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06/04/2012

Conflit de générations

Conflit de générations 

 

Variation sur une idée originale de Clark Ashton Smith

Hommage et clin d'œil signé : Kurgan Khan ( 2009 ).

 

 

La faim le torturait, nouant tout autant ses tripes que ses muscles endoloris par la transformation. Il lui semblait ne plus avoir véritablement mangé depuis un mois – voire tout un mois de mois !? La viande du boucher, même crue, n'était jamais assez fraîche : c’était une viande sans vie, une viande qui avait connu les froids baisers de la mort et de la réfrigération… une chair qui ne contenait plus la moindre étincelle de chaleur animale. Et les souvenirs d’anciennes bombances, arrosées d'un sang frais et bouillonnant ne faisaient qu’exaspérer sa voracité.

Le chaos avait envahi son esprit, où se bousculaient pulsions bestiales mêlées de souvenirs humains ; et presque inconsciemment, durant ces brefs instants d’égarement qui suivaient toujours la métamorphose, il se souvint des premiers symptômes de son… évolution. Il se souvint de ce dégoût progressif envers la viande cuite, puis de cette aversion subite envers les fourchettes et cuillères en argent. Une aversion qui s’était rapidement étendue à quasiment toutes les formes naturelles de métal… avait même fini par le pousser à refuser qu’on lui rende la monnaie, lorsqu’il faisait ses menus achats quotidiens. 

L’argent… le métal… la monnaie… qu'est-ce qui avait bien pu lui faire penser à de telles vétilles en un si jouissif moment de sauvage liberté !? Le simple fait de visualiser ces… ces « choses » le mena au bord de la nausée, et lui fit grincer les dents de dégoût.

Puis la faim revint… submergeant tout.

Il poussa ses vêtements sous les buissons et, se servant alternativement de son museau et de ses pattes maladroites, les dissimula du mieux qu’il le pouvait. Car si la lumière de la lune agitait les marées de la folie dans son sang et le forçait à la métamorphose… elle ne devait en aucun cas trahir à quelque passant chanceux les vêtements dont il aurait besoin plus tard, lorsqu'il aurait à nouveau revêtu apparence humaine.

La nuit était chaude et sans le moindre souffle de vent, comme si la nature elle-même, effrayée par sa propre création,  se retenait de respirer à son approche. Il était – bien sûr – tout à fait conscient qu’il y avait peut-être d'autres monstres à l'affût non loin de là ; même en ces premières années du vingt-et-unième siècle.

Les vampires avaient eux aussi survécu, plus subtils et plus mortels que jamais… protégés par l'incrédulité des hommes. Et lui-même n'était pas le seul lycanthrope : ses frères et sœurs parcouraient le monde ; sans égaux. Mais les jeunes préféraient les jungles urbaines, grouillantes de proies… tandis que lui, l’enfant de la campagne et des siècles révolus, préférait les anciennes méthodes : la chasse au cœur même de cette nature à qui il devait tout. Il savait également que les dernières décennies, chimiques et nucléaires, avaient donné naissance à d'autres monstres… encore inconnus des mythes et des superstitions. Mais eux aussi préféraient rôder dans les cités, et il y avait – au final – bien peu de chances que quelque autre créature de la nuit ne vienne empiéter sur « ses terres ».

Il en était le Roi… le seigneur absolu et incontesté. 

Il s’enfonça dans la forêt, suivit un sentier tortueux dont il connaissait les moindres détours, pentes et recoins, aussi bien qu’il connaissait les escaliers, réduits et couloirs de son antique demeure. Puis, le sentier venant à croiser un plus large chemin, il se dissimula dans l'ombre d'un large chêne gonflé de gui. Il savait que ce chemin était souvent emprunté par quelques promeneurs tardifs revenant d’une quelconque cueillette ( fleurs, fruits, champignons… chaque saison lui offrait avec une égale tendresse son lot d’inconscients ) et que l'un d'eux pouvait apparaître à n'importe quel moment.

Il savait que l’heure était venue, pour lui, de faire sa propre cueillette !

 

* * *

 

Geignant doucement, tel un molosse affamé, il se mit à l’affût. Il était une créature de la nature et, en tant que telle, prêt à obéir au premier – et plus incontournable – commandement de celle-ci : tu dois manger pour vivre… et donc tuer pour manger ! Il était une créature de terreur… une fable déjà chuchotée autour des feux dans les cavernes préhistoriques… un métissage que les mythes plus tardifs, définirent comme issu des pouvoirs de l'enfer et de la sorcellerie. Mais d'aucune manière il n’était apparenté à ces monstres « hors nature », cette progéniture d'une magie nouvelle et plus noire encore, qui tuaient sans être affamés… et par pure malveillance.

Il n’attendait que depuis quelques minutes lorsque ses sens aiguisés de prédateur perçurent ce qui était encore inaudible… la lointaine et familière « vibration » produite par une proie en approche. Puis ses oreilles dressées perçurent nettement le bruit de pas, et ses narines des odeurs entre-mêlées de tabac, de cuir et… et de gaz d’échappement !?

Un citadin égaré… ici ?

Les pas s'approchèrent rapidement. Ils étaient fermes et persistants, infatigables et rythmés, révélateurs de la jeunesse ou d'une pleine maturité que l'âge avait laissée indemne. Ils parlaient avec certitude d'une proie digne d'intérêt… d'une viande ferme et d'un sang vital abondant.

L'écume monta doucement aux babines de celui qui attendait. Cessant de geindre, il se ramassa sur lui-même, prêt à bondir.

S'avançant rapidement, le marcheur émergea des ombres qui drapaient le sentier. Il semblait incarner à la perfection tout ce que la créature avait évalué à partir du son de ses pas. Il était grand, large d'épaules et avançait d’une démarche souple et assurée, qu’on devinait immédiatement issue d’un ajustement parfait de tendons et de muscles puissants. Il s’engagea sur une portion du chemin baignée de clarté lunaire et le guetteur s’aperçut qu’il était entièrement vêtu de cuir noir et chaussé de lourdes bottes comme en portent les motards.

Les odeurs de gaz d’échappement et de caoutchouc brûlé qu’il dégageait brûlèrent désagréablement les sinus de la chose tapie dans les ténèbres. L’homme était très certainement un « biker », un de ces durs façon « Hells Angels » dont la veste de cuir se hérissait de pointes métalliques de toutes tailles ( y’en avait-il assez pour… non ! Cela ne l’arrêterait pas, plus maintenant ! ) et, chose étonnante… il portait des lunettes noires ! ( Des lunettes noires… en pleine nuit !? )

Des « miroirs » sur lesquels la lune se reflétait, donnant l’impression que les yeux de l’homme brillaient au travers du verre. L’homme avait un visage aux traits agressifs, comme taillé à coups de serpe par un sculpteur amateur… et ses pas résonnaient avec l'assurance de celui qui n'a rien à craindre et qui n'a jamais rêvé aux créatures des ténèbres ; prêtes à bondir.

Il était à présent pratiquement à la hauteur de la cachette de celui qui guettait… et ce dernier ne put attendre davantage. Il bondit de son guet-apens d'ombres, sautant à la gorge du marcheur, propulsé vers le haut par la redoutable puissance de ses pattes arrière.

Son attaque était imparable… comme d'habitude.

L'étranger bascula vers l'arrière, affalé et impuissant, comme tous les autres, et l'assaillant se pencha vers la gorge dénudée… attirante comme celle d'une sirène.

Le choc et la consternation le firent instantanément se relever…

Le forcèrent à reculer… sur des jambes vacillantes.

Des « jambes » !?…

C'était sûrement le choc… la surprise… qui l'avaient forcé à se transformer à nouveau, en un éclair… à reprendre sa forme humaine avant l’heure. Et tandis que s'achevait le changement, qu’il reculait en titubant, il cracha plusieurs crocs brisés… puis des dents humaines.

L'étranger se releva lui aussi, apparemment inébranlable et ne semblant même pas troublé. Il porta lentement une main à sa gorge… écarta du bout des doigts les bords déchiquetés de la blessure… et la lune y fit briller les câbles et les tendons faits de titane et d’adamantium.   

– « Qui… qu… qu'es-tu donc ? » Demanda le loup-garou d'une voix blanche.

L'étranger ne se donna pas la peine de répondre. Mais tandis qu’il se remettait à avancer, son cerveau à demi cybernétique lui transmit un message simple, traduit du binaire en une nano-seconde : « Non-humain… animal… dangereux… tuer animal et trouver Sarah Connor »…

« Trouver Sarah Connor ! »

 

Kurgan… d'après Clark Ashton Smith.

 

* * *

 

Parue dans : « L’écho des espaces du Dehors N°2 »

>>> http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2012/04/06/l-echo-des-espaces-du-dehors.html

 

 

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Clark Ashton Smith

17/03/2012

La passion selon Satan

Jacques SADOUL : « La passion selon Satan »

 

Depuis près de sept siècles, Joachim Lodaüs vit seul dans le manoir du domaine de R., en compagnie d'un chat noir aux yeux de soufre — qui a nom Aï-d'Moloch.

Le domaine de R. où seuls quelques buissons poussent sur un sol craquelé, lunaire, où l'air semble chargé d'effluves électriques. Vers cette terre maudite, une jeune fille en vacances, Josette Rueil, se sent pourtant attirée. Par une force inconnue.

Etrangement, après chaque visite, tout souvenir s'efface

En revanche, des rêves souvent érotiques viennent obséder ses nuits, des cauchemars bientôt — où lui apparaîssent la terrible vérité des heures vécues au manoir. Jusqu'à l'insoutenable révélation qui va la conduire au suicide. Aux yeux de Joachim Lodaüs cependant, cette mort terrestre n'est rien, le vrai destin de Josette commence…

CLUB POUR VOUS – HACHETTE.

Reliure cartonnée couverte d’un tissu rouge bordeaux + jaquette couleur. 

1978 / 221 pages / 21,5 x 14 cms / 425 grammes.

Un tout petit accroc au bas de la jaquette, sans quoi comme neuf !

>>> 5 €uros. / Vendu - temporairement indisponible. 

 

( Prix du net = 5,34 €uros sur Priceminister / 8 €uros sur omerveilles.com )

 

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La Passion selon Satan : LUMIERE NOIRE

 

Bien illustré par Csernus, ce livre, première étape d'un cycle romanesque comprenant Le Jardin de la Licorne et Les hautes Terres du Rêve peut être lu indépendamment de ces suites. Ce roman, déjà paru en 1960, tombait alors dans une terre stérile. C'était l'époque flamboyante de l'idéologie scientifique : on y célébrait avec une joie malsaine l'agonie des Fantastiques.

Aujourd'hui, comme on sait, les démons reviennent hanter les plages délabrées de notre univers mental, réoccupant d'anciennes places fortes. Le cinéma, par exemple, où les Carrie, Malédiction, Exorcistes battent des records d'influence. Une réédition qui vient à point, appelée par la parution des éléments ultérieurs du triptyque.

L'ouvrage est conçu en quatre parties, chacune employant des matériaux symboliques et littéraires différents, mais s'articulant en une fresque cosmique baignée d'une lumière noire. Dans la première partie, le pion engagé est Josette Rueil, suicidée. Nous avons à la fois des informations sur sa conduite quotidienne et, par les bribes de son journal, les minutes de sa possession… le monde hors du temps qu'elle rencontre, ainsi que sa mission de Vierge, mère d'une sorte d'Anthéchrist. Par la même occasion, on nous éclaire sur l'histoire secrète du Domaine de R. : cette partie relève manifestement du Fantastique classique… et s'en échappe… introduisant la figure d'un Joueur, déjà présent dans le Prologue : Joachim Lodaüs — le second joueur ne sera démasqué que plus tard.

La seconde partie concerne la quête d'un second pion, Didier, à la recherche de la suicidée, dans le domaine des rêves et des cauchemars, par une entrée dans une faille temporelle. Monde où l'on trouve à la fois la fantaisie d'Alice et de son Lapin, la luxure des démons inférieurs, les scènes de violence, de supplice, de manipulations magiques des joyaux, les féodalités de tous les temps avec leurs jeux de brute : à l'horizon, quelques villes et des lieux à la couleur lovecratienne.

Dans la troisième partie, on assiste à la rencontre avec des humains et au suicide d'un ancien Dieu dont l'énergie dispersée éclaire comme un phare les profondeurs du royaume de la mort, permettant un coup de sonde à l'un des joueurs : le monde de Catherine L. Moore sort un instant de son assoupissement.

Ces diverses péripéties prennent leur unité dans la perspective, qui est celle de la dernière partie : nous avons alors le point de vue de l'un des joueurs, Joachim. Chacune des aventures précédentes était un coup sur l'échiquier cosmique, dans une partie aux règles mal connues.

L'intérêt de l'ouvrage, présenté par défi comme « roman réaliste » et dédié à H.P Lovecraft, est multiple. A 23 ans, c'est un premier roman. Ce qui signifie qu'il est un peu autobiographique : la construction de soi passe à la fois par les paysages de l'enfance et de l'adolescence, et lectures, les rêves, les amours de toute sorte. Cela transparaît dans la multiplicité des références, dont chacune réveille un écho assourdi : y entrait alors une part de jeu, évidente. Donner à lire des citations du Necronomicon ( en vers français ! ) est un plaisir qui doit combler !

Imbriquer les mondes si divers des fantastiques, du Gothique à l'Heroic fantasy, avec des allusions à Tolkien — alors peu connu — mêler à Lewis Caroll le folklore de l'Agenais, les univers des Terres Hautes et ceux des mondes Cyclopéens : tout ceci ne constitue pas seulement un bel exercice de style, c'est presque une profession de foi. Coiffant le tout, atteindre à une articulation savante de ces divers imaginaires, dans le cadre et par la thématique — alors surtout de SF — des Joueurs, tout en l'enrichissant de la variante du Jeu à l'Aveugle voilà qui est une ouverture inédite à la vie littéraire. Jeu à l'aveugle ? Joachim ignore contre qui il joue, et il est en position de faiblesse par son statut de Mortel, alors qu'il affronte, pour le pouvoir suprême, l'un des Dieux les plus récents du Panthéon : d'où l'aspect — scandaleusement — humain. En plus de ses références littéraires, l'ouvrage est nourri d'une vaste culture astrologique, alchimique, et ésotérique : loin d'encombrer la marche du récit — l'axe du désir — ces diverses strates enrichissent d'irisations fantasmatiques cette traversée géologique de l'imaginaire. ( Roger BOZZETTO )

 

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Jacques SADOUL

08/01/2012

KING & WRIGHTSON - L’année du loup-garou

Stephen KING & Berni WRIGHTSON :

« L’année du loup-garou »

 

« Au creux des profondes forêts du Maine, la petite ville de Tarker Mills héberge un étrange habitant… derrière les plaintes du vent, des grondements de fauve mêlés à des échos de voix humaine se font entendre. La Bête est là, et attend le bon moment pour frapper. Un drame survient en janvier, sous la lueur glacée de la pleine lune. Le premier hurlement d'effroi et de douleur d'une longue série déchira la nuit : celui d'Arnie Westrum, garde ligne aux Chemins de fer. Les victimes humaines et animales se succéderont tout au long de cette Année du loup-garou, jusqu'à ce qu'un « héros » bien particulier en vienne à bout. »

Illustré par un Berni WRIGHTSON au sommet de son art… superbe iconographie !!!

( 12 planches en couleurs / 12 planches N et B )

 

Livre illustré – Edition originale de 1986 / Albin Michel.

128 pages / 28 x 21 cms / 545 grammes.

Quelques toutes petites ( et incontournables ) marques de stockage/manipulation sur les plats, sans quoi l’ouvrage est quasi-neuf, sain, propre et tout à fait prêt à rejoindre les rayons de votre bibliothèque. >>> 10 €uros.

/ Vendu - Temporairement indisponible.

 

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Naissance de l'œuvre :

En 1979, l'éditeur de « Land of Enchantment Press » Christopher Zavisa commande à Stephen King, une série de petites vignettes de 500 mots, illustrées ensuite par l'artiste Berni Wrightson. L'auteur s'y attèle.

N'étant pourtant pas un grand amateur de lycanthropie, il décide de ne pas en rester là : les vignettes deviennent des chapitres, le calendrier illustré prend forme dans un livre. La nouvelle originale paraît en 1983. La critique s'avère si positive que King réédite une histoire de loup-garou l'année suivante : Le Talisman.

La version française L'Année du loup-garou est sortie en 1986 aux éditions Albin Michel, sous la plume du traducteur François Lasquin.

 

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Ce livre est un projet à part dans l’œuvre de King, puisqu’il s’agit plutôt d’une longue nouvelle publiée seule et c’est une collaboration avec le dessinateur Berni Wrightson. Les illustrations pleine page de ce dernier sont par ailleurs superbes et valent autant le détour que le texte lui-même. L’histoire, découpée en douze courts chapitres correspondant aux mois de l’année, est celle d’un loup-garou qui perpètre un meurtre, forcément épouvantable, lors de chaque nuit de pleine lune dans une bourgade du Maine nommée Tarker’s Mills.

Si ce texte n’est pas le plus original ou le plus marquant de Stephen King, il reste tout de même intéressant. Au-delà de l’histoire du loup-garou, il y est question de faux-semblants, de vérités sues par tout le monde mais que l’on préfère ignorer, d’apparences trompeuses.

La vérité peut-elle triompher du mensonge, comme le Bien du Mal ?

Stephen King décrit les travers des habitants d’une petite ville américaine ( et ceux de la société américaine en général ), comme il sait si bien le faire. Et comme on est aux Etats-Unis, les chapitres correspondant aux mois de Juillet ( fête nationale ) et d’octobre ( Halloween ) sont des moments clés du récit… ( lunanavis.blogspirit )

 

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Entre 12,14 et 15 €uros sur amazon.fr

Entre 15,73 et 20 €uros sur abebooks.fr

28/12/2011

Lovecraft – L’intégrale : Tome 2

H.P LOVECRAFT : L’intégrale – Tome 2

 

Robert Laffont / Collection Bouquins

Edition originale de 1991. 

( Il existe une ré-édition de 2010, vendue 30  €uros – neuve – par R.Laffont )

1342 pages / 20 x 13 cms / 750 grammes. 

petites marques de pliures en haut à droite de la couv', sans quoi il est en bon état, tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait O.K pour le service !

>>> 24 €uros.  Vendu - temporairement indisponible.    

 

Quatrième de couv' : De « La Tombe » (1917) au « Défi d'outre-espace » (1935), voici, en trente et un contes et nouvelles, une palette très complète de l'inspiration de Lovecraft lorsqu'elle n'évoque pas le mythe de Cthulhu.

L'argument de certaines de ces histoires annonce ce mythe à une époque où l'auteur ne l'avait pas encore cerné. D'autres témoignent de son génie pour renouveler avec un modernisme étonnant les archétypes du fantastique traditionnel : fantômes, vampires, sorcières, satanisme, nécrophilie

Les unes et les autres révèlent une maîtrise de l'atmosphère et un sens du récit faisant de Lovecraft l'un des plus grands auteurs fantastiques.

Ce premier ensemble d'histoires est suivi par un second moins connu, car composé des travaux de « nègre » non signés par Lovecraft bien qu'il en soit l'auteur principal ou même unique. Ces deux ensembles de nouvelles sont complétés par « Fungi de Yuggoth » ( cycle de poèmes fantastiques ), par l'essai « Epouvante et surnaturel en littérature », et par un choix de documents retraçant la vie de Lovecraft selon sa femme et selon ses proches amis.

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Sommaire :

 

CONTES ET NOUVELLES

- Préface : « Un banc d'essai pour l'inspiration de Lovecraft », par Francis Lacassin.

- 31 nouvelles et récits de H.P.L

 

L'HORREUR DANS LE MUSEE ET AUTRES REVISIONS

- Préface : « Le dépanneur du fantastique », par Francis Lacassin.

- 35 textes révisés à divers degrés par H.P.L

( N.B : « Cassius » et « Les serviteurs de Satan » sont suivis de commentaires de la plume de H.P.L, présentés par Robert Bloch pour le second ).

 

FUNGI DE YUGGOTH ET AUTRES POEMES FANTASTIQUES

- Préface : « Continuités », par François Truchaud.

- Poèmes fantatsiques : 51 poèmes, dont le fameux « Psychopompos ».

- Fungi de Yuggoth : 36 poèmes dont certains sont directement liés au mythe : « Les Maigres Bêtes de la Nuit », « Azatoth », « Nyarlathotep », etc.  

 

EPOUVANTE ET SURNATUREL EN LITTERATURE

- Préface : « Le bilan des admirations de Lovecraft », par Francis Lacassin.

- Ouvrage : « Epouvante et surnaturel en littérature », par H.P.L

- Index des noms cités.

 

DOCUMENTS

- « Lovecraft par les témoins de sa vie », avec des textes de : W Paul Cook, S.T Joshi, Sonia Greene, Rheinhart Kleiner, Alfred Galpin, E Hoffmann Price, August derleth & R.H Barlow.

- « Autour de Providence », avec des textes de : C.M Eddy Junior, Donald Wandrei & Andrew E. Rothovius suivis par quatre lettres et textes de H.P.L 

 

BIBLIOGRAPHIE, par Francis Lacassin. 

 

http://www.tentacules.net/index.php?id=3006

http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=1914

 

Lovecraft-02.jpg 

Ailleurs = de 19,5 € ( couverture et papier fanés ) à 30 € ( coins scotchés ) voire 70 € (!?!!) pour un exemplaire "état neuf", sur Priceminister.

> 30 €uros sur omerveiles.com

> 59,99 €uros ( état acceptable ) sur amazon.fr

15/12/2011

Clive BARKER

Clive BARKER : « Livres de sang #1 : Livre de sang »

 

Un jeune médium, Simon Mc Neal, est censé invoquer les morts et recueillir leurs récits qu’il inscrit sur les murs d’une maison hantée. Mais Simon n’est qu’un escroc, et ces inscriptions ne sont que des faux. Ulcérés, les morts pénètrent dans notre monde et font du corps de Mc Neal le réceptacle de leurs autobiographies…

LIVRE DE SANG est le recueil de leurs histoires : celle d’un boucher qui rôde dans le métro new-yorkais offrant à la ville d’horrible sacrifice ; d’un homme victime des persécutions d’un démon de bas étage ; de jeunes délinquants qui célèbrent dans leur centre de réhabilitation d’étranges cérémonies ; d’un théâtre hanté par le spectre d’une actrice qui a fait sa gloire ; de deux cités qui se livrent un duel hallucinant… 

LIVRE DE SANG a reçu le World Fantasy Award en 1985.

Editions FRANCE LOISIRS / Couverture cartonnée recouverte façon tissu noir avec imitation gouttes de sang en relief + jaquette couleur.

Jaquette présentant quelques infimes marques de manipulation… mais ensemble en EXCELLENT état / très bon !!! 

1988 / 271 pages / 15 x 23 cms / 490 grammes : 4,20 €uros. / Vendu.  

 

( Ailleurs = 5 €uros sur galaxidion.com / de 6,80 à 8 €uros sur Priceminister ) 

 

Egalement disponible dans la version brochée ( couverture souple ) de chez ALBIN MICHEL ( un petit tout « plat » en bas de couverture / bord de tranche… sans quoi il est comme neuf !!! )… Editions Albin Michel / 1987.

273 pages / 22,5 x 14,5 cms / 400 grammes : 7 €uros. / Vendu.  

 

( Ailleurs = 7 € sur auxcentmillebouquins / 12,92 € ( neuf ) sur alapage.com ) 

 

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Clive BARKER : « Livres de sang #2 : Une course d’enfer »

 

Un étudiant pervers enferme ses camarades pour étudier chez eux le mécanisme de la terreur… Un coureur fantôme, dans un marathon, foudroie les concurrents de son mortel regard… Une femme déprimée découvre les monstrueux pouvoirs de sa volonté qui peut métamorphoser le corps des hommes qu’elle rencontre… Des animaux apocalyptiques ensorcellent une fermière, un singe jaloux découpe sa petite amie à coups de rasoir… des amis sont impliqués dans un atroce assassinat… Les créatures de l'Enfer ont tant de facettes, tant de visages ! Mais elles sont parmi nous… Normal : la peur n'est-elle pas le moteur du monde ?

Cinq nouvelles où le sang et le drame côtoient le rire et l'humour. Comme dans la vie. « Aucun délice n'égale la terreur, dit Clive Barker. Aussi irrésistiblement que la langue retourne tâter une dent douloureuse, nous revenons, toujours à nos peurs, avec l'empressement d'un affamé devant une assiette pleine et fumante. »

 

Editions FRANCE LOISIRS / Couverture cartonnée recouverte façon tissu noir avec imitation gouttes de sang en relief… jaquette couleur en parfait état… je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est « comme neuf », mais quasiment !?!…   

1989 / 249 pages / 15 x 23 cms / 450 grammes : 4,20 €uros. / Vendu.  

 

( Ailleurs = 5 €uros sur galaxidion.com / 4,80 €uros sur chapitre.com / 4 exemplaires, tous à 6 €uros, sur Priceminister )  

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 Clive BARKER >>> http://www.clivebarker.info/