11/02/2015
André BRISSAUD, Reinhard GEHLEN, Jacques MASSU, Colonel Rémy, Hitler, Napoléon, la Cagoule, l'O.A.S, Christophe Colomb, la Révolution Russe, etc. / Lot de 12 livres ayant trait à l'Histoire.
Collection de « Livres ayant trait à l'histoire »
Sujets divers / 12 volumes
Soyons francs, présentés seuls, nous n’aurions pas acheté ces livres.
Mais bon, nous avons récupéré ces 12 volumes au sein d’un lot plus important, et nous vous les proposons donc ici à petit prix, vu que quasiment toutes les reliures présentent de menus défauts – facilement décelables/visibles sur les photos ci-jointes.
(N’hésitez pas à cliquer dessus pour les agrandir !)
Rien de franchement grave, comme vous pourrez en juger (d’autant que les intérieurs, sont eux, en excellent état), mais bon… ce sont tout de même le genre de "petites choses" qui font qu’en temps normal, ces ouvrages n’auraient (logiquement) pas fait partie de notre stock.
Enfin bref…
Petits défauts = petit prix…
Et nous vous proposons donc ces 12 livres pour :
15 €uros + 14,50 €uros de port = 29,50 €uros, port compris ! / Vendus !
( Plus de 6 kilos de livres + emballage renforcé ! )
Vendus ! Ce lot n'est plus disponible !
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André BRISSAUD : « Hitler et l’Ordre Noir »
Pour la première fois, André Brissaud a recherché, au-delà de l'explication politique ou économique, les origines ésotériques du National-Socialisme : le Soleil Noir du Svastika, les prophéties médiévales sur l'avènement du Chevalier blanc, ange exterminateur d'une nouvelle Apocalypse, les sociétés secrètes du Vril et de Thulé. Ainsi se trouve éclairée d'une singulière lueur la folie mystique de l'Ordre noir…
Editions FAMOT – 1974 – 464 pages – 20 x 13 cms – 570 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : 34,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/offer/buy/107367248/hitler-e...
Arthur CONTE : « Yalta ou le partage du monde »
L'abaissement de l'Europe et le partage du monde entre les États-Unis et la Russie ne datent pas de la « Guerre du Kippour ». C'est à Yalta, sur la Mer Noire, le 4 février 1945, que les deux super-puissances ont établi leur domination sur la planète.
Ce jour-là les armées de Hitler se battent en Pologne et dans les Ardennes. La guerre fait rage dans le Pacifique. L'Angleterre est victorieuse sur tous les fronts. De Gaulle gouverne dans Paris libéré. Et pourtant l'Europe et l'Asie ne comptent plus. De Gaulle a été évincé de Yalta, Churchill s'y bat le dos au mur.
A Yalta, Staline et Roosevelt, et eux seuls, découpent l'Allemagne, se partagent les Balkans, fixent le rôle de la France, créent l'O.N.U., règlent le sort du Japon.
Après avoir magistralement décrit la situation, en février 1945, sur les différents fronts et dans les capitales, Arthur Conte retrace le déroulement de cette négociation où s'affrontèrent les géants de l'Histoire. Connu pour ses activités politiques, diplomatiques et pour son action à la tête de l’O.R.T.F., Arthur Conte se révèle ici comme un de nos meilleurs historiens.
Editions St-Clair – 1974 – 368 pages – 20 x 13 cms – 480 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Conte
Ailleurs : entre 4,30 et 7 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
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Paul GANIÈRE : « Sainte-Hélène »
L'histoire de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène est celle d'un drame qui a duré six années. Pendant ces semaines et ces mois interminables, l'Empereur vaincu et enchaîné n'a cessé de se débattre. Il cherchait à se libérer de la poigne de fer des Anglais qui, trop heureux d'avoir enfin réduit à l'impuissance leur impitoyable ennemi, le gardaient prisonnier sur un minuscule îlot de l'Atlantique-Sud. C'est l'histoire de cette lutte que Paul Ganière a voulu reconstituer grâce à la multitude de documents conservés dans les archives, et notamment les archives anglaises, grâce aux mémoriaux laissés par les témoins de la tragédie et, en particulier, ceux émanant de deux des plus fidèles compagnons de Napoléon.
Aujourd'hui, Paul Ganière nous livre la synthèse de cette longue et passionnante aventure. On apprend tout d'abord les conditions, jusqu'alors mal connues, dans lesquelles l'Empereur fut amené à se livrer aux Anglais ; on partage ses espoirs ; on mesure ses illusions. On peut imaginer son embarquement pour l'île maudite, son installation à Longwood, ses démêlés avec ceux qui s'étaient engagés à le suivre, et surtout le dur combat qu'il mena inlassablement contre ses gardiens, en particulier contre celui qui incarnait, à ses yeux, l'orgueil et la mauvaise foi britanniques : le gouverneur, Sir Hudson Lowe. Lorsque le captif, enfin terrassé par la maladie, sentira venir le moment suprême, on le verra prévoir, avec une lucidité parfaite, les conséquences de son martyre et remporter ainsi, par-delà la mort, une ultime et magnifique victoire. Son neveu, le futur Napoléon III, à défaut de son fils, le roi de Rome, prématurément disparu, en cueillera un jour les fruits. N'est-ce-pas là ce que l'on pourrait être tenté d'appeler non sans raison le Miracle de Sainte Hélène ?
Editions FAMOT – 1975 – 460 pages – 20 x 13 cms – 560 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : entre 5 et 8 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
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Roland GAUCHER : « Les terroristes »
Une histoire des mouvements terroristes, de droite comme de gauche, au XXème siècle en commençant par la terreur révolutionnaire et les contre-révolutions pour finir à l'OAS en passant par les luttes pour l'indépendance en Irlande et en Algérie.
Sommaire : La terreur révolutionnaire (Okhrana; la chute d'Azev; Lénine et le "souterrain"; anars, bourgeois...) ; Terreur et Contre-Révolution (Boris Savinkov; les compagnons de la Sainte-Vehme) ; la lutte pour l'indépendance (Macédoine ; Irlande contre Angleterre ; Israël : Stern et Irgoun ; Algérie) ; L'O.A.S.
Editions FAMOT – 1975– 420 pages – 20 x 13 cms – 580 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Gaucher
Ailleurs : entre 3,05 et 9 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
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Entre 7 et 16 €uros sur livre-rare-book
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10 €uros sur bons-livres.fr
http://www.bons-livres.fr/livre/roland-gaucher/273-les-te...
Reinhard GEHLEN : « L’organisation Gehlen, mémoires »
Les mémoires de Reinhard Gehlen (1902-1979), chef du service d'espionnage « Armées étrangères de l'Est » au cours de la seconde guerre mondiale ; puis créateur et chef du B.N.D. (service central de renseignements en République fédérale allemande), et ce jusqu'en 1968, après une longue période de collaboration avec les Américains.
Editions St-Clair – 1975 – 366 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Gehlen
http://www.actualite-histoire.com/actualit%C3%A9s/reinhar...
Ailleurs : entre 10 et 11 €uros, sur Priceminister, pour cette édition de 75
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Entre 5,30 et 10 €uros, sur Priceminister, pour la ré-édition de 79
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Jacques MASSU : « La vraie bataille d’Alger »
A la fin de l'année 1956 — deux ans après le début de la rébellion algérienne — la guerre civile menace Alger et son département. Des attentats à la bombe, à la grenade, à la mitraillette font des dizaines de morts parmi les Européens et provoquent, sur des centaines de blessés, des mutilations affreuses. Face à cette situation, tend à s'organiser un contre-terrorisme européen qui ne fera qu'accélérer une escalade de crimes devant lesquels la police, avec ses moyens habituels, se montrera impuissante.
Le gouvernement décide alors de faire appel au général Massu et à sa 10e division de parachutistes, pour rétablir la sécurité et, partant de là, la confiance entre les deux communautés européenne et musulmane. En moins de onze mois, l'objectif du rétablissement de l'ordre sera atteint, mais l'utilisation de l'armée pour une tâche de caractère nettement policier, et les méthodes employées par elle, provoqueront à l'époque et provoquent encore des controverses passionnées. Il appartenait au général Massu de préciser « ce qui s'est vraiment passé » à Alger et dans la région algéroise durant cette année 1957.
Il a accepté de le faire, et sous la forme la plus franche, en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées sur les points particulièrement controversés, y compris l'utilisation de la torture. Comme il le dit dans son avant-propos : « L'arrangement n'est pas dans ma nature. »
Editions FAMOT – 1974 – 415 pages – 20 x 13 cms – 510 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Massu
Ailleurs : de 1,50 à 15… et même 21 €uros (!?!???), sur Priceminister.
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Entre 8 et 15 €uros sur livre-rare-book / entre 4,40 et 12 sur Amazon.fr
Cardinal MINDSZENTY :
« Mémoires des prisons d’Hitler et de Staline… à l’exil »
( Préface de Jean d’Ormesson )
József Mindszenty, né József Pehm, le 29 mars 1892 à Csehimindszent, est ordonné prêtre catholique le 12 juin 1915. Il s'oppose à la République des conseils de Hongrie de Béla Kun, ce qui lui vaut d'être arrêté en 1919 puis libéré à la chute du régime la même année.
En 1941, il change son nom en Mindszenty, reprenant en partie le nom de sa ville natale.
Le 3 mars 1944, il est nommé évêque de Veszprém. Il est à nouveau emprisonné en 1944-45 en raison de son opposition au régime fasciste hongrois du parti des Croix fléchées, et accusé de trahison. Il est libéré en avril 1945.Le 2 octobre 1945, il est nommé archevêque métropolitain d’Esztergom et primat de Hongrie, ce qui correspond au poste le plus élevé dans la hiérarchie de l'Église catholique hongroise. Lors du consistoire du 18 février 1946, le pape Pie XII le nomme cardinal avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Étienne-le-Rond.
En 1948, le nouveau régime communiste dissout l'ensemble des ordres religieux.
Le 26 décembre 1948, le cardinal Mindszenty est arrêté et inculpé de trahison, conspiration et non-respect des lois du régime. Peu avant son arrestation, il avait écrit une note dans laquelle il affirmait n'avoir été impliqué dans aucune conspiration, afin de prouver que tout aveu qu'il pourrait faire par la suite aurait été obtenu par la contrainte.
En 1949, il est condamné à la prison à vie pour trahison envers l'État hongrois. Pendant le procès, il déclare la note qu'il avait écrite auparavant nulle et non avenue. Peu après le verdict, le Pape Pie XII prononce l'excommunication de toutes les personnes impliquées dans son procès et sa condamnation.
Libéré lors de l'insurrection de 1956, il se rend à Budapest. Il loue les insurgés, intervenant à la radio pour se déclarer favorable aux développements anti-communistes de l'insurrection. Le régime de János Kádár utilisera par la suite ce discours, affirmant qu'il démontrait la nature intrinsèquement « contre-révolutionnaire » des événements de 1956.
Quand les troupes soviétiques interviennent en Hongrie, Mindszenty obtient sur les conseils d'Imre Nagy l'asile politique à l'ambassade des États-Unis en Hongrie. Il ne va plus quitter l'ambassade pendant 15 ans. Un compromis est finalement trouvé en 1971 lorsque le pape Paul VI le déclare « victime de l'Histoire » (plutôt que du communisme) et lève l'excommunication de 1949. Mindszenty peut alors quitter la Hongrie.
Il s'installe rapidement à Vienne plutôt qu'à Rome, n'ayant pas apprécié la proposition du Vatican de renoncer à sa charge de primat de l'Église de Hongrie en échange d'un soutien à la publication non censurée de ses mémoires.
Contrairement à l'usage qui veut que les évêques prennent leur retraite à 75 ans, il refuse obstinément de se retirer. Rome finit par lui retirer ses titres, mais le pape se refuse à nommer un nouveau primat de Hongrie tant que Mindszenty est vivant. Ce n'est qu'en 1976 que le titre sera à nouveau attribué, à l'évêque László Lékai, plutôt conciliant à l'égard du régime communiste.
József Mindszenty décède le 6 mai 1975 à Vienne.
En 1991, sa dépouille est rapatriée à Esztergom à la demande du gouvernement nouvellement élu démocratiquement. Il est inhumé dans sa cathédrale.
Editions FAMOT – 1975 – 447 pages – 20 x 13 cms – 540 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 4,99 à 7,50 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/mfp/9963/memoires-des-prison...
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Samuel Eliot MORISON : « Christophe Colomb »
Encore un livre sur Christophe Colomb ! dira-t-on.
Mais celui-ci n'est pas l’œuvre d'un historien, il a été écrit par un marin.
Les problèmes sont nombreux, qu'ont suscités la biographie et l'activité de Colomb. Un des plus complexes est celui des conditions techniques dans lesquelles il a réalisé les quatre traversées successives de l'Atlantique. Les documents sont peu nombreux et ne peuvent être utilisés qu'avec circonspection, après qu'y ait été décelé ce qui relève du panégyrique ou d'une décision délibérée de travestir la vérité.
Il n'est donc pas inutile que l'amiral Morison verse au dossier de la découverte de l'Amérique le fruit de sa propre expérience océanique. Il s'est en effet livré, avant la guerre, à une série de reconstitutions des voyages de Colomb, sur un voilier ayant, pour autant qu'elles soient connues, les mêmes caractéristiques techniques que la Santa Maria et la Nina. C'est là une pratique qui, depuis, est presque devenue une habitude, et il n'y aura bientôt plus d'historien, d'ethnologue ou de géographe qui ne se livre à la reconstitution des faits qu'il étudie. Les résultats de l'expérience de l'amiral Morison n'en sont pas moins hautement appréciables.
Il les a exploités tout au long de son livre, mais il en a, en particulier, groupé l'essentiel dans un chapitre de dix pages fort clairvoyantes intitulé : « Comment naviguait Colomb. » II conclut à l'impossibilité où fut Colomb de pratiquer une navigation astronomique… la détermination de la latitude en mer au moyen d'un astrolabe, astronomique ou nautique, ou d'un quadrant à fil à plomb étant une vue de l'esprit. C'est le bon sens même, et nous savons personnellement gré à l'amiral Morison d'apporter à cette affirmation le poids de son autorité.
Les méthodes pratiquées par Colomb restent donc celles de l'estime : la détermination et le maintien d'un cap et l'évaluation de la distance parcourue. Comme de telles méthodes, sur une aussi grande distance que la traversée de l'Atlantique, ne sont pas (normalement) d'une précision extrême, mais qu'il n'est pas niable que Colomb ait traversé l'Atlantique et qu'il soit revenu à son point de départ (à plusieurs reprises), force est de conclure chez le découvreur de l'Amérique à un sens marin exceptionnel.
En définitive, la découverte de l'Amérique n'est pas le fait, comme d'aucuns l'ont avancé, d'une révolution technique dans l'art de la navigation, révolution dont l'origine géographique importe moins désormais, mais elle est due à la rencontre de circonstances économiques et politiques favorables et d'un marin de génie. ( Emmanuel Poulle, pour la revue Persée ).
Editions St-Clair – 1974 – 422 pages – 20 x 13 cms – 490 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 3,47 à 10 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
http://www.priceminister.com/mfp/150204/christophe-colomb...
Henri NOGUÈRES :
« Le suicide de la flotte française à Toulon, 27 nov 1942 »
En pleine nuit, le 27 novembre 1942, les blindés allemands font irruption sur le port de Toulon. Cette opération a été minutieusement organisée par Hitler qui, depuis longtemps, convoite la flotte française de Méditerranée. La réussite de son plan diabolique ferait peser une menace mortelle sur les opérations alliées en Afrique du Nord qui viennent de commencer.
En secret, les divisions allemandes font mouvement vers Toulon et, forçant les faibles défenses de la place, se ruent vers la rade.
Trop tard ! Le sabotage le plus spectaculaire de l'histoire a commencé et se poursuit systématiquement sous l'œil consterné des envahisseurs. Et déjà les sous-marins Casabianca et Marsouin, amorçant tous les barrages, s'élancent vers Alger et liberté.
Editions De Crémille – 1973 – 348 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Nogu%C3%A8res
Ailleurs : de 4 à 8,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.
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Colonel RÉMY : « 10 ans avec De Gaulle »
Un des tous premiers à répondre à l'appel du 18 juin 1940, Rémy est envoyé dès le 10 août en France occupée pour y remplir une mission secrète, et fonde le réseau "Confrérie Notre-Dame", à la tête duquel il conquerra le titre d'agent secret n° 1 de la France Libre.
Appelé par le général de Gaulle, en 1947, à compter au nombre des constituants du Rassemblement du Peuple Français, il publie le 11 avril 1950 dans l'hebdomadaire Carrefour, pour obéir à ce qui lui paraît être un devoir de conscience, un article dont le retentissement sera tel qu'il imprimera à sa vie un nouveau tournant.
C'est la passionnante histoire de ces dix années, riches en péripéties de toute sorte, qu'il raconte dans "Dix ans avec De Gaulle".
Editions De Crémille – 1973 – 390 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
L’auteur > http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonel_R%C3%A9my
Ailleurs : entre 5 et 6 €uros (en moyenne) sur Priceminister.
http://www.priceminister.com/offer/buy/210114164/dix-ans-...
H.R. TREVOR ROPER : « Les derniers jours de Hitler »
Que s'est-il réellement passé dans le bunker de la chancellerie du Reich entre la mi-avril et le 8 mai 1945 ? L'énigme demeurait encore entière en 1947, date de publication de l'ouvrage de H.R Trevor-Roper (1964 pour la France), soit deux ans après la chute du IIIe Reich. Les rumeurs les plus folles circulaient toujours : le maître de l'Allemagne réfugié dans une base polaire, argentine ou papouasienne, dissimulé au cœur même du Reich sous les traits d'un inoffensif individu, le tout par la grâce d'une science médicale encore balbutiante, la chirurgie esthétique... Pis, les insinuations soviétiques, plus ou moins directement formulées, laissant entendre que le Führer vivait encore sous la protection des Occidentaux, contribuaient à embrumer un peu plus la situation en plongeant les démocraties dans un embarras gênant aux niveaux politique et diplomatique ; ce qui constituait, on le sait maintenant avec certitude, leur objectif principal.
Que peut donc bien faire un homme seul confronté à un tel imbroglio politico-diplomatique ? Pas grand chose à priori, serait-on tenté de répondre. Ce ne fut pourtant pas le cas de Trevor-Roper, cet esprit acéré que l'Intelligent Service avait spécifiquement missionné pour mettre de l'ordre dans la connaissance qu'avaient les Alliés occidentaux de ces quelques jours, devenus après-coup si cruciaux. Lui, en bon enquêteur, savait que la manifestation de la vérité ne peut être issue d'autre chose que de la confrontation des témoignages et des documents officiels, personnels ou encore militaires.
Malheureusement, à ce stade et en ce qui concerne les protagonistes de la tragédie, seule une grosse vingtaine de personnes sont aux mains des Alliés occidentaux ou en mesure de témoigner librement. Beaucoup se révèlent disparus, soit prisonniers des Russes, soit morts, soit en fuite. C'est donc en récoltant et en analysant les déclarations de onze d'entre eux seulement que l'agent des services secrets anglais va entamer ses investigations. Par la suite, il ne lui restera plus qu'à synthétiser l'ensemble à l'aide des tous les éléments écrits en sa possession, débris épars d'un navire national-socialiste en perdition, et d'en tirer cette "substantifique moelle" au parfum de vérité qui est nécessaire à tout historien en herbe (l'homme avait tout de même bénéficié à ce niveau d'une formation oxfordienne de haute qualité).
De ce travail, tout d'abord confidentiel, résulte l'ouvrage historique consacré aux "derniers jours de Hitler". Patiemment rédigé, amendé en 1964 et intégrant les dernières évolutions de notre connaissance de la période pour les besoins de cette ré-édition, préfacé par un témoin direct, l'ancien ambassadeur Français auprès du IIIe Reich, André François-Poncet.
Editions FAMOT – 1975 – 381 pages – 20 x 13 cms – 470 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs : de 5 à 8 €uros sur Priceminister / 8 à 15 €uros sur abebooks.fr
6,90 ou 7 €uros sur Amazon.fr / 10 €uros sur livre-rare-book.com
http://www.abebooks.fr/derniers-jours-Hitler-TREVOR-ROPER...
J.R. TOURNOUX : « L’histoire secrète »
Une histoire des sociétés secrètes, qui commence par la description des "souterrains qui se trouvent sous le Palais du Luxembourg [et qui forment] à plus de vingt mètres sous terre, une sorte de "doublure" de Paris avec des voies, ou galeries de circulation, correspondant aux rues Bonaparte, de Vaugirard, etc....".
Là s'affairent les sociétés secrètes, et J.R.Tournoux explique comment, en 1937, "l'une des plus sensationnelles conjurations de l'Histoire de France, celle de la Cagoule, dirigée, à la veille de la seconde guerre mondiale, contre les institutions républicaines, jalonna, de façon systématique, les réseaux souterrains de Paris, en vue de prendre et d'occuper par surprise, le Sénat, l'Elysée (d'où un souterrain rejoint les quais de la Seine), la Chambre des Députés, différents ministères, les appartements de personnalités politiques, dont Monsieur Léon Blum qui, chef de gouvernement du "Front Populaire", habitait au 25 Quai Bourbon."
Cet ouvrage, abondamment illustré de photos, de croquis et de caricatures comporte 3 parties : Les nouveaux Carbonari ( les Maréchaux, la Cagoule, l'histoire des bacilles bactériologiques, les vols dans les casernes, la tentative de putsch à Paris, l'Algérie Française…) / Face à Face (l'Internationale blanche, la Cagoule écarlate, la rencontre Darlan-Hitler…) / Soldats des ténèbres (de Gaulle et la guerre froide, le procès Challe, L'O.A.S…).
Traduits en huit langues, ses livres sont largement chroniqués par la presse et ont un écho international (La Stampa, Wall Street Journal). Récompensés par de nombreux prix, jouissant d’un large succès public et critique, les livres que Jean-Raymond Tournoux a consacrés à l’Histoire contemporaine sont toujours considérés comme des ouvrages de référence. Son œuvre d’historien a été distinguée par de nombreuses récompenses : Prix Thiers ; Prix de l'Académie française ; Prix d’Histoire du Cercle de l’Union, de la Société d’histoire générale et de la Société d'histoire diplomatique ; Grand prix du Festival international du Livre (1969) ; Prix Historia (1980). Il est lauréat de l’Académie des Sciences morales et politiques (1967).
Editions De Crémille – 1973 – 395 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.
Nombreuses illustrations/photographies hors texte.
Ailleurs = de 3 à 5,95 sur Priceminister / de 2 à 6,30 €uros sur Amazon.fr
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Les 12 volumes (4875 pages / plus de 6 kilos) pour :
15 €uros + 14,50 €uros de port = 29,50 €uros, port compris ! / Vendus !
( Plus de 6 kilos de livres + emballage renforcé ! )
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16:47 Publié dans Biographies, Espionnage, Guerres et guerriers, Histoire, Indochine & Algérie, Mémoires / Autobiographies, Politique / Géopolitique & économie, Premier Empire, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré brissaud, hitler, l’ordre noir, yalta, staline, roosevelt, napoléon, napoléon premier, sainte-hélène, révolution russe, l’okhrana, anarchistes, sainte-vehme, i.r.a, o.a.s, reinhard gehlen, espionnage, jacques massu, général massu, guerre d’algérie, bataille d’alger, cardinal mindszenty, roland gaucher, paul ganiÈre, christophe colomb, marine française, colonel rémy, résistance, troisième reich, seconde guerre mondiale, cagoule, pétain, trevor roper, j.r.tournoux
07/11/2013
San-Antonio / Le dragon de Cracovie
SAN-ANTONIO : « Le dragon de Cracovie »
Editions France Loisirs – 1999.
328 pages – 24,5 x 16,5 cms – 550 grammes.
Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge bordeaux + jaquette couleurs.
Quelques petites traces de stockage et de manipulation sur la jaquette, ainsi qu’une « pastille rouge » autocollante dans le coin supérieur droit…
Sans quoi il est nickel, comme neuf !
>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
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Frédéric Dard a utilisé le pseudonyme San-Antonio pour signer un certain nombre de romans qui n'ont aucun rapport avec les aventures de San-Antonio et de Bérurier. C'est le cas pour ce roman, écrit en 1998. Point, donc, de commissaire, ni de Bérurier, pour nous aider à mener l'enquête…
C'est un imberbe et frêle Autrichien qui, en 1988, va conduire la danse, les danses plutôt, parce qu'il est spécialement doué pour les torgnoles et les effacements en tout genre. Pour connaître son ascendance, il faut remonter au 19 novembre 1937, à l'issue d'une longue journée de négociation entre Lord Halifax et le maître de l'Allemagne nazie. Une migraine tenaillait ce dernier et il fit appel aux services de l'infirmière de nuit. Cet homme qui « pensait les dents serrées pour être certain de ne pas se livrer », s'abandonna aux mains de la gretchen, puis entre ses cuisses, après avoir appris qu'ils descendaient tous deux de la même souche des « Hitler ».
La semence chancelière, neuf mois plus tard, se matérialisa en un Richard qui, lui même, procréa un fils, en 1970. La grand-mère Frida, certaine d'être l'unique femme à assurer la continuité terrestre de son exceptionnel amant d'une nuit et soucieuse d'immortaliser l'origine du gamin (qu'elle avait su garder secrète), exigea qu'il se prénomme Adolf.
1988… Adolf a dix-huit ans. Orphelin, il vit chez sa grand-mère.
« Le dimanche, pour peu que le temps ne fût point hostile, il aimait à flâner par les hauts lieux touristiques de la ville (Vienne), non qu'il prisât la foule, mais elle attisait en lui un étrange sentiment de haine qui le fortifiait ».
C'est une altercation violente avec un sexagénaire photographe qui scelle son destin : le vieil homme doit verser, pour son agression, une amende d'un million de schillings au jeune homme, au titre des dommages et intérêts. Adolf quitte Mutti Frida, pour s'installer à Munich… Ce n'est que le début d'un périple, parsemé de cadavres de tous poils, qui s'achèvera à Cracovie. Chaque nouveau chapitre présente un rebondissement et jamais on ne peut prévoir où nous emmène San-A, ni chez qui ! Et la chute est pour le moins inattendue.
Pour les aficionados, point n'est besoin de détailler davantage cette épopée ; l'art de l'extermination est développé à grands renforts d'éléments tous plus « san-antoniesques » les uns que les autres. Et il est fécond, le bougre !
Bien sûr, le vocabulaire est savoureux : « J'ai fait carrière, dit Frédéric Dard, avec un vocabulaire de 300 mots. Tous les autres, je les ai inventés ».
Une pauvre femme paralytique sera traitée de tas de ferraille. Lola, la femme-singe, n'était qu'une guenilleuse. Certains ont le cœur chamadeur. Alfonso avec sa tête à impériale, n'a de cesse que de chausser sa voisine…
Fouinez, fouinez dans les pages… vous allez savourer ces vocables succulents !
Un petit bijou pas assez connu !
( http://livresouverts.canalblog.com/archives/2010/07/01/18462384.html )
15:57 Publié dans Polars, San-Antonio / F. Dard | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : san-antonio, le dragon de cracovie, frédéric dard, polars, hitler
09/02/2012
FRANCK & VAUTRIN - La dame de Berlin
FRANCK & VAUTRIN :
La dame de Berlin
( Les aventures de Boro, reporter-photographe ).
« Plus tard tu seras l'oeil qui surveille le monde », prédit un soir d'automne 1931 à Paris une gitane au jeune reporter photographe Blèmia Borowicz, dit Boro.
Une photographie compromettante d’Hitler, un amour fou pour Maryika, la jeune étoile montante du cinéma allemand… et voilà notre héros placé au centre d'un inquiétant ballet de croix gammées.
Une course endiablée à travers l'Europe des années 30 commence. Suspense, passion, humour : un des plus grands romans d'aventures du siècle est né.
N.d.Kurgan : je n’irai pas perso’, jusqu’à le classer dans « les plus grands romans d’aventure du siècle » ( faut quand même pas déconner ! N’ont vraiment peur de rien les mecs qu'écrivent les « résumés de quatrième » pour les maisons d’éditions !?! ), mais c’est clair que ça se lit très bien, que ça à un p’tit côté Hugo Pratt… et que si vous êtes – comme moi – passionnés par les années 30, c’est une petite friandise fort bien documentée dont vous auriez tort de vous priver !
( Même si, bien entendu, très « politiquement correcte » )…
France Loisirs – 1988 – 665 pages – 21 x 13,5 cms – 660 grammes.
Couverture cartonnée recouverte d’un tissu bleu avec titre et nom d’auteur en doré sur plats et tranche + jaquette couleurs – Marques d’usage sur jaquette & un léger plat en haut de tranche, sans quoi il est très bien, sain et propre : 3 €uros.
Disponibilité = deux un exemplaire en stock…
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_de_Berlin
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En 1931, Blèmia Borowicz a 22 ans, est hongrois par sa mère et français par son père et vit à Paris criblé de dettes mais riche d'un toupet incroyable. Pour l'heure, il est grouillot pour le compte d'Alphonse Tourpe, patron de l'agence Iris : « Un oeil sur le monde». En attendant de devenir photographe pour de vrai, il se contente de développer en chambre noire les clichés des autres.
Indéfectiblement lié à sa cousine Maryika Vremler - auprès de qui il a grandit en Hongrie - il ne rêve que de la retrouver.
Maryika, émigrée à Berlin, est en passe de devenir une star du cinéma allemand, et Boro la rejoint pour la première du film qui va la consacrer. Par un pur hasard, Boro prend des clichés de Hitler - qui n'est pas encore la vedette qu'on connaît - rendant visite à sa maîtresse.
Rapidement, des forces obscures cherchent à récupérer les épreuves, et leur acharnement à poursuivre Boro et Maryika ne peut s'expliquer par la seule présence des illustres amoureux sur du 24x36.
Boro s'interroge donc sur le caractère compromettant de ces images, et se lance dans une enquête qui va le conduire dans les arcanes de l'ordre de Parsifal, à une époque où l'Europe résonne déjà de bruits de bottes inquiétants. Il est « celui qui ira regarder les hommes jusqu'au fond de leur nuit, mais qui devra se méfier de ne pas mourir d'une balle en plein front ».
Boro s'inscrit dans un contexte historique tumultueux, auquel sa verve, ses idéaux et sa passion de l'image collent parfaitement. Difficile à toucher, le reporter est un parangon d'élégance et de provocation mêlées. Il traverse le temps avec une grand classe, avec un sens de la répartie à la manière d'un Arsène Lupin.
17:46 Publié dans Aventures, Polars, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franck & vautrin, jean vautrin, la dame de berlin, les aventures de boro, blèmia borowicz, boro, hitler, troisième reich, polars, aventures