30/01/2012
Les Amours Jaunes...
Tristan Corbière : Les Amours Jaunes
( 1958 / Jean Rollin )
Evocation de Tristan Corbière ( 1845 – 1875 ),
par le réalisateur Jean Rollin ( 1938 – 2010 ).
16:12 Publié dans Détente, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tristan corbière, jean rollin, court métrage
29/01/2012
Paypal / Facebook
Paypal & Facebook.
Je m’y attendais un peu ( voire même beaucoup ! Ha ha )…
Et j’avais entièrement raison de m’y attendre, puisque depuis que D.U.K.E est sur internénettes nous avons reçu pas mal de messages nous demandant :…
– Pourquoi nous n’avions pas Paypal !? ( C’est vrai quoi, tu parles d’une hérésie ! )…
– Pourquoi nous n’avions pas une page Facebook !?! ( Franchement… )…
And then, plutôt que de répondre 5 fois par semaine aux mêmes questions… je m’en vais expliquer tout ça une bonne fois, et – dorénavant – joindre le lien menant à cet article à chaque mail en entrance qui reviendra sur le ( lesdits ) sujet(s) en question.
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A) - Pourquoi ne peut-on pas payer via Paypal chez D.U.K.E…
Et bien primo, parce que Paypal c’est Peter Thiel !!!
A savoir : un multimilliardaire américain ( fortune personnelle estimée à 3 milliards de dollars ) membre du comité de direction du groupe Bilderberg ( un collectif de banquiers – genre Rockfeller – de grands patrons, de diplomates, d’hommes politiques et de « journalistes » soupçonnés de mettre leurs diverses sphères d’influences en commun pour modeler le monde à leur image via un contrôle étendu des médias ), engagé en politique auprès de Ron Paul ( un « anti-avortement » prônant la suppression totale du département de l’éducation ! )…
Et ( surtout ) le financier/mécène d’un mouvement « transhumaniste » désireux d’implanter des codes barres dans les embryons, de faire en sorte que les autres milliardaires puissent programmer l’apparence physique de leur future progéniture ou devenir de véritables « cyborg » ( mi-hommes mi-machines/électronique ) afin de pouvoir échapper à la mort et s’ériger en rois absolus d’un monde où ne cohabiteraient plus qu’une classe dirigeante de « post-humains » modifiés et les quelques milliards de « chimpanzés » ( pour reprendre leurs propres termes ) et d’esclaves que nous sommes ( que vos enfants seront ) à leurs yeux !!!!
Et que, de là, vous comprendrez aisément que même si je donne déjà ( par ignorance… et très certainement ) de l’argent à quelques-uns de ces dégénérés en allant faire mes courses ou en achetant tel ou tel produit de première nécessité… je me refuse de le faire en pleine connaissance de cause, et surtout pour quelque chose ( Paypal ) dont on peut très bien se passer !
D’autant que franchement qu’est-ce que ce fameux « Paypal » si ce n’est l’apologie de l’inutilité la plus absolue et de la plus crasse des fainéantises poussée à l’extrême !?!!
Si ce n’est payer 14x3 = 42 €uros pour 3 vinyls ( par exemple ) vendus 14 €uros sur une e-shop équipée de Paypal où le vendeur majore ses prix de 1 ou 2 €uros pour se rembourser les frais demandés par ledit Paypal… alors qu’il suffirait de remplir un chèque et de le glisser dans une enveloppe timbrée à 60 cts pour ne payer les 3 mêmes vinyls que 3x12 = 36 + 0.60 = 36,60 €uros sur un site n’utilisant pas Paypal et ne majorant ( donc ) pas ses prix de vente !!!…
( Comment ne pas se rendre compte que le mec qui fait ça paye quasiment 6 €uros de plus pour trois malheureux vinyls ! ( Calculez vous-même à combien ça va se monter pour une commande de 10 ou 12 pièces ! ). Et ce uniquement parce qu’il a la flemme d’écrire trois lignes sur un chèque et de coller un timbre sur une enveloppe !?!??!!!! )…
( Et ne venez pas me sortir les fameux « oui mais ça gagne du temps » alors que la plupart des labels avec des « shops » proposant Paypal mettent 8 jours ( ou plus ! ) à expédier leurs commandes !?!! Tandis que chez D.U.K.E, elles repartent dans les 24 heures suivant la réception du chèque… et arrivent donc chez le client avant même que la plupart des autres distros n’aient seulement commencé à préparer le colis !…
Ne venez pas me parler de « sécurité » alors que tous nos envois sont effectués en colissimo(s) suivis, assurés et remis contre signature… et sont donc intégralement remboursés ( ou ré-expédiés, si les stocks le permettent ) en cas de perte ou de vol !!! )…
D’autant plus que… de toutes manières… et pour ceux que ça emm… vraiment de faire un chèque ; nous proposons également la possibilité de payer par virement bancaire !!! ( Mais bon, là aussi, c’est un poil plus long que de « cliquer sur la touche Paypal » !?! )
Fainéantise… fainéantise et juste fainéantise…
Poussée jusqu’à l’absurde !!!
Et deuxio… parce que merde ! Oui MERDE… j’en ai un peu marre !!!…
Marre de vivre dans un monde où les pompistes et les caissières de péages d’autoroutes sont remplacées par des machines aux voix robotiques… marre de devoir taper 5 fois sur la touche « étoile » de mon téléphone pour entendre un robot me dire combien il me reste sur mon compte en banque… marre de devoir attendre 5 minutes à la caisse qu’un ordinateur à la con calcule combien la postière doit me rendre de monnaie pour 2 timbres à 60 centimes payés avec une pièce de 2 €uros… etc…
Parce que je préfère discuter avec mon épicier ou mon boulanger que commander ma bouffe sur internet… parce que – même au supermarché – j’aime bien prendre le temps de plaisanter un peu avec le boucher, la vendeuse de fromage ou la caissière et voir son visage figé par l’ennui s’illuminer d’un sourire…
Parce qu’on est pas des machines… qu’on aime bien, le matin, aller chercher notre courrier, et découvrir des commandes accompagnées d’une petite lettre sympa’, voire discuter métal au téléphone ( ou par e-mail )… et que devenir un préparateur de colis à la chaîne, sans aucun contact humain, ( et en attente des ordres d’expéditions en provenance de chez Paypal ) ne nous intéresse pas et ne nous intéressera jamais !!!!!…
Alors foutre… que ceux et celles qui n’ont même plus la force ni le courage » de rédiger un chèque, de faire un virement ou de coller un timbre sur une enveloppe… continuent à utiliser Paypal ! Qu’ils continuent à engraisser Mr Thiel et ses amis afin qu’ils puissent ( un jour ) régner sans partage sur la planète de « chimpanzés » que peupleront leurs enfants ! Et qu’ils commandent leurs disques ( ou leurs MP3 !?!! Ha ha ) chez qui bon leur semble !
( Rien à foutre !!! )…
Mais pas chez D.U.K.E !
Car en ce qui nous concerne : nous ne donnerons jamais un rond à ces gens là !!!…
Nous continuerons ( ad vitam aeternam ) à éditer des catalogues « papier » bien plus riches que leurs versions internénettes et à réserver ceux-ci à ceux et celles qui feront l’effort de les demander… à répondre ( avec grand plaisir ) à tous ceux et toutes celles qui savent encore ce que le mot courrier veut dire… à tout faire pour que le facteur « humain » ne disparaisse pas totalement ( et tout de suite ) de ce monde en perdition !
Bref… à être ce que nous avons toujours été, à savoir un label UNDERGROUND… dans le plus pur sens du terme !
B) - Quant à ce qui en est de Facebook… c’est très simple : …
Le principal investisseur de cette saloperie se nomme : Peter Thiel !!!!!!!…
Kurgan.
( Un chimpanzé fier de l'être et qui n'espère qu'une chose : c'est que dans le futur, lorsque tous ces enfoirés seront à moitié cybernétisés et reliés à leurs ordinateurs, nos enfants chimpanzés auront un jour l'intelligence de leur couper l'électricité ! )
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Quelques extraits d’un excellent article intitulé :
« La vie humaine est une marchandise comme les autres… ».
Signé Christian Boucher, et paru dans : Réfléchir et Agir N°39 / Automne 2011.
Le 18 novembre 2010, les habituels lecteurs du journal « Human Reproduction » purent y lire une étude de chercheurs de l’université de Barcelone expliquant comment ils étaient parvenus à implanter dans des embryons un dispositif en silicium faisant office de code-barre. L’objectif annoncé de cette technique étant, nous assurait-on, de permettre de sécuriser et d’accélérer les processus d’assistance médicale et la procréation en identifiant plus vite les embryons et en améliorant ainsi le taux de réussite des implantations.
Fort bien. Mais était-ce vraiment le seul objectif de cette recherche ? Il semble bien que non et le terme de « code-barre », choisi volontairement par les scientifiques, laisse entrevoir une autre logique, celle de la « marchandise » et, au-delà de l’aide aux couples infertiles, la puce devrait surtout permettre des échanges, voire des ventes, entre laboratoires.
En effet, la possibilité de disposer d’embryons pucés, et donc très facilement identifiés quant à leur patrimoine génétique est de nature à faciliter grandement le travail de certaines cliniques américaines qui proposent des embryons « sélectionnés » aux couples les plus riches des Etats-Unis et du monde. Ceux-ci, qui dans neuf cas sur dix auraient pu concevoir de manière normale, s’offrent une fécondation in-vitro suivie d’une sélection des embryons afin de choisir certaines caractéristiques de leur descendance : le sexe, la couleur des yeux, des cheveux, la pigmentation de la peau et « plus encore »… sans que ces derniers termes ne soient explicités dans les brochures de présentation.
(…)
De plus dans les milieux ultra-libéraux des Etats-Unis, ainsi que dans l’hyperclasse mondiale, s’est développé depuis la fin du siècle dernier un surprenant courant de pensée : le transhumanisme. Celui-ci considère que certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, la vieillesse ou la mort ne sont pas inéluctables, mais peuvent être abolis par la science à condition d’y mettre le prix. Certains vont même plus loin et envisagent le dépassement de l’humain via les progrès techno-scientifiques. Ils professent l’idée que l’humanité se trouve au seuil de la transformation la plus radicale de son histoire.
Selon eux, l’homme pourra, demain, s’affranchir des limites de sa condition corporelle grâce à la convergence des technologies de pointe que sont les nano-technologies, les bio-technologies, les sciences de l’information et les sciences cognitives.
(…)
Parmi les recherches nourrissant cet espoir se trouve celui du « Human Brain Project » qui vise à simuler un cerveau sur un ordinateur et qui nourrit l’idée de la possibilité future de transférer le contenu du cerveau humain sur un ordinateur pour atteindre… l’immortalité !
Pour les tenants de cette utopie, le corps biologique n’est qu’une « viande anachronique » et un obstacle à dépasser pour créer le post-humain et la société du futur qu’un des théoriciens du transhumanisme annonce ainsi : « l’avenir est dans la fusion de l’homme avec la machine. Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur ».
La complexité des opérations de fusion humain-machine, leur coût prévisible aussi, laisse supposer, sans risque de se tromper, que dans l’esprit des transhumanistes peu nombreux seront les post-humains alors que les chimpanzés seront quant à eux légion. (…) L’idéologie transhumaniste est en effet une approche individuelle qui ne prend pas en compte l’ensemble de la société et qui s’enracine dans l’anarcho-capitalisme le plus libéral qui soit avec la perspective d’une humanité future divisée entre des « post-humains améliorés » d’un côté, issus de « l’élite mondiale », et les milliards d’êtres humains restés « à l’état naturel ».
C’est tout naturellement jacques Attali qui, en France, a fait la promotion du transhumain dans : « Une brève histoire de l’avenir », parue en 2006. Aux USA, un des principaux mécènes de ce courant est le libertarien Peter Thiel connu comme fondateur de Paypal et comme l’homme qui a financé la création des divers réseaux sociaux comme Facebook, Friendster et Linkedln, ainsi que des sites de partage de photos comme Slide.
Comme il n’y a jamais de hasard, Peter Thiel estime que « la liberté et la démocratie sont incompatibles » et est très proche des idées d’Alan Greenspan [1], un économiste très apprécié de Milton Friedmann, de Ronald Reagan et de Georges Bush qui fut, durant 19 ans, président du conseil de la Banque Fédérale Américaine et qui n’hésitait pas alors à déclarer : « dans un état idéal, il ne doit y avoir aucune régulation économique, tout doit pouvoir être privatisé sauf la police et l’armée ».
Peter Thiel est aussi l’un des financiers majeurs du mouvement des Tea Parties ( N.d.K : les ultra-libéraux, anti-sécu / protections sociales américains ! ), de la droite du Parti républicain et… des activistes de la communauté homosexuelle !?!
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[1] Disciple d’Ayn Rand ( grande prêtresse du maccarthysme, qui déclara un jour : « je peux dire – et il ne s’agit pas d’une banalité patriotique, mais avec une connaissance complète des racines métaphysiques, épistémologiques, morales, politiques et esthétiques nécessaires – que les Etats-Unis d’Amérique sont le pays le plus grand, le plus noble et, dans ses principes, le seul moral de l’histoire du monde » )… et co-fondateur ( en 1950 ) de la communauté militante du « Collectif », toute entière dévouée à défendre les thèses d’un capitalisme le plus ultra-libéral possible ! )
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28/01/2012
Si l'enfer existe...
Si l'enfer existe, il doit ressembler de très près aux cages de la prison de New Orléans.
Jamais je n'aurais pu imaginer que l'Amérique, qui s'autorisait à vouloir donner des leçons de démocratie au monde, puisse accepter que ses prisons soient de tels ghettos dignes du nazisme et de véritables porcheries où l'homme est réduit à l'état de bête par des conditions de détention abominables. Trois dans une cellule minuscule et insalubre où la vermine grouille de partout. Une seule couverture aussi pouilleuse que le matelas. Pour toute porte, une grille de barreaux donnant sur un passage. Pas de lumière, sauf celle du couloir qui indirectement nous donnait un semblant de clarté la nuit venue.
Chaque jour nous étions groupés une trentaine de détenus dans une petite pièce qui servait de réfectoire. La nourriture y était immangeable. A table, chacun s'observait avec une tension nerveuse qui démontrait que l'on vivait sur une poudrière prête à exploser. La population pénale était en grande majorité composée d'hommes de race noire, quelques portoricains et très peu de blancs. Plus de 80% des nommes étaient drogués et regardaient autour d'eux avec des yeux fous injectés de sang. On y sentait une haine palpable et un racisme constant. J'avais sympathisé avec deux Colombiens. Le fait que je parle espagnol nous avait rapprochés. Ils étaient là pour trafic de faux dollars. Les bagarres éclataient pour un rien.
Deux jours après mon arrivée, j'y assistais à une bataille terrible entre deux blancs braqueurs de banque et trois noirs. Les gardiens intervinrent matraque à la main. Les deux blancs avaient perdu leur combat et ce furent pourtant eux qui se firent passer à tabac par ces geôliers vindicatifs qui ne voulaient pas se mettre à dos la population pénale noire. On était loin du respect des droits civiques que m'avait lu pompeusement le chef Poher.
Vers 19 heures, un chariot passait dans le couloir pour nous vendre du coca cola ou des cigarettes. C'était une haie de mains tendues et de cris poussés rageusement.
Un soir, j'entendis un hurlement bestial, puis des phrases criées en anglais. Il fallut attendre dix minutes avant que des gardes interviennent. Un noir venait de se trancher la gorge avec un couteau de sa fabrication. Je vis quelques instants après, les deux gardes qui le tenaient chacun par un pied et qui traînaient le long du couloir son corps moribond. Le sang qui lui coulait de la gorge laissait une trace gluante sur le sol cimenté. Un détenu vint avec une serpillière sale effacer la trace d'un tel barbarisme. J'étais écoeuré d'assister impuissant à une telle scène.
Oui, c'était aussi cela « l'Amérique »…
Extrait de « Coupable d’être innocent » / Jacques Mesrine.
( Édition France-Amérique, 1979 )
00:26 Publié dans Biographies, Détente, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques mesrine, coupable d’être innocent
25/01/2012
Sparte et les Sudistes
Pour bien des gens, la disparition des qualités viriles, ou plus exactement leur dévaluation, n'est qu'un accident transitoire, qui n'est ni aussi désastreux qu'on le dit, ni aussi irréparable, ni aussi complet. Ils attestent les parachutistes qui leur ont fait grand peur et les astronautes qui leur inspirent une grande admiration. Je leur concède bien volontiers que le courage, les tireurs d'élite, et les recordmen n'ont pas tout à fait disparu du monde où nous vivons Je ne voudrais toutefois pas qu'ils se laissent prendre à ces apparences qui sont fort peu représentatives de notre tournure d'esprit. Et je souhaiterais qu'ils voient un peu mieux les conséquences de ce qu'ils ont accepté.
Car, d'abord, ce que l’aggiornamento de la civilisation nous invite à rejeter, c'est toute une partie instinctive, il faudrait presque dire animale de l'homme qui était, nous ne le comprenons pas assez, une de ses armes contre le machinisme et l'uniformisation.
Le courage, l'endurance, l'énergie, l'esprit de sacrifice même, sont chez l'homme des qualités de « bête », du robustes et primitives qualités de mammifères qui le classent parmi les animaux nobles qui survivent par leur force et leur intelligence. Je me demande si la loyauté, même, si étrangère aux animaux, n'est pas une de ces qualités pour ainsi dire biologiques : on naît avec une certaine noblesse dans le sang. Ces qualités tout animales ont fixé autrefois le classement des hommes. A l'origine des castes que toutes les grandes civilisations ont établies, il n'y a rien d'autre que leur existence et leur transmission. Ces qualités n'appartiennent pas exclusivement à ce qu'on appelle dans notre histoire la « noblesse d'épée ». Ce sont aussi les qualités des pionniers, celles des bâtisseurs de villes, celles des reîtres et des légionnaires : et ce sont aussi celles du peuple quand une cause ou une nécessité lui met les armes dans les mains. Il n'y a rien de grand dans l'histoire des hommes qu'on ait fait sans que ces qualités du sang y aient quelque part. Je ne vois que les premiers chrétiens qui les aient refusées, passagers parmi les hommes comme sur une terre étrangère, indifférents à tout sauf à ce qu'ils diraient devant leur Juge.
Cette part instinctive de l'homme, cette part animale de lui-même, le ramène sans cesse à lui et par là elle lui sert de défense, elle est même sa terre d'élection à la fois contre les dénaturations intellectuelles qu'on cherche à lui imposer et aussi contre le gigantisme et les cancers qui naissent de la civilisation industrielle. Elle lui rappelle sa vocation paysanne, sa vocation familiale, sa vocation de défenseur et de petit souverain de sa maison et de son champ, elle le remet à tout moment à « l'échelle humaine ». Et, par ce rapport et ce retour, elle le protège contre l'inondation qui naît périodiquement des passions des hommes, contre le déchaînement planétaire de la cupidité ou des idéologies. Nous avons tous en nous la barque de Noé, mais nous n'avons qu'elle.
C’est cet appel au plus profond de nous-mêmes qui a été brisé à notre insu en même temps qu'on dévaluait les qualités par lesquelles il s'exprime. Au contraire, le vainqueur dans la guerre de religion qui s'est déroulée est le pédantisme progressiste.
Il nous impose, pour commencer, une définition abstraite et rationnelle de l'être humain, il en déduit les croyances qui doivent alors logiquement s'imposer à tous et créer chez tous les hommes des réactions communes, il définit une conscience équipée et guidée artificiellement et pour ainsi dire, industriellement, et enfin, en application de ces croyances, il élabore les modes de vie que l'homme doit accepter s'il veut devenir un produit normalisé de la société industrielle, et aussi la mentalité qu'il doit acquérir pour être parfaitement dépersonnalisé et devenir l'homme grégaire dont une civilisation fonctionnelle a besoin.
C'est cette refonte totale de notre vie que la plupart des gens n'aperçoivent pas, car ils ne voient pas les liens entre ces deux domaines du pédantisme progressiste. L'uniformisation des existences leur paraît un effet inéluctable de la civilisation industrielle, l'alignement conformiste, un effet transitoire de la propagande. En réalité, ces deux résultats proviennent de l'application d'un même mécanisme de l'abrutissement, il s'agit dans les deux cas d'une rationalisation de l'être humain, qui porte sur la vie extérieure d'une part et sur la vie intérieure d'autre part, et qui a pour objectif le descellement, l'extirpation et la destruction de toute personnalité.
Extrait de : « Sparte et les Sudistes » / Maurice Bardèche.
© Pythéas, 1994 / ISBN 2-910082-00-8
23:10 Publié dans Détente, Histoire, Philosophie, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice bardèche, sparte et les sudistes
24/01/2012
Opération walkyrie
Gert BUCHHEIT :
« Le complot des généraux contre Hitler »
« Le prétendu putsch de Roehm », « L’affaire Blomberg et le procès de Fritsch », « Le général Beck », « L’amiral Canaris », « La métamorphose de Rommel » etc…
Tensions et frictions au sein de l’état-major du IIIème Reich, complots, attentats et machinations machiavéliques…
Un ouvrage passionnant qui se dévore comme un roman !!!…
Collection du XXème Siècle / Walter Becker éditeur (Anvers).
2 volumes ( 265 & 264 pages ) / 1973 / 22 x 14 cms / 1030 grammes.
Papier prestige, reliure skyvertex blanche beige avec motif damier noir.
Nombreuses photos pour le moins exceptionnelles !!!…
EXCELLENT état / parfait : 12 €uros les 2 tomes / Vendus !
Maurice BAUMONT :
« La grande conjuration contre Hitler »
Tout est dans le titre ! Etude point par point des diverses formes d’opposition (églises, syndicats, militaires, services secrets, etc…) à Hitler au sein même du troisième Reich… et de la fameuse tentative de putsch du 20 Juillet 1944. Un ouvrage splendide (et très documenté), par un spécialiste en la matière… une référence incontournable pour tous les passionnés de la seconde guerre mondiale !
Cercle Des Bibliophiles – Editions Mondiales.
1971 / 12,5 x 20,5 cms / 270 pages / 420 grammes.
Préface de Frédéric Pottecher.
Nombreuses reproductions de photographies rares !
Très belle ( et luxueuse ) reliure façon « cuir + dorure ».
Exemplaire en excellent état, comme neuf : 10 €uros. / Vendu !
Le complot des généraux contre Hitler
La grande conjuration contre Hitler.
Le colonel Claus Schenk Graf von Stauffenberg.
23:16 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gert buchheit, le complot des généraux contre hitler, maurice baumont, la grande conjuration contre hitler, troisième reich, adolf hitler, seconde guerre mondiale, opération walkyrie, histoire
22/01/2012
Poèmes de Fresnes
LE JUGEMENT DES JUGES
Ceux qu'on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
Ceux qu'on a de bure vêtus, ceux qui s'accrochent aux barreaux,
Ceux qu'on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
Ceux qui partent les mains liées, refusés à l'aube nouvelle,
Ceux qui tombent dans le matin, tout disloqués à leur poteau,
Ceux qui lancent un dernier cri au moment de quitter leur peau,
Ils seront quelque jour pourtant la Cour de Justice éternelle.
Car avant même de juger le criminel et l’innocent,
Ce sont les juges tout d'abord qu'il faudra bien que l’on rassemble.
Qui sortiront de leurs tombeaux, du fond des siècles, tous ensemble,
Sous leurs galons de militaire ou leur robe couleur de sang,
Les colonels de nos falots, les procureurs dont le dos tremble.
Les évêques qui, face au ciel, ont jugé ce que bon leur semble,
Ils seront à leur tour aussi à la barre du jugement.
Quand la trompette sonnera, ce sera le premier travail !
Mauvais garçons, de cent mille ans vous n'aurez eu tant de besogne
Pour tuer ou pour dérober vous n'aviez guère de vergogne,
Mais vous avez bien aujourd'hui à soigner un autre bétail
Regardez dans le petit jour, c'est le chien du berger qui grogne,
Il mord leurs mollets solennels, et le fouet claque à votre poigne.
Rassemblez les juges ici dans l'enceinte du grand foirail.
Pour les juger, je vous le dis, nous aurons sans doute les saints.
Mais les saints ne suffisent pas pour énoncer tant de sentences.
Ceux qu'on a jugés les premiers, autrefois, pendant l'existence,
Comme il est dit au Livre Vrai, ne seront jugés qu'à la fin.
Ils jugeront d'abord le juge, ils pèseront les circonstances.
A leur tour alors d'écouter l'attaque autant que la défense.
Les juges vont enfin passer au tribunal du grand matin.
Les tire-laine dans la nuit, les voleurs crachant leurs poumons,
Les putains des brouillards anglais accostant les passants dans l'ombre,
Les déserteurs qui passaient l'eau happés dans le canot qui sombre,
Les laveurs de chèques truqués, les nègres saoûls dans leurs boxons,
Les gamins marchands d'explosifs, les terroristes des jours sombres,
Les tueurs des grandes cités serrés par les mouchards sans nombre,
Avant d'être à nouveau jugés feront la grande Cassation.
On les verra se rassembler, montant vers nous du fond des âges,
Ceux qui, les raquettes aux pieds, parmi les neiges du Grand Nord
Ont frappé au bord des placers leurs compagnons les chercheurs d'or,
Ceux qui, dans la glace et le vent, au comptoir des saloons sauvages
Ont bu dans les verres grossiers, l'alcool de grain des hommes forts,
Et qui, négligents de la loi, confondant l'oubli et la mort,
Ont rejeté les vieux espoirs de gagner les tièdes rivages.
Ils s'assiéront auprès de ceux qui ont tiré dans les tranchées,
Et puis qui ont dit non, un jour, fatigués des années d'horreur,
Des soldats tués pour l'exemple et des décimés par erreur,
Et près des durs, des militants de toutes les causes gâchées,
De ceux qui tombent en hiver sous les balles des fusilleurs,
De ceux qu'enferment aux cachots les polices des Empereurs,
Et des jeunesses de partout par leurs chefs en fuite lâchées.
Oui, tous, les soldats, les bandits, on leur fera bonne mesure
Ne craignez pas, hommes de bien, ils seront jugés eux aussi.
Mais c'est à eux, pour commencer, qu'il convient de parler ici,
Car la parole est tout d'abord à ceux qui courent l'aventure,
Et non à ceux qui pour juger se sont satisfaits d'être assis,
De poser sur leur calme front leur toque noire ou leur képi,
Et de payer d'un peu de sang leur carrière et leur nourriture.
Les adversaires d'autrefois pour ce jour se sont accordés,
Les justes traînés au bûcher sont auprès des mauvais enfants,
Car les juges seront jugés par coupables et innocents.
Au-delà des verrous tirés qui d'entre eux pourra aborder ?
Qui verra ses lacets rendus, sa cravate et ses vêtements
Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement,
Et à la Cour siègent ce soir la Reine et Charlotte Corday.
Ils passeront, ils répondront, aux tribunaux des derniers jours,
Ceux-là qui avaient tant souci de garder leur hermine blanche,
Et les cellules s'ouvriront, sans besoin de verrou ni clenche.
À la cour du Suprême Appel, ce n'est pas les mêmes toujours,
O frères des taules glacées, qui seront du côté du manche.
Les pantins désarticulés attachés au poteau qui penche
Se dresseront pour vous entendre, ô juges qui demeuriez sourds.
Et ceux qui ont passé leurs nuits à remâcher leurs mauvais rêves,
Les pâles joueurs de couteau, les héros morts pour leur combat,
Les filles qui sur le trottoir glissent la drogue dans leur bas,
Ceux-là qui pendant des années ont perdu leur sang et leur sève
Par le juge et par le mouchard, et par Caïphe et par Judas,
Ils verront le grand Condamné. roi des condamnés d'ici-bas,
Ouvrir pour juges et jurés le temps de la grande relève.
Robert Brasillach
13 janvier 1945.
00:10 Publié dans Détente, Grands classiques, Poésie, Politique / Géopolitique & économie, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert brasillach, poèmes de fresnes, le jugement des juges
20/01/2012
R.I.P Megaupload…
R.I.P Megaupload…
Ceux et celles qui, ce matin ( vendredi 20 janvier ) ont voulu télécharger notre catalogue « Livres et DVDs » ont dû s’apercevoir que c’était impossible… et – peut-être – se demander pourquoi !?
La réponse est simple, la « justice américaine » ( juste d’écrire ces mots on se demande si l’on doit rire, pleurer ou vomir !?! ) a décidé d’entamer sa grande et sainte croisade contre l’intolérable espace de liberté qu’était internet ! ( J’écris d’ores et déjà « était », ça m’évitera de devoir faire une mise à jour dans quelques mois ! )…
( D’un autre côté, avec un Bush membre des « born again christians » et sa volonté d’installer des Marines à Babylone pour lutter contre la future arrivée de la « Grande Bête »… un Obama membre de « l’église unifiée du christ »… et le futur trouduc qui lui succèdera et qui, d’après ce qui se dit, pourrait être mormon (!??), les « croisades »… on a pas fini d’en bouffer !?! )…
Et donc ( pour en revenir à nos moutons ) de débuter ladite croisade en s’attaquant ( comme de bien entendu ) à Megaupload, le fameux site de partage qui donnait des cauchemars aux jewrigeants de quelques « majors » et autres milliardaires du même genre ! ( Pensez-donc, 500 millions de perte – soit-disant – ça faisait quoi… au moins une journée de bénéfices !?! Moins de coke, moins de putes de luxe et de yachts à Ibiza… moins de ballets bleus et roses, moins de soutien à Israël… c’est clair qu’il fallait d’urgence que le F.B.I intervienne !!! )…
Ah ben oui… je sais… y’avait pas que des films « piratés » sur Megaupload…
Y’avait aussi nos catalogues « Livres et DVDs » ( justement ) ou le catalogue DUKE 21, uploadé jeudi et que je n’aurai même pas eu le temps de mettre en ligne, du coup !
Y’avait des millions de dossiers tout sauf « illégaux », des millions de mecs qui y avaient uploadé leurs photos/vidéos de famille, des sauvegardes ( diverses ) de leurs documents personnels et/ou de leurs disques durs ( le F.B.I va pouvoir s’en donner à cœur joie ! ), des artistes qui utilisaient « MU » pour envoyer leurs press-books, des commerçants et des entreprises qui ( comme nous ) y mettaient des catalogues ( ou d'autres docs ) à télécharger, etc…
Des millions et des millions de mecs qui avaient pour la plupart – et de surcroît – payé pour s’acheter un compte « premium » ( plus rapide, plus pratique, plus de stockage ) et qui ne reverront jamais ni leurs données perdues… ni leur argent !
Mais que voulez-vous… les Israëluhessas et la France ( notre président n’ayant pas manqué d’être le premier – et le seul – à immédiatement se féliciter de la mort de Megaupload ) sont les « gardiens de la liberté » ( ha ha ) et viennent de le prouver de fort belle manière !
« Rien à foutre de vos données perdues… rien à foutre de votre pognon perdu… vous n’avez qu’à travailler plus pour gagner plus, acheter des DVDs Universal à 20 €uros à la FNAC et fermer vos gueules… esclaves et moutons que vous êtes ! Quelques « hackers » vont faire chier 2 ou 3 jours puis passeront à autre chose… la masse des cons va grogner une petite semaine durant… mais pas de problèmes, ils iront tous voter Sarko, Hollande ou Super-Mormon d’ici quelques mois et le petit train-train reprendra… comme si de rien n’était ! »…
Se sont-ils dit. Et ils ont bien raison : nous sommes des veaux !!!
Alors bon… je sais très bien que ces quelques lignes ne sont qu’une goutte d’eau ( totalement inutile ) dans un gigantesque océan d’apathie générale, mais foutre… je n’ai qu’une chose à dire aux quelques mecs qui me liront et ne sont pas encore totalement lobotomisés : répondez leur en tapant là où ça leur fait le plus mal !!!
Boycottez de manière totale le moindre produit portant l’estampille Univers-sale & cie ( N’achetez plus leurs CDs et DVDs ! N’allez plus voir leurs films au cinéma ! Etc… )…
Boycottez de manière totale le moindre produit en provenance plus ou moins directe des Israëluhessas ( d’autant que vous priver de Coca et de McDo ne vous fera pas de mal… bande de gras du bide ! Ha ha )…
Ne laissez plus un rond à ces enfoirés ! Et, quand viendra la période des élections… faites ce qu’il faut pour bien leur faire « passer le message » !!!
Sur quoi… je m’en vais de ce pas re-uploader les catalogues Livres (etc.) sur une ou deux autres plateformes de partage ( il y en a des dizaines, on a encore quelques mois de liberté devant nous !?! )…
( Pourquoi pas sur Mediafire tiens… c’est basé aux Texas et la « justice américaine » semble – en ce qui les concerne et paradoxalement – n’en avoir rien à foutre !? Doivent probablement financer les campagnes électorales de la famille Bush et de quelques autres politicards de l’état !?!! ).
Puis, dans les semaines à venir, me mettre en quête d’un site Russe ou Chinois de qualité… qui ne baissera pas son froc devant le F.B.I.
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Attention : …
Mises à jour des nouveaux liens effectuées ( Vendredi 20 / 18 heures ) : …
Ici >>> http://bouquinorium.hautetfort.com/catalogue-livres-telechargement-pdf/
Et ici >>> http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/catalogue-livres-telechargement-pdf/
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Téléchargement illégal : MegaUpload est mort. Et après ?
Hier au soir, la justice américaine ordonnait la fermeture de dix-huit sites internet, dont celle du mastodonte du téléchargement illégal, Megaupload. Accusés de "la plus grande violation de la propriété intellectuelle de tous les temps", ses fondateurs, arrêtés en Nouvelle-Zélande, risquent jusqu'à vingt ans de prison.
Le manque à gagner occasionné par l'existence de megaupload serait, aux dires des enquêteurs, proche de 500 millions de dollars, soit l'équivalent de 388,2 millions d'euros. Le dixième de la somme a d'ores et déjà été saisi par la justice américaine, sur des comptes bancaires originaires de Washington, de Nouvelle-Zélande ou encore du Canada.
Une réaction immédiate du collectif des "anonymous".
L'ire du collectif des "anonymous" ne s'est pas fait attendre. Ce vendredi, à minuit heure française, le site du ministère de la justice, celui de l'Universal Music Group (ennemi de Megaupload devant l'Eternel), de la Warner Music Group, d'Hadopi (y’a pas de raison), de la Recording Industry Association of America et de la Motion Picture Association of America étaient inaccessibles, car victimes d'une attaque informatique massive. Si l'ordre est revenu une heure plus tard, il aura fallu plus d'une heure aux services informatiques concernés pour rétablir lesdits sites.
Dans la nuit, Nicolas Sarkozy s'est également fendu d'un communiqué se félicitant de la décision américaine: "La lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des œuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création", rapporte l'AFP.
Pourquoi cela ne sert à rien.
Ce gigantesque coup de filet, révélateur d'une coopération judiciaire internationale sans précédent, pose, au delà de sa force symbolique, la question de son utilité réelle face au problème du téléchargement illégal.
Il semble évident que, dès aujourd'hui, fleuriront encore d'autres sites, qui engendreront d'autres sites, au gré des fermetures imposées par tel ou tel état. Megaupload, à la différence de ses concurrents, s'était imposé comme une institution: le fameux "you have watched 72 minutes of video today, please wait 30 minutes", serait-il en passe de devenir une phrase désuète... Voir vintage?
Nous, générations nées après la chute du mur de Berlin, avons grandi dans l'instantanéité et ne nous en déferons pas. Les défunts Emule, Kazaa, Gnutella ont bercé nos enfances, et le téléchargement illégal fait partie de nos vies. Nous l'avons appris de nos parents, l'enseignons à nos cadets et ne nous posons même plus la question du "bien " ou du "mal", tant cette pratique est acceptée de tous.
La Culture, ce bien si rare.
Les médias et le gouvernement ont trop tendance à oublier, dans leur vaste croisade moralisatrice contre la libre circulation des biens culturels, que des instruments tels que Megaupload sont parfois pour nous les seuls moyens d'accéder à des chef-d’œuvres que nous ne pouvons pas nous payer le luxe d'acheter.
Rappelons que la fréquentation des salles de cinéma est en large hausse, comme le démontre le vif succès d'Intouchables, qui, malgré sa disponibilité sur internet, a dépassé les 18 millions d'entrées.
Je tire donc mon chapeau à Megaupload, qui m'aura fait découvrir Capra, Pabst, Fritz Lang, Fellini, Orson Welles, Chabrol, et tant d'autres magiciens du septième art. Repose en paix, géant du streaming, et reviens-nous vite.
Par Anne-Sophie Faivre Le Cadre
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MegaUpload fermé : Sarkozy salue l'action du FBI.
Premier dirigeant à réagir hors des Etats-Unis à la décision de la justice américaine de fermer le site MegaUpload, Nicolas Sarkozy, qui se veut en pointe de la défense du droit d'auteur avec la loi Hadopi, s'est félicité de cette action dans la nuit de jeudi à vendredi.
La réaction de l'Elysée est intervenue très rapidement après l'annonce de la fermeture de MegaUpload.com, une des plus importantes plateformes de partage de fichiers sur internet, sur décision de la justice américaine. Dès la nuit de jeudi à vendredi, la présidence a diffusé un communiqué dans lequel Nicolas Sarkozy se félicitait de cette action. "La mise à disposition illégale, par ce service, d’œuvres protégées par le droit d'auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d'abonnements de ses usagers", a expliqué l'Elysée dans un communiqué. Le chef de l'Etat a souligné "que la lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création. C'est le financement des industries culturelles dans leur ensemble qui est mis en cause par ce type d'opérateurs", a insisté le communiqué présidentiel, ajoutant que "le moment est donc venu d'une collaboration judiciaire et policière active entre Etats pour porter un coup d'arrêt à leur développement".
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy "invite les ministres concernés ainsi que la Hadopi (Haute autorité chargée de la lutte contre le téléchargementillégal, ndlr), qui vient d'engager une consultation à ce sujet, à étudier rapidement l'utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions".
La décision de la justice américaine est intervenue alors que tout le milieu américain du web est secoué par un débat virulent tournant autour de la liberté d'internet et de la défense du droit d'auteur. En cause : deux textes, le projet de loi SOPA (Stop Online Piracy Act) et le projet PIPA (Protect IP Act). Deux textes dont l'inspiration se rapproche beaucoup de celle de la loi Hadopi, votée en France en 2009, et qui prévoit des sanctions graduellement croissantes à l'encontre des utilisateurs d'internet qui ne respectent pas la législation sur les droits d'auteurs. Le débat américain trouve donc des échos en France - d'autant plus que Nicolas Sarkozy, qui se veut en pointe de la défense du droit d'auteur contre le téléchargement illégal, est allé récemment plus loin que la loi Hadopi, qui vise le seul téléchargement, en dénonçant les plates-formes permettant de visionner des films en streaming.
15:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : r.i.p megaupload…
18/01/2012
Julius EVOLA - Orientations
Julius EVOLA : « Orientations »
Texte original de 1950 et variantes de 1971.
Traduit, présenté et annoté par Philippe Baillet.
Editions Pardès – 1988.
94 pages – 19 x 12 cms - 120 grammes.
Reliure souple très légèrement jaunie sur les bords + une toute petite trace de stylo bille bleu sur la quatrième de couv’, sans quoi excellent état, sain et propre, nickel !…
>>> 17 €uros. / Vendu !
Ailleurs ( et pour cette éditions de 1988 ) : …
> 20 €uros ( bon état ) sur livre-rare-book.com
> 27,50 €uros sur decitre.fr
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Extrait :
Sur le plan de l’esprit, il existe quelque chose qui peut déjà servir de trace aux forces de résistance et de renouveau : c’est l’esprit légionnaire. C’est l’attitude de ceux qui surent choisir la voie la plus dure, de ceux qui surent combattre tout en étant conscients que la bataille était matériellement perdue, de ceux qui surent convalider les paroles de la vieille saga : « Fidélité est plus forte que feu », et à travers lesquels s’affirma l’idée traditionnelle qui veut que ce soit le sens de l’honneur ou de la honte – et non de petites mesures tirées de petites morales – qui crée une différence substantielle, existentielle, entre les êtres, comme entre une race et une autre race.
D’autre part, il y a la réalisation de ceux pour qui la fin apparut comme un moyen, et chez qui la reconnaissance du caractère illusoire de mythes multiples laissa intact ce qu’ils surent conquérir pour eux-mêmes, sur les frontières de la vie et de la mort, au-delà du monde et de la contingence.
Ces formes de l’esprit peuvent être les fondements d’une nouvelle unité. L’essentiel est de les assumer, de les appliquer et de les étendre du temps de guerre au temps de paix, de cette paix surtout, qui n’est qu’un coup d’arrêt et un désordre mal contenu – afin que se dégagent une discrimination et un nouveau front. Cela doit se faire sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un « parti », lequel ne saurait être qu’un instrument contingent en vue de certaines luttes politiques ; et même sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un simple « mouvement », si par « mouvement » l’on entend seulement un phénomène quantitatif plus que qualitatif, fondé sur des facteurs émotionnels plus que sur l’adhésion sévère et franche à une idée. Ce qu’il faut favoriser, c’est plutôt une révolution silencieuse, procédant en profondeur, afin que soient créées d’abord à l’intérieur et dans l’individu, les prémisses de l’ordre qui devra ensuite s’affirmer aussi à l’extérieur, supplantant en un éclair, au bon moment, les formes et les forces d’un monde de subversion. Le « style » qui doit être mis en relief, c’est celui de l’homme qui soutient certaines positions par fidélité à soi-même et à une idée, dans un recueillement profond, dans un dégoût de tout compromis, dans un engagement total qui doit se manifester non seulement dans la lutte politique, mais dans chaque expression de l’existence : dans les usines, les laboratoires, les universités, les rues, et jusque dans le domaine personnel des affections. On doit en arriver au point que le type humain dont nous parlons, et qui doit être la substance cellulaire de notre front, soit bien reconnaissable, impossible à confondre, de sorte qu’on puisse dire : « En voilà un qui agit comme un homme du mouvement ».
Cette consigne, qui fut celle des forces qui rêvèrent de donner à l’Europe un ordre nouveau, mais qui dans sa réalisation fut souvent entravée et faussée par de multiples facteurs, doit être reprise aujourd’hui. Et aujourd’hui, au fond, les conditions sont meilleures, parce qu’il n’y a pas d’équivoques et parce qu’il suffit de regarder autour de soi, de la rue au Parlement, pour que les vocations soient mises à l’épreuve et pour qu’on prenne bien nettement la mesure de ce que nous ne devons pas être. Face à toute cette boue, dont le principe est : « Qui t’oblige à le faire ? », ou bien : « D’abord vient le ventre, la peau ( la peau chère à Malaparte ! ), et puis la morale », ou encore : « Ce n’est pas une époque où l’on puisse s’offrir le luxe d’avoir du caractère », ou enfin : « J’ai une famille », qu’on sache clairement et fermement : « Nous, nous ne pouvons pas faire autrement, telle est notre voie, tel est notre être. » Ce qui peut et pourra être obtenu de positif, aujourd’hui ou demain, ne le sera pas par l’habileté d’agitateurs et de politiciens, mais par le prestige naturel et la reconnaissance qu’obtiendront des hommes de la génération d’hier ou, plus encore, de la nouvelle génération, des hommes qui seront capables de tout cela et qui, par là même, fourniront une garantie en faveur de leur idée.
23:56 Publié dans Histoire, Philosophie, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julius evola, orientations, politique, fascisme, philosophie, histoire, evola
17/01/2012
Vendredi 13...
Toutes nos excuses pour ce long silence de quasiment 4 jours, auquel nous ne vous avions pas habitué… mais la chute d’un gros câble électrique, vendredi 13 (ça ne s’invente pas !?!) dernier en début de soirée, ayant arraché notre ligne téléphonique… nous avons été privé d’accès à internet du vendredi soir au lundi 16, fin d’après-midi… date à laquelle « France Telecom » (ou tout du moins ce qu’il en reste) c'est enfin décidé à s’intéresser à notre cas !
Mais bon, pas de soucis, le temps pour nous (aujourd'hui) de répondre aux quelques dizaines de mails arrivés durant le week-end… et dès demain (mercredi 18) nos 3 blogs reprendront leurs rythmes de croisière !
Portrait robot d’un mec ayant été aperçu rôdant auprès de notre ligne téléphonique
vendredi 13 au soir...
15:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2012
Un peu de culture...
Uropygienne
adj. f., du grec oura, queue, et pugê, fesse. Se dit d’une glande graisseuse qui se trouve au croupion des oiseaux, et dont la sécrétion sert à graisser les plumes.
Est-il plus plaisant spectacle que celui du cygne sauvage s’escagassant le fion d’un bec fouineur sur l’étang brumeux que le soleil levant redore au clair matin ! Croyez-vous que ce fringant palmipède se titille ainsi le sphincter dans l’espoir de quelques orgasmes à plumes ? Ou bien qu’il s’ébroue la houppette pour en chasser les poux d’eau qui s’accrochent à son duvet pour en sucer la moelle du penne * ?
Eh bien non ! Si notre cygne matinal se colle si joliment le nez au cul, c’est pour y ponctionner, sur le pourtour suintant de sa glande uropygienne, la grosse graisse grasse grise dont il enduira d’un bec sûr et léger son plumage éclatant que le soleil levant redore, au clair matin également. Ainsi oint, Coincoin pourra glisser sur l’onde avec cette grâce exquise qui n’existe pour ainsi dire pas chez le tuyau de plomb, et cela à l’abri du rhum de canard, si courant pendant le froid du même nom, et sans risquer de couler. Ce qui est fort important. C’est à sa parfaite insubmersibilité que le cygne sauvage doit sa légitime arrogance. On n’imagine pas un cygne couler. Ce serait aussi grotesque qu’un pape pétant au balcon un jour de Pâques. Dieu nous épargne semblables incongruités. Merci, mon Dieu. Caeli enarrant gloriam tuam.
Pour en revenir au trou du cul, évitons la grossière erreur, courante chez les gens du peuple, qui confondent souvent l’uropygienne et la caroncule, au risque de se ridiculiser dans les soirées mondaines où, Dieu encore merci, on ne les convie guère. La caroncule, qu’on se le dise, est à l’autre bout de l’oiseau, puisqu’il s’agit de ce machin ridicule que le dindon se laisse pendre sous le cou pour essayer d’avoir l’air plus con que le paon. Lequel criaille. Alors que le dindon glougloute. Parfaitement. Le dindon glougloute. C’est la poule qui glousse. Plus précisément, elle glousse pour appeler ses petits. Quand elle échange ses idées d’ordre général avec sa camarade de poulailler, ou qu’elle est sur le point de pondre, on dit qu’elle caquette. Alors que l’oie, non. L’oie cacarde. Pas le jars. Le jars jargonne. Alexandre Vialatte ajouterait que la caille carcouille, la huppe pullule et le loup glapit. C’était un homme fort cultivé, d’une prose infiniment élégante, d’un humour plus subtil, plus tendre et plus désespéré qu’un la mineur final dans un rondo de Satie. Alors que, pour en finir avec la basse-cour, les oiseaux porteraient plutôt l’intellect au ras de la glande uropygienne. Ce n’est pas Chaval qui me contredira.
( * Riche en azote et en sels minéraux ).
Pierre Desproges : Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis.
14:24 Publié dans Détente, Humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pierre desproges