19/06/2015
Yves BREHERET : « Les Cosaques »
Yves BREHERET : « Les Cosaques »
Présentation éditeur :
Avril 1945. Hourré l Les nagaikas fouettent les flancs des chevaux.
Dressés sur leurs étriers, les cosaques de Von Pannwitz lancent la dernière grande charge de cavalerie de l'histoire sur la rivière Dave, en Croatie. Leur fabuleux destin, commencé dix siècles plus tôt, s'achève-t-il le 31 mai 1945 dans la vallée de Lintz ? Ou bien se sont-ils une fois de plus fondus dans le brouillard des steppes ; les cavaliers blancs de l'ataman Koulakov, avec les Rouges de Boudionny et les rôdeurs noirs de Makhno ?
Les premiers cosaques font refluer la Horde d'or tatare au XIVe siècle, chevaliers zaporogues au crâne rasé ou fils du Don paisible, ils avaient pris le nom des oies sauvages pour en faire leur symbole d'hommes libres.
Fiers et cruels, ils ont bivouaqué sur les Champs-Elysées, conquis la Sibérie et poussé jusqu'en Alaska. Les premiers mots de l'enfant cosaque étaient pour dire "cheval", et "tirer". Ils mouraient debout, prétendant que leurs étoiles étaient plus brillantes que les autres. Les frontières de l'empire étaient sur la selle de leurs chevaux.
Ils avaient imposé en 1613 Michael Michaelovitch Romanov comme tsar de Russie et, tour à tour fidèles ou révoltés, ils devaient suivre le destin de cette lignée jusqu'à sa chute, en 1917.
Le vieil espoir d'indépendance revint alors, mais le rêve fou allait être brisé.
Balland, 1972 / Collection « Les corps d’élite ».
366 pages – 15,5 x 23,5 cms – 950 grammes.
Broché (reliure souple avec rabats) – 52 pages de reproductions photographiques hors-texte.
Etat = Excellent de chez excellent !
Compact, brillant, tranche non-cassée, intérieur parfait… très bel exemplaire !
>>> 8 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
14:42 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Premier Empire, Russie / Monde slave, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, cosaques, stenka razine, nestor makhno, ivan mazeppa, emilian pougatchev, yves breheret, les corps d’élite
06/02/2015
Robert CULLEN : Andreï Tchikatilo, l’ogre de Rostov
Robert CULLEN : « L’ogre de Rostov »
Le 23 juillet 1992, Andreï Tchikatilo, membre du Parti communiste, bon père de famille et ancien enseignant, est condamné à mort par le tribunal de Rostov-sur-le-Don pour avoir commis cinquante-trois meurtres, accompagnés d’actes de barbarie et de cannibalisme.
Offrant en arrière-plan le tableau d’une Union Soviétique agonisante, prise dans la tourmente de la glasnost et de la perestroïka, L’Ogre de Rostov narre les méandres d’une enquête qui allait durer huit ans.
Sur les centaines de policiers successivement chargés de l’affaire, seuls deux la suivront du début à la fin : le lieutenant-colonel Viktor Bourakov, brillant détective doué d’intuitions fulgurantes, et son supérieur, le général Mikhaïl Fetissov, chef de la milice de la Région de Rostov. En dépit des entraves de tous ordres imposés par la bureaucratie soviétique, et dans un système où les confessions « forcées » étaient la règle, Bourakov et Fetissov firent appel à des méthodes d’investigation rigoureuse avec, à l’appui, le dernier cri de la technique : surveillance par caméra vidéo, patrouilles de nuit en hélicoptère, appel à des psychiatres de haut niveau pour mieux cerner le profil du monstre – du jamais vu en URSS. Ils finirent par mettre la main sur Tchikatilo après avoir, au passage, résolu plus de mille affaires criminelles, dont quatre-vingt quinze homicides.
Le récit haletant d’une affaire exemplaire et le portrait de trois hommes – dont l’un des plus grands meurtriers des temps modernes – qui resteront dans les annales du crime.
Ancien envoyé spécial permanent du magazine Newsweek à Moscou, Robert Cullen travaille aujourd’hui pour le prestigieux mensuel The New Yorker. Fin connaisseur du système judiciaire soviétique, il a obtenu en exclusivité la collaboration des deux principaux responsables de l’arrestation d’Andreï Tchikatilo.
Presses de la Cité / Collection « Document » – 1993.
235 pages ( + 8 pages de photographies ) – 22,5 x 14 cms – 340 grammes.
Etat = 2 fines nervures sur tranche, quelques petites traces de manipulations sur plats, mais bon… trois fois rien de chez trois fois rien (c’qui fait donc 9 fois rien, au final). Le livre a été lu – soit – mais par un/des lecteur(s) soigneux, qui nous/vous l’ont laissé en excellent état, propre, et sain !
Tout à fait O.K ! >>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 5 et 8,40 €uros sur priceminister (bon état, annonces sérieuses, faisons abstraction des ex. à 2,24 €uros « état correct » sans photos ni description, ou des voleurs qui cherchent à le vendre entre 15 et 30 €uros !) / Entre 6,59 à 11,74 €uros sur Amazon.fr (idem).
Majorité/moyenne aux alentours de 7/8 €uros.
15:47 Publié dans Crimes et enquêtes, Russie / Monde slave, Serial Killers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andreï tchikatilo, serial-killers, tueurs en série, robert cullen, l'ogre de rostov, crimes et enquêtes
08/09/2014
Youri Iourtchenko est libre !
Youri Iourtchenko est libre !
15:04 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Poésie, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, youri iourtchenko, poète, journaliste, libre !
25/08/2014
Youri, le poète mis en cage
"La liberté, est l'un des dons les plus précieux que le ciel ait fait aux hommes ; rien ne saurait l'égaler, pas même les trésors que renferme la terre ou que la mer recouvre ; pour la liberté, de même que pour l'honneur, on peut et on doit risquer sa vie, et, au contraire, la servitude est le plus grand malheur qui puisse affliger les hommes."
Miguel de Cervantes
(Cité par Youri Iourtchenko dans son essai sur Don Quichotte)
Youri Iourtchenko, poète franco-russe et reporter de guerre dans le Donbass
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( Note de K. : Un article originellement publié sur le blog Tradition ! )
Un nouveau correspondant de guerre, après Andrei Stenin, disparu le 5 août dernier vient d'être arrêté dans le Donbass par l'armée de Kiev. Il s'agit de Youri Iourtchenko, 59 ans poète et dramaturge né à Odessa et vivant en France depuis 1992. Il a rejoint le front comme pigiste pour briser le blocus médiatique et témoigner sur le front des souffrances vécues par le peuple du Donbass.
Le Don Quichotte des temps modernes…
Youri est un homme au destin exceptionnel, car son chemin de vie, il l'a ouvert au milieu des souffrances de l'Histoire, avec sa plume et son cœur, au fond duquel il a toujours su garder l'espérance…
Originaire du port russe d'Odessa en Ukraine, Youri est né en 1955 dans l'univers pénitencier du stalinisme, Youri a travaillé très jeune pour survivre, de l'usine aux docks, avant de pouvoir enfin s'engager dans sa vocation artistique via le théâtre géorgien où il est diplômé en 1982.
Poète et dramaturge, Youri se produit sur scène mais produit également des études littéraires, des recueils de poésies et pièces de théâtres. Son nom est aujourd'hui salué dans toute l'Europe, et en 2004, à Londres il est consacré "roi des poètes" par le public…
Youri Iourtchenko, le poète épique à l'écoute du Monde
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L'éveilleur de conscience…
Lorsque le choc de l'Histoire frappe sa patrie charnelle, Youri Iourtchenko est bouleversé de voir son pays sombrer dans le chaos, et révolté lorsque son peuple est victime d'une guerre moderne violente, ignorée et même soutenue par la bien-pensance occidentale…
Il décide alors de mettre sa plume au service de la Vérité et n'écoutant que son courage et son coeur, ce poète de 59 ans s'en va par les chemins de la guerre témoigner de la souffrance d'un peuple insulté et martyrisé.
Ils sont plusieurs ces soldats de la Vérité, inconnus désarmés cachés derrière leur fragiles objectifs et carnets et qui risquent leurs vies au milieu des cris et des éclats pour simplement témoigner de la réalité, et ainsi nous aider à comprendre les vents de l'Histoire qui se lèvent sur nos destinées assoupies…
Bien sûr, le coeur de Youri est slave et donc très proche du peuple du Donbass, et on ne peut empêcher un homme d'avoir des sentiments… pas plus qu'on a le droit de le condamner pour avoir de l'empathie !…
Car cet homme debout au milieu des ruines du monde, celui que Lola Zvonareva appelle "le seul poète épique russe", n'est pas allé vers la guerre en chantant, mais en répondant "présent !" à la souffrance des vieillards, des femmes et des enfants qui nuit et jour sont bombardés depuis 3 mois, dans l'indifférence hallucinante du reste du Monde…
Le feu du ciel, les torrents de larmes secouent le peuple du Donbass
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Plus de 10 000 morts dans cette guerre civile qui ravage le cœur de l'Europe, et les journalistes et pigistes qui tentent de couvrir ce conflit sont pris en chasse par les criminels qui ne veulent étouffer la vérité… 7 journalistes ont été tués depuis le début de "l'opération spéciale" lancée par Kiev ! 2 ont disparus et plusieurs autres ont été arrêtés ou kidnappés, malmenés et frappés avant d'être expulsés du pays…
A travers eux, c'est la Vérité que l'on tente d'étouffer, c'est pour cela qu'l faut réagir et protéger ces hommes courageux qui font leur devoir pour protéger notre conscience et notre liberté de penser !
Un poète mis en cage !
Youri a été arrêté le 19 août, à Ilovaïsk à 20 km à l'Est de Donetsk, alors qu'il couvrait les bombardements de la ville et des combats violents entre les rebelles et l'armée ukrainienne…
Les hommes qui l'ont arrêté à la faveur d'une percée temporaire du front, sont des paramilitaires du "bataillon spécial Donbass", militants nationalistes radicaux du Maïdan, engagés dans cette guerre par fanatisme et avec le soutien des oligarques ukrainiens et des aides européennes… ces soudards sillonnent le Donbass depuis 3 mois terrorisant les populations qui les ont affublé du triste nom de "punisseurs"…
Youri aurait été transféré à Kiev pour être jugé, son arrestation a été confirmé par les autorités de Kiev, qui veulent le juger pour terrorisme, alors qu'il bénéficie d'une accréditation de reporter de la République de Donetsk… Ceci constitue une violation du droit international garantissant la protection des reporters de guerre !
Le quai d'Orsay, à Paris, n'a pas encore réagi concernant le sort de cet homme pourtant ressortissant français depuis de nombreuses années…
Quant aux autorités de la République du Donetsk, elles étudient activement la possibilité de l'échanger contre des prisonniers ukrainiens, qu'elles détiennent…
Sa famille, ses amis et les réseaux se mobilisent depuis le 20 août pour alerter l'opinion…
La priorité de sa libération est aujourd'hui devenue une urgence, car la précarité des conditions de détention, la violence de la répression engagée contre les séparatistes du Donbass et leurs sympathisants, mettent chaque jour un peu plus en danger la vie des prisonniers de Kiev.
Je m'efface ici devant le grand Théophile Gauthier et lui laisse le soin de conclure, avec une incomparable et meilleure adresse, ces quelques lignes que j'ai voulu consacrer à un ami poète…
Erwan Castel, blog Tradition !
Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d’or !
Théophile Gautier (1811-1872), España
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PÉTITION POUR DEMANDER LA LIBÉRATION DE YOURI
Urgent ! demandons la libération de Youri !
Срочно ! Мы требуем немедленно освободить Юрия !
Merci de signer et partager !
Notre ami Youri Yourtchenko, poète dramaturge franco-russe originaire d'Odessa s'est engagé dans le Donbass comme reporter de guerre, pour témoigner de la Vérité de cette guerre civile qui frappe au coeur de l'Europe la population du Donbass.
Le 19 août, comme vous le savez, Youri a été arrêté par des paramilitaires du bataillon spécial Donbass sur la ligne de front.
Nous devons nous mobiliser avec tenue et retenue, pour obtenir la libération de cet homme d'honneur, qui nous aide à comprendre et faire comprendre la réalité au péril de sa vie…
Cette pétition sera adressée aux présidences française et ukrainienne
Merci de votre participation.
Erwan Castel
Le Lien pour la pétition ici > Libérez Youri Iourtchenko !
17:09 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Poésie, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : youri iourtchenko, journaliste, poète, prisonnier, ukraine, donbass, novorossiya, pétition, libérez youri !, signez et partagez
14/03/2013
La mutinerie du cuirassé Potemkine / Richard HOUGH
Richard HOUGH : « La mutinerie du cuirassé Potemkine »
+ Postface de Freddy Buache : « Eisenstein et le Cuirassé Potemkine »
Le 27 Juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre Russe. Le drame survient à Odessa, sur la mer Noire : un marin est tué par un officier pour s’être plaint de la viande avariée. Aussitôt l’équipage se soulève. Tandis que certains officiers rejoignent les mutins, le commandant et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. C’est que, depuis la défaite de Tsushima un mois plus tôt face à la flotte japonaise et l’enlisement de la Russie dans le conflit japonais, les officiers de la marine tsariste ont le plus grand mal à se faire respecter par leurs hommes.
Les marins du Potemkine s’emparent du navire et hissent le drapeau rouge de la révolution. Deux autres navires se joignent à la sédition. Le surlendemain, l’insurrection s’étend au port d’Odessa et à d’autres ports de l’empire. L’état de siège est déclaré et la répression fera plusieurs centaines de morts. Après une longue errance dans la Mer Noire, la plupart des mutins finiront par obtenir l’asile politique en Roumanie, dans le port de Constantza, et ne retourneront en Russie qu’après le révolution de 1917.
Le temps, la propagande et le célèbre film de Sergueï Eisenstein ont tant altéré la vérité sur la mutinerie du cuirassé Potemkine que, de toute l’histoire navale, c’est l’un des évènements qui a donné lieu aux récits et aux interprétations les plus variés. Confrontant les récits des différents témoins de l’époque, Richard Hough a mené l’enquête pour démêler le vrai du faux de ce drame révolutionnaire.
Le cercle du bibliophile – 1968.
269 pages – 22 x 14 cms – 530 grammes.
Belle reliure skyvertex bleue façon « cuir et dorures ».
Nombreuses photographies hors texte.
Une petite marque de stockage sur quatrième de couv’, ainsi que quelques petites rousseurs sur la tranche supérieure papier…
Sans quoi : exemplaire en très bon état, nickel !
>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
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17:38 Publié dans Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : richard hough, la mutinerie du cuirassé potemkine, cuirassé potemkine, eisenstein, histoire, révolution russe, communisme, russie
24/05/2012
Staline
Jean ELLEINSTEIN : « Staline »
Quatrième de couverture :
Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions.
La révolution de 1917, la guerre civile, la NEP, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.
Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques.
Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag.
FAYARD / 1984.
568 pages / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.
Quelques cartes en noir et blanc, hors texte.
Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K !
>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = Entre 5 et 12 €uros ( bon à très bon ) sur priceminister
( Si l’on ôte – bien sûr – de la liste les exemplaires « restaurés au scotch » à 2 €uros et les voleurs le proposant à 25 ou 37 €uros !?!?!! )
5 €uros ( occasion « satisfaisante » ) sur abebooks.fr
12 ou 14,90 €uros sur galaxidion.com
14:17 Publié dans Biographies, Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean elleinstein, staline, communisme, union soviétique, russie, biographie, histoire, politique
06/05/2012
Theodor Plievier
Theodor Plievier
Écrivain allemand (Berlin 1892 – Avegno, près de Locarno, 1955).
Après avoir bourlingué à travers l'Europe et sur les océans, il s'enrôla en 1914 dans la Kriegsmarine et prit part en 1918 à la mutinerie de Wilhelmshaven. Pendant les premières années de la République de Weimar, il continua à mener une existence vagabonde et fréquenta les milieux anarchistes. Sa percée littéraire eut lieu en 1929 avec les "Galériens du Kaiser", récit incisif et violemment antimilitariste de ses souvenirs de guerre dans la marine. C'est cet antimilitarisme ("l'Empereur est parti, les généraux sont restés" de 1932) qui le contraignit à l'exil en 1933.
Il passa plus de dix ans en Union soviétique, où il écrivit, à partir de 1943, le récit mi-documentaire, mi-romancé de la bataille de Stalingrad : paru en 1945, le livre connut un succès mondial ; l'accueil réservé aux deux romans suivants, écrits après le passage de Plievier à l'Ouest en 1947, Moscou (1952) et Berlin (1954), fut moins favorable.
( http://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Plievier/176102 )
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Theodor PLIEVIER : Stalingrad
Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.
444 pages / 21,5 x 15 cms / 505 grammes.
Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.
Neuf ! Encore sous cellophane
Ailleurs = 18 €uros ( neuf ) sur priceminister.
13,50 €uros sur livre-ancien.eu
Theodor PLIEVIER : Moscou
Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.
314 pages / 21,5 x 15 cms / 390 grammes.
Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.
Neuf ! Encore sous cellophane
Ailleurs = 14,90 €uros sur abebooks.fr
15,90 ( neuf ) sur gibertjeune.fr
Theodor PLIEVIER : Berlin
Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.
420 pages / 21,5 x 15 cms / 490 grammes.
Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.
Neuf ! Encore sous cellophane
Ailleurs = 12 €uros sur amazon.fr
16,50 €uros ( neuf ) sur abebooks.fr
Les 3 ouvrages ( tous neufs et toujours sous cello’ ), poids total = 1385 grammes.
>>> 30 €uros > 25 €uros / Vendus !
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Theodor Otto Richard Plievier (Plivier jusqu'en 1933), né le 12 février 1892 à Berlin, mort le 12 mars 1955 à Avegno (Suisse) est un romancier allemand.
Il est principalement connu pour sa trilogie romanesque sur les combats sur le Front de l'Est durant la Seconde Guerre mondiale, composée des ouvrages Moscou, Stalingrad et Berlin.
Plivier (fils d'un artisan limeur) passe son enfance dans le quartier de Gesundbrunnen à Berlin. Il s'intéresse dès son jeune âge à la littérature. Il entre en apprentissage à seize ans chez un stuccateur et quitte peu après la maison paternelle. Il voyage pour son apprentissage à travers l'Empire allemand, en Autriche-Hongrie, et aux Pays-Bas. De retour chez ses parents, il s'engage comme matelot dans la marine marchande.
Il visite l'Amérique du Sud en 1910, et travaille dans des mines de salpêtre en 1913 au Chili. Il retourne en Allemagne, à Hambourg, en 1914. Il a vingt-deux ans. Mais il est arrêté par la police pour une rixe dans une taverne de marins. Il est donc recruté dans la marine impériale, alors qu'éclate la Première Guerre mondiale.
Il passe son temps de service sur le croiseur auxiliaire SMS Wolf, commandé par le fameux capitaine de frégate Nerger. Celui-ci mène une guerre commerciale victorieuse dans les mers du Sud. Cependant, le jeune Plivier, qui ne peut descendre à terre pendant quatre-cent cinquante jours, à cause de l'urgence du danger, se convertit aux idées révolutionnaires et devient communiste à son retour.
En novembre 1918, il est à Wilhelmshaven et participe aux émeutes et aux révoltes qui accompagnent la chute de l'Empire allemand, dont la mutinerie de Kiel. Lorsque la révolution de novembre fait rage, Plivier y participe en marge.
Il quitte la marine après l'armistice et fonde avec Karl Raichle et Gregor Gog la « commune du chemin vert », près de Bad Urlach, sorte de phalanstère révolutionnaire. C'est le début de la maison d'édition des Douze qui a une orientation anarchiste. Il est influencé par les idées de Bakounine, mais aussi de Nietzsche. Prend corps alors un « anarchisme de l'individu » qui lui ôte l'envie d'adhérer à un quelconque parti.
Plivier connaît ensuite une crise personnelle à l'exemple du poète Gusto Gräser. Il se met à rechercher la façon de penser de certains « prophètes » en sandales et en froc.
Il épouse à Berlin en 1920 l'actrice Maria Stoz, et appartient au cercle d'amis de Käthe Kollwitz qui fait un portrait de lui. Son fils Peter et sa fille Thora meurent de malnutrition pendant les temps terribles de la crise de l'inflation en 1923. Un an plus tard, il commence une carrière de journaliste et de traducteur. Il travaille ensuite un temps en Amérique du Sud comme négociant de bétail et comme secrétaire du consul allemand à Pisagua.
De retour en Allemagne, il écrit en 1929 Des Kaisers Kulis (Les coolies du Kaiser), récit critique de son service dans la marine impériale et procès de la guerre impérialiste. Erwin Piscator met en scène son roman au Lessingtheater de Berlin. La première a lieu le 30 août 1930.
Il épouse en deuxièmes noces l'actrice juive Hildegard Piscator en 1931.
Lorsqu'Hitler accède au pouvoir comme chancelier en 1933, ses livres sont victimes d'autodafés. Il change son nom en Plievier. Il décide d'émigrer cette année-là, et, au bout d'un long voyage qui le mène de Prague à Zürich, à Paris et à Oslo, il s'installe en URSS, mère de la Révolution socialiste.
Il n'est victime d'aucune censure à Moscou et publie des récits d'aventures et des commentaires politiques. Lorsque l'opération Barbarossa est enclenchée, il est évacué, comme d'autres étrangers à Tachkent, où il fait la connaissance de Johannes Robert Becher.
Il devient membre en septembre 1943 du comité national pour une Allemagne libre qui regroupe des intellectuels communistes allemands vivant en URSS. En 1945 il écrit Stalingrad d'après des témoignages de prisonniers allemands recueillis par lui dans des camps autour de Moscou (il avait obtenu l'autorisation de la censure stalinienne pour interroger les soldats prisonniers). Ce roman sera traduit en quatorze langues.
Ses descriptions sans faille et sans pitié de l'échec militaire allemand constituent un documentaire important sur les fautes de l'état-major allemand ; mais il sera toutefois censuré par les autorités soviétiques, pour ce qui en est de sa parution en URSS.
Il revient en Allemagne (comme fonctionnaire de l'Armée rouge, à Weimar) à la fin de l'année 1945. Il travaille pendant deux ans comme délégué de l'assemblée régionale, comme directeur d'éditions et comme cadre dirigeant au sein de l'association culturelle (Kulturbund) pour un renouveau démocratique de l'Allemagne qui est un organe soviétique destiné au changement de mentalités en Allemagne et à son inclusion dans le système socialiste soviétique. Plievier finit par rompre avec le système soviétique en 1948, et prononce un discours dans ce sens à l'assemblée des écrivains allemands de Francfort-sur-le-Main en mai.
Il s'installe alors dans la zone d'occupation britannique. Il fait ensuite un voyage en Allemagne de l'Ouest qu'il ne parcourera plus.
Il se marie en troisièmes noces en 1950 avec Margarete Grote qui a la moitié de son âge et s'établit au bord du lac de Constance.
Il publie Moscou (Moskau) en 1952 et Berlin en 1954.
Il meurt d'un infarctus en Suisse en 1955, à l'âge de soixante-trois ans.
( Wikipedia / http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Plievier )
15:31 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Russie / Monde slave, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : theodor plievier, stalingrad, moscou, berlin, communisme, communiste, anarchiste, bakounine
17/04/2012
Батько Махно
18:01 Publié dans Détente, Histoire, Musique, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Батько Махно
Lyube & Sergey Bezrukov
Désolés de vous avoir laissé sans nouvelles depuis samedi…
Mais comme disait je ne sais plus qui : « c’était pour la bonne cause »…
Puisque nous avons passé les 5/6 derniers jours à écumer toute une pleine pelletée de foires aux livres, disques, BDs, etc… histoire de vous dénicher pas loin de 400 à 500 nouveautés, destinées à finir en ces pages au cours des semaines à venir !
Le rythme de croisière reprendra dès demain ( encore quatre ou cinq cartons à lister / archiver, mais c’est bon, nous sommes bien chauds et nous aurons terminé dans la soirée ! Hé! hé! )…
Et pour l’heure, nous vous laissons donc en l’agréable compagnie de Lyube et Sergey Bezrukov histoire de vous faire patienter en musique… et de fort agréable manière.
18:00 Publié dans Blog, Détente, Musique, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyube, sergey bezrukov
27/03/2012
Guerriers / Part.1
Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012…
Mois du livre de poche !
Mikhaïl CHOLOKHOV : « Ils ont combattu pour la patrie »
Quatrième de couv’ : II semble que Cholokhov, enfant du Don, ait retrouvé pour parler de la guerre moderne à la fois le souffle épique et la bouleversante tendresse humaine qui caractérisaient le Tolstoi de GUERRE ET PAIX. Dans ce roman, il évoque avec une grande force de témoignage la terrible retraite de 1942, l'armée russe vaincue, traquée, se repliant vers le Don, mais il l'évoque aussi bien à l'échelle de l'Europe face à l'avenir qu'au niveau du simple troupier avec ses terreurs, ses pauvres expédients pour survivre, sa faim constante, son humour tragique et involontaire, ses préoccupations tantôt héroïques, tantôt sordides. C'est cette dualité qui donne à « ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE » une dimension universelle, et qui valut à l'écrivain, pour son talent et sa sincérité, le Prix Nobel de littérature 1965.
Presses pocket – 1969 – 315 pages – 200 grammes
Etat = quelques petits chocs en haut de couv ( visibles sur la photo ) sans quoi il n’est même pas « cassé »… et de fait, très certainement jamais lu !?!! Comme neuf !
>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Pierre SERGENT : « 2ème R.E.P »
( Algérie – Tchad – Djibouti – Kolwezi – Beyrouth )
Quatrième de couv : Né du 2e B.E.P. d'Indochine, le 2e R.E.P. devient, en 1956, en Algérie, le fer de lance de la zone Est algérien. Il se taille une solide réputation et accumule les plus importants bilans. En 1962, replié à Bou Sfer, en protection de la base de Mers el-Kébir, le 2e R.E.P. s'enlise dans la boue et le marasme. Alors, son colonel décide de spécialiser son régiment, de le rendre capable de remplir n'importe quelle mission, dans n'importe quel contexte, sous n'importe quelle latitude. Cadres et légionnaires deviennent chuteurs opérationnels, tireurs d'élite à toutes les armes, nageurs de combat, alpinistes.
Le 2e R.E.P. a trouvé sa voie : il sera l'unité des missions impossibles.
Il fait campagne au Tchad. Il saute sur Kolwezi. Il délivre les otages à Djibouti. Il débarque en tête à Beyrouth en 1983. Il repart au Tchad en janvier 1984.
Ce livre raconte la passionnante aventure d'un groupe d'hommes appartenant à une prestigieuse unité de choc supérieurement entraînée, au service de la Patrie que ces étrangers se sont choisie.
L’auteur : Il commençe sa carrière militaire dans le maquis à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan. A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Regiment Etranger, à Saïda (Algérie). Lieutenant, il combat au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes durant la guerre d'Indochine (1951-1953), où il est grièvement blessé, puis comme capitaine pendant la guerre d'Algérie au sein du 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1958-1961), après avoir été affecté au 1er Régiment Etranger d'Infanterie en 1956.
Après l'échec du putsch d'Alger en avril 1961, il passe à l'OAS dont il devint le chef pour la métropole (OAS-métro). Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968. Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans.
Pierre Sergent est l'auteur de nombreux livres sur la Légion étrangère et sur la guerre d'Algérie.
Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »
Nombreuses photos hors-texte / 1986 – 377 pages – 195 grammes.
Etat = quelques petites marques de stockage / manipulation… ainsi qu’une cassure sur tranche, mais rien de grave, tout à fait O.K !
>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Capitaine BARRIL : « Missions très spéciales »
Quatrième de couv : Paul Barril, l'État ne connaît pas. Nous sommes le 5 octobre 1983, Max Gallo, porte-parole du gouvernement à cette époque, vient de nier l'existence de l'un des officiers de gendarmerie les plus prestigieux de ces dernières années. Un an s'est écoulé depuis la création par l'Élysée d'une cellule de lutte contre le terrorisme, confiée au commandant Christian Prouteau et à son adjoint le capitaine Paul Barril. A 38 ans, après des dizaines d'actions prestigieuses au service de la France, Paul Barril connaît la disgrâce.
Lâché par sa hiérarchie, livré aux soupçons de la presse, aux coups bas de certains policiers, harcelé par les convocations des juges d'instruction, il devient en quelques semaines la cible privilégiée des critiques adressées à l'organisation des services secrets français, la première victime importante de la guerre des polices. On lui reproche indistinctement ses initiatives personnelles, son non-respect des règles de la procédure pénale dans quelques opérations secrètes exécutées à la demande de sa hiérarchie. On oublie aussitôt que « l'inconnu de la Présidence » a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages, de l'Ambassade de France au Salvador, à la Somalie en passant par La Mecque dont il ne sera pas parlé ici.
Aujourd'hui Paul Barril livre ses réflexions sur une carrière interrompue contre son gré. Sans amertume, il règle quelques comptes. Il retrace son incroyable parcours au service de l'État, il décrit ses méthodes de combat, il évoque ses rencontres avec ceux qui ont fait l'actualité du terrorisme, d'Action Directe aux mouvements d'Extrême Droite, de Klaus Croissant à Charly Ching, des mouvements autonomistes corses à l'affaire de l'Ambassade d'Irak, à l'occasion de laquelle quatorze impacts de balles sont relevés sur la voiture qui lui a servi de bouclier. Il retrace ses missions contre le grand banditisme, de « Pierrot » Conti à Mesrine. Il propose aussi des solutions.
Presses de la cité – 1984 – 400 pages – 210 gr – Nombreuses photos hors-texte –
Quelques marques de lecture et de stockage sur plats + une cassure sur tranche, mais intérieur tout à fait O.K, bon pour le service : 2 €uros. / Vendu !
Jean MABIRE : « Les panzers de la garde noire »
Quatrième de couv : Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la « Leibstandarte », est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale.
Commandée par le légendaire lansquenet bavarois « Sepp » Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers tentèrent vainement de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la « Leibstandarte » acheva l'aventure militaire du IIIème Reich.
Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »
Nombreuses photos hors-texte / 1980 – 350 pages – 180 grammes.
Etat = quelques infimes petites marques de stockage / manipulation… mais vraiment infimes, exemplaire en très très bon état… nickel !
>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
23:50 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Indochine & Algérie, Jean Mabire, Pierre Sergent, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mikhaïl cholokhov, pierre sergent, 2ème r.e.p, capitaine barril, jean mabire, waffen ss, légion étrangère, guerre, guerres, guerriers, wwii, seconde guerre mondiale, sepp dietrich, kolwezi