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14/03/2013

La mutinerie du cuirassé Potemkine / Richard HOUGH

Richard HOUGH : « La mutinerie du cuirassé Potemkine »

+ Postface de Freddy Buache : « Eisenstein et le Cuirassé Potemkine »

 

Le 27 Juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre Russe. Le drame survient à Odessa, sur la mer Noire : un marin est tué par un officier pour s’être plaint de la viande avariée. Aussitôt l’équipage se soulève. Tandis que certains officiers rejoignent les mutins, le commandant et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. C’est que, depuis la défaite de Tsushima un mois plus tôt face à la flotte japonaise et l’enlisement de la Russie dans le conflit japonais, les officiers de la marine tsariste ont le plus grand mal à se faire respecter par leurs hommes.

Les marins du Potemkine s’emparent du navire  et hissent le drapeau rouge de la révolution. Deux autres navires se joignent à la sédition. Le surlendemain, l’insurrection s’étend au port d’Odessa et à d’autres ports de l’empire. L’état de siège est déclaré et la répression fera plusieurs centaines de morts. Après une longue errance dans la Mer Noire, la plupart des mutins finiront par obtenir l’asile politique en Roumanie, dans le port de Constantza, et ne retourneront en Russie qu’après le révolution de 1917.

Le temps, la propagande et le célèbre film de Sergueï Eisenstein ont tant altéré la vérité sur la mutinerie du cuirassé Potemkine que, de toute l’histoire navale, c’est l’un des évènements qui a donné lieu aux récits et aux interprétations les plus variés. Confrontant les récits des différents témoins de l’époque, Richard Hough a mené l’enquête pour démêler le vrai du faux de ce drame révolutionnaire. 

 

Le cercle du bibliophile – 1968.

269 pages – 22 x 14 cms – 530 grammes.

Belle reliure skyvertex bleue façon « cuir et dorures ».

Nombreuses photographies hors texte.

Une petite marque de stockage sur quatrième de couv’, ainsi que quelques petites rousseurs sur la tranche supérieure papier…

Sans quoi : exemplaire en très bon état, nickel ! 

>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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24/05/2012

Staline

Jean ELLEINSTEIN : « Staline »

 

Quatrième de couverture :

Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions.

La révolution de 1917, la guerre civile, la NEP, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.

Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques.

Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag. 

 

FAYARD / 1984.

568 pages / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.

Quelques cartes en noir et blanc, hors texte.

Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

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Ailleurs = Entre 5 et 12 €uros ( bon à très bon ) sur priceminister

( Si l’on ôte – bien sûr – de la liste les exemplaires « restaurés au scotch » à 2 €uros et les voleurs le proposant à 25 ou 37 €uros !?!?!! )  

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Elleinstein

06/05/2012

Theodor Plievier

Theodor Plievier

 

Écrivain allemand (Berlin 1892 – Avegno, près de Locarno, 1955).

Après avoir bourlingué à travers l'Europe et sur les océans, il s'enrôla en 1914 dans la Kriegsmarine et prit part en 1918 à la mutinerie de Wilhelmshaven. Pendant les premières années de la République de Weimar, il continua à mener une existence vagabonde et fréquenta les milieux anarchistes. Sa percée littéraire eut lieu en 1929 avec les "Galériens du Kaiser", récit incisif et violemment antimilitariste de ses souvenirs de guerre dans la marine. C'est cet antimilitarisme ("l'Empereur est parti, les généraux sont restés" de 1932) qui le contraignit à l'exil en 1933.

Il passa plus de dix ans en Union soviétique, où il écrivit, à partir de 1943, le récit mi-documentaire, mi-romancé de la bataille de Stalingrad : paru en 1945, le livre connut un succès mondial ; l'accueil réservé aux deux romans suivants, écrits après le passage de Plievier à l'Ouest en 1947, Moscou (1952) et Berlin (1954), fut moins favorable.

 

( http://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Plievier/176102 )

 

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Theodor PLIEVIER : Stalingrad

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

444 pages / 21,5 x 15 cms / 505 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

Neuf ! Encore sous cellophane 

 

Ailleurs = 18 €uros ( neuf ) sur priceminister.

13,50 €uros sur livre-ancien.eu

 

Theodor PLIEVIER : Moscou

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

314 pages / 21,5 x 15 cms / 390 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

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15,90 ( neuf ) sur gibertjeune.fr

 

Theodor PLIEVIER : Berlin

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

420 pages / 21,5 x 15 cms / 490 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

Neuf ! Encore sous cellophane 

 

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Les 3 ouvrages ( tous neufs et toujours sous cello’ ), poids total = 1385 grammes.

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Theodor Otto Richard Plievier (Plivier jusqu'en 1933), né le 12 février 1892 à Berlin, mort le 12 mars 1955 à Avegno (Suisse) est un romancier allemand.

Il est principalement connu pour sa trilogie romanesque sur les combats sur le Front de l'Est durant la Seconde Guerre mondiale, composée des ouvrages Moscou, Stalingrad et Berlin.

 

Plivier (fils d'un artisan limeur) passe son enfance dans le quartier de Gesundbrunnen à Berlin. Il s'intéresse dès son jeune âge à la littérature. Il entre en apprentissage à seize ans chez un stuccateur et quitte peu après la maison paternelle. Il voyage pour son apprentissage à travers l'Empire allemand, en Autriche-Hongrie, et aux Pays-Bas. De retour chez ses parents, il s'engage comme matelot dans la marine marchande.

Il visite l'Amérique du Sud en 1910, et travaille dans des mines de salpêtre en 1913 au Chili. Il retourne en Allemagne, à Hambourg, en 1914. Il a vingt-deux ans. Mais il est arrêté par la police pour une rixe dans une taverne de marins. Il est donc recruté dans la marine impériale, alors qu'éclate la Première Guerre mondiale.

Il passe son temps de service sur le croiseur auxiliaire SMS Wolf, commandé par le fameux capitaine de frégate Nerger. Celui-ci mène une guerre commerciale victorieuse dans les mers du Sud. Cependant, le jeune Plivier, qui ne peut descendre à terre pendant quatre-cent cinquante jours, à cause de l'urgence du danger, se convertit aux idées révolutionnaires et devient communiste à son retour.

En novembre 1918, il est à Wilhelmshaven et participe aux émeutes et aux révoltes qui accompagnent la chute de l'Empire allemand, dont la mutinerie de Kiel. Lorsque la révolution de novembre fait rage, Plivier y participe en marge.

Il quitte la marine après l'armistice et fonde avec Karl Raichle et Gregor Gog la « commune du chemin vert », près de Bad Urlach, sorte de phalanstère révolutionnaire. C'est le début de la maison d'édition des Douze qui a une orientation anarchiste. Il est influencé par les idées de Bakounine, mais aussi de Nietzsche. Prend corps alors un « anarchisme de l'individu » qui lui ôte l'envie d'adhérer à un quelconque parti.

Plivier connaît ensuite une crise personnelle à l'exemple du poète Gusto Gräser. Il se met à rechercher la façon de penser de certains « prophètes » en sandales et en froc.

Il épouse à Berlin en 1920 l'actrice Maria Stoz, et appartient au cercle d'amis de Käthe Kollwitz qui fait un portrait de lui. Son fils Peter et sa fille Thora meurent de malnutrition pendant les temps terribles de la crise de l'inflation en 1923. Un an plus tard, il commence une carrière de journaliste et de traducteur. Il travaille ensuite un temps en Amérique du Sud comme négociant de bétail et comme secrétaire du consul allemand à Pisagua.

De retour en Allemagne, il écrit en 1929 Des Kaisers Kulis (Les coolies du Kaiser), récit critique de son service dans la marine impériale et procès de la guerre impérialiste. Erwin Piscator met en scène son roman au Lessingtheater de Berlin. La première a lieu le 30 août 1930.

Il épouse en deuxièmes noces l'actrice juive Hildegard Piscator en 1931.

Lorsqu'Hitler accède au pouvoir comme chancelier en 1933, ses livres sont victimes d'autodafés. Il change son nom en Plievier. Il décide d'émigrer cette année-là, et, au bout d'un long voyage qui le mène de Prague à Zürich, à Paris et à Oslo, il s'installe en URSS, mère de la Révolution socialiste.

Il n'est victime d'aucune censure à Moscou et publie des récits d'aventures et des commentaires politiques. Lorsque l'opération Barbarossa est enclenchée, il est évacué, comme d'autres étrangers à Tachkent, où il fait la connaissance de Johannes Robert Becher.

Il devient membre en septembre 1943 du comité national pour une Allemagne libre qui regroupe des intellectuels communistes allemands vivant en URSS. En 1945 il écrit Stalingrad d'après des témoignages de prisonniers allemands recueillis par lui dans des camps autour de Moscou (il avait obtenu l'autorisation de la censure stalinienne pour interroger les soldats prisonniers). Ce roman sera traduit en quatorze langues.

Ses descriptions sans faille et sans pitié de l'échec militaire allemand constituent un documentaire important sur les fautes de l'état-major allemand ; mais il sera toutefois censuré par les autorités soviétiques, pour ce qui en est de sa parution en URSS.

Il revient en Allemagne (comme fonctionnaire de l'Armée rouge, à Weimar) à la fin de l'année 1945. Il travaille pendant deux ans comme délégué de l'assemblée régionale, comme directeur d'éditions et comme cadre dirigeant au sein de l'association culturelle (Kulturbund) pour un renouveau démocratique de l'Allemagne qui est un organe soviétique destiné au changement de mentalités en Allemagne et à son inclusion dans le système socialiste soviétique. Plievier finit par rompre avec le système soviétique en 1948, et prononce un discours dans ce sens à l'assemblée des écrivains allemands de Francfort-sur-le-Main en mai.

Il s'installe alors dans la zone d'occupation britannique. Il fait ensuite un voyage en Allemagne de l'Ouest qu'il ne parcourera plus.

Il se marie en troisièmes noces en 1950 avec Margarete Grote qui a la moitié de son âge et s'établit au bord du lac de Constance.

Il publie Moscou (Moskau) en 1952 et Berlin en 1954.

Il meurt d'un infarctus en Suisse en 1955, à l'âge de soixante-trois ans.

 

( Wikipedia / http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Plievier )