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16/10/2014

Anne RICE

Anne RICE : « Le sortilège de Babylone »

 

« Jonathan, universitaire spécialiste de l’histoire sumérienne, part terminer un livre dans un chalet isolé. Alors qu’une tempête de neige bat son plein, Jonathan est saisi d’un brutal accès de fièvre. Le feu s’éteint dans la cheminée, Jonathan délire… la mort le guette.

Apparaît alors sur le seuil un grand jeune homme brun curieusement vêtu de luxueux habits. C’est Azriel. Puissant, spirituel, souriant, Azriel est un fantôme, un démon et un ange… amoureux du bien, esclave du mal. Il soigne Jonathan et lui demande une faveur : qu’il écoute son récit. Jonathan acquiesce.

Azriel est né à Babylone des siècles auparavant. Elevé dans une famille juive pratiquante, Azriel est séduit par les dieux païens, que chacun s’achète et s’échange. Il achète le sien, Mardouk, le dieu d’or. Mais à la différence des autres, Azriel voit son dieu et discute avec lui. Les prêtres s’en aperçoivent et tentent sur lui une opération de magie qui leur conférera d’immenses pouvoirs, Azriel est jeté vivant dans un bain d’or en fusion. Son âme s’échappe de son corps, dont il ne reste que les ossements recouverts d’une gangue d’or.

Il est devenu un esprit extrêmement puissant, mais incapable de désobéir aux ordres de celui qui détient ses os… il est dorénavant le jouet de forces obscures qui, des siècles durant, le tirent du néant pour semer le désespoir ou la peur parmi les hommes.

Au vingtième siècle, à New York, il se trouve projeté au milieu d'un crime.

Qui l'a commis, et dans quel but l'a-t-on appelé ? C'est ce qu'il doit découvrir pour racheter sa liberté. »

 

- L’auteur connaît sur le bout des doigts les gammes de l’effroi, de l’émotion et d’une passion ambiguë pour les visiteurs de l’inconnu. Elle en use divinement !

( Laurence Vidal / Le Figaro )

 

Robert LAFFONT – Collection « Best-Sellers » / 1998 / 360 pages.

Couverture souple, 15,5 x 24 cms  / 580 grammes : 8 €uros. / Vendu !  

 

( Ailleurs = 14,83 ou 15,10 €uros sur chapitre.com / 9,90 €uros sur galaxidion / de 9,50 à 15,10 €uros sur Priceminister )

 

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Egalement disponible dans l’édition FRANCE LOISIRS / 1999 / 461 pages.

Reliure cartonnée façon tissu bleu nuit + jaquette couleur en bon état…

20,5 x 13 cms / 500 grammes : 5,50 €uros. / disponible.

 

( Ailleurs = de 5,50 à 8,90 € sur Priceminister / 7,50 € ( ach imm. ) sur ebay )

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Anne RICE >>> http://www.annerice.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Rice

07/10/2014

Roger KNOBELSPIESS

Roger KNOBELSPIESS :

 

QHS – Quartier de Haute Sécurité 

 

Préface de Michel Foucault

 

 

Quatrième de couverture : 

Rouen, Fresnes, Mulhouse, Colmar, Besançon, Evreux, Fresnes, Caen, Poissy, Château-Thierry,  Evreux, Fresnes, Château-Thierry, La Santé, Lisieux, etc. 

A 32 ans, Roger Knobelspiess a passé près de la moitié de sa vie en prison dont déjà 11 années pour une agression, un vol de huit cents francs. Se battant inlassablement, contre sa peine, contre ses conditions de détention, ce prisonnier, sans cesse transféré, de cellule d’isolement en cellule d’isolement, n’a jamais cessé de crier son innocence.

Il est de ceux qui servirent de cobaye pour l’une de ces inventions démocratiques de pointe : le Quartier de Haute Sécurité. Un homme devient dangereux non pas en fonction du délit commis mais de son insoumission. S’il refuse de se taire, n’accepte pas sa peine, se révolte de quelque façon, il sera mis en Q.H.S.

Ce livre a été engendré face au silence du Q.H.S., hors de l’espoir et du désespoir. Une simple lutte contre la mort lente : dans une cellule blindée, seul 23 heures sur 24. Ainsi témoigne Roger Knobelspiess : « C’est d’une réalité crue que je parle. C’est d’elle que je suis venu, c’est vers elle que je suis allé. Du quartier de la misère au Quartier de Haute Sécurité. »

 

France Loisirs / 1981.

240 pages / 20,5 x 12 cms / 300 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu orange + jaquette couleur.

La jaquette présente quelques (inévitables) petites marques de stockage et manipulation (rien de bien remarquable néanmoins) mais le livre est lui absolument nickel / comme neuf !

>>> 4 €uros. / disponible. 

 

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Ailleurs = 4 €uros sur galaxidion.com

5 €uros sur antilibraire.free.fr

6,29 €uros sur marelibri.com

10 €uros ( !?!?) sur tantquilyauradeslivres.fr et abebooks.fr

 

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Ce livre n’est pas un simple témoignage d’un prisonnier sur la situation des prisons dans les années 1970. Il dénonce une nouvelle forme de répression dans la prison, un espace de non-droit dans la prison : les Quartiers de Haute Sécurité.

Justifiés par les politiques en tant que réponse au sentiment d’insécurité qu’éprouvent les français, les QHS consistent au placement des détenus considérés comme « dangereux » dans un espace hermétiquement clos où toute activité, tout contact, toute occupation sont bannis. Ce qui rend encore plus insupportable cette condition, ce sont les motifs invoqués pour justifier le QHS et l’incertitude qui pèse quant à la durée de cette mesure. L’auteur cite l’exemple de Taleb Guerfi qui est resté 1 ans en QHS au motif qu’il est monté sur un arbre pour protester contre une punition de mitard (cellule disciplinaire) ou encore le cas de Jean-Claude B., 8 mois de QHS pour s’être plaint de la qualité de la nourriture servie en prison.

Tout au long de son récit, Roger Knobelspiess nous fait vivre « cette prison dans la prison » avec ses mots à lui, des mots crus, des mots souvent durs, mais justes, à l’encontre du système pénitentiaire dont la seule inquiétude est que « les prisonniers parlent, que la vérité des prisons jaillisse au grand jour, la vérité de l’injustice sociale soignée par la répression » ; la répression de « ceux dont on ne peut rien faire, et dont il faut faire en sorte qu’ils ne soient plus rien ».

Même si les QHS ont été supprimés en 1982, « l’enferment indéfini et complet », comme l’évoque Michel FOUCAULT en préface, existe toujours à travers la mise à l’isolement renforcé. Cette « torture blanche », comme l’appelle les observateurs du monde carcéral, conduit à un isolement social des personnes, amplifie les séquelles physiques et psychologiques inhérents à la prison. Les personnes isolées se mettent à parler toutes seules ou ne parlent plus. Selon l’association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire : « Pour la plupart des détenus, l’isolement prolongé rend complètement fou. La mort psychique qui en résulte est un phénomène très inquiétant ». Cet isolement complet conduit trop souvent à des actes désespérés ou de révolte : automutilations, suicide, grève de la faim, tentative d’évasion.

 

( http://genepi-nancy.over-blog.org  

01/10/2014

Maurice BARRÈS : N’importe où hors du monde

Maurice BARRÈS :« N’importe où hors du monde »

 

Précédé de « Portrait de Maurice Barrès » par Henri Massis.

 

Édition originale réservée aux membres du Club des Éditeurs, un des 10.000 exemplaires numérotés sur pur Alfa d'Avignon. Ce volume contient plusieurs textes écrits à diverses époques, pour des revues, des journaux ou bien en préfaces, qui n'ont jamais été réunis, et que Maurice Barrès voulait joindre à ses dernières nouvelles.

Une visite à Lourdes / Monsieur Bertaud, libraire / Au service du ciel / La musulmane courageuse / L'invention romanesque : naissance de Bérénice / Émilienne / Fragoletta / Le frein couvert d'écume / Art et religion (à propos de la querelle de l'Oronte) / Mûrir / Quand les fées deviennent sorcières / La ville enchantée / Le réveil des morts au village / Un historien des plaisirs monmartrois / Voeux pour les enfants / Une journée napolitaine. 

+ Portrait de Maurice Barrès par Henri Massis + Préface par Philippe Barrès.

 

Le club des éditeurs – 1958 – 298 pages – 20 x 13,5 cm – 390 grammes.

Cartonnage éditeur pleine percaline blanche (motif illustré en couleurs par Jean Henry), gardes vertes, titre et nom d’auteur en rouge.

Etat = le rhodoïd ("plastique transparent") de protection est manquant et la tranche papier supérieure légèrement brunie… mais l’ensemble est en excellent état pour une cuvée 58, hormis une petite trace d’humidité (visible sur les photos… qui accentuent d’ailleurs le défaut) dans le coin supérieur gauche du premier plat et le haut de tranche.

Intérieur propre et sain, bonne tenue : tout à fait bon pour le service !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

  

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Ailleurs = entre 5 et 10 €uros sur Priceminister, selon les états

8 à 10 €uros sur abebooks.fr / 8 €uros sur livre-rare-book.com

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« Cette vision est riche de sens, émouvante, et bien que jamais, pour ma part, il ne m'ait été donné de rencontrer le funèbre cortège réveillé par le bruit des violons, je l'accompagne en esprit et de tout mon respect. Ces morts reviennent dans nos rues pour y donner le coup d’œil du maître. Ils s'inquiètent de savoir si leur héritage est en bonnes mains. Ayant construit la ville, distribué la vie, établi les principes d'où coulent nos mœurs et nos lois, quoi de plus naturel qu'ils veuillent s'assurer que, dans une société où l'inexpérience multiplie constamment ses essais, subsiste toujours leur pensée ! Je les comprends et je m'incline. Gloire à ceux qui demeurent dans la tombe les gardiens et les régulateurs de la cité !… Mais d'où vient cette angoisse qui pénètre jusqu'à la moelle ceux qui les virent passer ? Que craint-on ? Qu'auraient-ils pu faire, ces défunts ? Quelle pénitence glacée réservent-ils aux cœurs froids ?… Vieux thème pour l'imagination, vieil air populaire moulu par les orgues de Barbarie et repris fantastiquement par tous les Paganini. Il nous remplit de mille rêveries qui semblent toujours sur le point de devenir des pensées claires… Hélas ! le chant du coq donne au peuple des esprits le signal de l'évanouissement. Le cortège des ombres, suivi de mes songeries, se dissipe et se confond avec les brouillards de l'aube. »

 

Maurice BARRÈS, « N'importe où hors du monde ».