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22/02/2012

Le destin fabuleux du maréchal Rommel

MORDAL Jacques : « Le destin fabuleux du maréchal Rommel » 


Tome 1 : Un respect unanime / De la Souabe à l'Aquitaine un soldat à l'état pur / Rommel dans l'entre-deux guerres / L'invasion de la France, de la Meuse à la Sambre / Cherbourg, un cadeau pour Hitler / La gloire de l'Afrika Korps / Jusqu'à la frontière d'Egypte / Tobrouk / Coup d'arrêt à El Alamein.

 

Tome 2 : Les causes perdues / La seconde bataille d'El Alamein / L'imbroglio tunisien / Kassérine, victoire sans lendemain / Adieu l'Afrique / Le dernier front / Le jour le plus long / Défaite à Cherbourg / Dernière rencontre avec Hitler / le dernier duel Rommel-Montgomery / La vengeance de Hitler / Epitaphe pour un général ennemi.

 

Editions Historama – 1973 –  Préface du vice-amiral Friedrich Ruge.

510 pages ( les 2 volumes )  – 18 x 12 cms - 570 gr ( les 2 volumes ).

Reliure simili-cuir + dorures – Nombreuses photographies hors texte.

Comme neufs : 6 €uros. / Vendus ! Temporairement indisponible.

 

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24/01/2012

Opération walkyrie

Gert BUCHHEIT :

« Le complot des généraux contre Hitler »

 

« Le prétendu putsch de Roehm », « L’affaire Blomberg et le procès de Fritsch », « Le général Beck », « L’amiral Canaris », « La métamorphose de Rommel » etc…

Tensions et frictions au sein de l’état-major du IIIème Reich, complots, attentats et machinations machiavéliques…

Un ouvrage passionnant qui se dévore comme un roman !!!…

Collection du XXème Siècle / Walter Becker éditeur (Anvers).

2 volumes ( 265 & 264 pages ) / 1973 / 22 x 14 cms / 1030 grammes.

Papier prestige, reliure skyvertex blanche beige avec motif damier noir.

Nombreuses photos pour le moins exceptionnelles !!!…

EXCELLENT état / parfait : 12 €uros les 2 tomes / Vendus !

 

Maurice BAUMONT :

« La grande conjuration contre Hitler »

 

Tout est dans le titre ! Etude point par point des diverses formes d’opposition (églises, syndicats, militaires, services secrets, etc…) à Hitler au sein même du troisième Reich… et de la fameuse tentative de putsch du 20 Juillet 1944. Un ouvrage splendide (et très documenté), par un spécialiste en la matière… une référence incontournable pour tous les passionnés de la seconde guerre mondiale !

Cercle Des Bibliophiles – Editions Mondiales.

1971 / 12,5 x 20,5 cms / 270 pages / 420 grammes.

Préface de Frédéric Pottecher.

Nombreuses reproductions de photographies rares !

Très belle ( et luxueuse ) reliure façon « cuir + dorure ».

Exemplaire en excellent état, comme neuf : 10 €uros. / Vendu !

 

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 La grande conjuration contre Hitler.

 

stauffenberg.jpg

Le colonel Claus Schenk Graf von Stauffenberg.

22/01/2012

Poèmes de Fresnes

LE JUGEMENT DES JUGES

Ceux qu'on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
Ceux qu'on a de bure vêtus, ceux qui s'accrochent aux barreaux,
Ceux qu'on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
Ceux qui partent les mains liées, refusés à l'aube nouvelle,
Ceux qui tombent dans le matin, tout disloqués à leur poteau,
Ceux qui lancent un dernier cri au moment de quitter leur peau,
Ils seront quelque jour pourtant la Cour de Justice éternelle.

Car avant même de juger le criminel et l’innocent,
Ce sont les juges tout d'abord qu'il faudra bien que l’on rassemble.
Qui sortiront de leurs tombeaux, du fond des siècles, tous ensemble,
Sous leurs galons de militaire ou leur robe couleur de sang,
Les colonels de nos falots, les procureurs dont le dos tremble.
Les évêques qui, face au ciel, ont jugé ce que bon leur semble,
Ils seront à leur tour aussi à la barre du jugement.

Quand la trompette sonnera, ce sera le premier travail !
Mauvais garçons, de cent mille ans vous n'aurez eu tant de besogne
Pour tuer ou pour dérober vous n'aviez guère de vergogne,
Mais vous avez bien aujourd'hui à soigner un autre bétail
Regardez dans le petit jour, c'est le chien du berger qui grogne,
Il mord leurs mollets solennels, et le fouet claque à votre poigne.
Rassemblez les juges ici dans l'enceinte du grand foirail.

Pour les juger, je vous le dis, nous aurons sans doute les saints.
Mais les saints ne suffisent pas pour énoncer tant de sentences.
Ceux qu'on a jugés les premiers, autrefois, pendant l'existence,
Comme il est dit au Livre Vrai, ne seront jugés qu'à la fin.
Ils jugeront d'abord le juge, ils pèseront les circonstances.
A leur tour alors d'écouter l'attaque autant que la défense.
Les juges vont enfin passer au tribunal du grand matin.

Les tire-laine dans la nuit, les voleurs crachant leurs poumons,
Les putains des brouillards anglais accostant les passants dans l'ombre,
Les déserteurs qui passaient l'eau happés dans le canot qui sombre,
Les laveurs de chèques truqués, les nègres saoûls dans leurs boxons,
Les gamins marchands d'explosifs, les terroristes des jours sombres,
Les tueurs des grandes cités serrés par les mouchards sans nombre,
Avant d'être à nouveau jugés feront la grande Cassation.

On les verra se rassembler, montant vers nous du fond des âges,
Ceux qui, les raquettes aux pieds, parmi les neiges du Grand Nord
Ont frappé au bord des placers leurs compagnons les chercheurs d'or,
Ceux qui, dans la glace et le vent, au comptoir des saloons sauvages
Ont bu dans les verres grossiers, l'alcool de grain des hommes forts,
Et qui, négligents de la loi, confondant l'oubli et la mort,
Ont rejeté les vieux espoirs de gagner les tièdes rivages.

Ils s'assiéront auprès de ceux qui ont tiré dans les tranchées,
Et puis qui ont dit non, un jour, fatigués des années d'horreur,
Des soldats tués pour l'exemple et des décimés par erreur,
Et près des durs, des militants de toutes les causes gâchées,
De ceux qui tombent en hiver sous les balles des fusilleurs,
De ceux qu'enferment aux cachots les polices des Empereurs,
Et des jeunesses de partout par leurs chefs en fuite lâchées.

Oui, tous, les soldats, les bandits, on leur fera bonne mesure
Ne craignez pas, hommes de bien, ils seront jugés eux aussi.
Mais c'est à eux, pour commencer, qu'il convient de parler ici,
Car la parole est tout d'abord à ceux qui courent l'aventure,
Et non à ceux qui pour juger se sont satisfaits d'être assis,
De poser sur leur calme front leur toque noire ou leur képi,
Et de payer d'un peu de sang leur carrière et leur nourriture.

Les adversaires d'autrefois pour ce jour se sont accordés,
Les justes traînés au bûcher sont auprès des mauvais enfants,
Car les juges seront jugés par coupables et innocents.
Au-delà des verrous tirés qui d'entre eux pourra aborder ?
Qui verra ses lacets rendus, sa cravate et ses vêtements
Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement,
Et à la Cour siègent ce soir la Reine et Charlotte Corday.

Ils passeront, ils répondront, aux tribunaux des derniers jours,
Ceux-là qui avaient tant souci de garder leur hermine blanche,
Et les cellules s'ouvriront, sans besoin de verrou ni clenche.
À la cour du Suprême Appel, ce n'est pas les mêmes toujours,
O frères des taules glacées, qui seront du côté du manche.
Les pantins désarticulés attachés au poteau qui penche
Se dresseront pour vous entendre, ô juges qui demeuriez sourds.

Et ceux qui ont passé leurs nuits à remâcher leurs mauvais rêves,
Les pâles joueurs de couteau, les héros morts pour leur combat,
Les filles qui sur le trottoir glissent la drogue dans leur bas,
Ceux-là qui pendant des années ont perdu leur sang et leur sève
Par le juge et par le mouchard, et par Caïphe et par Judas,
Ils verront le grand Condamné. roi des condamnés d'ici-bas,
Ouvrir pour juges et jurés le temps de la grande relève.

Robert Brasillach

13 janvier 1945.

 

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