08/01/2016
Albert SPEER : Au cœur du troisième Reich
Albert SPEER : « Au cœur du troisième Reich »
C'est le récit d'un homme dont le destin fut, douze années durant, lié à celui de Hitler. Occupant des situations très différentes mais toujours exceptionnelles, il fut tour à tour l'architecte de la métropole germanique ; l'ami fidèle des réunions nocturnes à la Chancellerie du Reich et au Berghof ; le technocrate et l'organisateur qui obtint, dans la production d'armements, des résultats qui étonnèrent le monde ; l'opposant enfin, aussi efficace qu'inattendu, à qui l'Europe doit, pour sa large part, sa survie économique.
De la naissance à la chute du IIIe Reich, Albert Speer occupa un poste d'observation idéal. Appartenant au cercle des intimes de Hitler sans pourtant s'y intégrer, il fut puissant sans rechercher le pouvoir. Restant en marge, il conserva, seul dans l'entourage immédiat du «Führer», un regard droit et lucide. Même ses détracteurs les plus résolus ont reconnu qu'il avait préservé son intégrité morale tout au long de sa carrière au service d'un système amoral. Après avoir entendu ses déclarations à Nuremberg, Göring affirma que Speer n'avait jamais réellement été des leurs et conclut : "Nous n'aurions jamais dû lui faire confiance !"...
Il possède à la fois le discernement et la connaissance intime des faits. "Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre", affirme-t-il dans le dernier chapitre de ses mémoires, tirant ainsi le bilan de sa vie et de ses souvenirs.
Eugène Davidson, président de la Yale University Press, auteur d'un livre sur les procès des criminels de guerre, écrivit, après avoir lu le manuscrit des mémoires de Speer, que ceux-ci ne constituaient pas une tentative de justification ni une plaidoirie, mais "un témoignage historique incomparable, un document absolument irremplaçable".
Fayard / Collection "Les grandes études contemporaines", 1971.
( Première édition française )
816 pages – 14 x 22 cms – 920 grammes.
24 pages de reproductions photographiques (N&B) sur papier glacé, hors-texte.
Reliure cartonnée éditeur entoilée de jaune, titre et nom d’auteur en noir sur dos et premier plat + jaquette de protection en couleurs.
Etat = Quelques infimes traces de manipulations, ainsi que de minuscules frottis et un petit accroc (soigneusement restauré) sur le haut de la jaquette, sont les seuls « défauts » à relever. La jaquette est toujours bien brillante et la reliure, comme l’intérieur, sont en excellent état ! Bel exemplaire !
>>> 15 €uros. / disponible.
11/02/2015
André BRISSAUD, Reinhard GEHLEN, Jacques MASSU, Colonel Rémy, Hitler, Napoléon, la Cagoule, l'O.A.S, Christophe Colomb, la Révolution Russe, etc. / Lot de 12 livres ayant trait à l'Histoire.
Collection de « Livres ayant trait à l'histoire »
Sujets divers / 12 volumes
Soyons francs, présentés seuls, nous n’aurions pas acheté ces livres.
Mais bon, nous avons récupéré ces 12 volumes au sein d’un lot plus important, et nous vous les proposons donc ici à petit prix, vu que quasiment toutes les reliures présentent de menus défauts – facilement décelables/visibles sur les photos ci-jointes.
(N’hésitez pas à cliquer dessus pour les agrandir !)
Rien de franchement grave, comme vous pourrez en juger (d’autant que les intérieurs, sont eux, en excellent état), mais bon… ce sont tout de même le genre de "petites choses" qui font qu’en temps normal, ces ouvrages n’auraient (logiquement) pas fait partie de notre stock.
Enfin bref…
Petits défauts = petit prix…
Et nous vous proposons donc ces 12 livres pour :
15 €uros + 14,50 €uros de port = 29,50 €uros, port compris ! / Vendus !
( Plus de 6 kilos de livres + emballage renforcé ! )
Vendus ! Ce lot n'est plus disponible !
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André BRISSAUD : « Hitler et l’Ordre Noir »
Pour la première fois, André Brissaud a recherché, au-delà de l'explication politique ou économique, les origines ésotériques du National-Socialisme : le Soleil Noir du Svastika, les prophéties médiévales sur l'avènement du Chevalier blanc, ange exterminateur d'une nouvelle Apocalypse, les sociétés secrètes du Vril et de Thulé. Ainsi se trouve éclairée d'une singulière lueur la folie mystique de l'Ordre noir…
Editions FAMOT – 1974 – 464 pages – 20 x 13 cms – 570 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : 34,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/offer/buy/107367248/hitler-e...
Arthur CONTE : « Yalta ou le partage du monde »
L'abaissement de l'Europe et le partage du monde entre les États-Unis et la Russie ne datent pas de la « Guerre du Kippour ». C'est à Yalta, sur la Mer Noire, le 4 février 1945, que les deux super-puissances ont établi leur domination sur la planète.
Ce jour-là les armées de Hitler se battent en Pologne et dans les Ardennes. La guerre fait rage dans le Pacifique. L'Angleterre est victorieuse sur tous les fronts. De Gaulle gouverne dans Paris libéré. Et pourtant l'Europe et l'Asie ne comptent plus. De Gaulle a été évincé de Yalta, Churchill s'y bat le dos au mur.
A Yalta, Staline et Roosevelt, et eux seuls, découpent l'Allemagne, se partagent les Balkans, fixent le rôle de la France, créent l'O.N.U., règlent le sort du Japon.
Après avoir magistralement décrit la situation, en février 1945, sur les différents fronts et dans les capitales, Arthur Conte retrace le déroulement de cette négociation où s'affrontèrent les géants de l'Histoire. Connu pour ses activités politiques, diplomatiques et pour son action à la tête de l’O.R.T.F., Arthur Conte se révèle ici comme un de nos meilleurs historiens.
Editions St-Clair – 1974 – 368 pages – 20 x 13 cms – 480 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Conte
Ailleurs : entre 4,30 et 7 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/offer/buy/192194968/yalta-ou...
Paul GANIÈRE : « Sainte-Hélène »
L'histoire de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène est celle d'un drame qui a duré six années. Pendant ces semaines et ces mois interminables, l'Empereur vaincu et enchaîné n'a cessé de se débattre. Il cherchait à se libérer de la poigne de fer des Anglais qui, trop heureux d'avoir enfin réduit à l'impuissance leur impitoyable ennemi, le gardaient prisonnier sur un minuscule îlot de l'Atlantique-Sud. C'est l'histoire de cette lutte que Paul Ganière a voulu reconstituer grâce à la multitude de documents conservés dans les archives, et notamment les archives anglaises, grâce aux mémoriaux laissés par les témoins de la tragédie et, en particulier, ceux émanant de deux des plus fidèles compagnons de Napoléon.
Aujourd'hui, Paul Ganière nous livre la synthèse de cette longue et passionnante aventure. On apprend tout d'abord les conditions, jusqu'alors mal connues, dans lesquelles l'Empereur fut amené à se livrer aux Anglais ; on partage ses espoirs ; on mesure ses illusions. On peut imaginer son embarquement pour l'île maudite, son installation à Longwood, ses démêlés avec ceux qui s'étaient engagés à le suivre, et surtout le dur combat qu'il mena inlassablement contre ses gardiens, en particulier contre celui qui incarnait, à ses yeux, l'orgueil et la mauvaise foi britanniques : le gouverneur, Sir Hudson Lowe. Lorsque le captif, enfin terrassé par la maladie, sentira venir le moment suprême, on le verra prévoir, avec une lucidité parfaite, les conséquences de son martyre et remporter ainsi, par-delà la mort, une ultime et magnifique victoire. Son neveu, le futur Napoléon III, à défaut de son fils, le roi de Rome, prématurément disparu, en cueillera un jour les fruits. N'est-ce-pas là ce que l'on pourrait être tenté d'appeler non sans raison le Miracle de Sainte Hélène ?
Editions FAMOT – 1975 – 460 pages – 20 x 13 cms – 560 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : entre 5 et 8 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
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Roland GAUCHER : « Les terroristes »
Une histoire des mouvements terroristes, de droite comme de gauche, au XXème siècle en commençant par la terreur révolutionnaire et les contre-révolutions pour finir à l'OAS en passant par les luttes pour l'indépendance en Irlande et en Algérie.
Sommaire : La terreur révolutionnaire (Okhrana; la chute d'Azev; Lénine et le "souterrain"; anars, bourgeois...) ; Terreur et Contre-Révolution (Boris Savinkov; les compagnons de la Sainte-Vehme) ; la lutte pour l'indépendance (Macédoine ; Irlande contre Angleterre ; Israël : Stern et Irgoun ; Algérie) ; L'O.A.S.
Editions FAMOT – 1975– 420 pages – 20 x 13 cms – 580 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Gaucher
Ailleurs : entre 3,05 et 9 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/offer/buy/197003902/les-terr...
Entre 7 et 16 €uros sur livre-rare-book
http://www.livre-rare-book.com/t/main/101109644-gaucherRo...
10 €uros sur bons-livres.fr
http://www.bons-livres.fr/livre/roland-gaucher/273-les-te...
Reinhard GEHLEN : « L’organisation Gehlen, mémoires »
Les mémoires de Reinhard Gehlen (1902-1979), chef du service d'espionnage « Armées étrangères de l'Est » au cours de la seconde guerre mondiale ; puis créateur et chef du B.N.D. (service central de renseignements en République fédérale allemande), et ce jusqu'en 1968, après une longue période de collaboration avec les Américains.
Editions St-Clair – 1975 – 366 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Gehlen
http://www.actualite-histoire.com/actualit%C3%A9s/reinhar...
Ailleurs : entre 10 et 11 €uros, sur Priceminister, pour cette édition de 75
http://www.priceminister.com/offer/buy/197586140/l-organi...
Entre 5,30 et 10 €uros, sur Priceminister, pour la ré-édition de 79
http://www.priceminister.com/offer/buy/196194886/l-organi...
Jacques MASSU : « La vraie bataille d’Alger »
A la fin de l'année 1956 — deux ans après le début de la rébellion algérienne — la guerre civile menace Alger et son département. Des attentats à la bombe, à la grenade, à la mitraillette font des dizaines de morts parmi les Européens et provoquent, sur des centaines de blessés, des mutilations affreuses. Face à cette situation, tend à s'organiser un contre-terrorisme européen qui ne fera qu'accélérer une escalade de crimes devant lesquels la police, avec ses moyens habituels, se montrera impuissante.
Le gouvernement décide alors de faire appel au général Massu et à sa 10e division de parachutistes, pour rétablir la sécurité et, partant de là, la confiance entre les deux communautés européenne et musulmane. En moins de onze mois, l'objectif du rétablissement de l'ordre sera atteint, mais l'utilisation de l'armée pour une tâche de caractère nettement policier, et les méthodes employées par elle, provoqueront à l'époque et provoquent encore des controverses passionnées. Il appartenait au général Massu de préciser « ce qui s'est vraiment passé » à Alger et dans la région algéroise durant cette année 1957.
Il a accepté de le faire, et sous la forme la plus franche, en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées sur les points particulièrement controversés, y compris l'utilisation de la torture. Comme il le dit dans son avant-propos : « L'arrangement n'est pas dans ma nature. »
Editions FAMOT – 1974 – 415 pages – 20 x 13 cms – 510 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Massu
Ailleurs : de 1,50 à 15… et même 21 €uros (!?!???), sur Priceminister.
http://www.priceminister.com/mfp/588/la-vraie-bataille-d-...
Entre 8 et 15 €uros sur livre-rare-book / entre 4,40 et 12 sur Amazon.fr
Cardinal MINDSZENTY :
« Mémoires des prisons d’Hitler et de Staline… à l’exil »
( Préface de Jean d’Ormesson )
József Mindszenty, né József Pehm, le 29 mars 1892 à Csehimindszent, est ordonné prêtre catholique le 12 juin 1915. Il s'oppose à la République des conseils de Hongrie de Béla Kun, ce qui lui vaut d'être arrêté en 1919 puis libéré à la chute du régime la même année.
En 1941, il change son nom en Mindszenty, reprenant en partie le nom de sa ville natale.
Le 3 mars 1944, il est nommé évêque de Veszprém. Il est à nouveau emprisonné en 1944-45 en raison de son opposition au régime fasciste hongrois du parti des Croix fléchées, et accusé de trahison. Il est libéré en avril 1945.Le 2 octobre 1945, il est nommé archevêque métropolitain d’Esztergom et primat de Hongrie, ce qui correspond au poste le plus élevé dans la hiérarchie de l'Église catholique hongroise. Lors du consistoire du 18 février 1946, le pape Pie XII le nomme cardinal avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Étienne-le-Rond.
En 1948, le nouveau régime communiste dissout l'ensemble des ordres religieux.
Le 26 décembre 1948, le cardinal Mindszenty est arrêté et inculpé de trahison, conspiration et non-respect des lois du régime. Peu avant son arrestation, il avait écrit une note dans laquelle il affirmait n'avoir été impliqué dans aucune conspiration, afin de prouver que tout aveu qu'il pourrait faire par la suite aurait été obtenu par la contrainte.
En 1949, il est condamné à la prison à vie pour trahison envers l'État hongrois. Pendant le procès, il déclare la note qu'il avait écrite auparavant nulle et non avenue. Peu après le verdict, le Pape Pie XII prononce l'excommunication de toutes les personnes impliquées dans son procès et sa condamnation.
Libéré lors de l'insurrection de 1956, il se rend à Budapest. Il loue les insurgés, intervenant à la radio pour se déclarer favorable aux développements anti-communistes de l'insurrection. Le régime de János Kádár utilisera par la suite ce discours, affirmant qu'il démontrait la nature intrinsèquement « contre-révolutionnaire » des événements de 1956.
Quand les troupes soviétiques interviennent en Hongrie, Mindszenty obtient sur les conseils d'Imre Nagy l'asile politique à l'ambassade des États-Unis en Hongrie. Il ne va plus quitter l'ambassade pendant 15 ans. Un compromis est finalement trouvé en 1971 lorsque le pape Paul VI le déclare « victime de l'Histoire » (plutôt que du communisme) et lève l'excommunication de 1949. Mindszenty peut alors quitter la Hongrie.
Il s'installe rapidement à Vienne plutôt qu'à Rome, n'ayant pas apprécié la proposition du Vatican de renoncer à sa charge de primat de l'Église de Hongrie en échange d'un soutien à la publication non censurée de ses mémoires.
Contrairement à l'usage qui veut que les évêques prennent leur retraite à 75 ans, il refuse obstinément de se retirer. Rome finit par lui retirer ses titres, mais le pape se refuse à nommer un nouveau primat de Hongrie tant que Mindszenty est vivant. Ce n'est qu'en 1976 que le titre sera à nouveau attribué, à l'évêque László Lékai, plutôt conciliant à l'égard du régime communiste.
József Mindszenty décède le 6 mai 1975 à Vienne.
En 1991, sa dépouille est rapatriée à Esztergom à la demande du gouvernement nouvellement élu démocratiquement. Il est inhumé dans sa cathédrale.
Editions FAMOT – 1975 – 447 pages – 20 x 13 cms – 540 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 4,99 à 7,50 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/mfp/9963/memoires-des-prison...
http://www.priceminister.com/mfp/9963/memoires-des-prison...
Samuel Eliot MORISON : « Christophe Colomb »
Encore un livre sur Christophe Colomb ! dira-t-on.
Mais celui-ci n'est pas l’œuvre d'un historien, il a été écrit par un marin.
Les problèmes sont nombreux, qu'ont suscités la biographie et l'activité de Colomb. Un des plus complexes est celui des conditions techniques dans lesquelles il a réalisé les quatre traversées successives de l'Atlantique. Les documents sont peu nombreux et ne peuvent être utilisés qu'avec circonspection, après qu'y ait été décelé ce qui relève du panégyrique ou d'une décision délibérée de travestir la vérité.
Il n'est donc pas inutile que l'amiral Morison verse au dossier de la découverte de l'Amérique le fruit de sa propre expérience océanique. Il s'est en effet livré, avant la guerre, à une série de reconstitutions des voyages de Colomb, sur un voilier ayant, pour autant qu'elles soient connues, les mêmes caractéristiques techniques que la Santa Maria et la Nina. C'est là une pratique qui, depuis, est presque devenue une habitude, et il n'y aura bientôt plus d'historien, d'ethnologue ou de géographe qui ne se livre à la reconstitution des faits qu'il étudie. Les résultats de l'expérience de l'amiral Morison n'en sont pas moins hautement appréciables.
Il les a exploités tout au long de son livre, mais il en a, en particulier, groupé l'essentiel dans un chapitre de dix pages fort clairvoyantes intitulé : « Comment naviguait Colomb. » II conclut à l'impossibilité où fut Colomb de pratiquer une navigation astronomique… la détermination de la latitude en mer au moyen d'un astrolabe, astronomique ou nautique, ou d'un quadrant à fil à plomb étant une vue de l'esprit. C'est le bon sens même, et nous savons personnellement gré à l'amiral Morison d'apporter à cette affirmation le poids de son autorité.
Les méthodes pratiquées par Colomb restent donc celles de l'estime : la détermination et le maintien d'un cap et l'évaluation de la distance parcourue. Comme de telles méthodes, sur une aussi grande distance que la traversée de l'Atlantique, ne sont pas (normalement) d'une précision extrême, mais qu'il n'est pas niable que Colomb ait traversé l'Atlantique et qu'il soit revenu à son point de départ (à plusieurs reprises), force est de conclure chez le découvreur de l'Amérique à un sens marin exceptionnel.
En définitive, la découverte de l'Amérique n'est pas le fait, comme d'aucuns l'ont avancé, d'une révolution technique dans l'art de la navigation, révolution dont l'origine géographique importe moins désormais, mais elle est due à la rencontre de circonstances économiques et politiques favorables et d'un marin de génie. ( Emmanuel Poulle, pour la revue Persée ).
Editions St-Clair – 1974 – 422 pages – 20 x 13 cms – 490 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 3,47 à 10 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/mfp/150204/christophe-colomb...
Henri NOGUÈRES :
« Le suicide de la flotte française à Toulon, 27 nov 1942 »
En pleine nuit, le 27 novembre 1942, les blindés allemands font irruption sur le port de Toulon. Cette opération a été minutieusement organisée par Hitler qui, depuis longtemps, convoite la flotte française de Méditerranée. La réussite de son plan diabolique ferait peser une menace mortelle sur les opérations alliées en Afrique du Nord qui viennent de commencer.
En secret, les divisions allemandes font mouvement vers Toulon et, forçant les faibles défenses de la place, se ruent vers la rade.
Trop tard ! Le sabotage le plus spectaculaire de l'histoire a commencé et se poursuit systématiquement sous l'œil consterné des envahisseurs. Et déjà les sous-marins Casabianca et Marsouin, amorçant tous les barrages, s'élancent vers Alger et liberté.
Editions De Crémille – 1973 – 348 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Nogu%C3%A8res
Ailleurs : de 4 à 8,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/mfp/6109/le-suicide-de-la-fl...
Colonel RÉMY : « 10 ans avec De Gaulle »
Un des tous premiers à répondre à l'appel du 18 juin 1940, Rémy est envoyé dès le 10 août en France occupée pour y remplir une mission secrète, et fonde le réseau "Confrérie Notre-Dame", à la tête duquel il conquerra le titre d'agent secret n° 1 de la France Libre.
Appelé par le général de Gaulle, en 1947, à compter au nombre des constituants du Rassemblement du Peuple Français, il publie le 11 avril 1950 dans l'hebdomadaire Carrefour, pour obéir à ce qui lui paraît être un devoir de conscience, un article dont le retentissement sera tel qu'il imprimera à sa vie un nouveau tournant.
C'est la passionnante histoire de ces dix années, riches en péripéties de toute sorte, qu'il raconte dans "Dix ans avec De Gaulle".
Editions De Crémille – 1973 – 390 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonel_R%C3%A9my
Ailleurs : entre 5 et 6 €uros (en moyenne) sur Priceminister.
http://www.priceminister.com/offer/buy/210114164/dix-ans-...
H.R. TREVOR ROPER : « Les derniers jours de Hitler »
Que s'est-il réellement passé dans le bunker de la chancellerie du Reich entre la mi-avril et le 8 mai 1945 ? L'énigme demeurait encore entière en 1947, date de publication de l'ouvrage de H.R Trevor-Roper (1964 pour la France), soit deux ans après la chute du IIIe Reich. Les rumeurs les plus folles circulaient toujours : le maître de l'Allemagne réfugié dans une base polaire, argentine ou papouasienne, dissimulé au cœur même du Reich sous les traits d'un inoffensif individu, le tout par la grâce d'une science médicale encore balbutiante, la chirurgie esthétique... Pis, les insinuations soviétiques, plus ou moins directement formulées, laissant entendre que le Führer vivait encore sous la protection des Occidentaux, contribuaient à embrumer un peu plus la situation en plongeant les démocraties dans un embarras gênant aux niveaux politique et diplomatique ; ce qui constituait, on le sait maintenant avec certitude, leur objectif principal.
Que peut donc bien faire un homme seul confronté à un tel imbroglio politico-diplomatique ? Pas grand chose à priori, serait-on tenté de répondre. Ce ne fut pourtant pas le cas de Trevor-Roper, cet esprit acéré que l'Intelligent Service avait spécifiquement missionné pour mettre de l'ordre dans la connaissance qu'avaient les Alliés occidentaux de ces quelques jours, devenus après-coup si cruciaux. Lui, en bon enquêteur, savait que la manifestation de la vérité ne peut être issue d'autre chose que de la confrontation des témoignages et des documents officiels, personnels ou encore militaires.
Malheureusement, à ce stade et en ce qui concerne les protagonistes de la tragédie, seule une grosse vingtaine de personnes sont aux mains des Alliés occidentaux ou en mesure de témoigner librement. Beaucoup se révèlent disparus, soit prisonniers des Russes, soit morts, soit en fuite. C'est donc en récoltant et en analysant les déclarations de onze d'entre eux seulement que l'agent des services secrets anglais va entamer ses investigations. Par la suite, il ne lui restera plus qu'à synthétiser l'ensemble à l'aide des tous les éléments écrits en sa possession, débris épars d'un navire national-socialiste en perdition, et d'en tirer cette "substantifique moelle" au parfum de vérité qui est nécessaire à tout historien en herbe (l'homme avait tout de même bénéficié à ce niveau d'une formation oxfordienne de haute qualité).
De ce travail, tout d'abord confidentiel, résulte l'ouvrage historique consacré aux "derniers jours de Hitler". Patiemment rédigé, amendé en 1964 et intégrant les dernières évolutions de notre connaissance de la période pour les besoins de cette ré-édition, préfacé par un témoin direct, l'ancien ambassadeur Français auprès du IIIe Reich, André François-Poncet.
Editions FAMOT – 1975 – 381 pages – 20 x 13 cms – 470 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 5 à 8 €uros sur Priceminister / 8 à 15 €uros sur abebooks.fr
6,90 ou 7 €uros sur Amazon.fr / 10 €uros sur livre-rare-book.com
http://www.abebooks.fr/derniers-jours-Hitler-TREVOR-ROPER...
J.R. TOURNOUX : « L’histoire secrète »
Une histoire des sociétés secrètes, qui commence par la description des "souterrains qui se trouvent sous le Palais du Luxembourg [et qui forment] à plus de vingt mètres sous terre, une sorte de "doublure" de Paris avec des voies, ou galeries de circulation, correspondant aux rues Bonaparte, de Vaugirard, etc....".
Là s'affairent les sociétés secrètes, et J.R.Tournoux explique comment, en 1937, "l'une des plus sensationnelles conjurations de l'Histoire de France, celle de la Cagoule, dirigée, à la veille de la seconde guerre mondiale, contre les institutions républicaines, jalonna, de façon systématique, les réseaux souterrains de Paris, en vue de prendre et d'occuper par surprise, le Sénat, l'Elysée (d'où un souterrain rejoint les quais de la Seine), la Chambre des Députés, différents ministères, les appartements de personnalités politiques, dont Monsieur Léon Blum qui, chef de gouvernement du "Front Populaire", habitait au 25 Quai Bourbon."
Cet ouvrage, abondamment illustré de photos, de croquis et de caricatures comporte 3 parties : Les nouveaux Carbonari ( les Maréchaux, la Cagoule, l'histoire des bacilles bactériologiques, les vols dans les casernes, la tentative de putsch à Paris, l'Algérie Française…) / Face à Face (l'Internationale blanche, la Cagoule écarlate, la rencontre Darlan-Hitler…) / Soldats des ténèbres (de Gaulle et la guerre froide, le procès Challe, L'O.A.S…).
Traduits en huit langues, ses livres sont largement chroniqués par la presse et ont un écho international (La Stampa, Wall Street Journal). Récompensés par de nombreux prix, jouissant d’un large succès public et critique, les livres que Jean-Raymond Tournoux a consacrés à l’Histoire contemporaine sont toujours considérés comme des ouvrages de référence. Son œuvre d’historien a été distinguée par de nombreuses récompenses : Prix Thiers ; Prix de l'Académie française ; Prix d’Histoire du Cercle de l’Union, de la Société d’histoire générale et de la Société d'histoire diplomatique ; Grand prix du Festival international du Livre (1969) ; Prix Historia (1980). Il est lauréat de l’Académie des Sciences morales et politiques (1967).
Editions De Crémille – 1973 – 395 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs = de 3 à 5,95 sur Priceminister / de 2 à 6,30 €uros sur Amazon.fr
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B00AWCA2VS/ref=dp_o...
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Les 12 volumes (4875 pages / plus de 6 kilos) pour :
15 €uros + 14,50 €uros de port = 29,50 €uros, port compris ! / Vendus !
( Plus de 6 kilos de livres + emballage renforcé ! )
Vendus ! Ce lot n'est plus disponible !
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17/09/2014
Albert SPEER : Au cœur du troisième Reich
Albert SPEER :
« Au cœur du troisième Reich », en 2 volumes.
Présentation éditeur (version Livre de Poche) :
C'est le récit d'un homme dont le destin fut, douze années durant, lié à celui de Hitler. Occupant des situations très différentes mais toujours exceptionnelles, il fut tour à tour l'architecte de la métropole germanique, l'ami fidèle des réunions nocturnes à la Chancellerie du Reich et au Berghof, le technocrate et l'organisateur qui obtint, dans la production d'armements, des résultats qui étonnèrent le monde, l'opposant enfin, aussi efficace qu'inattendu, à qui l'Europe doit, pour sa large part, sa survie économique.
De la naissance à la chute du III, Reich, Albert Speer occupa un poste d'observation idéal. Appartenant au cercle des intimes de Hitler sans pourtant s'y intégrer, il fut puissant sans rechercher le pouvoir. Restant en marge, il conserva, seul dans l'entourage immédiat du « Führer », un regard droit et lucide. Même ses détracteurs les plus résolus ont reconnu qu'il avait préservé son intégrité morale tout au long de sa carrière au service d'un système amoral. Après avoir entendu ses déclarations à Nuremberg, Göring affirma que Speer n'avait jamais réellement été des leurs et conclut : « Nous n'aurions jamais du lui faire confiance ! »
Il possède à la fois le discernement et la connaissance intime des faits. « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre », affirme-t-il dans le dernier chapitre de ses mémoires, tirant ainsi le bilan de sa vie et de ses souvenirs.
Eugène Davidson, président de la Yale University Press, auteur d'un livre sur les procès des criminels de guerre, écrivit, après avoir lu le manuscrit des mémoires de Speer, que ceux-ci ne constituaient pas une tentative de justification ni une plaidoirie, mais « un témoignage historique incomparable, un document absolument irremplaçable ».
Editions FAMOT – 1974.
937 pages (les 2 vol.) – 20 x 13 cms – 1200 grammes (les 2 vol.).
Reliure éditeur richement ornée, façon « cuir et dorure » / les 2 volumes sont agrémentés de très nombreuses reproductions photographiques hors-texte.
Etat = quelques infimes marques de manipulation(s) et/ou stockage de-ci de-là, de petits chocs en bas de tranche (visibles sur photos), ainsi qu'une petite marque sur la tranche du tome 2 (visible sur photo) mais vraiment trois fois rien !
L’ensemble peut sans problème être estampillé entre bon et « bon + » !
Les 2 volumes > 10 €uros. / Vendus ! Temp. indisponibles.
Ailleurs : entre 10 et 15 €uros sur priceminister / 15,45 €uros sur amazon.fr
Entre 10 et 20 €uros sur abebooks.fr
20/08/2014
Wernher Von Braun
Bernd RULAND : « Wernher Von Braun »
Wernher Magnus Maximilian von Braun (1912-1977) est un ingénieur allemand, commandant SS qui a joué un rôle majeur dans la mise au point des fusées.
Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il se met au service du régime nazi pour poursuivre ses recherches. Il joue un rôle majeur dans la conception et la réalisation du V2, premier missile balistique qui sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip, il développe les principaux missiles balistiques de l'armée américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la fusée Saturn V, lanceur des missions lunaires du programme Apollo.
( Wikipedia )
Peenemünde, le Führer, les V1 et les V2, la défaite, la grande braderie de la science allemande, la NASA et la conquête de la lune… la biographie détaillée d’un des plus grands (si ce n’est LE plus grand) spécialiste des fusées que le monde ait connu !
Trois dates essentielles jalonnent la carrière de Wernher von Braun :
Le 6 septembre 1944, la première fusée V2 atteint la région parisienne… Le 31 janvier 1958, le premier satellite américain, Explorer-1, d'une masse de 14 kg, est placé sur orbite… Le 20 juillet 1969, deux Américains marchent sur la Lune, ils ont été lancés par la/sa fusée Saturn V.
Le Cercle du Nouveau Livre d’Histoire, éditions Jules Tallandier, 1970.
294 pages + cahier de 29 pages de photographies et reproduction de documents.
22,5 x 14,5 cms / 480 grammes.
Edition numérotée ( cet exemplaire est le #907 ) reliée pleine toile bleue, avec photo de Wernher Von Braun sur premier plat.
Bas et haut de tranche très très légèrement « tallées » + quelques infimes marques de stockage sur quatrième, ainsi qu’un tout petit choc dans le coin supérieur droit de la couv’… sans quoi il est nickel ! Intérieur propre et sain, bel exemplaire !
>>> 8 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = Entre 10,38 et 20 €uros sur Amazon.fr
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16:46 Publié dans Biographies, Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Sciences, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernd ruland, wernher von braun, v1, v, nasa, programme apollo, peenemünde, troisième reich, seconde guerre mondiale, wwii, histoire, conquête spatiale, fusées, missiles
21/03/2013
Christian BERNADAC - Le passe-montagne
Christian BERNADAC : « Le passe-montagne »
Quatrième de couv’ :
« Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la Société pour l’Héritage des Ancêtres, dirigée par le Reichsführer Heinrich Himmler, finança d’importantes expéditions archéologiques chargées de retrouver, dans une vingtaine de pays, les preuves matérielles de la supériorité de la race germanique. Les principales cavernes françaises ne devaient pas échapper aux investigations de ces mystérieux envoyés spéciaux »
Parce qu'il est un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, un passionné de préhistoire mais surtout un ariégeois amoureux de sa terre, de ses montagnes, de ses gouffres, Christian Bernadac a voulu réinventer les personnages et les lieux qui ont hanté son enfance.
Mais bien que très proche d’une certaine « réalité historique », « Le passe-montagne » est une création de pure fiction et seulement de pure fiction. Malgré cet avertissement, demain, des ouvrages à prétention ésotérique ou même – pourquoi pas ? – historique, reprendront les thèmes développés par les personnages du film et l’on verra naître et se développer de nouvelles versions de ce « réseau sacré initiatique » qui, sur les ailes du Graal, vole de Montségur à Bethléem en passant par Niaux, Bédeilhac et Lombrives, station privilégiées qui s’inscrivent sur les branches d’une Croix Gammée dont le centre est Tarascon-sur-Ariège.
Jean Vernier a réalisé « Le passe-montagne » pour la 1ère chaîne de télévision, en respectant les images que l’auteur avait « au fond de l’œil ».
ATTENTION : il s’agit là – vous l’avez peut-être compris – d’un scénario, et non d’un roman au sens propre du terme !…
Ce qui signifie, qu’en terme de présentation, ça donne ça : …
Merteil court vers le camion en agitant les bras.
LE CHAUFFEUR (en allemand) – Qu’est-ce que c’est que ce type ?
LE PASSAGER (en allemand) – Freine ! Il est fou !
Merteil traverse la route, il passe à droite du camion.
LE PASSAGER (en allemand) – Vous êtes fou ! On a failli vous écraser !
MERTEIL (en mauvais allemand) – Faîtes moi monter. J’avais laissé mon vélo là. J’ai vu au bout de la route, là-bas, au tournant, quelqu’un qui s’enfuyait sur mon vélo !
LE PASSAGER (en français) – Policiers et gendarmes à Tarascon. Nous pas policiers, pas gendarmes… vous allez gendarmerie… kommandantur…
Mais bon… que ceux et celles que ça ne rebute pas (ou qui on l’habitude de « lire du théâtre ») et qui se sont intéressé(e)s aux ouvrages d’Otto RAHN, n’hésitent pas un instant… ce livre (RARE !) en est un excellent complément !…
Editions France-Empire - TF1 / 1975.
188 pages + 16 pages d’illustrations et photos hors-texte.
Broché – 19 x 14 cms – 225 grammes.
Quelques petites marques de manipulation sur couv’ et quatrième ainsi qu’un infime manque d’un demi millimètre en haut à gauche de la tranche, sans quoi l’intérieur est nickel et l’état général excellent ! Entre « bon + » et très bon !
Retour en stock d’un seul et unique exemplaire : 10 €uros. / disponible.
Otto Rahn
21:47 Publié dans Esotérisme / Occultisme, Guerres et guerriers, Histoire, Mystères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bernadac, le passe-montagne, scénario, cathares, montségur, otto rahn, ahnenerbe, ésotérisme, troisième reich, catharisme, graal
06/03/2013
Les jeunes fauves du Führer
Jean MABIRE : Les jeunes fauves du Führer
( La division SS Hitlerjugend dans la bataille de Normandie)
Saignée par les durs combats du front de l’Est et frappée en son cœur par les bombardements aériens, l’Allemagne national-socialiste connaît en 1943 de graves difficultés pour lever et armer de nouveaux combattants. Le chef de la jeunesse du Reich, Arthur Axmann, propose de former une division de volontaires encore trop jeunes pour être mobilisés. Ils sont âgés de seize ou dix-sept ans et ont tous reçu l’impitoyable éducation virile de la jeunesse hitlérienne. Vingt mille d’entre eux vont former une division blindée de la Waffen SS, qui reçoit le nom de Hitlerjugend et devient la « jeune garde » hitlérienne.
Encadrés par de jeunes officiers ayant vécu toutes les campagnes, de la Pologne à l’Ukraine, ils se trouvent en Normandie au débarquement de juin 1944. La division Hitlerjugend reçoit l’ordre de contre-attaquer et de rejeter les assaillants à la mer. Mais « le jour le plus long » a déjà décidé du sort de la bataille ! Les jeunes SS montent vers le front sous un terrible bombardement aérien et parviendront tout juste à verrouiller la route de Caen. Pendant plus d’un mois, ils vont se battre, contre les Canadiens, subissant des pertes effroyables. Les Alliés, qui nommaient la Hitlerjugend la « Baby’s division », découvrent qu’ils ont en face d’eux les plus coriaces et les plus féroces des adversaires.
Après la chute de Caen, les jeunes SS continuent la lutte pour tenir Falaise et protéger le flanc nord de la « poche » où se trouvent prises au piège les armées allemandes de Normandie. Soixante grenadiers se battront seuls contre plusieurs régiments canadiens avant de se faire tuer plutôt que de se rendre. Seuls, Panzermeyer et quelques dizaines de jeunes SS parviendront à percer les lignes, le 20 août 1944, et à franchir la Dives. La division Hitlerjugend se trouve pratiquement anéantie à la fin de la bataille de Normandie. Jean Mabire raconte, jour par jour et heure par heure, ce que fut le sacrifice, finalement inutile, de ces cadets allemands.
Le Livre de Poche – 1978 – 416 pages – 200 grammes.
Cartes, organigrammes divers et bibliographie.
>>> Je n’irai pas jusqu’à dire « comme neuf », vu qu’il y a deux petites marques de manipulation la quatrième de couv’, et qu’il est tout de même de 1978… mais presque ! Très bon état !
>>> 6 €uros. / disponible.
Ailleurs = de 3 ou 11,25 €uros sur priceminister.
( De 5,50 à 8 €uros pour du très bon état et des vendeurs honnêtes/compétents ).
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Egalement dans la version : …
Presses Pocket de 1986 – 346 pages – 180 grammes.
Fines cassures sur tranche, nombreuses traces de manipulations et stockage sur plats ainsi qu’une marque de pliure sur la quatrième de couv’… l’aspect extérieur est assez moyen.
Mais l’intérieur est nickel et comme l’ensemble est – au final – propre et sain, l’exemplaire est déclaré "tout à fait bon pour le service" ! (D’autant que contrairement à la version Livre de Poche , cette version Presse Pocket vous propose, elle, 12 pages de reproductions photographiques (hors-texte) en sus.
>>> 5 €uros. / Vendu ! / Temporairement indisponible.
Ailleurs = 5 ou 7,37 €uros sur priceminister.
10:18 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Jean Mabire, Politique / Géopolitique & économie, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean mabire, les jeunes fauves du führer, division ss hitlerjugend, waffen ss, bataille de normandie, débarquement, seconde guerre mondiale, troisième reich, histoire, guerres, guerriers
21/06/2012
Le Matin des Magiciens
BERGIER / PAUWELS : « Le matin des magiciens »
Le XIXe siècle n'aimait pas les chimères. Il a souvent raillé et repoussé dans sa frénésie dogmatique des idées que le siècle suivant, le nôtre, accueille, nourrit, transforme en réalités. Est-ce à dire qu'il y a progrès de l'esprit humain ? Ou bien n'est-ce qu'une fiction rassurante pour notre vanité ? Cet inconnu dont nous repoussons chaque jour plus loin les frontières, qui sait si d'autres avant nous n'y ont pas eu accès ? Quelles découvertes ne ferait pas, chez les Egyptiens et les Mayas, l'archéologue qui serait aussi chimiste et physicien ? Déjà nous réalisons ce dont rêvaient les alchimistes. Oui, l'incroyable existe et l'occultisme a ses raisons d'être.
Dans cette initiation au réalisme fantastique, panorama nouveau de la science moderne qui témoigne d'un savoir étourdissant, Louis Pauwels et Jacques Bergier bousculent nos idées reçues pour mieux nous préparer aux merveilles du futur.
Le livre de poche – 1968 – 640 pages - 325 grammes.
Difficile de dire « comme neuf » pour un poche de 1968, mais on en est tout de même pas loin. Une légère décoloration sur la tranche papier supérieure ( mais bon, c’est vraiment histoire de dire que… puisqu’on c’est vraiment sans importance !?! ), sans quoi il est nickel !!!
Très bon état, certainement pas lu plus d’une fois : 3,30 €uros. / Vendu !
Ou : Le livre de poche – 1969 – 640 pages – 330 grammes.
Etat = Très bon / Quasiment comme neuf ! (Un infime défaut de pelliculage sur tranche et c’est tout !) : 3,50 €uros. / Vendu !
Ou : Le livre de poche – 1970 – 640 pages - 330 grammes.
Etat = Une marque de coin sup’ de la couv’ et deux fines cassures sur une tranche présentant quelques défauts de pelliculage… mais rien de bien grave, l’intérieur est propre et sain et l’état général tout à fait satisfaisant, pour un livre qu’on ne trouve très souvent qu’en assez mauvais état (voir très mauvais état !?!), vu que dès qu’on le possède on le lit au moins 7 ou 8 fois !!! (Haha!)… >>> 2 €uros. / Vendu !
Le matin des magiciens
Présentation :
Cet ouvrage de plus de 500 pages dans son édition originale se présente comme un récit, "parfois légende et parfois exact", consacré à "des domaines de la connaissance à peine explorés… aux frontières de la science et de la tradition".
Son contenu aborde des thèmes aussi divers que l'alchimie, les sociétés secrètes, les civilisations disparues, les récurrences insolites, les religions et les sciences occultes ou l'ésotérisme. Il repose sur des témoignages anciens (comme les manuscrits de la mer Morte), des recherches et des livres d'auteurs reconnus ou méconnus, des articles de revues spécialisées et des ouvrages de science-fiction ou de littérature fantastique.
Principaux thèmes et organisation du livre :
Le thème central de ce livre repose sur l'idée qu'une quantité de connaissances scientifiques et techniques, dont certaines proviennent de civilisations extra-terrestres, ont été tenues secrètes pendant les grandes périodes de l'histoire, et que l'homme est appelé à devenir un surhomme. Pour les auteurs, le fantastique n'est pas "l’apparition de l’impossible" mais "une manifestation des lois naturelles", quand elles ne sont pas "filtrées par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes".
Le Matin des magiciens se compose de trois parties :
- Le futur antérieur : qui critique le "scientisme" du XIXème siècle et évoque l'idée d'une "société internationale et secrète, groupant des hommes intellectuellement très avancés", société qui se formerait d'elle-même, et aborde le thème des civilisations disparues et de l'alchimie.
- Quelques années dans l’ailleurs absolu, qui s'attache à démontrer les origines occultes du nazisme et la contribution de l'ésotérisme à des théories scientifiques, dans le but de donner un exemple d'application des méthodes du réalisme fantastique. Il évoque longuement les théories de la Terre creuse.
- L’homme, cet infini, consacrée aux capacités mentales de l'homme, à la télépathie, à la parapsychologie, à "l’esprit magique" et aux mutants.
Autour du livre :
Ce projet doit son origine à la rencontre entre le journaliste et écrivain Louis Pauwels, qui avait publié précédemment un ouvrage consacré à Gurdjieff, et l'ingénieur chimiste Jacques Bergier, passionné par toutes sortes de mystères et préfacier de la traduction française de l'ouvrage de Charles Hoy Fort, un écrivain américain qui enquêtait sur les phénomènes inexpliqués. Sa mise en forme nécessita cinq années, sur la base d'une volumineuse documentation (qui sera inventoriée en 2007 à la Bibliothèque nationale de France dans le "Fonds Pauwels"). Leur objectif est alors d'éveiller la curiosité du public : "Il y aura sans doute beaucoup de bêtises dans notre livre, répétons-le, mais il importe assez peu, si ce livre suscite quelques vocations et, dans une certaine mesure, prépare des voies plus larges à la recherche".
Cautionnés par quelques scientifiques un peu marginaux, vitupérés par les rationalistes, les auteurs du Matin des magiciens ont poursuivi leur mouvement, qu'ils ont baptisé réalisme fantastique, avec la revue Planète.
Le Matin des magiciens constitue un phénomène sociologique non négligeable puisqu'il a provoqué dans un pays que certains considèrent comme cartésien, la France, une vogue considérable pour l'imaginaire, l'irrationnel et l'étrange.
( Wikipedia)
16:23 Publié dans Esotérisme / Occultisme, Mystères, Sciences, Ufologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques bergier, louis pauwels, matin des magiciens, réalisme fantastique, sciences, ufologie, mystères, troisième reich, science fiction, fantastique, inexplicable, alchimie, terre creuse, ésotérisme, nazisme, occultisme, extra-terrestres, civilisations disparues, énigmes, sociétés secrètes, big brother
07/05/2012
Maréchal PAULUS - Stalingrad
Maréchal PAULUS : « Stalingrad »
Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS
Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ.
Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS.
Librairie Arthème Fayard / 1961.
315 pages / 22 x 14 cms / 460 grammes.
Reliure cartonnée recouverte d’un tissu jaune, titre et nom d’auteur en noir sur premier plat et tranche, nombreuses cartes et photographies hors-texte, très bon état, si ce n’est un petit choc en bas de couv’ >>> 7 €uros. / Vendu !
« Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux.
Né à Breitenau, dans la Hesse, en 1890, il songe d’abord à faire une carrière d’officier de marine, puis se lance dans des études de droit avant de se décider finalement à entrer dans l’armée de terre. En 1910, à vingt ans, il est aspirant dans un régiment d’infanterie badois à Rastatt. Sous-lieutenant l’année suivante, il épouse une comtesse roumaine et semble destiné à mener une vie de garnison sans histoires.
La guerre éclate. Le sous-lieutenant tombe malade. Guéri, il est affecté aux chasseurs de montagne. Il se bat alors à Verdun et en Roumanie, gagne ses deux croix de fer et termine la guerre comme capitaine. Il servira alors à l’Ouest dans un état major puis à l’Est après l’armistice.
Paulus reste dans la Reichswehr et sera détaché au ministère pour y suivre différents cours, car cet officier est sans nul doute un intellectuel. Professeur de tactique et d histoire militaire, c’est un esprit brillant, mais un peu schématique, sans grand contact avec la troupe. Cela n’empêche pas un avancement assez rapide : major en 1931, lieutenant-colonel en 1933 et colonel en 1935. Il se passionne pour la motorisation, ce qui correspond bien aux vues militaires du nouveau régime.
Friedrich Paulus est promu général le 1er janvier 1939 et se distingue comme chef d’état major dans un corps d’armée, puis dans une armée que commande le général von Reichenau. Il met au point les plans d’invasion de la Pologne, puis travaille aux projets d’attaque sur le front de l’Ouest. A la fin du mois de mai 1940, il est le premier quartier-maître-général à l’Oberkommando des Wehrmacht avec le grade de général de division. Il reste un homme d’état major, froid, efficace, méthodique.
Paulus joue indéniablement un grand rôle lors de l’élaboration du plan Barbarossa, celui de l’attaque contre l’Union Soviétique. A cette époque, il ne songe pas à se monter antinazi. Bien au contraire, il est de ceux qui suggèrent qu’Adolf Hitler prenne le commandant des forces armées et celui de l’armée de terre. Nommé général de corps d’armée, Paulus reçoit le commandement de la 6e armée. Son sort est scellé.
Il va se battre dans le cadre du groupe d’armées Sud et se retrouvera sur la Volga, en avant-garde des troupes allemandes et alliées.
Le 17 juillet 1942 commence la bataille pour Stalingrad. La ville tombe presque entièrement aux mains des troupes du Reich, mais les soviétiques résistent avec acharnement. La mauvaise saison arrive. A la mi-novembre, alors que la Volga charrie des glaces, l’Armée rouge prend l’offensive. Les alliés roumains sont bousculés. Avant la fin du mois la 6e armeé est pratiquement encerclée. Le corps d’armée expéditionnaire italien est lui aussi disloqué. Les tentatives allemandes pour briser l’encerclement échouent les unes après les autres. D’impitoyables combats de rues se déroulent dans les ruines de Stalingrad. Von Manstein, qui commande le groupe d’armée du Don, ne peut plus rien faire.
Le 26 décembre, les troupes placées sous les ordres de Paulus sont coupées en deux. C’est le commencement de la fin. Le 30 janvier, Paulus est nommé maréchal, mais ce geste honorifique n’est sans doute qu’une invitation à emporter son bâton de commandement dans sa tombe. Le lendemain, le commandement de la 6e armée décide de se rendre.
150 000 de ses hommes ont été tués au combat, près de 100 000 ont été faits prisonniers, dont 24 généraux. Bien peu reviendront de captivité. Paulus ne sera libéré qu’en 1954, dix ans après une proclamation au peuple allemand où il rejetait sur Hitler toute la responsabilité du désastre de Stalingrad. Il mourra en 1957, à Dresde. »
( www.39-45.org )
« Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus, Général-feldmaréchal de la VIéme Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats...
Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957.
A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. »
( histoquiz-contemporain.com )
« Il ne s’agit ni des mémoires posthumes du maréchal ni d’une simple biographie écrite par un tiers, mais bien d’un ouvrage sur lui, qui procède à la fois de l’un et de l’autre »…
( auxcentmillebouquins.fr )
Ailleurs = entre 8 et 14,90 €uros sur priceminister
( http://www.priceminister.com/offer/buy/89437678/paulus-ma... )
11 €uros sur livre-rare-book.com
( http://www.livre-rare-book.com/book/5472977/AGDL110035/fr )
17:19 Publié dans Biographies, Guerres et guerriers, Histoire, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maréchal paulus, stalingrad, walter görlitz, friedrich paulus, ernst alexander paulus, troisième reich, ww.ii, seconde guerre mondiale, front de l'est, histoire, guerre, guerres
18/04/2012
Le poisson chinois a tué Hitler
Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012…
Mois du livre de poche !
Jean BOMMART : « Le Poisson chinois a tué Hitler »
Ouais… bon… d’accord… certains esprits chagrins vont très certainement arguer du fait que c’est un peu abusif que de consacrer une note entière à un seul petit poche… et encore, pas très épais !
Mais que voulez-vous…
Primo : j’adore ce p’tit book !
Deusio : on en a plusieurs en stock ! ( Hé! hé! )…
Et tercio, je tenais également à profiter de l’occase pour le présenter via une chronique empruntée à notre confrère et ami de « La Crypte du Chat Roux » ( les initiés en matière de « Réalisme Fantastique » auront, je l’espère, relevé l’excellent jeu de mots !?! ), un blog ô combien jouissif et sympathique, que je ne peux que chaudement vous recommander !
( N’hésitez pas à y passer le plus souvent possible… c’est un pur régal ).
Voili voiloù…
Ceci explique cela ! ( Hé! hé! )…
Chronique de la Crypte du Chat Roux :
Le Poisson chinois a tué Hitler. C'est quoi ça, un nom de code ? Du révisionnisme qui attribuerait la mort d'Hitler à une absorption de fugu mal découpé ? Evidemment non, puisque le fugu est un poisson attribué aux Japonais.
Non non non, le Poisson chinois, c'est le capitaine Sauvin, agent secret français, cocorico ! Un agent secret à l'ancienne. C'est pas un minet de rosbeef qui cache des gadgets dans ses grolles et tire tout ce qui bouge et qui porte une jupe, voire tire dessus après. Un vrai Français, môssieur ! avec une sale gueule, mais au moins il sait se démerder sur le terrain, sans avoir à causer à son Q pour se sortir de la merde.
A la fin du conflit 39-45, le Poisson chinois met la main sur un officier nazi, et prend sa place, par un subtil grimage, auprès de Himmler, qui n'y voit que du feu, et va aller négocier avec le comte Bernadotte et Speer la reddition de l'Allemagne avec les Alliés. Revisitation de l'Histoire, c'est par un pli personnel que le Poisson chinois, infiltré, livre des informations à Hitler sur ses soit-disants copains, qui provoqueront son suicide, eh eh. On est en plein roman de gare, de l'espionnage assez moderne, pour un roman écrit en 1951 (ceci dit, comparé à des mecs comme Cicéron, Schellenberg ou Naujocks… ouais ouais ouais je vous parlerai de ceux là dans une prochaine note. Hollywood n'a rien inventé à côté d'eux !). Espionnage moderne, mais aussi une très bonne connaissance historique, Jean Bommart, qui devait bien se faire chier à son boulot chez Havas, à Belgrade, était très bien documenté, et a su restituer les épisodes de la fin de la guerre, et parle même de la division LAH, ainsi que du Wehrwolf ! Même s'il leur attribue un pouvoir peut-être un peu trop grand par rapport à la réalité…
Mais bref, sous un titre qui semble loucher vers du San Antonio, le ton reste sérieux, sans manquer d'humour tout de même (la classe à la française), mais sans verser dans du Monocle, si truculent soit-il. 1-0 pour la France.
( http://lacrypteduchatroux.hautetfort.com/archive/2011/12/... )
Le Livre de Poche 1972 / 192 pages / 120 grammes.
Trois, deux, plus qu'un seul exemplaire disponible ( excellent état / nickel )…
Prix à l’unité >>> 2 €uros.
Né à Douai (Nord) en 1894, Jean Bommart – après un an de médecine et un de droit à Lille – devance l'appel en septembre 1914 et se bat brillamment dans l'artillerie (blessé en 1916 au début de la bataille de Verdun), puis dans les trains blindés. Diplômé des Hautes Etudes commerciales en 1921, il devient attaché de presse et représentant de l'Agence Havas en 1921 et 1922 à Belgrade, journaliste à L'Action française (bien que non royaliste), puis rédacteur financier.
Cloué au lit pendant trois ans par une grave maladie, il écrit sur la suggestion de Benjamin Crémieux des nouvelles (1931) dont il prend le thème dans les intrigues internationales et les histoires d'espionnage qu'il a connues ou vécues.
En 1932, il obtient le Prix du Cercle littéraire avec Le Revenant et en 1934 celui du Roman d'aventures avec Le Poisson chinois, où il crée le personnage du capitaine Sauvin qui reparaît dans toute une série de volumes de La Dame de Valparaiso (1938) au Poisson chinois à Téhéran (1974). Le Poisson chinois a tué Hitler a atteint un tirage de 296.000 exemplaires.
A une quarantaine de romans d'espionnage ou policiers s'ajoutent également des romans-romans comme La Ronde de jour et Feux de la nuit (1947-1948) ou Celui-qui-va-seul (1955), des romans d'anticipation et deux pièces de théâtre, une tirée du Revenant et Blanc et Rouge (Prix des Escholiers 1936).
( Source : Le Livre de Poche, LGF )
18:31 Publié dans Espionnage, Guerres et guerriers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean bommart, le poisson chinois a tué hitler, espionnage, guerre, troisième reich, la crypte du chat roux, le poisson chinois
22/02/2012
Le destin fabuleux du maréchal Rommel
MORDAL Jacques : « Le destin fabuleux du maréchal Rommel »
Tome 1 : Un respect unanime / De la Souabe à l'Aquitaine un soldat à l'état pur / Rommel dans l'entre-deux guerres / L'invasion de la France, de la Meuse à la Sambre / Cherbourg, un cadeau pour Hitler / La gloire de l'Afrika Korps / Jusqu'à la frontière d'Egypte / Tobrouk / Coup d'arrêt à El Alamein.
Tome 2 : Les causes perdues / La seconde bataille d'El Alamein / L'imbroglio tunisien / Kassérine, victoire sans lendemain / Adieu l'Afrique / Le dernier front / Le jour le plus long / Défaite à Cherbourg / Dernière rencontre avec Hitler / le dernier duel Rommel-Montgomery / La vengeance de Hitler / Epitaphe pour un général ennemi.
Editions Historama – 1973 – Préface du vice-amiral Friedrich Ruge.
510 pages ( les 2 volumes ) – 18 x 12 cms - 570 gr ( les 2 volumes ).
Reliure simili-cuir + dorures – Nombreuses photographies hors texte.
Comme neufs : 6 €uros. / Vendus ! Temporairement indisponible.