et fière, située à des milliers d’années-lumière de notre bonne et surpeuplée vieille terre ? Parce que les Danus sont opposés à l’invasion de nos turbulents colons, qu’ils considèrent comme une véritable intrusion. Alors les Danus réagissent violemment, et bientôt tous ces Terriens immigrants disparaissent de la planète Dan, mystérieusement… ».
Des explorateurs terrestres découvrent une planète déserte sur laquelle les conditions de vie semblent idéales. Mais est-elle vraiment déserte ou bien est-elle hantée par un peuple inattendu et extraordinaire qui voit d'un mauvais oeil notre installation ? Un thème classique renouvelé par une imagination perspicace.
Collection : Présence du futur/ Denoël.
1974 / 279 pages / 185 grammes. Excellent état… quelques petites marques de lecture et une légère cassure sur la tranche, mais c’est un exemplaire catégorie « excellent » pour cette série blanche » des années 70 : 4 €uros. / disponible.
Jack WILLIAMSON : « Les humanoïdes »
« L'humanité serait-elle très différente de ce qu'elle est si l'homme pouvait avoir à ses côtés des robots infaillibles et réglés à la perfection qui le serviraient partout et toujours et lui ôteraient la moindre peine ? Quoi qu'il en soit, les humanoïdes qui surgissent dans ce livre sont entièrement dévoués à l'homme et, surtout, ils veillent à le garder du mal. De n'importe quel mal en réalité, même celui qui n'a que les apparences les plus bénignes, comme par exemple le fait de fumer. Dévoués au point de lui procurer « l'euphorie », une sorte de bien-être extatique et merveilleux. Que reste-t-il à l'homme dans ces conditions, puisque toute action lui est désormais dispensée ? »… Thème subtil et grave que Jack Williamson a traité avec une rare maîtrise, à telle enseigne que tous les récits similaires parus depuis sur le même sujet ne souffrent que très exceptionnellement la comparaison avec celui-ci.
Collection : « Les chefs-d’œuvre de la Science Fiction »
( Dirigée et préfacée par Pierre Versins )…
Illustrations originales ( hors-texte ) de Christian Broutin.
Très belle reliure façon « cuir + dorures ».
1974 / 291 pages / 20,5 x 12,5 cms / 375 grammes.
Comme neuf : 9 €uros. / disponible.
( Ailleurs = 13 €uros sur Priceminister / 14 €uros sur galaxidion.com )
ZEBROWSKI Georges : « Le Point Oméga »
« Cinq mille Herculéens ont survécu à la fin de l'Empire. Après l'anéantissement successif de leurs patries, ils s'enfuient vers les mondes frontaliers du système. A l'heure actuelle, les Herculéens sont dispersés sur cinquante astres, et se livrent à un culte religieux dont le centre est le monde de Myraa, ainsi nommé en hommage à une femme herculéenne qui est en communication avec tout ce qui renaît des cendres du passé. »… Né en 1945 en Autriche de parents polonais, fixé d’abord en Angleterre puis aux Etats-Unis, Georges Zebrowski collabora à « The Magazine of Fantasy and S.F » ainsi qu’à « World of Id » et d’autres revues ; pour devenir, en 1969, rédacteur en chef du bulletin des écrivains de S.F aux U.S.A… avant d’enseigner la Science-Fiction au Harpur College. « Le Point Oméga » est son premier roman. On y retrouve l’influence de Teilhard de Chardin et le reflet des films désespérés de wajda.
Collection « Le Masque Science-Fiction ».
Edition originale de 1975 / 252 pages / 130 grammes.
Une fine pliure sur tranche, sans quoi comme neuf : 2,80 €uros. / disponible.
Marion ZIMMER BRADLEY : « Chasse sur la lune rouge »
Honneur aux Maîtres de la Chasse ! Honneur aux Chasseurs !
En cette 974e Chasse de notre illustre histoire, 47 membres de notre espèce ont chassé vaillamment d'Éclipse en Éclipse, et 19 d'entre eux ont déjà rejoint leurs illustres ancêtres !… Honneur aux Proies Sacrées !… 74 d'entre elles nous ont vaillamment combattus, et, pour la 398e fois, elles ont eu au moins un survivant, qui a été amené ici, afin que vous puissiez voir les récompenses qui attendent une Proie victorieuse. Nous vous saluons, Honorables Proies, au début du 975e cycle de Chasse de cette ère. La Chasse commence à l'aube !
Dans la très recherchée collection « Le Masque – Science Fiction ».
1977 / 287 pages / 150 grammes. Tranche légèrement cassée mais bon état général : 3 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
( Ailleurs = 5 €uros sur librys.fr / 4,56 €uros sur librairiedialogues.fr )
Marion ZIMMER BRADLEY : « Adieu planètes ! »
« Pâles, la peau translucide, les cheveux couleur de l'argent à cause de l'intensité des radiations, les explorateurs de l'espace sont devenus sinon une autre espèce tout au moins une nouvelle race d'hommes. Immortels aux yeux de tous, ils ressentent, en fait, avec une terrible acuité leur vulnérabilité et leur isolement. Pour eux, la patrie est un vaisseau de métal et la famille, l'équipage du vaisseau... Marion Zimmer Bradley a su rendre incroyablement présents les espoirs, les angoisses, les amours, les déceptions et, par-dessus tout, la nostalgie des aventuriers de l'espace pour qui tout départ est définitif et tout voyage véritablement sans fin. »
Presses de la Cité – Collection Futurama.
Edition originale de 1979 / 190 pages / 120 grammes.
Comme neuf, jamais lu : 4,50 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
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28/12/2011
Lovecraft – L’intégrale : Tome 2
H.P LOVECRAFT : L’intégrale – Tome 2
Robert Laffont / Collection Bouquins
Edition originale de 1991.
( Il existe une ré-édition de 2010, vendue 30 €uros – neuve – par R.Laffont )
1342 pages / 20 x 13 cms / 750 grammes.
petites marques de pliures en haut à droite de la couv', sans quoi il est en bon état, tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait O.K pour le service !…
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Quatrième de couv' : De « La Tombe » (1917) au « Défi d'outre-espace » (1935), voici, en trente et un contes et nouvelles, une palette très complète de l'inspiration de Lovecraft lorsqu'elle n'évoque pas le mythe de Cthulhu.
L'argument de certaines de ces histoires annonce ce mythe à une époque où l'auteur ne l'avait pas encore cerné. D'autres témoignent de son génie pour renouveler avec un modernisme étonnant les archétypes du fantastique traditionnel : fantômes, vampires, sorcières, satanisme, nécrophilie…
Les unes et les autres révèlent une maîtrise de l'atmosphère et un sens du récit faisant de Lovecraft l'un des plus grands auteurs fantastiques.
Ce premier ensemble d'histoires est suivi par un second moins connu, car composé des travaux de « nègre » non signés par Lovecraft bien qu'il en soit l'auteur principal ou même unique. Ces deux ensembles de nouvelles sont complétés par « Fungi de Yuggoth » ( cycle de poèmes fantastiques ), par l'essai « Epouvante et surnaturel en littérature », et par un choix de documents retraçant la vie de Lovecraft selon sa femme et selon ses proches amis.
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Sommaire :
CONTES ET NOUVELLES
- Préface : « Un banc d'essai pour l'inspiration de Lovecraft », par Francis Lacassin.
- 31 nouvelles et récits de H.P.L
L'HORREUR DANS LE MUSEE ET AUTRES REVISIONS
- Préface : « Le dépanneur du fantastique », par Francis Lacassin.
- 35 textes révisés à divers degrés par H.P.L
( N.B : « Cassius » et « Les serviteurs de Satan » sont suivis de commentaires de la plume de H.P.L, présentés par Robert Bloch pour le second ).
FUNGI DE YUGGOTH ET AUTRES POEMES FANTASTIQUES
- Préface : « Continuités », par François Truchaud.
- Poèmes fantatsiques : 51 poèmes, dont le fameux « Psychopompos ».
- Fungi de Yuggoth : 36 poèmes dont certains sont directement liés au mythe : « Les Maigres Bêtes de la Nuit », « Azatoth », « Nyarlathotep », etc.
EPOUVANTE ET SURNATUREL EN LITTERATURE
- Préface : « Le bilan des admirations de Lovecraft », par Francis Lacassin.
- Ouvrage : « Epouvante et surnaturel en littérature », par H.P.L
- Index des noms cités.
DOCUMENTS
- « Lovecraft par les témoins de sa vie », avec des textes de : W Paul Cook, S.T Joshi, Sonia Greene, Rheinhart Kleiner, Alfred Galpin, E Hoffmann Price, August derleth & R.H Barlow.
- « Autour de Providence », avec des textes de : C.M Eddy Junior, Donald Wandrei & Andrew E. Rothovius… suivis par quatre lettres et textes de H.P.L
BIBLIOGRAPHIE, par Francis Lacassin.
http://www.tentacules.net/index.php?id=3006
http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=1914
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14:46 Publié dans Fantastique, Fantastique / Terreur, H.P Lovecraft | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : h.p lovecraft l’intégrale tome 2, robert laffont 1991, l'horreur dans le musée, fungi de yuggoth, épouvante et surnaturel en littérature, robert blach, lovecraft, h.p lovecraft, august derleth, nyarlathotep
25/12/2011
A Lovecraft Dream...
12:31 Publié dans Détente, H.P Lovecraft | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : h.p lovecraft, court métrage
22/12/2011
Satiricon
PETRONE : « Le Satiricon »
Traduction de Baillard, revue et corrigée par Jean Loubes.
Avant-propos et notes de J. Malicroît.
Le Club des Editeurs – 1961.
Couverture cartonnée recouverte de soie verte ( à reflets mordorés ) décorée de motifs or, pièce d'auteur et de titre sur tranche, gravure en frontispice. Edition à tirage limité aux souscriptions et exclusivement réservée aux membres du Club des Editeurs. 26 exemplaires marqués de A à Z, 150 exemplaires numérotés de I à CL destinés aux collaborateurs et trois mille exemplaires numérotés de 1 à 3000. Celui-ci est le N° 137.
200 pages – 20 x 13,5 cms – 340 grammes : 9 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
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Pétrone occupait ses jours à dormir, et ses nuits, il les consacrait à ses fonctions officielles ou à ses divertissements. Ses moeurs dissolues firent de lui un homme célèbre, comme d’autres obtinrent le renom pour une vie d’activité et de sueur. Son époque ne le tenait pas pour un vulgaire débauché, mais pour un fin libertin à qui son imprudente liberté de langage, qui passait pour de la franchise, valut la faveur populaire. Lorsqu’il fut nommé gouverneur de province et, plus tard, lorsqu’il occupa le poste de consul, il se montra énergique et compétent dans la direction des affaires. Revenu à sa vie licencieuse, il devint bientôt l’un des intimes de Néron, l’intendant de ses plaisirs, arbitre suprême en matière de goût — arbiter elegantiae —, pour qui le luxe était l’un des beaux-arts.
Victime de la jalousie de Tigellin, le favori de l’Empereur, Pétrone, disgrâcié, dut se donner la mort en choisissant un suicide en accord avec la façon dont il avait vécu. Il opta pour la méthode lente : après s’être ouvert les veines, il se banda les poignets et partit s’entretenir de la pluie et du beau temps avec ses amis. Ensuite, il s’offrit un diner fastueux, qui fut suivi d’un petit somme. Loin d’encenser l’Empereur et Tigellin dans le testament qu’exigeait la coutume, il rédigea à la place un document cacheté et adressé à Neron, dans lequel il dénonçait les abominations du tyran et de ses complices. Avant son dernier soupir, Pétrone prît la précaution de briser un vase de grande valeur qu’il possédait, afin d’éviter que l’objet précieux ne tombât entre les mains de l’Empereur.
C’est ainsi que l’historien romain Tacite retrace, dans une miniature d’une incroyable candeur, le portrait d’un certain Gaius Petronius. La tradition veut que celui-ci soit l’auteur du Satiricon, le premier et le meilleur de tous les récits picaresques. Elle veut également que nous n’en ayons conservé que les livres XV et XVI, accompagnés de divers autres fragments. Ledit Pétrone se voit enfin attribuer la paternité, sans plus de preuve qu’un style insurpassé dans la littérature latine, d’un certain nombre de poèmes.
Si Le Satiricon doit son statut de chef-d’oeuvre de la littérature paillarde aux extraits mutilés qui nous sont conservés de lui, quelle réputation lui auraient valu les vingt-quatre livres qui formaient l’oeuvre originale ?
Le Satiricon complet aurait sans doute détrôné Don Quichotte de la place suprême qu’il occupe dans le roman occidental. Hélas, nous ne pourrons jamais en lire que deux passages principaux : une suite d’aventures chaotiques qui se déroulent dans des bouges et d’autres lieux interlopes du pourtour méditerranéen — lesquels ont fort peu changé depuis Pétrone —, et la description d’un festin offert par un certain Trimalchion, ancien esclave affranchi ayant fait fortune, être rèpugnant de vulgarité.
* * * * *
Il m’arrive de relire les Anciens, soit en voyant ce qui, hélas, encombre nos librairies, soit par hygiène de pensée. Un bon vin se doit de vieillir. Pas trop non plus, au risque d’être imbuvable, comme il arrive parfois à certains livres du passé. Pétrone s’en tire bien. Je dirais même qu’il reste très actuel. Détaché de sa gangue de classique défraîchi, il a encore du jus. Et son Satiricon que j’ai ouvert ces derniers jours s’est imposé à moi comme une œuvre frivole, au récit lâche, libre, débridé ; sans rime, ni raison ( du moins apparemment ), vagabondant au gré d’une fantaisie toujours renouvelée et inventive, bref une œuvre moderne. J’ai bien relu : ces seize livres ( seize chapitres dont des parties hélas perdues ) écrits sous la période paroxystique de Néron, entre conjurations et meurtres, et composés de prose et de vers mélangés, de contes et racontars – de digressions dirait-on aujourd’hui – ces seize livres donc n’ont pas de thème central à proprement parler. C’est bien ce qui fait là la « modernité » du Satiricon. On s’y promène allègrement, sautant d’un lieu à l’autre, d’une maison où l’on se moque de l’éloquence du moment à un autre logis où l’on fait amplement bombance, quand on ne finit pas dans une chambre de lupanar à trois ou plus... Un « roman » déjanté où il est fait état d’aventures singulières, colorées, pittoresques, vécues par des héros mi-gouapes, mi-voyous – d’antihéros pourrait-on dire – que le ridicule même ne semble plus tuer. Pétrone s’amuse à brosser des portraits comme des croquis pris sur le vif, à nous confier le fruit de ses observations – scènes vues ou vécues – à exploiter le merveilleux filon du burlesque parodique, usé ici jusqu’à la corde, à épingler moqueusement discours, clichés ayant cours à l’époque et manies littéraires qui voudraient glorifier avec pompe et grandeur philosophie et poésie et éloquence ! Ni thème, ni trame véritable ne soutiennent le Satiricon. Un ton léger et caricatural ( de romans grecs préexistants ? ), une verve sans limites lui donnent son élan. Tout se passe en disputes, en réconciliations sur l’oreiller – ou bien ailleurs – en cocufiages, en projets de vengeance, en complots sombrement ourdis pour se finir en rire et en chansons, en libations et galipettes. Hommes, femmes, gitons, tout semble bon pour jouir de l’amour. Pétrone, nous dit Tacite dans ses Annales, n’avait pas la réputation d’un « débauché... mais celle d’un voluptueux raffiné dans son art. » A sa mort, précise-t-il, « il ne voulait entendre que vers badins et poésies légères. » Heureux temps où, même sous la férule d’un empereur dément, pour peu qu’on trouvât fin, profond, gracieux de raconter sans fard les fariboles, fredaines, secrets d’alcôve de ses contemporains, on pouvait vivre d’insouciance ! Heureuse et saine liberté ! Pétrone est vivifiant. Il faut le lire - ou le relire. Sans trop savoir pourquoi - sans doute à cause de la dérive des personnages, j’ai repensé à Accatone de Pasolini. Il m’est venu aussi l’idée que Le Satiricon était l’illustre ancêtre du roman picaresque. Derrière Encolpe, narrateur et héros de sa propre destinée, se cache déjà Gil Blas de Santillane.
( Yves CARCHON / http://editionsduportdattache.over-blog.com )
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16:02 Publié dans Grands classiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petrone, satiricon, le club des editeurs 1961
21/12/2011
Point d'assemblage...
« Notre façon de percevoir est celle du prédateur, me déclara-t-il une autre fois. Une manière très efficace d’évaluer et de classer nourriture et danger. Mais là ne réside pas l’unique façon de percevoir dont nous sommes capables. Il en existe une autre, celle avec laquelle je te familiarise : l’acte de percevoir l’essence de toute chose, l’énergie elle-même, directement.
« Percevoir l’essence de toute chose nous fera comprendre, classer, et décrire le monde en termes neufs, plus passionnants, plus élaborés. »
Telle se présentait l’affirmation de don Juan. Et ces termes plus élaborés auxquels il faisait allusion étaient ceux qui lui avaient été enseignés par se prédécesseurs ; des termes qui correspondent aux vérités de la sorcellerie, dénuées de fondement rationnel et sans la moindre relation avec les faits de notre monde quotidien, mais qui sont des vérités qui vont de soi pour les sorciers qui perçoivent directement l’énergie et voient l’essence de toute chose.
Pour ces sorciers, l’acte de sorcellerie le plus significatif est de voir l’essence de l’univers. Selon don Juan, les sorciers de l’antiquité, qui furent les premiers à voir l’essence de l’univers, la décrivirent au mieux. Ils déclarèrent que l’essence de l’univers ressemble à des fils incandescents parcourant l’infinité dans toutes les directions imaginables, des filaments lumineux qui ont conscience de leur existence de manière inconcevable pour la pensée humaine.
Après avoir vu l’essence de l’univers, les sorciers de l’antiquité s’attachèrent à voir l’essence énergétique des êtres humains. Don Juan déclara qu’ils avaient décrit les êtres humains comme des formes brillantes ressemblant à des oeufs géants qu’ils nommèrent oeufs lumineux.
« Quand les sorciers voient un être humain, dit don Juan, ils voient une forme géante et lumineuse qui flotte et fait, en se déplaçant, un profond sillon dans l’énergie de la terre, comme si la forme lumineuse possédait une, racine principale qui le creuse en se traînant. »
Don Juan avait l’impression que notre forme énergétique ne cesse de se modifier au cours du temps. Il précisa que tous les voyants qu’il connaissait, lui inclus, voient que les êtres humains sont plutôt en forme de boules ou parfois même de pierres tombales, qu’en forme d’œufs. Mais, de temps à autre, et sans qu’ils puissent en connaître la raison, les sorciers voient une personne dont l’énergie a une forme d’œuf. Don Juan suggéra que, de nos jours, les gens en forme d’œufs sont plus apparentés aux gens des temps anciens.
Au cours de ses enseignements, don Juan traita et expliqua à plusieurs reprises ce qu’il considérait être la trouvaille décisive des sorciers de l’antiquité. Il la définissait comme la caractéristique cruciale de l’être humain vu comme une boule lumineuse : un endroit d’une intense brillance, rond, de la taille d’une balle de tennis, en permanence situé à l’intérieur de la boule lumineuse, au niveau de sa surface, à environ soixante centimètres en arrière du bord cervical de l’omoplate
droite de la personne.
Comme j’avais de la peine à visualiser cela sur-le-champ, don Juan expliqua que la boule lumineuse est bien plus grande que le corps humain, que l’endroit d’intense brillance fait partie de cette boule d’énergie, et qu’il est situé à hauteur des omoplates, à une longueur de bras du dos de la personne. Il dit que les sorciers d’antan, après avoir vu ce qu’il faisait, le nommèrent « point d’assemblage ».
– « Que fait le point d’assemblage ? demandai-je.
– Il nous fait percevoir, répondit-il. Les sorciers d’antan virent que, pour les êtres humains, la perception est assemblée là, en ce point. Voyant que tous les êtres vivants possèdent un tel point de brillance, les sorciers d’antan présumèrent que toute perception devait naître en cet endroit, de quelque pertinente manière que ce soit.
– Qu’ont donc vu les sorciers d’antan pour être conduits à conclure que la perception se fait au point d’assemblage ? »
Il répondit qu’en tout premier lieu, ils virent que, parmi les millions de filaments lumineux d’énergie universelle traversant la boule lumineuse, seul un petit nombre passait directement au point d’assemblage, ce qui était normal car il est petit comparé au tout.
Ensuite, ils virent qu’une petite sphère rayonnante, légèrement plus grande que le point d’assemblage, l’entoure toujours, et qu’elle intensifie grandement la luminosité des filaments qui passent dans ce rayonnement.
Enfin, ils virent deux choses. Premièrement, que le point d’assemblage des êtres humains peut, de lui-même, se déplacer de l’endroit où il est habituellement logé. Deuxièmement, que lorsque le point d’assemblage reste à sa position habituelle, la perception et la conscience semblent normales, pour autant qu’on puisse en juger vu la conduite normale des sujets observés. Mais lorsque leur point d’assemblage et la sphère rayonnante l’environnant sont dans une position différente de l’habituelle, leur conduite insolite semble prouver que leur conscience est différente, qu’ils perçoivent d’une manière peu familière.
Suite à ces observations, la conclusion tirée par les sorciers d’antan fut que plus grand est le déplacement du point d’assemblage de sa position habituelle, plus exceptionnelle est la conduite résultante et, évidemment, la conscience résultante et la perception.
« Remarque bien que lorsque je parle de voir, je dis toujours “avait l’apparence de” ou “ressemblait à”, me prévint don Juan. Tout ce qu’on voit est tellement unique qu’il n’existe pas une seule façon d’en parler, si ce n’est en comparant avec quelque chose de connu. »
Il mentionna que l’exemple le plus approprié d’une telle difficulté résidait dans la manière dont les sorciers parlent du point d’assemblage et du rayonnement qui l’entoure. Ils les décrivent comme une brillance, cependant cela ne peut pas être une brillance car les voyants les voient sans faire usage de leurs yeux. Néanmoins, il leur faut combler ce fossé, donc dire que le point d’assemblage est un endroit de lumière et qu’autour de lui il y a un halo, un rayonnement. Don Juan fit remarquer que nous sommes tellement dans le visuel, tellement sous la coupe de notre perception de prédateur, que tout ce que nous voyons doit s’exprimer à l’aune de ce qu’un oeil de prédateur voit normalement.
Après avoir vu ce que le point d’assemblage et son rayonnement environnant semblent faire, précisa don Juan, les sorciers d’antan introduisirent une explication. Ils proposèrent que le point d’assemblage des êtres humains, lorsqu’il concentre sa sphère rayonnante sur les filaments d’énergie de l’univers qui le traversent, automatiquement et sans préméditation rassemble ces filaments en une perception stable du monde.
« Comment ces filaments dont vous parlez sont-ils assemblés en une stable perception du monde ?
– Il est impossible, à n’importe lequel d’entre nous, de le savoir, répondit-il en insistant. Les sorciers voient le mouvement de l’énergie, mais voir le mouvement de l’énergie ne peut en rien leur apprendre comment et pourquoi l’énergie bouge-t-elle. »
Don Juan déclara qu’après avoir vu que des millions de filaments d’énergie consciente passaient par le point d’assemblage, les sorciers d’antan postulèrent qu’en le traversant ils se réunissaient, comme agglomérés par le rayonnement qui l’entoure. Ayant vu que chez des gens inconscients ou prêts à mourir, le rayonnement est extrêmement faible, et qu’il est totalement absent dans un cadavre, ils en
conclurent que ce rayonnement est conscience.
« Ce point d’assemblage, il n’existe donc pas dans un cadavre ? » demandai-je.
Il confirma que, puisque le point d’assemblage et son rayonnement environnant constituent la marque de vie et de conscience, dans un être mort il n’y avait pas trace du point d’assemblage. Pour les sorciers de l’antiquité, l’inéluctable conclusion fut que conscience et perception vont de pair et sont liées au point d’assemblage et au rayonnement qui l’entoure.
« Y a-t-il une seule chance pour que ces sorciers se soient trompés à propos de voir ?
– Je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais il n’existe pas une seule possibilité pour que les sorciers se soient trompés sur voir, dit don Juan d’un ton qui interdisait tout argument. Bien sûr, leurs conclusions tirées du fait de voir pourraient être erronées, mais cela résulterait de leur naïveté, ou de leur inculture. Pour pallier à la possibilité d’un tel désastre, les sorciers doivent cultiver leur pensée, de toutes les manières possibles. »
Cela dit, il prit un ton plus doux pour faire remarquer que, sans aucun doute, il serait bien plus raisonnable pour les sorciers de s’en tenir au niveau de la description de ce qu’ils voyaient, mais la tentation de conclure et d’expliquer, même si ce n’est qu’à soi, s’avère bien trop forte pour y résister. Une autre configuration d’énergie que les sorciers de l’antiquité furent capables de voir et d’étudier fut l’effet du déplacement du point d’assemblage. Don Juan précisa que lorsque le point d’assemblage est déplacé ailleurs, un nouvel agglomérat de millions de filaments d’énergie lumineuse s’organise en cet endroit. Les sorciers de l’antiquité virent cela et en déduisirent que, puisque le rayonnement de conscience est toujours présent où que soit le point d’assemblage, la perception est automatiquement assemblée là. Vu la position différente du point d’assemblage, le monde qui en résulte ne peut pas être, de quelque manière que ce soit, le monde de notre quotidien.
Don Juan m’indiqua que les sorciers d’antan furent capables de distinguer deux types de déplacement du point d’assemblage. L’un résidait dans le déplacement en n’importe quel lieu à la surface ou à l’intérieur de la boule lumineuse ; ils caractérisèrent ce déplacement en le nommant changement de point d’assemblage. L’autre consistait en un déplacement au-dehors de la boule lumineuse ; un tel déplacement fut nommé mouvement du point d’assemblage. Ils découvrirent que ce qui faisait la différence entre un changement et un mouvement était la nature de la perception que chacun permet.
Puisque les changements du point d’assemblage sont des déplacements à l’intérieur de la boule lumineuse, les mondes qu’ils engendrent, quels qu’en soient la bizarrerie ou l’étonnant ou l’incroyable qui les caractérisent, sont encore des mondes
appartenant au domaine humain. Ce domaine humain est celui de la totalité des filaments d’énergie qui passent au travers de la boule lumineuse, Au contraire, les mouvements du point d’assemblage, puisqu’ils sont des déplacements en dehors de la boule lumineuse, mettent en oeuvre des filaments d’énergie qui sont au-delà du royaume humain. Percevoir de tels filaments engendre des mondes qui dépassent toute compréhension, des mondes inconcevables n’ayant pas une seule trace d’antécédents humains.
Carlos Castaneda : « L'Art de Rêver »
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Divers ouvrages de Carlos Castaneda vous seront bientôt proposés sur ce blog…
Soyez vigilants !
11:34 Publié dans Esotérisme / Occultisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carlos castaneda
17/12/2011
SERIE NOIRE / Raf VALLET - José GIOVANNI
Raf VALLET est un des pseudonymes utilisés par Jean LABORDE pour l'écriture de polars. Jean Laborde est né le 9 janvier 1918 à Lyon. Licencié en droit, il débute là-bas sa carrière de journaliste avant de rejoindre en 1945 la capitale et le journal « France-Soir », à la demande de Pierre Lazareff, pour en devenir le principal chroniqueur judiciaire. C'est là qu'il suivra les grandes affaires de l'après-guerre, relatant les procès de Victor Kravchenko, de Marie Besnard ou encore de Gaston Dominici. En 1964, il rejoint « L'Aurore » dont il restera le directeur de la chronique judiciaire durant quatorze ans. Il démissionne en 1978 lorsque le journal est vidé de sa substance par son nouveau propriétaire, « Le Figaro ».
En parallèle de son activité de journaliste, il se lance dans l'écriture de romans policiers et/ou d'espionnage sous les pseudonymes de Jean Delion d'abord (dans les années soixante) puis de Raf Vallet (dans années soixante-dix, quatre-vingts), et collabore à de nombreux scenarii de cinéma (tirés ou non des ses propres romans), comme : …
« Le Pacha » ( autner / Gabin), « Mort d'un Pourri » (Lautner / Delon , « Peur sur la Ville » (Verneuil / Belmondo) ou encore « Adieu Poulet » (Granier-Deferre / Ventura)…
Jean Laborde, lorsqu'il signe Raf VALLET, est incontestablement un des précurseurs du renouveau du polar français. À travers ses romans, il décrit et fustige l'affairisme ambiant qui gangrène les institutions françaises au lendemain de mai 68.
Il est décédé, à l'âge de quatre-vingt-huit ans, le 30 janvier 2007 à Biarritz.
N ° 1854 – VALLET RAF. : « Saccage à Cannes »
Etant donné une ville fréquentée par les milliardaires, Cannes par exemple. Etant donné un culot monstre, plus un hélicoptère, plus un Casino, plus des Banques, plus des bijouteries. Etant donné une organisation solide au point de vue stratégique et tactique. Plus un tout petit peu de chance…
Eh bien, mes enfants, vous pouvez rafler toute la ville en question.
Et même donner des leçons d'efficacité – et de civisme – à la police.
Gallimard – 1981 – 250 pages – 150 grammes.
Très bon état, quasi neuf : 2,70 €uros. / vendu - temporairement indisponible.
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N ° 1984 – VALLET RAF. : « Salut les coquins »
Un hold-up impeccable dans une banque pour Emirs empétrolés. Mais voilà que Jévart, ce flic certes génial, en retrouve assez facilement les acteurs. Et Decourt, spécialiste des dispositifs de sécurité tout aussi génial, quel jeu joue-t-il ? Et Jansen, cet assureur à l'honnête gueule de faux-jeton ? Y aurait-il là-dessous quelque géniale coquinerie ?
Gallimard – 1984 – 250 pages – 150 grammes.
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N ° 1879 – VALLET RAF. : « Darling dollar »
Cinq nababs pourris de fric se rejoignent sur le bateau de l'un d'eux, le Darling Dollar, pour flamber au poker. Moi, Antoine Marucci, escroc légendaire et fauché, figure de proue de l'arnaque, je décide d'entrer dans la partie. Mais mon but final, c'est de faire trembler Wall Street. Comme en 1929. J'y réussis. Oui, oui ! Mais ensuite ça se gâte, ça tire de tous les côtés, je marche sur les cadavres…
Misère de misère, comme disait ma bonne maman !
Gallimard – 1982 – 248 pages – 150 grammes.
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Deux de ses romans dont ont été tirés des films : …
N ° 1527 – VALLET RAF. : « Mort d’un pourri »
Une ville pourrie, des politiciens tarés, de hauts fonctionnaires qui touchent et qui en croquent, des gangsters arrivés, caïds de la drogue, qui mènent tout ce beau monde à la baguette, tandis que d'habiles « promoteurs » pratiquent la « chansonnette »…
Bien sûr, direz-vous, encore une histoire qui ne peut arriver qu'en Amérique.
Eh bien non, Messeigneurs, pour une fois, ce joli conte de fées, c'est en notre doux pays de France qu'il se passe. Incroyable, pas vrai ?
Gallimard – 1972 – 244 pages – 155 grammes.
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Super Noire N ° 1 – VALLET RAF. : « Adieu poulet ! »
Résigné, le Commissaire Verjeat ne l'était pas. Réputation de fonceur (méritée) de héros pour panoplie, ce qui arrangeait la publicité de la Maison Poulaga. Et voilà qu'on allait lui faire porter le chapeau de certaines « légèretés » qu'il était loin d'être le seul à avoir commises. Alors Verjeat passa le Rubicon de la respectabilité officielle, cette farce parfois drôle et souvent sanglante.
Gallimard – 1974 – 249 pages – 160 grammes.
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José GIOVANNI, pseudonyme de Joseph Damiani, était un écrivain et un cinéaste franco-suisse d'origine corse, né à Paris le 22 juin 1923 et mort à Lausanne (Suisse) le 24 avril 2004 d'une hémorragie cérébrale.
Ancien repris de justice, condamné à mort (gracié par le président Vincent Auriol), il puisa souvent son inspiration dans ses expériences personnelles ou dans des personnages réels pour composer ses intrigues policières, (sans jamais – pour autant – révéler quoique ce soit de son passé lié à la collaboration ou de ses liens avec les Abel Danos et autres Paul Santos… par exemple…).
Dans ses films aussi bien que dans ses romans, il se fait le chantre de la pègre et de sa mythologie : amitiés viriles, code de l'honneur, fidélité et trahison, vengeances et confrontation de l'individu avec la nature.
C’était un grand. Une langue, une musique. Il suffit de quelques lignes et les images de Ventura, Gabin ou Delon s’imposent tout de suite à l’esprit ! Quelques films portant l’estampillé Giovanni !? (Réalisateur, scénariste ou dialoguiste)…
Rien de plus simple : …
Classe tous risques (Belmondo, Ventura), Un nommé La Rocca (Belmondo, Pierre Vaneck), Les Grandes Gueules (Bourvil, Lino Ventura), Le Deuxième Souffle (Lino Ventura, Paul Meurisse), Les Aventuriers (Lino Ventura, Alain Delon), Ho! (J.P Belmondo, Joanna Shimkus), Le Clan des Siciliens (Jean Gabin, Lino Ventura), Dernier domicile connu (Lino Ventura), La Scoumoune (Jean-Paul Belmondo), Deux Hommes dans la ville (Jean Gabin, Alain Delon), Le Gitan (Alain Delon, Annie Girardot), Les Égouts du paradis (J.-F.Balmer, Francis Huster), Le Ruffian (Lino Ventura, Bernard Giraudeau), etc… etc…
N ° 1995 – GIOVANNI José : « Le tueur du dimanche »
Genève, une ville paisible. Et puis un dimanche, un fusil 12 mm de longue portée en guise de réveil matin. Tous les dimanches suivants, ça sera la même sonnerie. On découvre une femme riche entre 45 et 50 ans, la poitrine méchamment trouée. Jusqu'à quand ? C'est bien ce que le grand flic, Fred Kramer, cherche à savoir. Si vous voulez l'aider, y a une prime d'un million de francs suisses à palper…
Gallimard – 1985 – 186 pages – 110 grammes.
Comme neuf : 3 €uros. / disponible.
( Ailleurs = un seul, à 6 € sur Priceminister… et c’est tout ! Dur à trouver !!! )
N ° 1247 – GIOVANNI José : « Les ruffians »
Par ordre alphabétique, il y avait Barthy, le plus jeune, les mains fines et partisan du moindre effort. Aldo, amputé de trois doigts et entiché des femmes de couleur. Anselme, quarante ans, mais étonné d'avoir vécu jusque-là. Tout marchait à moitié bien lorsque survint Stan, le solitaire. Et ce n'était pas un quatrième pour jouer au bridge. C'était l'enfer. (N.B : Le livre qui a inspiré le film « Le Ruffian » avec Lino Ventura et Bernard GIRAUDEAU…).
Gallimard – 1969 – 250 pages – 170 grammes.
Lu, tranche cassée mais propre et sain… tout à fait OK : 2 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = de 2 à 6,50 €uros (selon l’état) sur Priceminister / 3 €uros sur abebooks / 7 €uros sur marelibri.com )
N ° 475 – GIOVANNI José : « Histoire de fou ( le Gitan ) »
Tous ses amis conseillaient à Yan de rompre avec Claire. Mais il l'avait dans la peau. II s'entêtait. Et puis ce fut la catastrophe. Il n'eût d'autre solution que de se planquer dans un coin tranquille. Mais où le trouver ce coin car «Le Fou» et son gang sillonnaient le pays. Et la police était sur les dents. Yan, bien sûr, essayait d'éviter les uns et les autres. Mais un jour, la rencontre se fit et d'une drôle de façon. (N.B : Le livre qui a inspiré le film « Le Gitan » avec Alain DELON et Annie GIRARDOT…).
Gallimard – 1959 – 186 pages – 145 grammes.
Lu, tranche cassée mais propre et sain… tout à fait OK : 2 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = de 3,60 à 6,20 €uros sur Priceminister / 3,24 € sur abebooks / 5 €uros (achat imm.) sur ebay )
N ° 866 – GIOVANNI José : « Meurtre au sommet »
Le bloc de granit oscilla un instant, bascula complètement, se brisa dans un éclatement de foudre, entraînant d'autres blocs dans sa chute. La montagne ouvrait le bal… L'avalanche ratissait tout sur son passage et son artillerie assourdissante n'annonçait pas les naissances. Une fois encore on ramasserait à la petite cuillère le corps d'un alpiniste téméraire. Il ne resterait plus qu'à faire dire une messe dans l'église de Chamonix. A moins que ce ne soit pas si simple…
Gallimard – 1964 – 250 pages – 170 grammes.
Fines cassures sur le tranche, sans quoi comme neuf : 2,50 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = 3,24 €uros sur abebooks.fr / 3,50 €uros sur Priceminister / 3,30 €uros (achat imm.) sur ebay )
N ° 428 – GIOVANNI José : « Classe tous risques »
Quand on a été un caïd et qu'on se retrouve les flics au train, fauché comme les blés, avec deux gosses à charge, on peut toujours essayer de s'adresser aux copains. Mais si les copains sont rangés des voitures et ne veulent pas se mouiller, on en est réduit à se rabattre en solitaire sur des petits coups miteux. Abel en a fait l'amère expérience. Seulement voilà : la vengeance, ça existe, et Abel a le coup de flingue facile…
Gallimard – 1958 – 248 pages – 165 grammes.
Lu, tranche cassée avec petits accrocs aux haut et bas de celle-ci, état général moyen mais intérieur sain, bon pour le service : 1,50 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = de 2 à 5 €uros (selon l’état) sur Priceminister / 8 €uros sur nebulor.com / 6 €uros sur galaxidion.com )
N ° 842 – GIOVANNI José : « Ho ! »
Holin avait perdu sa licence de coureur automobile pour "accident illicite" et il trouva une bonne place à sa sortie de prison : chauffeur d'une équipe de gangsters. Pour les tueurs, il devint HO!… le raccourci de son nom. On l'interpellait… il obéissait… comme un chauffeur. Jusqu'à ce qu'il apprenne à manier un colt aussi bien qu'un volant. Et ceux qui avaient gardé la mauvaise habitudede l'appeler HO! moururent comme des mouches. (N.B : Le livre qui a inspiré le film « Le Gitan » avec Joanna SHIMKUS et Jean-Paul BELMONDO…).
Gallimard – 1964 – 249 pages – 170 grammes.
Lu, tranche cassée avec petits accrocs aux haut et bas de celle-ci, état général moyen mais intérieur sain, bon pour le service : 1,50 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = 3,24 € sur abebooks / de 2,96 à 4,50 € sur Priceminister / 6 €uros sur marelibri.com )
José GIOVANNI ( 1923 - 2004 )
16:03 Publié dans Polars, Série Noire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : série noire, raf vallet, josé giovanni, gallimard
15/12/2011
Clive BARKER
Clive BARKER : « Livres de sang #1 : Livre de sang »
Un jeune médium, Simon Mc Neal, est censé invoquer les morts et recueillir leurs récits qu’il inscrit sur les murs d’une maison hantée. Mais Simon n’est qu’un escroc, et ces inscriptions ne sont que des faux. Ulcérés, les morts pénètrent dans notre monde et font du corps de Mc Neal le réceptacle de leurs autobiographies…
LIVRE DE SANG est le recueil de leurs histoires : celle d’un boucher qui rôde dans le métro new-yorkais offrant à la ville d’horrible sacrifice ; d’un homme victime des persécutions d’un démon de bas étage ; de jeunes délinquants qui célèbrent dans leur centre de réhabilitation d’étranges cérémonies ; d’un théâtre hanté par le spectre d’une actrice qui a fait sa gloire ; de deux cités qui se livrent un duel hallucinant…
LIVRE DE SANG a reçu le World Fantasy Award en 1985.
Editions FRANCE LOISIRS / Couverture cartonnée recouverte façon tissu noir avec imitation gouttes de sang en relief + jaquette couleur.
Jaquette présentant quelques infimes marques de manipulation… mais ensemble en EXCELLENT état / très bon !!!
1988 / 271 pages / 15 x 23 cms / 490 grammes : 4,20 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = 5 €uros sur galaxidion.com / de 6,80 à 8 €uros sur Priceminister )
Egalement disponible dans la version brochée ( couverture souple ) de chez ALBIN MICHEL ( un petit tout « plat » en bas de couverture / bord de tranche… sans quoi il est comme neuf !!! )… Editions Albin Michel / 1987.
273 pages / 22,5 x 14,5 cms / 400 grammes : 7 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = 7 € sur auxcentmillebouquins / 12,92 € ( neuf ) sur alapage.com )
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Clive BARKER : « Livres de sang #2 : Une course d’enfer »
Un étudiant pervers enferme ses camarades pour étudier chez eux le mécanisme de la terreur… Un coureur fantôme, dans un marathon, foudroie les concurrents de son mortel regard… Une femme déprimée découvre les monstrueux pouvoirs de sa volonté qui peut métamorphoser le corps des hommes qu’elle rencontre… Des animaux apocalyptiques ensorcellent une fermière, un singe jaloux découpe sa petite amie à coups de rasoir… des amis sont impliqués dans un atroce assassinat… Les créatures de l'Enfer ont tant de facettes, tant de visages ! Mais elles sont parmi nous… Normal : la peur n'est-elle pas le moteur du monde ?
Cinq nouvelles où le sang et le drame côtoient le rire et l'humour. Comme dans la vie. « Aucun délice n'égale la terreur, dit Clive Barker. Aussi irrésistiblement que la langue retourne tâter une dent douloureuse, nous revenons, toujours à nos peurs, avec l'empressement d'un affamé devant une assiette pleine et fumante. »
Editions FRANCE LOISIRS / Couverture cartonnée recouverte façon tissu noir avec imitation gouttes de sang en relief… jaquette couleur en parfait état… je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est « comme neuf », mais quasiment !?!…
1989 / 249 pages / 15 x 23 cms / 450 grammes : 4,20 €uros. / Vendu.
( Ailleurs = 5 €uros sur galaxidion.com / 4,80 €uros sur chapitre.com / 4 exemplaires, tous à 6 €uros, sur Priceminister )
Clive BARKER >>> http://www.clivebarker.info/
11:37 Publié dans Fantastique / Terreur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clive barker, livres de sang, livre de sang, une course d'enfer, fantastique, terreur
13/12/2011
In memoriam – Henry de Monfreid
13 décembre 1974…
Henry de Monfreid, l’un des derniers véritables aventuriers, s’éteignait à Ingrandes, dans l’Indre. Ecrivain, peintre, contrebandier, trafiquant, opiomane, pilote, espion… un homme en dehors du temps et des sentiers battus, des lois et des règles, un homme pour qui la vie ne pouvait être qu’aventures !
En attendant de ( très bientôt ) découvrir ( ou redécouvrir ) ses écrits via ce blog…
>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Monfreid
17:53 Publié dans Aventures, Grands classiques, In memoriam | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : in memoriam, henry de monfreid