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17/11/2012

Jirel de Joiry

Retour en stock :

 

Catherine L. MOORE : « Jirel de Joiry »

 

Quatrième de couverture : « Jirel est une jeune amazone rousse, éprise de voyages occultes et qui trouve son accomplissement dans le fracas des armes et l'éclaboussement du sang. Elle vit au château de Joiry, en France, au Moyen Age, et mène, en solitaire, une vie guerrière. Lorsque débutent les aventures de Jirel, le Sire Guillaume est parvenu à forcer les défenses de Joiry et s'est emparé de la châtelaine, décidé à lui faire partager sa couche. Jirel n'hésite pas alors à évoquer des puissances innommables pour s'engager dans un autre univers, afin d'en ramener l'arme qui lui permettra de vaincre Guillaume. C'est au cours d'une de ces incursions dans l'outre-espace qu'elle rencontre Northwest Smith, le héros de Shambleau. Quelle étrange flamme pourra jaillir entre l’aventurier venu du futur et la belle Jirel de Joiry ? »

Kurgan : Très certainement certaines des nouvelles d’Heroic Fantasy parmi les plus sombres qu’il m’ait été donné de lire… C.L Moore égale ici le grand R.E Howard de Solomon Kane, Bran Mak Morn ou Cormac Fitzgeoffrey, surpasse en noirceur et en folie Moorcock et son Elric et nous invite à un voyage aux enfers dont on ne ressort pas indemne ! Grand !!!  

 

Editions J’ai Lu poche – 1974 – 244 p – 148 grammes.

Quelques infimes marques de manipulation, mais excellent état général. Tranche non cassée, intérieur sain et propre, entre bon+ et très bon !

>>> 3,50 €uros. / Vendu ! 

 

Ou :

J’ai Lu – 1974 – 244 pages – 150 grammes.

Quelques petites marques de manipulation sur tranche et quatrième de couv’, mais excellent état général. Tranche non cassée, intérieur sain et propre : bon+ !!!

>>> 3 €uros. / Disponible. 

 

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Editions J’ai Lu poche – 1985 – 244 p – 135 grammes.

Légères marques sur 4ème de couv’ et tranche… sans quoi très bien >>> 3 €uros.

Disponible : deux exemplaires / Vendus !

 

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Egalement disponible, un autre exemplaire à l’extérieur plutôt moyen ( une assez nette trace de pliure dans le coin inférieur droit de la couv’, des bords par endroits légèrement frottés et une tranche un peu insolée ), mais à l’intérieur propre et sain et d’une tenue générale plutôt bonne ! Moyen+ >>> 1,80 €uros. / Vendu ! 

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Jirel de Joiry, fière châtelaine et guerrière du Moyen Âge, est la cousine fantasy de Northwest Smith, du fameux John Willard, la grande sœur tragique de Red Sonja ou de la reine Boudicca. Du manoir de Hellsgarde à la tour de Jarisme, c’est toujours dans un univers de magie insensée, ( cauchemardesque à la Lovecraft ), qu’elle défie les plus grands sorciers, combat des créatures immondes et affronte un grouillement d’ennemis sanguinaires. Un pur régal pour les curieux de SF à l’ancienne, tendance pulp magazines. L’américaine C.L Moore fut d’ailleurs l’une des premières femmes à s’y consacrer, ouvrant la voie à la flamboyante Nathalie Henneberg. Ces six nouvelles écrites dans les années 30 et publiées dans le célèbre Weird Tales, résonnent du fracas des armes, des assauts barbares mais surtout de l’influence furieuse du grand Howard. Selon les meilleurs Conan,  notre belle héroïne massacre à tour de bras ( de rapière ! ) un peu de tout – on ne s’embarrasse pas alors de racisme – et voyage, comme il se doit, au fin fond de contrées infernales, visqueuses, dignes des monstrueuses toiles de Hieronymus Bosch. En dépit de quelques clichés, ce pourrait être l’une des ré-éditions [1] les plus excitantes ( et musclées ! ) du moment ; de quoi se remettre à croire aux démons noirs, aux centaures ou à Kalidor, Hellboy et Barbarella…

 

W.L – Chronique empruntée à réfléchir et Agir N°39, Automne 2011. 

 

[1]  Vient d’être ré-édité chez « Folio SF » / 7,30 €uros en librairies. 

10/10/2012

Wojtek Siudmak

Wojciech Kazimierz (Wojtek) Siudmak, né le 10 octobre 1942 à Wieluń est un peintre d’origine polonaise, installé en France. Il est célèbre par ses illustrations de couvertures de romans de science-fiction. Il a notamment illustré tous les numéros de la célèbre collection « argentée » spécialisée S.F et Fantasy de chez Presses Pocket (dirigée par Jacques Goimard et dont nous vous proposons régulièrement divers ouvrages sur ce blog et via nos catalogues). 

 

( Liste complète des couv’ signées Siudmak ici >>>  

http://www.noosfere.com/icarus/livres/auteur.asp?NumAuteur=847 )

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Site officiel >>> http://www.siudmak.fr/   

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24/03/2012

Salammbô

Gustave FLAUBERT : « Salammbô »

 

Très certainement l’un des meilleurs romans d’Heroic Fantasy de tous les temps !

Et oui, vous avez bien lu, j’ai bien écrit : HEROIC FANTASY !!!…

Mais bon, que voulez-vous, les fans d’Heroic Fantasy ne lisent pas Flaubert…

Les « littéraires » qui lisent Flaubert ne lisent pas, voir ne savent même pas ce qu’est l’Heroic Fantasy… et de fait, personne ( hormis votre serviteur, qui passe – lui – allègrement de Burroughs à Mallarmé et d’Howard à Lamartine ) ne s’en est rendu compte !?! ( Hé! hé! )…

Mais croyez-moi sur parole, si vous êtes fan des Conan, Elric et autres John Carter… vous ne pourrez qu’adorer cette véritable saga, aux atmosphères à la fois baroques et « somptueusement barbares » ; quelque part entre la Dark Fantasy façon Moorcock et le sublime « 300 ». 

 

Club du beau livre de France / Collection « Les grands classiques ».

1954 / Limité à 3000 exemplaires ( celui-ci est le N°1819 )…

279 pages / 20 x 14 cms / 375 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge. Monogramme bleu-vert sur premier plat, titre et nom d’auteur ( même couleur ) sur tranche.

Un léger « plat » en haut de tranche ( visible sur photo ), sans quoi très bon état général, intérieur sain et propre, lelle édition / bel exemplaire !

>>> 10 €uros. / Vendu !

 

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Ailleurs = 15 €uros sur pochediscount.com

Entre 12 et 20 €uros sur Amazon.fr

12 €uros sur toupapier.com / 15 €uros sur ebay.

 

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Ci-joint une chronique signée Fréneuse ( et empruntée au blog Plume – Errances littéraires ), illustrant à la perfection ma petite approche du dessus. Une chronique qui montre ô combien ce livre « étrange, mystique, violent et sensuel » peut être « déstabilisant » pour quelqu’un ne connaissant de Flaubert qu’au travers de ses « classiques » étudiés à l’école ; mais devenir un « spectacle chatoyant » pour tout amateur d’HEROIC FANTASY… qui l’aura immédiatement reconnu comme « sien », à la seule lecture de ces quelques mots !

 

On ne peut manquer d'être un peu décontenancé par le roman de Flaubert intitulé Salammbô. Après tout, on nous a toujours dit, d'un ton parfaitement didactique, que Gustave Flaubert était un grand écrivain réaliste et qu'il avait écrit Madame Bovary ou encore L'éducation sentimentale. A cela s'ajoute une mention au mythe du gueuloir, et souvent cela s'arrête là. Cette œuvre d'un tout autre genre existe, pourtant. Elle nous conte l'histoire de l'antique Carthage, à l'époque des guerres puniques.

Les mercenaires employés pour combattre Rome réclament leur solde et un conflit sans merci s'engage entre ces troupes de guerriers nomades et l'antique cité. Au centre, Mathô, chef des mercenaires lybiens et la fille d'Hamilcar, Salammbô.

Carthaginoiserie ou chef d'œuvre ? La critique contemporaine est divisée ; aujourd'hui encore, on hésite face à ce roman si difficile à caser dans un tiroir. Pour l'écrire, Flaubert s'est particulièrement bien documenté, se basant sur de grands noms de l'histoire gréco-latine : Pline l'Ancien, Polybe, Xénophon ou encore Plutarque.

Par ailleurs, le style de Flaubert semble très proche de la syntaxe latine, reflétant une conception de l'histoire et une langue d'un autre temps, friande d'énumérations, de brefs commentaires et d'analyses. Froidement, il décortique les évènements et les caractères de ses personnages, nous permettant d'approcher cette civilisation inconnue tout en maintenant une distance infranchissable entre elle et nous.

L'atmosphère de Salammbô est véritablement troublante, reflétant l'image d'une civilisation détruite et oubliée, d'un monde empli de religiosité et de mysticisme.

L'atout de cet étrange roman, c'est sa puissance d'évocation : Flaubert nous met devant les yeux un spectacle chatoyant et incompréhensible, beau et terrible à la fois. Certaines scènes sont particulièrement fortes, à l'image de ces mouvements de foule, empreints de frénésie, dans un élan à la fois violent et sensuel.

Il m'est assez difficile d'en parler plus précisément car, en plus d'être assez lointaine, cette lecture m'a assez fortement déstabilisée. J'ai été heureuse de découvrir un Flaubert que je ne connaissais pas encore, à travers cette drôle d'histoire folle et exotique.

 

( http://carnets-plume.blogspot.fr/2008/05/f-salammb-de-flaubert.html )…

 

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Extrait / Chapitre 8 – La bataille du Macar.

 

(…) A la droite et à la gauche des éléphants, voltigeaient les frondeurs, une fronde autour des reins, une seconde sur la tête, une troisième à la main droite. Puis les Clinabares, chacun flanqué d'un nègre, tendaient leurs lances entre les oreilles de leurs chevaux tout couverts d'or comme eux. Ensuite s'espaçaient les soldats armés à la légère avec des boucliers en peau de lynx, d'où dépassaient les pointes des javelots qu'ils tenaient dans leur main gauche ; et les Tarentins, conduisant deux chevaux accouplés, relevaient aux deux bouts cette muraille de soldats.

L'armée des Barbares, au contraire, n'avait pu maintenir son alignement. Sur sa longueur exorbitante il s'était fait des ondulations, des vides ; tous haletaient, essoufflés d'avoir couru.

La phalange s'ébranla lourdement en poussant toutes ses sarisses ; sous ce poids énorme la ligne des Mercenaires, trop mince, bientôt plia par le milieu.

Alors les ailes carthaginoises se développèrent pour les saisir : les éléphants les suivaient. Avec ses lances obliquement tendues, la phalange coupa les Barbares ; deux tronçons énormes s'agitèrent ; les ailes, à coup de fronde et de flèche, les rabattaient sur les phalangistes. Pour s'en débarrasser, la cavalerie manquait ; sauf deux cents Numides qui se portèrent contre l'escadron droit des Clinabares, tous les autres se trouvaient enfermés, ne pouvaient sortir de ces lignes. Le péril était imminent et une résolution urgente.

Spendius ordonna d'attaquer la phalange simultanément par les deux flancs, afin de passer tout au travers. Mais les rangs les plus étroits glissèrent sous les plus longs, revinrent à leur place, et elle se retourna contre les Barbares, aussi terrible de ses côtés qu'elle l'était de front tout à l'heure.

Ils frappaient sur la hampe des sarisses, mais la cavalerie, par-derrière, gênait leur attaque ; et la phalange, appuyée aux éléphants, se resserrait et s'allongeait, se présentait en carré, en cône, en rhombe, en trapèze, en pyramide. Un double mouvement intérieur se faisait continuellement de sa tête à sa queue ; car ceux qui étaient au bas des files accouraient vers les premiers rangs, et ceux-là, par lassitude ou à cause des blessés, se repliaient plus bas. Les Barbares se trouvèrent foulés sur la phalange. Il lui était impossible de s'avancer ; on aurait dit un océan où bondissaient des aigrettes rouges avec des écailles d'airain, tandis que les clairs boucliers se roulaient comme une écume d'argent. Quelquefois d'un bout à l'autre, de larges courants descendaient, puis ils remontaient, et au milieu une lourde masse se tenait immobile. Les lances s'inclinaient et se relevaient, alternativement. Ailleurs c'était une agitation de glaives nus si précipitée que les pointes seules apparaissaient, et des turmes de cavalerie élargissaient des cercles, qui se refermaient derrière elles en tourbillonnant.

Par-dessus la voix des capitaines, la sonnerie des clairons et le grincement des lyres, les boules de plomb et les amandes d'argile passant dans l'air, sifflaient, faisaient sauter les glaives des mains, la cervelle des crânes. Les blessés, s'abritant d'un bras sous leur bouclier, tendaient leur épée en appuyant le pommeau contre le sol, et d'autres, dans des mares de sang, se retournaient pour mordre les talons. La multitude était si compacte, la poussière si épaisse, le tumulte si fort, qu'il était impossible de rien distinguer ; les lâches qui offrirent de se rendre ne furent même pas entendus. Quand les mains étaient vides, on s'étreignait corps à corps ; les poitrines craquaient contre les cuirasses et des cadavres pendaient la tête en arrière, entre deux bras crispés. Il y eut une compagnie de soixante Ombriens qui, fermes sur leurs jarrets, la pique devant les yeux, inébranlables et grinçant des dents, forcèrent à reculer deux syntagmes à la fois. Des pasteurs épirotes coururent à l'escadron gauche des Clinabares, saisirent les chevaux à la crinière en faisant tournoyer leurs bâtons ; les bêtes, renversant leurs hommes, s'enfuirent par la plaine. Les frondeurs puniques, écartés çà et là, restaient béants. La phalange commençait à osciller, les capitaines couraient éperdus, les serre-files poussaient les soldats, et les Barbares s'étaient reformés ; ils revenaient ; la victoire était pour eux.

Mais un cri, un cri épouvantable éclata, un rugissement de douleur et de colère : c'étaient les soixante-douze éléphants qui se précipitaient sur une double ligne, Hamilcar ayant attendu que les Mercenaires fussent tassés en une seule place pour les lâcher contre eux ; les Indiens les avaient si vigoureusement piqués que du sang coulait sur leurs larges oreilles.

Leurs trompes, barbouillées de minium, se tenaient droites en l'air, pareilles à des serpents rouges ; leurs poitrines étaient garnies d'un épieu, leur dos d'une cuirasse, leurs défenses allongées par des lames de fer courbes comme des sabres, - et pour les rendre plus féroces, on les avait enivrés avec un mélange de poivre, de vin pur et d'encens. Ils secouaient leurs colliers de grelots, criaient ; et les éléphantarques baissaient la tête sous le jet des phalariques qui commençaient à voler du haut des tours.

Afin de mieux leur résister les Barbares se ruèrent, en foule compacte ; les éléphants se jetèrent au milieu, impétueusement. Les éperons de leur poitrail, comme des proues de navire, fendaient les cohortes ; elles refluaient à gros bouillons. Avec leurs trompes, ils étouffaient les hommes, ou bien les arrachant du sol, par-dessus leur tête ils les livraient aux soldats dans les tours ; avec leurs défenses, ils les éventraient, les lançaient en l'air, et de longues entrailles pendaient à leurs crocs d'ivoire comme des paquets de cordages à des mâts. Les Barbares tâchaient de leur crever les yeux, de leur couper les jarrets ; d'autres, se glissant sous leur ventre, y enfonçaient un glaive jusqu'à la garde et périssaient écrasés ; les plus intrépides se cramponnaient à leurs courroies ; sous les flammes, sous les balles, sous les flèches, ils continuaient à scier les cuirs, et la tour d'osier s'écroulait comme une tour de pierre. Quatorze de ceux qui se trouvaient à l'extrémité droite, irrités de leurs blessures, se retournèrent sur le second rang ; les Indiens saisirent leur maillet et leur ciseau et l'appliquant au joint de la tête, à tour de bras, ils frappèrent un grand coup.

Les bêtes énormes s'affaissèrent, tombèrent les unes par-dessus les autres. Ce fut comme une montagne ; et sur ce tas de cadavres et d'armures, un éléphant monstrueux qu'on appelait Fureur de Baal pris par la jambe entre des chaînes, resta jusqu'au soir à hurler, avec une flèche dans l'oeil.

Les autres, comme des conquérants qui se délectent dans leur extermination, renversaient, écrasaient, piétinaient, s'acharnaient aux cadavres, aux débris. Pour repousser les manipules serrés en couronnes autour d'eux, ils pivotaient sur leurs pieds de derrière, dans un mouvement de rotation continuelle, en avançant toujours. Les Carthaginois sentirent redoubler leur vigueur, et la bataille recommença.

Les Barbares faiblissaient ; des hoplites grecs jetèrent leurs armes, une épouvante prit les autres. On aperçut Spendius penché sur son dromadaire et qui l'éperonnait aux épaules avec deux javelots. Tous alors se précipitèrent par les ailes et coururent vers Utique.

Les Clinabares, dont les chevaux n'en pouvaient plus, n'essayèrent pas de les atteindre. Les Ligures, exténués de soif, criaient pour se porter sur le fleuve. Mais les Carthaginois, placés au milieu des syntagmes, et qui avaient moins souffert, trépignaient de désir devant leur vengeance qui fuyait ; déjà ils s'élançaient à la poursuite des Mercenaires ; Hamilcar parut.

Il retenait avec des rênes d'argent son cheval tigré tout couvert de sueur. Les bandelettes attachées aux cornes de son casque claquaient au vent derrière lui, et il avait mis sous sa cuisse gauche son bouclier ovale. D'un mouvement de sa pique à trois pointes, il arrêta l'armée.

Les Tarentins sautèrent vite de leur cheval sur le second, et partirent à droite et à gauche vers le fleuve et vers la ville.

La phalange extermina commodément tout ce qui restait de Barbares. Quand arrivaient les épées, ils tendaient la gorge en fermant les paupières. D'autres se défendirent à outrance ; on les assomma de loin, sous des cailloux, comme des chiens enragés, Hamilcar avait recommandé de faire des captifs. Mais les Carthaginois lui obéissaient avec rancune, tant ils sentaient de plaisir à enfoncer leurs glaives dans les corps des Barbares. Comme ils avaient trop chaud, ils se mirent à travailler nu-bras, à la manière des faucheurs ; et lorsqu'ils s'interrompaient pour reprendre haleine, ils suivaient des yeux, dans la campagne, un cavalier galopant après un soldat qui courait. Il parvenait à le saisir par les cheveux, le tenait ainsi quelque temps, puis l'abattait d'un coup de hache.

La nuit tomba. Les Carthaginois, les Barbares avaient disparu. (…)

08/12/2011

Abraham MERRITT

La rencontre de la Science-Fiction et de l'Heroic-Fantasy !

Abraham Merritt est né en 1884 dans le New Jersey. Après des études d'avocat, il devint journaliste et dirigea l'hebdomadaire américain Weekly. Il mourut en 1944 d'une crise cardiaque. Son œuvre influença des auteurs tels que H.P. Lovecraft, C.L. Moore, et donna naissance à toute la littérature d' « Heroic-Fantasy ».

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Abraham MERRITT : « Les habitants du mirage »

 

Khalk'ru est le Destructeur, le Dévoreur de vie, le Dissolvant. Il n'est pas la Mort, la mort n'est qu'une partie de lui-même. Leif est un homme d'un autre monde qui pénètre, par hasard, dans la vallée du Mirage, il a alors la surprise d'être pris pour Dwayanu, jadis le cruel prince de cette région. Dwayanu, le seul être capable de faire descendre Khalk'ru sur notre monde. Bientôt Leif s'éprend d'Evalie et se dresse contre la sorcière Lur, l'ancienne amante de Dwayanu. Mais lorsqu'il assiste au sacrifice rituel d'une jeune femme, sur le point d'être mère, à la terrible divinité venue d'outre-espace, Leif perd la maîtrise de lui-même. Dwayanu s'empare de son esprit et, malgré la résistance horrifiée de son hôte, évoque le dieu monstrueux.

Que pourra Leif pour sauver Evalie et son peuple alors qu'il est lui-même habité par leur plus terrible ennemi ?…

J’AI LU  ( Poche ) / 1986 / 317 pages / 155 grammes.

Une petite pliure en haut de couv’… mais bon état général :  2 €uros./ Vendu ! 

 

 

Abraham MERRITT : « Le visage dans l’abîme »

 

Dans la Cordillère des Andes, Nicolas Graydon est à la recherche d'un trésor inca… lorsque survient la belle et mystérieuse Suarra. Elle va le guider vers une vallée inaccessible, où vit le peuple étrange d'Yu Atlantchi. Ce sont les derniers descendants des légendaires Atlantes. Ils ont vaincu la mort et conquis des pouvoirs inouïs - que Graydon va découvrir, d'abord incrédule, bientôt terrifié…

Chassé de la vallée interdite, Nicolas Graydon y reviendra cependant et, pour retrouver Suarra, il devra lutter contre des forces surnaturelles qui veulent sa mort…

Editions J’ai Lu poche – 1990 – 313 pages – 155 grammes.

Lu, quelques petites pliures sur tranche… mais bon / très bien : 2 €uros./ Vendu ! 

 

 

Abraham MERRITT : « La nef d’Ishtar »

 

John Kenton, un jeune et brillant archéologue, se voit remettre une ancienne stèle gravée. Cette relique exerce sur lui une étrange fascination. Comme s'il était appelé. Mais en la brisant accidentellement, il fait une stupéfiante découverte : un vaisseau de pierres précieuses, peuplé de figurines d'une remarquable précision, vogue à l'intérieur. Soudain aspiré hors du temps, Kenton se retrouve sur le pont du navire, aux pieds de la belle Sharane, prêtresse d'Ishtar, désormais impliqué dans le combat qu'elle mène contre le terrible Nergal, dieu de la mort ! Car la malédiction d'un amour interdit frappe ce vaisseau d'ébène et d'ivoire. Et seul Kenton, venu d'un autre monde, peut lever le joug fatal.

Editions J’ai Lu poche – 1975 – 254 pages – 140 grammes.

Nickel… « comme neuf » !!! : 3 €uros./ Vendu !

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25/11/2011

Sprague De Camp / Cycle de Zei

Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Zei »

« A quelque vingt cinq degrés au nord de l'équateur de Krishna s'étend la Mer Banjao, la plus grande étendue d'eau de la planète. Là se cache le Sungar, empire de légende et de mystère. Sous les rayons torrides de Rogir pourrissent lentement les galères pointues de Dur et les trirèmes ventrues de Jazmurian prises dans l'étreinte impitoyable de ce vaste continent flottant mi-aquatique, mi-végétal.
Même les violents orages qui sévissent dans cette partie de la planète arrivent à peine à rider la surface de cet immense marécage glauque. Pourtant, parfois apparaît un bouillonnement sinistre qui révèle la présence des monstres qui règnent en maîtres incontestés des profondeurs, le plus redoutable étant le gvàm, autrement appelé le harponneur. »

Né en 1907 à New-York, Lyon Sprague de Camp fut un des piliers « d’Astounding Stories », avant de se tourner vers l’archéologie et l’Heroic-Fantasy. Comme auteur de S.F, il aime à traiter de façon non conventionnelle les thèmes classiques. Ainsi « Zei » est un Space Opera humoristique et teinté de Fantasy, dans la grande tradition des « aventures martiennes » du John Carter d’Edgar Rice Burroughs.

Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1975.
252 pages / 130 grammes… Comme neuf, jamais lu.

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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « La main de Zei »

« Le soir vint enfin, mais le ciel verdâtre ne s'assombrit pas pour autant. A l'ouest, Rogir se coucha, embrasant l'horizon sur lequel se détachait la silhouette de la galère poursuivante qui s'était rapprochée d'eux pendant son bref repos — Les étoiles firent leur apparition. Elles brillaient d'un éclat inhabituel sous ces latitudes embrumées. Dans le ciel étrange pour un Terrien, Dirk Barnevelt essaya de repérer son soleil ; dans la Huitième Région de la carte astrale, il savait que devaient figurer les planètes du système Ceti, et là, le Soleil se trouvait dans l'alignement d'Arcuturus. Les trois lunes apparurent tout à coup, ensemble : Karrim la plus grande, Goinaz la moyenne et Sheb la petite… ».

Voici la suite des aventures du terrien Barnevelt sur la planète Krishna, ce monde anachronique et barbare, où se côtoient les matriarcats et les galères porte-planeurs. Aventures contées avec humour et truculence par un Sprague de Camp en grande forme.

Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
252 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.

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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Chasse cosmique »

« Hasselborg lancé à la poursuite de la jeune et ravissante fille de Youssouf Batrouni avait jugé fort astucieux de falsifier la lettre d'introduction le signalant à la surveillance de Jam-Bad-Koné, Dacht de Ruz.Malheureusement la fraude fut découverte et, comme la loi de Krishna ne permet pas à l'accusé d'assister à son procès, à quoi bon du reste, l'accusé ne faisant que mentir, Hasselborg apprit brutalement que le Dacht l'avait condamné à être mangé au cours des jeux du surlendemain et par le Yéki qu'il avait lui-même capturé ! »…

CHASSE COSMIQUE est un des romans que Sprague de Camp a consacré à la planète Krishna, où se déroulent déjà ZEI et la MAIN DE ZEI, mais indépendant de ces deux ouvrages.

Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
251 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.

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>>> Les 3 volumes ( en parfait état ) pour : 10 €uros. / Vendus !

Temporairement indisponibles !

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