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20/07/2012

Joe HALDEMAN

Joe HALDEMAN : « La guerre éternelle »

 

Quatrième de couverture : En 1997, un de ses astronefs ayant été détruit dans la constellation du Taureau, la Terre décide de se venger. On enverra contre l'ennemi un contingent d'élite. Avec d'autres, William Mandella, étudiant surdoué, est enrôlé et soumis à un entraînement si inhumain que beaucoup en meurent. Il survit, lui, combat dans l'espace et sauve encore sa peau. Il va rentrer…

Paradoxalement, le plus dur l'attend…

Aux confins de l'univers, il a franchi sans le savoir des portes de distorsion spatio-temporelle. Sur Terre, des siècles ont, en fait, passé ! William Mandella est seul, paumé, sans plus rien de commun avec ce monde autre, cet univers inconnu… ».

 

La guerre éternelle a reçu les prix Hugo et Nebula en 1976.

J’ai Lu Poche – 1996 – 282 pages – 140 grammes.

Marques d’usage sur couv’ et 4ème mais OK, tranche non cassée.

>>> 2 €uros. / disponible.

 

Ou : J’ai lu science fiction – 1985 – 282 pages – 145 grammes.

Mais un poil moins bien que le précédent : 1,50 €uros. / Vendu !

 

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La Guerre éternelle est un roman divisé en quatre parties, trente-quatre chapitres et un épilogue. Les quatre parties du roman présentent quatre phases successives de la vie du héros, William Mandella, tout en suivant sa progression dans la hiérarchie militaire (Soldat, Sergent-chef, Lieutenant, Commandant).

Le temps du récit est double, divisé en un temps réel (tel qu'il s'écoule sur la planète Terre au méridien de Greenwich) et un temps subjectif (temps biologique raccourci par les sauts collapsars et ralenti par les voyages interstellaires effectués à une vitesse proche de celle de la lumière). Cette double échelle temporelle permet d'une part à l'auteur d'étaler le récit de la guerre sur 1143 ans terrestres (entre 1997 et 3143), tout en ménageant l'âge de son héros qui termine le roman à l'âge subjectif de 32 ans. Le titre fait écho à la durée de la guerre, interminablement prolongée par les distorsions temporelles.

(…)

Les humains maîtrisent le Saut collapsar qui utilise le phénomène des trous de ver pour accélérer les voyages interstellaires. Aux abords de chaque collapsar est aménagée une planète-portail qui en garde l'accès stratégique. Les vaisseaux spatiaux voyagent à des vitesses proches de la lumière et subissent des accélérations énormes, ce qui oblige les humains à s'installer dans des cocons de protection, en état de biostase. Pendant ce temps, un ordinateur logistique prend en charge la navigation du vaisseau.

En 2024, la Terre est peuplé d'un tiers d'homosexuels et de 50% de chômeurs. Après les émeutes de 2004, les villes sont d'immenses bâtiments monoblocs articulés autour de nombreux ascenseurs et trottoirs roulants. Grâce aux progrès technologiques, la faim n'existe plus et la criminalité a été éradiquée. La psychométrie détecte les criminels potentiels à l'âge de six ans et les soumet à un traitement correctif efficace. Les grands criminels se voient imprimer une nouvelle personnalité et sont réabsorbés par la société. Beaucoup de sans emploi, entretenus par l'État, se consacrent à des activités artistiques ou littéraires. La mode masculine a changé. Les hommes portent une blouse à col droit ajustée, une courte cape, une large ceinture brillante et une dague-bijou au côté, un pantalon large à grands plis serrés dans les bottes. La surpopulation a obligé les autorités à faire vivre plusieurs familles dans un même logement et à interdire en partie l'accès à la propriété privée. Le Conseil Eugénique commence à parler de l'homosexualité universelle comme solution aux problèmes de surpopulation. À soixante-dix ans, chaque citoyen reçoit sa qualification pour le Système universel de Sécurité médicale en fonction de son importance pour la société.

En 2458, la population de la Terre est maintenue en dessous du milliard d'êtres humains par une politique d'éducation strictement homosexuelle et le remplacement de chaque individu décédé par un enfant artificiellement vivifié. Les nouveau-nés sont élevés dans des crèches jusqu'à l'âge de douze ou treize ans et ne reçoivent la visite que d'enseignants ou de psychiatres. À la sortie de la crèche, ils se choisissent un prénom et deviennent adultes stagiaires. À vingt ans, ils sont appelés à l'AENU pour travailler cinq ans dans un bureau. L'élite est ensuite entraînée au combat. Les Terriens sont très uniformes du point de vue morphologique et correspondent globalement au type polynésien.

En 3138, les humains sont tous des clones d'un homme dénommé Larry Kahn, ancien caporal de l'armée terrienne. La Terre compte 10 milliards de clones et chaque clone qui meurt est remplacé. Les clones masculins s'appellent tous Homme et les clones féminins Homme-la Femme. Il n'y a plus de système économique, ni de monnaie. Seule la planète Majeur abrite encore quelques humains qui procréent par voies naturelles et constituent une sorte de réserve humaine à l'échelle galactique.

(…)

Dans la préface à l'adaptation en bande dessinée de son roman, Joe Haldeman répond à la question « Pourquoi j'ai écrit La Guerre éternelle ».

L'auteur y raconte sa conscription pour la Guerre du Vietnam, son arrivée sur le terrain en 1968 et son évacuation sanitaire par hélicoptère en septembre de la même année. Quelque deux cents blessures lui valent cinq mois d'hôpital, tandis que ses quatre compagnons sont morts au combat.

La Guerre éternelle est un roman qui s'inspire directement de l'expérience vécue de l'auteur pendant son année au Vietnam et la scène d'ouverture du roman donne immédiatement le ton. La séance d'instruction sur les « huit manières de tuer un homme silencieusement » est en effet directement tirée de la biographie de l'auteur qui assista à un cours similaire lors d'un stage d'entraînement dans le Missouri, juste avant de s'embarquer pour l'Asie.

La guerre du Vietnam en tant qu'événement historique est d'ailleurs directement évoquée dans le roman, car la plupart des officiers-instructeurs du récit sont présentés comme des vétérans.

Il semble donc juste d'affirmer avec Jacques Sadoul que le roman de Joe Haldeman est une « allégorie de la guerre du Vietnam et de son horreur absurde ». Autre élément autobiographique marquant, Joe Haldeman a donné à l'un des personnages principaux de son roman le nom de jeune fille de son épouse, Marygay Potter.

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_%C3%A9ternelle )

 

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