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07/05/2012

Maréchal PAULUS - Stalingrad

Maréchal PAULUS : « Stalingrad »

 

Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS

Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ.

Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS.

Librairie Arthème Fayard / 1961.

315 pages / 22 x 14 cms / 460 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu jaune, titre et nom d’auteur en noir sur premier plat et tranche, nombreuses cartes et photographies hors-texte, très bon état, si ce n’est un petit choc en bas de couv’ >>> 7 €uros. / Vendu !

 

« Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux. 

Né à Breitenau, dans la Hesse, en 1890, il songe d’abord à faire une carrière d’officier de marine, puis se lance dans des études de droit avant de se décider finalement à entrer dans l’armée de terre. En 1910, à vingt ans, il est aspirant dans un régiment d’infanterie badois à Rastatt. Sous-lieutenant l’année suivante, il épouse une comtesse roumaine et semble destiné à mener une vie de garnison sans histoires.

La guerre éclate. Le sous-lieutenant tombe malade. Guéri, il est affecté aux chasseurs de montagne. Il se bat alors à Verdun et en Roumanie, gagne ses deux croix de fer et termine la guerre comme capitaine. Il servira alors à l’Ouest dans un état major puis à l’Est après l’armistice. 

Paulus reste dans la Reichswehr et sera détaché au ministère pour y suivre différents cours, car cet officier est sans nul doute un intellectuel. Professeur de tactique et d histoire militaire, c’est un esprit brillant, mais un peu schématique, sans grand contact avec la troupe. Cela n’empêche pas un avancement assez rapide : major en 1931, lieutenant-colonel en 1933 et colonel en 1935. Il se passionne pour la motorisation, ce qui correspond bien aux vues militaires du nouveau régime.

Friedrich Paulus est promu général le 1er janvier 1939 et se distingue comme chef d’état major dans un corps d’armée, puis dans une armée que commande le général von Reichenau.  Il met au point les plans d’invasion de la Pologne, puis travaille aux projets d’attaque sur le front de l’Ouest. A la fin du mois de mai 1940, il est le premier quartier-maître-général à l’Oberkommando des Wehrmacht avec le grade de général de division. Il reste un homme d’état major, froid, efficace, méthodique. 

Paulus joue indéniablement un grand rôle lors de l’élaboration du plan Barbarossa, celui de l’attaque contre l’Union Soviétique. A cette époque, il ne songe pas à se monter antinazi. Bien au contraire, il est de ceux qui suggèrent qu’Adolf Hitler prenne le commandant des forces armées et celui de l’armée de terre. Nommé général de corps d’armée, Paulus reçoit le commandement de la 6e armée. Son sort est scellé. 

Il va se battre dans le cadre du groupe d’armées Sud et se retrouvera sur la Volga, en avant-garde des troupes allemandes et alliées. 

Le 17 juillet 1942 commence la bataille pour Stalingrad. La ville tombe presque entièrement aux mains des troupes du Reich, mais les soviétiques résistent avec acharnement. La mauvaise saison arrive. A la mi-novembre, alors que la Volga charrie des glaces, l’Armée rouge prend l’offensive. Les alliés roumains sont bousculés. Avant la fin du mois la 6e armeé est pratiquement encerclée. Le corps d’armée expéditionnaire italien est lui aussi disloqué. Les tentatives allemandes pour briser l’encerclement échouent les unes après les autres. D’impitoyables combats de rues se déroulent dans les ruines de Stalingrad. Von Manstein, qui commande le groupe d’armée du Don, ne peut plus rien faire. 

Le 26 décembre, les troupes placées sous les ordres de Paulus sont coupées en deux. C’est le commencement de la fin. Le 30 janvier, Paulus est nommé maréchal, mais ce geste honorifique n’est sans doute qu’une invitation à emporter son bâton de commandement dans sa tombe. Le lendemain, le commandement de la 6e armée décide de se rendre. 

150 000 de ses hommes ont été tués au combat, près de 100 000 ont été faits prisonniers, dont 24 généraux. Bien peu reviendront de captivité.  Paulus ne sera libéré qu’en 1954, dix ans après une proclamation au peuple allemand où il rejetait sur Hitler toute la responsabilité du désastre de Stalingrad. Il mourra en 1957, à Dresde. »

( www.39-45.org )

 

« Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus, Général-feldmaréchal de la VIéme Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats...

Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957. 

A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. »

( histoquiz-contemporain.com )

 

« Il ne s’agit ni des mémoires posthumes du maréchal ni d’une simple biographie écrite par un tiers, mais bien d’un ouvrage sur lui, qui procède à la fois de l’un et de l’autre »…

( auxcentmillebouquins.fr )

 

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