07/01/2013
Mademoiselle de Maupin
Théophile GAUTIER : « Mademoiselle de Maupin »
Résumé / présentation :
Mademoiselle de Maupin est un roman de Théophile Gautier, publié en 1835.
Ce roman est précédé d’une préface célèbre qui a parfois occulté le récit lui-même, et dans laquelle Théophile Gautier s’en prend à l’esprit bourgeois de la Monarchie de Juillet, récusant son prosaïsme utilitaire et sa morale bien-pensante pour mieux défendre l’autonomie de l’art.
Hymne à la beauté, Mademoiselle de Maupin est pour une large part l’illustration des principes de l’« art pour l’art » que Gautier, en précurseur des Parnassiens, expose dans sa préface. Roman d’analyse dans la tradition romantique, le récit se concentre sur les conflits intérieurs d’un jeune homme, d’Albert, mélancolique et narcissique, qui ressent douloureusement l’incomplétude de son moi et son incapacité à créer.
En quête de son double féminin idéal, il rencontre Madeleine de Maupin qui se présente à lui travestie en homme. Désemparé par cet être séduisant en qui il reconnaît son idéal, d’Albert se sent au bord du gouffre jusqu’à ce que Madeleine révèle sa véritable identité et se donne à lui pour une seule nuit d’amour avant de s’enfuir. Au-delà de cet enchaînement de péripéties, le récit a essentiellement valeur de symbole, en référence directe à Phèdre de Platon : le roman est aussi celui de l’incarnation d’une idée.
Longtemps perçu comme une fantaisie libertine, ce qu’il est aussi, Mademoiselle de Maupin, roman de la jeunesse et de la vitalité, n’en est pas moins d’une veine saturnienne, et des aspects authentiquement romantiques hantent ces jeux de masques et de miroirs. La musicalité de sa prose, ses descriptions picturales, l’architecture baroque du récit — des genres aussi divers que le roman, le poème en prose, le dialogue théâtral ou l’essai esthétique s’y côtoient — font de cette rêverie hédoniste un véritable lexique de l’art.
Editions S.E.C.A, maquette J. LATOUR / 1966.
Nombreuses reproductions de gravures anciennes hors-texte. Reliure éditeur façon cuir + dorures, premier plat richement orné en losanges, tranche supérieure dorée…
16,5 x 11,5 cms – 335 pages – 390 grammes…
Etat = parfait… nickel… comme neuf !!! : 8 €uros. / disponible.
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« Au lieu de faire un prix Montyon pour la récompense de la vertu, j’aimerais mieux donner, comme Sardanapale, ce grand philosophe que l’on a si mal compris, une forte prime à celui qui inventerait un nouveau plaisir ; car la jouissance me paraît le but de la vie, et la seule chose utile au monde. Dieu l’a voulu ainsi, lui qui a fait les femmes, les parfums, la lumière, les belles fleurs, les bons vins, les chevaux fringants, les levrettes et les chats angoras ; lui qui n’a pas dit à ses anges : Ayez de la vertu, mais : Ayez de l’amour, et qui nous a donné une bouche plus sensible que le reste de la peau pour embrasser les femmes, des yeux levés en haut pour voir la lumière, un odorat subtil pour respirer l’âme des fleurs, des cuisses nerveuses pour serrer les flancs des étalons, et voler aussi vite que la pensée sans chemin de fer ni chaudière à vapeur, des mains délicates pour les passer sur la tête longue des levrettes, sur le dos velouté des chats, et sur l’épaule polie des créatures peu vertueuses, et qui, enfin, n’a accordé qu’à nous seuls ce triple et glorieux privilège de boire sans avoir soif, de battre le briquet, et de faire l’amour en toutes saisons, ce qui nous distingue de la brute beaucoup plus que l’usage de lire des journaux et de fabriquer des chartes. »
Théophile Gautier, « Préface à Mademoiselle de Maupin » (1834).
Mademoiselle de Maupin
par Jean-Jules-Antoine Lecomte du Noüy
18:51 Publié dans Erotisme, Grands classiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théophile gautier, mademoiselle de maupin, libertins, libertinage, hédonisme
30/03/2012
Divin marquis
Donatien Alphonse François de SADE
SADE : « Journal inédit »
Les deux cahiers retrouvés du journal inédit de Sade datant de 1807-1808 et de 1814 nous permettent de compléter notre connaissance du « Divin Marquis ». Le second cahier se révèle particulièrement émouvant, puisque le marquis de Sade y consigne les derniers événements de sa vie jusqu’à l’avant-veille de sa mort.
Une importante préface de Georges Daumas situe ces cahiers dans la biographie de Sade. Et un appendice intitulé Notice sur Charenton ( par H. de Colins ) ainsi que des notes tirées de l’ouvrage Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale ( Philippe Pinel – 1809 ) nous font ( s’il en était besoin ) comprendre ô combien il ne devait pas être agréable d’être interné au tout début du 19ème siècle !!!…
Un ouvrage aussi rare que passionnant, pour qui s’intéresse à la vie et à l’œuvre de Sade.
Idées NRF – Gallimard / 1970.
184 pages au format « poche » / 120 grammes.
Une petite marque de style sur premier plat (visible sur photo), sans quoi il est en parfait état ; tranche non cassée, intérieur propre et sain !
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SADE : « La marquise de Gange »
Si l'assassinat de la marquise de Gange est objectivement assez atroce, il est impossible de ne pas sentir, à travers les témoignages fragmentaires qui nous sont parvenus, que les âmes de ses criminels beaux-frères, dans leur secret, devaient l'être bien plus encore. C'est là où résidait l'intérêt psychologique et romanesque d'une affaire de cette nature. Et le marquis de Sade, pour s'en être avisé, et avoir su la revêtir de toutes les richesses de son imagination, a donné naissance à un pathétique récit, lequel, s'il ne peut être mis au rang de ses ouvrages capitaux, n'en constitue pas moins une manière de petit chef d’œuvre où son génie luciférien a emprunté à la pitié des couleurs nouvelles. ( G.L )
Livre de poche – 1974 – 293 pages – 160 grammes.
Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage sur couv’ et quatrième, mais ça va, tout à fait O.K !
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SADE : « La philosophie dans le boudoir »
Sade (1740-1814) reste l'homme de tous les scandales. Scandales provoqués par ses orgies et ses abus, scandales de ses emprisonnements arbitraires, scandales de son œuvre, où ce matérialiste athée à la violence de pamphlétaire fait triompher le Vice.
La Philosophie dans le boudoir, récit, par des libertins dépravés, de l’apprentissage érotique d’une pure jeune fille, laquelle devient, en une journée, un monstre de lubricité, peut être considérée comme la somme de sa doctrine.
Cette exaltation de l’érotisme le plus débridé, de la cruauté la plus raffinée est l’un des textes les plus crus, les plus osés de la littérature française. Sade, génie sulfureux, aimait à allier luxure et philosophie, pornographie et psychologie, et pouvait décrire la plus noire débauche dans un style lumineux. Le « divin marquis » fut aussi grand débauché que grand prosateur.
Maxi poche / Classiques français – 1999 – 220 pages – 125 grammes.
Etat = Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage / manip’ sur la couv’, mais rien de bien méchant, tout à fait bon pour le service !
>>> 1,80 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
SADE : « Les infortunes de la vertu »
Les Infortunes de la vertu (1787), première version de Justine…, contient, sans les excès pornographiques d'écrits ultérieurs, tout ce qui fait le génie sulfureux du Divin Marquis : spectacle complaisant de la luxure et de la perversité, imagination débridée mais aussi philosophie et psychologie, l'ensemble servi par la langue et le style lumineux d'un grand prosateur.
France Loisirs – 1975 – 221 pages – 18,5 x 12 – 270 grammes
Reliure cartonnée façon cuir bleu + dorures ( tranche et plats ).
Quelques infimes marques de stockage mais très bon état général.
>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
SADE : « Les crimes de l’amour »
Faxelange qui se signale par l'intérêt de sa fiction et la netteté de son style ; Florville et Courval où l'héroïne la plus vertueuse et la plus aimable est portée à de multiples crimes dont un seul suffirait à faire d'elle un monstre ; La comtesse de Sancerre, cette phèdre sans remords, au paroxysme du drame sombre ; Eugénie de Franval enfin, l'une des œuvres de Sade les plus fortes et les plus hardies : ces quatre nouvelles permettent d'embrasser d'un seul regard la surprenante variété du génie de notre auteur, dans un domaine où la littérature française n'offre rien d'aussi vigoureux ni d'aussi parfaitement original. ( Gilbert Lely )
Presses de la Renaissance / Club pour vous – Hachette.
1975 – 447 pages – 20,5 x 13 – 510 grammes.
Reliure cartonnée façon cuir vert + dorures – Une trace de choc en bas de premier plat ( visible sur la photo ) ainsi que sur le coin supérieur gauche de quatrième… mais rien de bien grave, intérieur sain et propre, tout à fait O.K.
>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
18:23 Publié dans Erotisme, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marquis de sade, divin marquis, sade, journal inédit, la marquise de gange, la philosophie dans le boudoir, les infortunes de la vertu, les crimes de l’amour, livres érotiques, érotisme, psychiatrie, asile psychiatrique, charenton, libertin, libertinage, philosophie