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12/03/2012

Les grands maîtres du polar...

Chester HIMES : « Le casse de l’oncle Tom »

 

Dans un parking de Harlem, le révérend O'Malley a réuni une centaine de familles pour leur prêcher le retour en Afrique contre un modeste pécule de 1000 dollars. Soudain, sorti de nulle part, un camion conduit par un Blanc fonce dans la foule et embarque le magot de 87000 dollars.

Ed Cercueil et Fossoyeur Jones vont bien sûr courir après l'argent volé, mais dans Harlem, tout peut arriver : des escrocs déguisés en pasteurs, des prostituées en bonnes soeurs et, bien sûr, assez de cadavres pour saturer les services de la voirie.

A propos de l'auteur :

Né en 1909 à Jefferson City, dans le Missouri, Chester Himes fait ses études à l'Université d'Ohio State. En 1953, il quitte définitivement les Etats-Unis pour s'installer en Espagne. Il est décédé à Alicante le 12 novembre 1984.

Note de Kurgan :

Ce roman est également paru sous le titre : « Retour en Afrique ».

 

Coll. « Les grands maîtres du roman policier » – François Beauval.

Nombreuses illustrations ( jean Kerleroux ) hors texte.

1977 – 269 pages – 18 x 11,5 cms – 300 grammes

Couverture imitation cuir et dorures / Etat = excellent ! : 5 €uros. / disponible.

 

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Auguste LE BRETON : « Le clan des Siciliens »

 

Roger Sartet, dit Mouche de Mai, dit le Petit Gros du Vendredi, apparut menotté, encadré par deux gardes républicains. Tout juste si les treize mois de ratière l'avaient marqué. Un peu plus de bedaine peut-être ! Mais en prison, avec l'air confiné, le manque d'action… Plus que jamais il méritait son surnom de Petit Gros du Vendredi. Un agaçant sourire était accroché à ses lèvres que la détention avait rougies, et derrière les runelles faussement indifférentes stagnait la vigilance.

A propos de l'auteur :

Son père Eugène Monfort est un acrobate et un clown, un auguste ( d'où le prénom de son fils ) qui meurt lors de la Première Guerre mondiale en septembre 1914. Sa mère « l'oublie » sur son parcours. Il sera adopté par les Pupilles de la Nation, et de la ferme bretonne où il garde les vaches, on le conduit, à huit ans, dans un orphelinat de guerre. Épris de liberté et d'aventures, il s'en évade à onze ans, puis à douze pour aller en Amérique combattre les Indiens. Rêve d'enfant…

À quatorze ans, ces évasions lui valent d'être transféré dans un Centre d'Éducation surveillée, à l'époque endroits implacables. Cette enfance et cette adolescence particulières, il les racontera dans Les Hauts Murs et La loi des rues.

Ensuite, les choses ne s'arrangent pas : il est couvreur, terrassier, il fréquente la pègre. Là, il noue de solides amitiés avec les voyous de Saint-Ouen qui, logiquement le baptisent « Le Breton ». C'est le témoin d'une époque aujourd'hui révolue, il racontera plus tard : « Maurice la Gouine, il avait même fait mettre un diam' dans la canine de son chien. Du folklore, oh la la, c'est pas aujourd'hui qu'on trouverait ça à Paris ! ».

Lorsque la guerre survient, puis l'occupation, il fait le bookmaker, possède des parts dans des tripots, affronte parfois les gangsters de la Gestapo française. À la libération, on lui attribue la Croix de Guerre, mais non ce qu'il recherche : pouvoir pénétrer dans les orphelinats et maisons de correction pour s'informer et voir. Il reprend ses activités de bookmaker clandestin.

( Il raconte cette biographie sous l'Occupation dans 2 sous d'amour ).

Puis, en 1947, il a 34 ans, naît sa fille Maryvonne. Il décide alors de tenir le serment qu'il s'était fait lorsqu'il dormait contre les grilles de métro pour bénéficier de sa chaleur fétide : « Si un jour j'ai un enfant, j'écrirai la mienne d'enfance, pour qu'il comprenne, pour qu'il reste humble et propre toute sa vie et devienne un homme ». Ce sera une fille, mais qu'importe, Auguste a toujours été un homme de parole : il prend la plume…

 

Editions Famot – Collection « Les grands maîtres du roman policier ».

Nombreuses illustrations ( Jean Cheval ) hors texte.

1974 – 265 pages – 18 x 12 cms – 335 grammes.

Belle reliure imitation cuir et dorures / Etat = excellent ! : 5 €uros. / disponible.

 

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Les Grands Maîtres du Roman Policier est une collection éditoriale créée en 1972 par les Éditions de Crémille, à Genève. Elle fut poursuivie par d'autres maisons d'éditions, telles les Éditions Famot à Genève et les Éditions de Saint-Clair à Neuilly-sur-Seine… La collection se réédita elle-même par l’intermédiaire de ces trois maisons. Les livres étaient vendus en France par souscription, par les Éditions François Beauval à La Seyne-sur-Mer.

Ce sont des ouvrages de bonne facture, bien reliés, bien imprimés. Dans ces années-là, ils se vendaient environ 40 francs pièce, ce qui représentait une belle somme. À la fin de chaque ouvrage, l’éditeur délivre une notice bibliographique sur l’auteur. De plus, il y a quelques illustrations originales pour chaque ouvrage.

Tous ces ouvrages sont par définition, des classiques du roman policier et présentent une qualité d’écriture et d’intrigue au-dessus de la moyenne. Il y a une certaine parenté entre le roman policier et le fantastique et parmi les auteurs des livres de cette collection, Aveline, Collins, Conan Doyle, Leblanc, Levin, Simenon, Véry sont aussi connus pour leur production en littérature fantastique. Asimov, autre auteur de cette collection, est l’un des plus grands auteurs de science-fiction en plus que d’être un maître du roman policier. Il mélange parfois les deux genres, comme dans son livre « Les robots » pur ouvrage de science-fiction mais aussi roman policier.

 

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