16/05/2012
Eliphas LEVI
Eliphas LEVI :
« La clef des grands mystères / Magie et magnétisme. »
Eliphas Lévi est sans conteste un des maîtres de l'occultisme et, à coup sûr, son rénovateur en France. Tout le courant ésotérique de la fin du XIXe siècle ne peut d'ailleurs vraiment se comprendre qu'a partir de lui. Il reste que ses œuvres elle-mêmes sont peu connues, voire tout à fait négligées. Aussi la présente réédition est-elle particulièrement importante. Elle fera non seulement découvrir un des grands textes du genre, mais aussi un écrivain visionnaire parmi les plus curieux et les plus lyriques de la littérature française.
Collection « Univers Secrets » Bibliothèque Marabout n° 487 / 1974.
Précédé d'une présentation de Henri J. Marteau.
Broché / 18 x 11,5 cms / 310 pages / 210 grammes.
Une petite pliure en haut à gauche d’un premier plat légèrement insolé du même côté, ainsi que des bord papiers légèrement jaunis, sans quoi il est nickel… tranche non cassée, intérieur sain et propre, bel exemplaire pour un Marabout de 1974, et une collection dont il est devenu très dur de trouver les ouvrages en bon état !
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Eliphas Levi est le pseudonyme d'Alphonse Louis Constant, né le 8 février 1810 à Paris.
Enfance et religion :
Après un parcours scolaire dans la plus pure tradition catholique, et alors qu’il doit recevoir l’initiation Sacerdotale, le 19 décembre 1835, il s’enfuit sans plus d’explication, dans les bras d’une jeune demoiselle : Adèle Allenbach dont il avait en charge l’éducation chrétienne. Cette soudaine décision, conduit la mère d’Alphonse à mettre fin à ses jours.
Son impérieux besoin d’aimer, selon ses propos de l’époque, se manifeste ensuite auprès d’autres femmes : Flora Tristan, une socialiste militante puis Delphine de Girardin, une femme sensible, douce et romantique, adepte du spiritisme. Ne voulant pas séparer les misères du monde réel et la recherche du bien-être hypothétique de l’autre monde, Alphonse Constant se réfugie à l’abbaye de Solesmes où il découvre alors les gnostiques, les Pères de l’église, les livres de Cassien et les mystiques. A cause d’une mésentente, il quitte l’abbaye pour devenir chien de cour ou surveillant de récréation au collègue de Juilly. Face à son écœurement, issu de la maltraitance de ses supérieurs, il compose La Bible de la Liberté. Publié le 13 février 1841, l’ouvrage est interdit et saisi une heure après sa première mise en vente. Son procès le condamne à huit mois de prison et une amende de 300 francs. Onze mois plus tard (n’ayant vraisemblablement pas de quoi régler l’amende), il a mis à profit son temps par la lecture notamment des écrits de Swedenborg (scientifique révélé à sa spiritualité et son mysticisme à l’âge de 56 ans). A sa libération et grâce à ses relations et ses amis, il devient prédicateur itinérant mais son succès suscite la jalousie des prêtres. De retour à Paris, Eliphas Levi publie d’autres ouvrages : dans Le Livre des Larmes (1845), il développe pour la première fois des idées ésotériques ; mais le pamphlet La Voie de la Famine (1847) l’emmène de nouveau en prison pour six mois.
La voie de l’ésotérisme et l’occultisme :
A sa sortie de prison, il participe à la révolution de février 1848 puis aux insurrections de juin. Recherché comme anarchiste, il évite la mort par le truchement d’un marchand de vin qui a le malheur de lui ressembler un peu trop. En 1852, il publie son chef d’œuvre : Dogme et Rituel de la Haute Magie.
Malgré le succès, il est contraint de rejoindre l’Angleterre, où il rencontre Edward Bulwer-Lytton, célèbre auteur de roman et dirigeant de la société rosicrucienne. Introduit dans les cercles de Rose Croix, il fait des séries d’évocations magiques. A la suite de l’une d’entre elles, choqué, il décide de ne plus jamais conduire ces expériences gratuites de magie. Ses disciples avaient d’ailleurs la stricte consigne de ne s’occuper que de la partie spéculative de la science occulte.
De retour en France en 1855, il fonde avec Fauvety et Lemonnier La Revue philosophique et religieuse dans laquelle il écrira de nombreux articles sur la Kabbale. En 1859, la publication de L’Histoire de la magie – second volet de la trilogie (après Dogme et Rituel de la Haute Magie) lui confère l’argent et la sympathie de la plupart des ésotéristes français. En 1861, Eliphas Levi publie le dernier opus de sa trilogie, intitulé La clef des grands mystères. A cette époque, il travaille beaucoup, initiant l’occultisme à des érudits de la haute aristocratie. Il continue d’écrire de nombreux livres sur le symbolisme et la kabbale. Après une année de maladies et de douleurs, il s’éteint à l’âge de 65 ans. ( Patricia I. / passion-esoterique.com )
Commentaires
Bonjour le Fied
Voilà un livre qui m'a l'air bien intéressant...à mettre dans mon carton...merci bien...
Écrit par : Hygerne | 17/05/2012
Salutations du soir dame Hygerne !
Et morbleu, pas de problème... l'ouvrage de ce cher Alphonse Louis Constant s'en va de ce pas rejoindre ton carton attitré... avant que je ne quitte quelques heures ce monde électronique pour m'adonner aux plaisirs de la table et de sa charmante compagne, le dive bouteille !
Papouilles et tout ça tout ça...
Monsieur N.
Écrit par : Kurgan | 17/05/2012
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