Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/12/2012

Augustin Eugène Scribe

Augustin Eugène Scribe est un dramaturge et librettiste français, né le 24 décembre 1791 à Paris, où il est mort le 20 février 1861.

Fils d'un marchand de soieries, Eugène Scribe naquit le 24 décembre 1791 à Paris.

Il suivit des études secondaires au collège Sainte-Barbe avant de faire son droit.

Passionné de théâtre, il avait à peine dix-huit ans qu'il composait déjà, avec ses amis Casimir Delavigne, Henri Dupin, Charles-Gaspard Delestre-Poirson, des pièces de théâtre qui passèrent inaperçues : Les Dervis (1811), L'Auberge ou les Brigands sans le savoir (1812), Thibault, comte de Champagne (1813), Le Bachelier de Salamanque, La Pompe funèbre (1815). En 1815, une comédie intitulée Une nuit de la garde nationale, écrite en collaboration avec Delestre-Poirson, rencontra enfin le succès et lança une carrière dramatique qui coïncida avec la Restauration.

Dès lors ce fut pour Scribe une longue suite de succès. Grâce à de nombreux collaborateurs dont Germain Delavigne ou Jean-François Bayard qui épousa sa nièce, Scribe, qui fut l'un des auteurs français les plus prolifiques et l'un des librettistes les plus féconds, composa près de cinq cents pièces : comédies, vaudevilles, drames, livrets d'opéras ou de ballets. Il publia également des romans, qui n'eurent pas autant de succès que ses ouvrages dramatiques.

Il fut élu à l'Académie française le 27 novembre 1834. Il résida à Meudon au 23 route des Gardes au Château des Montalais. Il est le père putatif de Georges Coulon, vice-président du conseil d'État de 1898 à 1912. Il mourut le 20 février 1861 à Paris. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

(Wikipedia)

 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Scribe

 

Kurgan : Voilà voilà…

Pour tout dire, je n’avais jamais entendu parler d’Augustin Eugène Scribe (père putatif  de Georges Coulon et beau-frère de Camille Pelletan, tout de même ! Fallait le signaler !) avant aujourd’hui…

Je ne connais aucune de ses œuvres, ni même aucun des autres gonziers cités dans cet article… et je n’en ai franchement rien à cirer ! Mais bon, je me suis dit qu’ayant eu la malchance de venir au monde un 24 décembre, personne ne doit jamais se remémorer sa naissance… et parler de lui !?!!!

Alors fuck, comme ce Bouquinorium fait partie des 17 blogs (francophones) qui vont poster quelque chose aujourd’hui ; j'en profite pour réparer cette injustice…

Et je consacre ma note du jour à ce brave homme…

Au visage jovial et sympathique.  

Là !

A dater d'aujourd'hui, nos mille (et quelques) lecteurs et lectrices sauront tous et toutes que le 24 décembre commémore également la naissance d'A.E Scribe !  

 

augustin eugène scribe

30/11/2012

La tombe de Shelley

Comme des torches qui ont fini de se consumer près du lit d'un malade, les maigres cyprès se dressent autour de la pierre que le soleil a blanchie. C'est là que la petite chouette nocturne a établi son trône, que le lézard léger montre sa tôle parée de gemmes, et là où les pavots aux formes de calices s'embrasent jusqu'au rouge, dans la chambre silencieuse de cette pyramide que voici, assurément se tapit dans les ténèbres quelque Sphinx du monde ancien, farouche gardien de ce séjour aimé des morts.

Ah ! sans doute il est doux de reposer dans le sein maternel de la Terre, auguste mère de l'éternel sommeil. Mais combien il est plus doux pour toi d'avoir une tombe incessamment agitée, dans la caverne bleue des profondeurs aux échos sonores, ou bien là où s'engloutissent dans les ténèbres les immenses vaisseaux heurtés contre les flancs de quelque falaise rongée par la vague.

 

Oscar WILDE ( 16 octobre 1854 / 30 novembre 1900 )

 

oscar wilde

>>> http://www.oscarwilde.fr/Site_officiel_dOscar_Wilde/Oscar_Wilde.html

11/11/2012

11 novembre

11 novembre  

11 novembre

15/10/2012

Friedrich Wilhelm Nietzsche

Friedrich Wilhelm Nietzsche 

15 octobre 1844 / 25 août 1900

Nietzsche_by_Rasmusaagaard.jpg

Nietzsche by Rasmus Aagaard

10/10/2012

Wojtek Siudmak

Wojciech Kazimierz (Wojtek) Siudmak, né le 10 octobre 1942 à Wieluń est un peintre d’origine polonaise, installé en France. Il est célèbre par ses illustrations de couvertures de romans de science-fiction. Il a notamment illustré tous les numéros de la célèbre collection « argentée » spécialisée S.F et Fantasy de chez Presses Pocket (dirigée par Jacques Goimard et dont nous vous proposons régulièrement divers ouvrages sur ce blog et via nos catalogues). 

 

( Liste complète des couv’ signées Siudmak ici >>>  

http://www.noosfere.com/icarus/livres/auteur.asp?NumAuteur=847 )

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

Site officiel >>> http://www.siudmak.fr/   

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur 

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

wojtek siudmak,siudmak,illustrations,couvertures,illustrateur

07/06/2012

Ray Bradbury

Ray Bradbury, le grand poète de la science-fiction est mort.

 

Il était l'un des plus grands auteurs de science-fiction du XXe siècle. Le créateur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451 s'est éteint (avant-hier / 05 juin 2012) à Los Angeles, à l'âge de 91 ans.

 

Né le 22 août 1920 à Waukegan, dans l'Illinois, ce fabuliste, auteur d'une trentaine de romans et de plus de 600 nouvelles en soixante ans, restera sans doute l'auteur de science-fiction le plus lu au monde. Ses Chroniques martiennes (publiées en 1950), chef-d’œuvre de poésie et d'humanité, racontent l'histoire de la conquête de la planète rouge entre 1999 et 2026 par les premiers colons terriens. La très ancienne civilisation martienne, sur le déclin, finit par disparaître avec l'arrivée des Terriens. Vendues à des millions d'exemplaires de par le monde depuis plus d'un demi-siècle, ces Chroniques furent si populaires que Ray Bradbury reste l'auteur de science-fiction le plus étudié à l'école.

 

Issu d'une famille américaine d'origine modeste, un clin d’œil du destin aura voulu qu'il soit le descendant - par son père - d'une sorcière de Salem. Ses velléités littéraires semblent ainsi très tôt liées à l'imaginaire, au fantastique et à la science-fiction. Tout petit, sa mère lui lit les Contes d'Edgar Alan Poe. D'où sa fascination pour les créatures surnaturelles, vampires, gargouilles, momies et autres fantômes.

 

Le secret du génie littéraire de Bradbury? Il pensait l'avoir découvert à la naissance de la première de ses quatre filles. « Pour tout dire, je me souviens de mon arrivée sur la terre. C'était le 22 août 1920 à la clinique de Waukegan dans l'Illinois. Mon tout premier souvenir date du moment précis où je suis né. J'étais parfaitement conscient de ce qui m'arrivait. Je possède une mémoire qui remonte très loin. Je suis, en quelque sorte, un monstre, une anomalie. Je l'ai découvert il y a quelques années en discutant avec ma mère. En fait, j'ai passé dix mois dans son ventre et non neuf : je suis un bébé né à dix mois. J'ai donc eu un mois supplémentaire pour grandir, et j'en suis ressorti avec des visions. »

 

À trois ans, il voit son premier film, Le Bossu de Notre-Dame, d'après Victor Hugo. Deux ans plus tard, c'est Le Fantôme de l'Opéra. Ces deux films provoquent des émotions très fortes. « J'ai tout de suite aimé le personnage de Quasimodo, ce bossu désespérément amoureux d'une Gitane et celui de ce fantôme musicien secrètement épris de la diva. Je me suis tout de suite projeté en eux. J'ai aimé ces deux monstres trop humains, injustement rejetés par les autres alors qu'ils sont remplis d'amour. Dans les deux cas, il s'agissait d'histoires d'amour impossible. Tout jeune, j'ai moi-même fait l’expérience du rejet amoureux », confiait-il volontiers.

 

Enfant de la Grande Dépression des années 1930, Ray Bradbury ne rêve que d'une chose, devenir écrivain. Les débuts sont difficiles car les éditeurs trouvent sa prose « trop poétique ». Sa première nouvelle, Le Pendule, est publiée en novembre 1941 dans Super Science Stories.

Il publie ensuite régulièrement des contes fantastiques.

Peu à peu, ses nouvelles, oniriques et mélancoliques, sont regroupées en recueils : des Chroniques martiennes (1950), L'Homme illustré (1951), Les Pommes d'or du soleil (1953), Le Pays d'octobre (1955), Un remède à la mélancolie (1958), Je chante le corps électrique (1970).

 

En 1951, le cinéaste John Huston rencontre le jeune écrivain, la nuit de la Saint-Valentin. Il a lu la nouvelle La Sirène, dans laquelle Bradbury raconte comment un dinosaure tombe amoureux d'un phare, simplement en entendant sa corne de brume. « Jules Verne est mon père ! Jean-Paul Sartre est l'un de mes oncles fous », dit un jour Bradbury. John Huston, lui, voyait plutôt en lui le « fils bâtard d'Herman Melville ». Deux ans plus tard, il l'engage comme scénariste de Moby Dick, adaptation du roman, avec Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab. Bradbury racontera les sept mois de travail hallucinés, en Irlande, chez Huston dans La Baleine de Dublin (1993).

 

En 1953, il franchit une nouvelle étape, avec Fahrenheit 451. Cette contre-utopie, écrite en plein maccartisme, met en scène Montag, pompier chargé de brûler les livres dans une civilisation qui se donne l'apparence d'une société heureuse, où les êtres s'épanouissent dans des occupations superficielles - télévision omniprésente, jeux et badinages.

 

À la manière du 1984 d'Orwell, Bradbury fustige une société totalitaire où la barbarie se dissimule derrière le matraquage médiatique et où les livres sont considérés comme dangereux, car véhiculant des idées souvent critiques. Le titre du roman indique précisément la température en degré Fahrenheit, à laquelle s'enflamme le papier… soit 232,7 degrés Celsius. En 1966, François Truffaut portera ce roman à l'écran avec Oscar Werner et Julie Christie.

 

Tout en publiant de nouveaux livres - La solitude est un cercueil de verre (1986), ou De la poussière à la chair (2002), Bradbury vivait, retiré dans sa maison jaune au cœur du quartier ouest de Los Angeles, avec sa femme, Marguerite. Malgré une attaque cérébrale à l'automne 1999, dont il mit trois ans à se remettre, Ray Bradbury n'a jamais cessé de rester connecté au monde.

 

 « Tout ce que j'écris est un mystère, expliquait-il. C'est ainsi que travaille ma muse. L'inspiration vient tous les jours quand je me réveille, vers sept heures. C'est ce que j'appelle mon petit théâtre matinal. J'ai la sensation qu'un grand nombre de métaphores tournoient au-dessus de moi. Je ne rêve pas vraiment, je ne suis pas complètement réveillé. Je flotte entre deux mondes. C'est un état formidable: vous êtes relaxé, vous n'intellectualisez rien, vous vous contentez de profiter du spectacle de ce théâtre de la pensée. Je peux le dire maintenant: je n'ai jamais su comment j'avais été amené à composer un livre comme Les Chroniques martiennes. Au départ, j'avais simplement écrit une série de nouvelles. Puis, un beau jour, l'idée de les rassembler toutes en une sorte de feuilleton s'est imposée à moi. Voilà comment sont nées Les Chroniques martiennes. »

 

Toujours fasciné par la planète rouge, le plus célèbre des écrivains ayant chanté Mars déclarait en 1997 « n'en être jamais revenu », alors qu'il avait assisté au Smithsonian Institute de Washington aux premiers pas du petit robot téléguidé Sojourner, baptisé Rocky. « J'aime l'idée d'avoir chanté l'odyssée martienne comme Homère a chanté celle d'Ulysse », déclarait-il en 2002, alors qu'il venait de recevoir la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine. Cette même année, en avril, l'écrivain eut le privilège de devenir la 2913e étoile gravée sur le Walk of Fame de Hollywood Boulevard, à Los Angeles.

 

Ray Bradbury est né dans les étoiles.

Il ne pouvait qu'en redevenir une à la fin de sa vie.

 

Le Figaro 

ray bradbury

20/03/2012

317ème Section

Pierre Schœndœrffer

 

Le cinéaste et écrivain Pierre Schœndœrffer nous a quitté, le 14 mars dernier…

Etre à la fois au cœur du cinéma français et, en même temps, irrémédiablement individualiste - et même, sans doute, assez seul -, telle fut la paradoxale position de Pierre Schœndœrffer, qui fut confronté, jeune, à une Histoire s'écrivant dans le sang et la violence et dont il voulut restituer, par l'écriture et l'image en mouvement, une ébauche de vérité.

Il est d'origine alsacienne, mais il est né à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, le 5 mai 1928. Encore lycéen, grand lecteur d'Herman Melville,  Joseph Conrad ou Jack London, stimulé par la lecture du roman de Joseph Kessel Fortune Carrée et passionné par la mer, il s'engage dans un chalutier à voile. Mais il est surtout obsédé par un désir tenace, celui de raconter des histoires. Ainsi, hors le goût de l'aventure, son autre passion sera le cinéma.   

Le producteur George de Beauregard, aristocrate du cinéma français, fasciné par le parcours de l'auteur, lui permet d'adapter un récit que Schoendoerffer avait écrit en 1963 en pensant déjà à son adaptation cinématographique, La 317e section.

Le tournage est pénible pour l'équipe, lâchée dans la jungle. "J'ai imposé à tout le monde la vie militaire, dira le cinéaste. Un film sur la guerre ne peut pas se faire dans le confort. Tous les matins, nous nous levions à 5 h et nous partions en expédition à travers la jungle. Nous étions ravitaillés par avion toutes les semaines. La pellicule était expédiée à Paris dans les mêmes conditions. De là-bas, on nous répondait 'Bon' ou 'Pas bon'." Cela donnera un des plus grands films de guerre de l'histoire du cinéma.

Schœndœrffer devient un écrivain reconnu. L'Adieu au roi, publié en 1969, inspirera en partie John Millius lorsqu'il écrira le scénario d'Apocalypse Now (1979).

Le Crabe-Tambour (adapté d'un de ses romans) en 1976, L'Honneur d'un capitaine en 1982, Diên Biên Phu en 1994 et enfin, Là-haut, un roi au-dessus des nuages, film-testament de 2004 (également tiré d'un de ses romans) poursuivent (avec des moyens moins radicaux que La 317e section) le roman des guerres coloniales perdues et des hommes qui les ont faites.

Le cinéma de Schœndœrffer devient le mausolée des rêves français d'une grandeur défunte et fantasmatique. Il aura mis en scène, non sans mélancolie, des perdants de l'Histoire qui sont aussi des figures que le cinéma français a, la plupart du temps, dédaignées.

 

( Résumé d’un article signé Jean-François Rauger )

 

 

 

13/12/2011

In memoriam – Henry de Monfreid

Monfreid-01.gif

13 décembre 1974…

Henry de Monfreid, l’un des derniers véritables aventuriers, s’éteignait à Ingrandes, dans l’Indre. Ecrivain, peintre, contrebandier, trafiquant, opiomane, pilote, espion… un homme en dehors du temps et des sentiers battus, des lois et des règles, un homme pour qui la vie ne pouvait être qu’aventures !

 

En attendant de ( très bientôt ) découvrir ( ou redécouvrir ) ses écrits via ce blog…

 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Monfreid

>>> http://www.henrydemonfreid.com/

>>> http://www.3moulins.net/monfreid.htm