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26/02/2014

Catalogue Livres - Février 2014

Catalogue Livres - Février 2014

 

Obsolète ! Nouveau catalogue en ligne à compter du 16 / du 20 décembre 2014.  

 

Chapitre 01 : Science-Fiction & Fantasy, mis en ligne le samedi 22 février.

( Fans de Blade, de Philip K. Dick et de Fantasy... ce chapitre est pour vous ! )

 

Chapitre 02 : Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères... mis en ligne, lundi 24.

( Bruss, Kafka, Meyrink, Lovecraft ou Barker pour le romanesque... Villeneuve, Castaneda, Bergier, Gurdjieff, Markale, De Sède, Hutin, Ossendowski ou Bourre pour le mystérieux... C'est en Rouge, pour les couvertures des "J'ai Lu L'Aventure Mystérieuse" et Noir, pour celles des "J'ai Lu Terreur", que se vêt ce chapitre ! ).

 

Chapitre 03 : Enquêtes, polars, thrillers et espionnage... mis en ligne, mercredi 26. 

( Cornwell, Japp, Leroux, Spillane, Frédéric Dard ou J.B Livingstone... du suspens à chaque page. Mais c'est surtout les fans du tandem Maigret/Simenon qui ont aujourd'hui gâtés ! Oh que oui ! )  

 

Chapitres 04 : En ligne ( vendredi 28 )...

Indochine, Algérie, Seconde guerre mondiale : le plein de nouveautés ! 

 

Chapitre 05 : Barrès, Gurdjieff, Eco, Hamsun, Zykë, Céline, Nimier, Jünger, Montherlant, Hesse, Giono, Huxley, Pergaud, Boudard, Deforges, Reeves, Dac, Clavel, Vincenot...

En ligne, vendredi 28 février. 

 

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Chapitre 1 : Science Fiction & Heroic Fantasy. 

 

A consulter au format .pdf

En cliquant ici >>> Chapitre 01 - Science Fiction - Heroic Fantasy.pdf 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 01 - Science Fiction - Heroic Fantasy.doc

 

Chapitre 2 : Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères. 

 

A consulter au format .pdf

En cliquant ici >>> Chapitre 02 - Fantastique, épouvante et mystères.pdf 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 02 - Fantastique, épouvante et mystères.doc 

 

Chapitre 3 : Enquêtes, polars, thrillers et espionnage.

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 03 - Enquêtes, polars, thrillers et espionnage

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 03 - Enquêtes, polars, thrillers et espionnage   

 

 

Chapitre 4 : Histoire, guerres et romans historiques.

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 04 - Histoire et romans historiques 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 04 - Histoire et romans historiques  

 

 

Chapitre 5 : Philosophie, érotisme et truculences. 

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 05 - Terroirs & truculences 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 05 - Terroirs et truculences   

 

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catalogue livres juin 2012

 

19/02/2014

Nouveau catalogue livres...

Un nouveau catalogue livres sera mis en ligne sur ce Bouquinorium, à partir de samedi (22 février 2014), et ce, comme d’habitude, au rythme d’un « chapitre » par jour… en commençant par la Science-Fiction ! 

 

Profitez des quelques jours qui restent pour jeter un dernier coup d’œil au précédent catalogue (d’août dernier), car certains livres, présents dans celui-ci, ne se retrouveront pas forcément dans le prochain… même si toujours en stock !

 

À samedi, pour ce nouveau catalogue livres…

Et le début de deux longs mois de pure folie !

Oooooooh oui !!!

 

catalogue

17:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalogue

14/02/2014

14 et 15 février : Lupercales

Les Lupercales se déroulaient chaque année les 14 et 15 février. Elles étaient organisées par les Luperques, les prêtres du dieu Faunus. Le 15 février, ils couraient, entièrement nus. La nudité n’était alors pas aussi choquante qu’aujourd’hui, les athlètes notamment pratiquaient leur sport nus. La nudité des prêtres était symbolique : ils cherchaient à rappeler la nudité du dieu Pan :

 

Le dieu, qui est nu, veut que ses servants soient nus ;

Et un vêtement serait bien incommode pour courir

(Ovide, Les Fastes, Livre 2, vers 2,285-2,286)

 

En effet, même s’ils vénéraient le dieu Faunus, toute la cérémonie des Lupercales était consacrée au dieu Pan :

 

Là [chez les anciens Arcadiens], Pan était le dieu du bétail, Pan était le dieu des cavales,

il recevait une offrande pour assurer le salut des brebis.

Evandre amena avec lui ces divinités sylvestres :

là où est la Ville [Rome] actuelle n’était que son emplacement.

C’est pourquoi nous célébrons ce dieu et les rites amenés par les Peslages.

(Ovide, op. cit, vers 2,277-2,281)

 

Une autre explication existe sur la nudité des Luperques, donnée elle aussi par Ovide, un peu plus loin dans ses Fastes :

 

Faunus croisa un jour Hercule, ayant alors accompli ses douze travaux mais pas encore dieu, et son amante Omphale, reine de Lybie et dont il était l’esclave, suite à un crime. Faunus tombe immédiatement amoureux de cette femme magnifique. Alors que les amants se préparaient à célébrer les fêtes du dieu Pan, Faunus décida de les suivre jusqu’à la grotte où ils avaient décidé de se retirer.

La nuit, en l’honneur de Pan, devait être chaste en attendant les festivités. Hercule et Omphale décidèrent alors d’inverser leurs vêtements, et s’endormirent l’un à côté de l’autre. Faunus entra discrètement dans la grotte, plongée dans la pénombre. Il s’approche de la couche d’Omphale, mais elle porte la peau de lion de son amant, et il s’en détourne pour se diriger vers les tenues bien plus délicates dans l’autre couche. En les soulevant, il voit les jambes poilues d’Hercule, s’en effraie et tombe dans sa précipitation à fuir.

 

L’histoire est très vite répandue, grâce aux serviteurs d’Omphale, et Faunus fait l’objet de la risée générale. Depuis, il éprouve un certain dégoût pour les vêtements et exige des Luperques la nudité.

 

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Pour honorer le dieu Pan, donc, et son dérivé Faunus, les Luperques couraient nus dans les rues, et bénissaient ainsi la fertilité des passants et des foyers en flagellant les spectateurs avec des lanières de peau de bouc sanguinolentes. Ceux (et surtout celles) qui étaient touchés par ces lanières étaient assurés d’être purifiés et de bénéficier de la générosité du dieu.

Les lanières de peau de bouc venaient d’un sacrifice, réalisé juste avant dans une grotte sacrée, le Lupercal. Ce rite est lui bien romain, puisqu’il a été établi en commémoration d’une anecdote arrivée aux jumeaux Romulus et Rémus :

 

Il était de coutume de sacrifier une chevrette au dieu Pan, et alors que les prêtres préparaient le festin qui devait suivre le sacrifice, les jumeaux et quelques amis s’adonnaient aux joies du sport sur une colline. L’un de ces amis déclara bientôt à Romulus et Rémus qu’on voyait des brigands voler leurs bœufs. Sans attendre et sans prendre la peine de se vêtir, les jumeaux coururent à la poursuite des voleurs. Ce fut Rémus qui ramena les bêtes dans leur champ, et, une fois sur les lieux du festin, s’arrogea la belle part du repas en récompense.

 

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La grotte du Lupercal est elle aussi liée aux jumeaux qui fondirent la ville de Rome : ce serait là en effet que la louve les aurait protégés et allaités après leur abandon sur les rives du Tibre. C’est d’ailleurs en l’honneur de cette louve que la grotte s’appelle « Lupercal » (loup en latin se dit lupus).

 

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Le rite complet était l’un des rites les plus originaux alors pratiqués par les Romains. On offrait au dieu différentes offrandes, allant de la virginité d’une jeune fille au sacrifice de plusieurs animaux. La jeune fille était placée sur l’attribut masculin du dieu pendant toute la cérémonie. Ainsi, le symbole de la nouvelle fécondité était accompli. Pour la purification, puisque c’est aussi le but des Lupercales, on choisissait deux jeunes hommes, qu’un prêtre marquera de sang sacrificiel sur le front grâce à la lame dont il s’était servi, puis lavera ce sang avec une éponge de laine imbibée de lait, symbolisant la renaissance. Les deux jeunes gens, pour montrer leur fierté et leur joie, devaient alors éclater de rire.

On peut se demander quel rapport on peut trouver entre cette fête de la fécondité, assez primitive, même pour les romains (qui n’hésitaient pas, les derniers siècles, à dénigrer cette cérémonie pourtant très suivie) et la fête des amoureux célébrée aujourd’hui.

Il vient tout simplement du banquet, organisé à la fin des Lupercales. La tradition demandait que toutes les jeunes filles inscrivent leur nom sur un parchemin et le déposaient dans une urne. Les jeunes hommes venaient alors tirer au sort le nom de leur compagne d’un soir, avec la bénédiction de Junon, déesse du mariage. Parfois, on assistait ainsi à la naissance d’un couple.

C’est cette tradition amoureuse et plutôt « civilisée » que le pape Gélase 1er choisit de conserver en 494 lorsqu’il interdit définitivement les Lupercales, trop païennes et débridées au goût de l’Eglise. Il choisit alors un Saint, et ce fut Valentin qui se retrouva alors saint patron de tous les amoureux.

 

Les Mondes de Gwen / Mythes, légendes et Magie

 

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Voir également ici et ici !

06/02/2014

6 février 1945

Le souvenir de Brasillach

 

Les gens qui cherchent aujourd’hui les écrivains de droite et ne les trouvent pas auraient intérêt à se rendre au cimetière. De même ceux qui nous demandent où sont nos maîtres…

Je ne pense pas que Robert Brasillach eût aimé s’entourer de disciples concertés. Il avait trop le goût des amitiés. Mais il y avait une leçon permanente à tirer de ses livres, de ses articles, de sa conversation, et c’était la leçon d’un cœur bien fait. Je dirai qu’il est peu de jours où ce cœur ne nous manque.

En réservant l’issue la plus virile à celui qui nous apprenait le sens des mots bonheur, légèreté, enfance, les destins ne se sont pas abusés : ils ont pris au sérieux, jusqu’à l’absurdité tragique une œuvre, une vie, en qui s’accomplissait l’alliance singulière de la grâce humaine et de l’engagement militant.

Je ne crois pas qu’il soit bien honnête, ni profitable, de se dissimuler que Robert Brasillach fut un homme politique. Ses romans de charme – au sens le plus envoûtant du mot – recouvrent une compréhension aiguë des époques et des cités, des mœurs et des éthiques. Il était éminemment de son temps, cherchant, avec quelle sympathie passionnée, à en dégager une mythologie qui portât encore quelque douceur de vivre. En revanche, il lui voulait un style. Sa politique, là-dedans, fut d’un alchimiste qui souhaite de donner au crépuscule les couleurs de l’aurore.

Cet appétit, cet art de transmuer les réalités conduisirent ce poète politique à faire une politique de poète, la plus valable à mon sens, la plus généreuse en tout cas. Et de même qu’il savait susciter et goûter les saveurs d’une civilisation en perdition, de même s’efforçait-il d’estimer ses ennemis qu’il appelait « ses adversaires fraternels ».

L’usage s’en perd. Il y a là aussi beaucoup d’enseignements à tirer.

C’est sous ce climat de tendresse pour le monde, sans mièvrerie, que je situe à jamais Robert Brasillach. L’éloignement exemplaire où l’a placé son assassinat ne dissipe pas la chaleur prochaine qu’il faisait rayonner autour de lui. Il peuple toujours certaines de nos rues et certains de nos moments.

Et pourtant, je ne l’ai vu qu’une seule fois. C’était pendant l’Occupation, à la terrasse du Flore. Jean-Paul Sartre passait sur le boulevard, fuyant vers une victoire certaine et confortable.

Il m’est arrivé de revoir Jean-Paul Sartre, entouré de jeunes camarades, assis comme nous l’étions ce matin-là, graves et captivés. J’en ai éprouvé comme d’un pincement. Ce n’est pas qu’il n’y ait places autour des guéridons pour toutes les jeunesses et toutes les écoles qu’on voudra, mais Brasillach…

Un maître, dites-vous ?

J’aurais bien aimé me promener avec lui.

 

Antoine Blondin : « Ma vie entre des lignes » 

 

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