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09/11/2013

Céréales killer

SAN-ANTONIO : « Céréales killer »

 

( Le dernier « San-A » écrit par Maître Frédo ! )

 

Il s'en passe de drôles dans les plaines de Beauce. La jeunesse du cru a organisé une « rave-party » au milieu des champs. Mélanie Godemiche, la prêtresse de cette fiesta a été retrouvée atrocement mutilée et qui plus est un peu morte. Si je te dis que mon fils Antoine, San-Antonio Junior, a paumé sa casquette sur le lieu du crime, tu comprends mon souci ?

 

Fleuve noir – 2001 – 20 x 13 cms – 242 pages – 330 grammes.

Un San-A « grand format » ne présentant comme seul et unique « défaut » qu’une très fine (et presque imperceptible) cassure de la tranche.

Plats en parfait état et intérieur « comme neuf »… un bel exemplaire !

( Prix neuf / indiqué sur 4ème = 15 €uros ) 

>>> 5 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible.

 

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Egalement disponible dans la version, France Loisirs (photo du bas) :

 

SAN ANTONIO : « Céréales killer »

France Loisirs – 2002 / 21 x 13 cms – 242 pages – 310 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu noir + jaquette en couleurs.

Quelques toutes petites marques de manipulation(s) et lecture(s), mais vraiment trois fois rien… exemplaire en bon état et n’attendant plus que vous !

>>> 4 €uros. / disponible.    

 

frédéric dard,san-antonio,céréales killer,fleuve noir

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07/11/2013

San-Antonio / Le dragon de Cracovie

SAN-ANTONIO : « Le dragon de Cracovie »

Editions France Loisirs – 1999.

328 pages – 24,5 x 16,5 cms – 550 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge bordeaux + jaquette couleurs.

Quelques petites traces de stockage et de manipulation sur la jaquette, ainsi qu’une « pastille rouge » autocollante dans le coin supérieur droit…  

Sans quoi il est nickel, comme neuf !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Frédéric Dard a utilisé le pseudonyme San-Antonio pour signer un certain nombre de romans qui n'ont aucun rapport avec les aventures de San-Antonio et de Bérurier. C'est le cas pour ce roman, écrit en 1998. Point, donc, de commissaire, ni de Bérurier, pour nous aider à mener l'enquête…

 

C'est un imberbe et frêle Autrichien qui, en 1988, va conduire la danse, les danses plutôt, parce qu'il est spécialement doué pour les torgnoles et les effacements en tout genre. Pour connaître son ascendance, il faut remonter au 19 novembre 1937, à l'issue d'une longue journée de négociation entre Lord Halifax et le maître de l'Allemagne nazie. Une migraine tenaillait ce dernier et il fit appel aux services de l'infirmière de nuit. Cet homme qui « pensait les dents serrées pour être certain de ne pas se livrer », s'abandonna aux mains de la gretchen, puis entre ses cuisses, après avoir appris qu'ils descendaient tous deux de la même souche des « Hitler ».

La semence chancelière, neuf mois plus tard, se matérialisa en un Richard qui, lui même, procréa un fils, en 1970. La grand-mère Frida, certaine d'être l'unique femme à assurer la continuité terrestre de son exceptionnel amant d'une nuit et soucieuse d'immortaliser l'origine du gamin (qu'elle avait su garder secrète), exigea qu'il se prénomme Adolf.

1988… Adolf a dix-huit ans. Orphelin, il vit chez sa grand-mère.

« Le dimanche, pour peu que le temps ne fût point hostile, il aimait à flâner par les hauts lieux touristiques de la ville (Vienne), non qu'il prisât la foule, mais elle attisait en lui un étrange sentiment de haine qui le fortifiait ».

C'est une altercation violente avec un sexagénaire photographe qui scelle son destin : le vieil homme doit verser, pour son agression, une amende d'un million de schillings au jeune homme, au titre des dommages et intérêts. Adolf quitte Mutti Frida, pour s'installer à Munich… Ce n'est que le début d'un périple, parsemé de cadavres de tous poils, qui s'achèvera à Cracovie. Chaque nouveau chapitre présente un rebondissement et jamais on ne peut prévoir où nous emmène San-A, ni chez qui ! Et la chute est pour le moins inattendue.

Pour les aficionados, point n'est besoin de détailler davantage cette épopée ; l'art de l'extermination est développé à grands renforts d'éléments tous plus « san-antoniesques » les uns que les autres. Et il est fécond, le bougre !

Bien sûr, le vocabulaire est savoureux : « J'ai fait carrière, dit Frédéric Dard, avec un vocabulaire de 300 mots. Tous les autres, je les ai inventés ».

Une pauvre femme paralytique sera traitée de tas de ferraille. Lola, la femme-singe, n'était qu'une guenilleuse. Certains ont le cœur chamadeur. Alfonso avec sa tête à impériale, n'a de cesse que de chausser sa voisine…

Fouinez, fouinez dans les pages… vous allez savourer ces vocables succulents !

Un petit bijou pas assez connu !

 

( http://livresouverts.canalblog.com/archives/2010/07/01/18462384.html )

 

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09/11/2012

Frédéric Dard / San-Antonio

SAN-ANTONIO : « Les soupers du prince »

Edouard Blanvin, dit Doudou, est un garagiste de banlieue passionné par les vieilles voitures et un peu receleur. Il a le choc de sa vie quand il apprend de sa mère qu’il est en fait le rejeton naturel du prince de Montégrin. Parti pour la Suisse où la cour s’est exilée, il découvre que ce père est mort mais que sa grand-mère naturelle, la princesse Gertrude, aussi exquise qu’extravagante, l’adopte aussitôt et lui donne son rang.

Devenu Edouard 1er, Doudou va mener grand train.

Il va donner des fêtes somptueuses et ne pas oublier d’inscrire au menu de ses fastueux soupers du prince les gaillardises auxquelles le prédispose son tempérament ardent et vorace. Une trop belle vie qui va tourner court mais donner à Doudou un nouveau départ très imprévu…

France Loisirs – 1994.

412 pages – 24,5 x 16cms – 660 grammes.

Reliure éditeur cartonnée (rouge « marbré ») + jaquette couleurs.

Une trace de pliure ainsi qu’un tout petit accro’ (3mm) en bas de la quatrième de jaquette, sans quoi il est très bien… sain, propre et en excellent état !

>>> 4,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

SAN-ANTONIO : « Le mari de Léon »

Baptisé « l’Illustre », Boris est un metteur en scène très célèbre auquel rien ni personne résistent. Il vit à cent à l’heure dans le culte de son génie, doué d’un féroce appétit de vie et animé par un égoïsme forcené.

Léon vit dans son ombre et lui voue une amitié passionnée sans ambiguïté.

Tour à tour conseiller, cornac, chauffeur, garde du corps, Léon ne demande qu’à être indispensable à Boris. Et il l’est. Jusqu’au jour où Nadège, une jeune femme décidée qui n’a pas froid aux yeux, s’est mise en tête de séduire et d’épouser Boris en se servant de Léon. Ce calcul va non seulement briser une étrange complicité virile mais aussi déclencher un drame…

France Loisirs – 1991.

342 pages – 24,5 x 16 cms – 600 grammes.

Reliure éditeur cartonnée (rouge « marbré ») + jaquette couleurs.

Quelques petites (et quasi-inévitables) marques de stockage/manip’ sur la jaquette, sans quoi il est très bien ! sain et propre, tout à fait bon pour le service !

>>> 4,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

Frédéric Dard a utilisé le pseudonyme San-Antonio pour signer un certain nombre de romans qui n'ont aucun rapport avec les aventures de San-Antonio et de Bérurier… et c'est le cas pour ces deux roman. Point de commissaire, ni de Bérurier, pour nous aider à mener l'enquête (donc), mais rassurez-vous la verve et le très jouissif talent de môôôôssieur Dard sont tout de même de sortie ! Oh que oui ! 

 

SAN-ANTONIO - Léon + Prince 01.jpgSAN-ANTONIO - Léon + Prince 02jpg.jpg

10/01/2012

Pour le plaisir du verbe...

Frédéric Dard / San Antonio

 

- Mon cher maître, permettez-moi de vous présenter mon meilleur collaborateur, le commissaire San-Antonio.

Enfin, complémentaire :

- Maître Albéric Chemolle !

Dix doigts n'appartenant pas à la même main, comme l'écrirait Ponson du Machin, se gratulent énergiquement. Maître Chemolle est un puissant quadragénaire qui n'aurait aucune peine à mesurer deux mètres s'il avait huit centimètres de mieux. Il est puissant, noir de poil, débordant de tout, avec un air de vouloir paraître gentil qui mettrait sur ses gardes un mendiant aveugle. Sa lèvre est humide comme un sexe de vibro-massée. Ses joues tremblotantes ressemblent à de superbes fesses primées. Il porte de grosses lunettes à monture d'écaille et jouit de sourcils touffus comme en auront jadis les gens de la Ve République. Il débute chacune de ses phrases par une sorte de barrissement chargé, dirait-on de « faire un tympan » à ses auditeurs. Car chaque interlocuteur est pour lui un auditeur. Il apostrophe, tonitrue. Affirme. Assène. Partout il est en chaire. Sa vie est une tribune du haut de laquelle il se dit au monde médusé. Et il se dit entièrement en commençant par le superflu qui lui paraît être le plus urgent. Il sait que l'essentiel peut attendre puisqu'il est l'objet de la rencontre. Cet homme a deux langages : celui qu'il emploie pour parler des autres, et celui dont il use pour parler de soi. Il parle des autres en style télégraphique, ayant un minimum de salive à leur consacrer, économisant les épithètes, rognant sur les articles et les pronoms, sautant des verbes. Mais il fait montre d'une complaisance torrentielle pour parler de lui. Il se chérit, se surenchérit, déborde d'adverbes et de qualificatifs, chausse les pires pléonasmes, pilonne à coups de redites, souligne par des onomatopées.

- Entendu parler de vous, me dit-il. Excellent flic. Bravo…

 

Extrait de "Les Con" © Fleuve noir, 1973.

 

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