05/08/2016
James BLISH : Séquence Sigma
James BLISH : « Séquence Sigma »
Dans la rue adjacente, quelqu'un avait crié. Il y eut un grincement déchirant de freins de voiture et un bruit de pneus qui dérapent, puis le fracas de deux masses de ferraille qui se heurtent violemment.
Puis il y eut d'autres hurlements, une explosion sourde et… d'autres hurlements encore, stridents, déchirants, insupportables. Les gens couraient…
Danny, lui, n'avait pas bougé.
Un mois plus tôt, il avait pris le même chemin, et il avait entendu les mêmes cris, le même fracas. Ce jour-là, il avait couru. Mais, dans la rue adjacente, il n'avait rien vu d'autre que le flot habituel des employés. Pas d'accident, pas de foule hystérique, rien… Et c'est pour cette raison qu'il avait eu peur la seconde fois d'aller voir au coin de la rue. Car rien ne prouvait que la seconde expérience soit plus réelle que la première…
Editions Clancier-Guénaud – 1987.
234 pages – 21,3 x 15,2 cms – 375 grammes.
Etat = Quelques p’tites marques de stockage/manip’ sur les plats ainsi que de menues salissures sur les tranches papier… mais rien de bien grave… d’autant que l’intérieur est propre et sain et la tranche non cassée !
>>> 3,70 €uros. / disponible.
Tout commence de façon plutôt banale, avec un thème rebattu, celui des pouvoirs psy.
Danny perd son emploi pour avoir confondu les faits avec ce qu'il a acquis par une forme de prescience qu'il n'a jamais cherché à exploiter. Désireux d'en savoir plus, il parvient, d'une part, à développer ses pouvoirs et, d'autre part, à déjouer le complot d'une confrérie Psi désireuse d'asseoir sa domination…
L'intrigue oscille entre le roman policier et le récit de science-fiction. Assez datée en elle-même, par le mode de narration et certains personnages stéréotypés, elle atteint cependant des sommets dans ses délirants développements spéculatifs, la maîtrise des pouvoirs psi offrant la possibilité d'explorer les univers parallèles, grâce à la Séquence Sigma.
Pour donner des assises scientifiques à ses hypothèses, James Blish en appelle au principe d'incertitude d'Heisenberg, à la constante de Planck, à la théorie quantique en général, ce qui, pour un roman écrit en 1949, donne une idée de la curiosité scientifique de ce jeune homme d’alors 28 ans.
Blish s'est toujours intéressé à la parapsychologie, à la magie, à l'occultisme, qu'il a cherché à traiter de façon rationnelle ou à mêler à la science-fiction (cf l’excellent Pâques noires ou Le Lendemain du jugement dernier). Avec la Séquence Sigma nous ne tenons pas un grand roman sur le plan narratif ou même de l'écriture, mais voilà néanmoins un livre fort réussi au niveau des idées qu'il agite, voire audacieux.
(Noosfere.org / Claude ECKEN)
17:51 Publié dans Fantastique, Polars, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : james blish, séquence sigma, policier, science fiction, fantastique
08/10/2015
Dan SIMMONS : Les cantos d’Hypérion
Dan SIMMONS : « Les cantos d’Hypérion »
Hypérion 1 >>> Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s’entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l’Hégémonie ne veut rien savoir : une guerre s’annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c’est d’envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur a dit d’emblée : « Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C’est notre dernière chance. » Mais les pèlerins n’y comprennent rien : c’est tout simple, ils ne se connaissent même pas entre eux ! Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l’on s’aperçoit vite que nul n’a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, paraît bien avoir fait preuve d’une lucidité… diabolique. Et d’une cruauté… raffinée !
Hypérion 2 >>> Sur Hypérion, le père Hoyt a trouvé son cruciforme. Il le porte imprimé dans sa chair à tout jamais. Sur Hypérion, le colonel Kassad a rencontré la belle Moneta, hérissée de piquants. Il a vu les Extros empalés, la guerre universelle, la mort de tous les mondes. Il a un compte à régler avec le gritche. Sur Hypérion, le poète Silenus fut l’un des compagnons du roi Billy le Triste. Il a chanté pour lui l’amer triomphe d’un dieu usurpateur. Mets du bois dans l’âtre, maman, le gritche vient nous voir ce soir. Le sujet du poème, c’est la fin de l’humanité. Il faudra l’écrire jusqu’au bout. Cependant les anciens d’Hypérion sont de retour, ils arrivent à la mer des Hautes Herbes, ils atteindront bientôt les Tombeaux du Temps qui, dit-on, dérivent de l’avenir vers le passé. Comment le croire ? Mais les Tombeaux vont s’ouvrir et le mystère se dissipera. Oyez, bonnes gens, la mort a quelque chose à vous dire !
La chute d’Hypérion 1 >>> L’Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l’Hégire. Reviendront-ils ? Un de leurs essaims depuis trois cents ans, se rapproche d’Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux ; ils réclament l’évacuation. Pour l’Hégémonie, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais, sur la même planète, on annonce l’ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n’arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l’Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion. Drôles de pèlerins ! Celui-ci n’arrive pas à se débarrasser d’un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des évènements. Deux d’entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours. Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l’Hégémonie en fait le minimum, qu’est-ce qui se passe là-dessous ?
La chute d’Hypérion 2 >>> Johnny Keats est une Intelligence Artificielle construite sur le modèle d’un vieux poète de l’Ancienne Terre. Il voudrait échapper au Techno-Centre, investir toute sa conscience dans son corps, être un humain à part entière et partir pour Hypérion. C’est assez pour le faire assassiner. Mais quelqu’un doit lui vouloir du bien au Techno-Centre : il reçoit un corps de rechange. Cette fois, il demande à Lamia d’assurer sa protection ; et pour plus de sûreté, il la câble avant d’être tué. Quand il ressuscite, le disque de Schrön, implanté sur la jeune femme, le met en contact avec elle : il lui suffit de dormir et de rêver. Malheureusement sa protectrice se retrouve en grand danger sur Hypérion : tout ce qu’ils pourraient espérer, c’est de se rejoindre dans l’infosphère. Or quelqu’un semple prêt à les y aider – comme si Johnny était quelque rouage essentiel dans un grand dessein conçu à l’échelle de l’éternité.
Coffret 4 livres
Pocket – 1995 – 1224 pages – 720 grammes.
Etat = Quelques infimes traces de manipulation et/ou stockage, de petits chocs dans les coins du coffret, un ou deux minuscules frottis en bas ou en haut de tranche pour ce qui en est des livres… mais vraiment trois fois rien, comme vous le montrent les photographies ci-dessous.
L’ensemble est en excellent état, propre, sain, quasiment comme neuf (cartes postales toujours encartées, papier bien blanc, etc.) et ne demande qu’à faire votre bonheur !
L’un des plus grands classiques de la Science-Fiction moderne ! Incontournable !
Les 4 livres, en coffret, pour : 12 €uros. / Vendus ! Temp. indisponibles.
Ailleurs = entre 18 et 25 €uros sur Priceminister
19,99 ou 25,85 €uros sur livre.fnac.com
18:54 Publié dans Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dan simmons, hypérion, les cantos d’hypérion, la chute d’hypérion, science-fiction, s.f, science fiction
20/07/2015
Clifford D. Simak / Part.02
Clifford D. SIMAK
Clifford D. SIMAK : « Dans le torrent des siècles »
Voilà vingt ans qu'Asher Sutton est parti dans l'espace.
Même son vieil ami, Christopher Adams, ne s'attend plus à son retour.
Or, un soir, un inconnu se présente à Adams et lui dit venir du futur. Il annonce le retour imminent de Sutton et demande qu'on l'abatte à vue. Effectivement, peu après, Asher Sutton revient sur Terre dans un astronef hors d'état de voler, sans air, sans vivres, sans combustible.
Qu'est-il arrivé à Sutton pendant ces vingt années d'absence ? Pourquoi les hommes du futur veulent-ils l'empêcher à tout prix de publier son livre ? Un livre qu'il n'a jamais envisagé d'écrire d'ailleurs... Et puis de toutes façons, il y a déjà longtemps qu'Asher Sutton est mort.
J’ai Lu Science-Fiction – 1975 – 314 pages – 170 grammes.
Etat = Bon+ ! Quelques infimes traces de manip’ et/ou stockage, mais vraiment que dalle…
Bien brillant, compact, non cassé, intérieur parfait… je le maintiens : bon+ !
Un bel exemplaire « vintage », avec les fameuses couv’ de Csernus.
>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Egalement disponible :
Clifford D. SIMAK : « Dans le torrent des siècles »
J’ai Lu Science-Fiction – 1975 – 314 pages – 170 grammes.
Etat = Un poil moins bien que le précédent. Quelques traces de manip’ un peu plus marquées, de petites pliures sur la 4ème… brillant, propre, sain et non cassé, soit… mais un poil moins bien tout de même.
>>> 2 €uros. / disponible.
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Clifford D. SIMAK : « Chaîne autour du soleil »
Cliffwood, 1987. Passionné par son travail d’écrivain, Jay Vickers a choisi de vivre dans ce paisible village de l’Etat de New York. Mais le monde extérieur va l’entraîner dans une incroyable aventure. Un monde soudain aux abois : dans tout le pays des familles disparaissent ; sur le marché, surgissent de nulle part, des objets, des voitures, tous inusables, tous éternels.
L’industrie des Etats-Unis vacille, leur équilibre politique aussi…
Quelqu’un se réveille alors en Vickers et se souvient d’une autre terre où par deux fois il a pénétré. Et qu’il veut retrouver. Vickers est-il donc un Mutant ? Et quelle est cette autre terre, si différente, dont, un jour de son enfance, il a passé le seuil grâce à la médiation d’une toupie ?
J’ai Lu – 1981 – 223 pages – 130 grammes.
Etat = exemplaire réformé de bibliothèque : tampon sur la page de garde, reliure renforcée au niveau desdites pages de garde (rien de visible depuis l’extérieur, néanmoins), mais ça va. Tranche non cassée, texte propre et sain, ensemble toujours bien compact… il n’a certainement pas été emprunté très souvent !
(Grave erreur… ce Simak est génial !)
>>> 1,50 €uros. / Vendu ! Temp. indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Le principe du loup-garou »
On l'a trouvé dans une capsule flottant dans l'espace. Il était là depuis deux cents ans, congelé, inconscient. Aujourd'hui, en 2486, il ne se souvient de rien. Et tout l'étonne : les longues robes des hommes, les maisons qui parlent et tiennent lieu de compagnes, et son propre nom, Blake, dans lequel il se sent à l'étroit.
Est-il réellement un être humain ?
Il en a l'apparence physique, l'intelligence, les émotions.
Mais il souffre d'étranges hallucinations… Se pourrait-il qu'il fût plusieurs ?
Denoël, collection "Présence du futur", 1989 – 237 pages– 155 grammes.
Etat = Quelques infimes marques de stockage et manipulations, mais très bien : tranche non cassée, intérieur sain !
>>> 2,40 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « La planète de Shakespeare »
Voici l'histoire de Horton qui, réveillé de son sommeil cryogénique, débarque en compagnie de son gentil robot sur une planète plutôt moche, plutôt triste, plutôt inquiétante. Il y rencontre un être bizarre nommé Carnivore qui raconte que, sur cette planète, a vécu un certain Shakespeare, un drôle de type toujours plongé dans un bouquin, sarcastique et assez loufoque. Car ce Shakespeare lui aurait demandé de manger son cadavre et de conserver son squelette.
Mais ce n'est pas tout...
Et ce que va découvrir Horton, non seulement grâce au livre et au squelette de Shakespeare mais dans un curieux tunnel par lequel arrive une jolie femme, fait le prix de cette œuvre poétique et philosophique, à mi-chemin entre Bradbury et Sheckley.
Denoël, collection « Présence du Futur » – 1977 – 181 pages – 130 grammes.
Etat = quelques mini-micro frottis (moins d’1mm) en bord de premier plat, ainsi que deux ou trois infimes traces de manip’ ou stockage… mais vraiment trois fois rien.
Plats bien brillants, intérieur parfait (bientôt 40 ans d’âge et le papier est toujours parfaitement blanc !?!!), tranche non cassée… je l’estampille « bon », sans sourciller !
>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « A pied, à cheval et en fusée »
Un bon conseil : si vous voyagez dans l’espace ne vous arrêtez pas chez les Hobbies. Ces sacrés chevaux à bascule s’expriment comme on le fait aujourd’hui : dans une langue intergalactique. Mais ce sont de terribles farceurs ! Certes, ils vous accueilleront avec chaleur. Mais ce sera pour mieux vous faire tomber dans leur piège diabolique. Et quel piège ! De toutes les couleurs !
Croyez le bien : vous en verrez…
Denoël, collection « Présence du Futur » – 1975 – 238 pages – 180 grammes.
Etat = une fine cassure de la tranche, ainsi que quelques petites pliures / marques / traces de-ci de-là ; mais rien de bien grave pour autant ! Les plats sont toujours bien brillants, l’ensemble bien compact et l’intérieur en excellent état ! Je l’estampille « bon », sans hésiter !
>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs (et pour cette édition « Denoël / Présence du Futur » ) : ...
De 1,50 (abîmé) à 8 €uros (comme neuf) en passant par 3,50 € (bon) sur Priceminister
Comptez en gros entre 3 et 4 €uros pour un exemplaire en bon état.
Sauf chez nous (2,50 !), mais c’est normal, nous sommes d’une autre planète !!!
(Pas la planète Shakespeare… la DUKE !)
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Clifford D. SIMAK : « Les épaves de Tycho »
Petit prospecteur lunaire, Chris Jackson rêve à l'uranium, aux diamants qu'il découvrirait sans doute s'il pouvait descendre dans le cratère éteint du volcan Tycho — lieu tabou, lieu interdit depuis que trois expéditions y ont disparu sans laisser de trace. En compagnie de l'intrépide Amelia Thompson, Chris Jackson va transgresser la loi.
Mais tandis qu'ils descendent en tracteur les trois cents mètres de parois abruptes, d'étranges phénomènes se produisent : des essaims de clébes étincelantes les harcèlent, un nuage de lumière insoutenable roule au-dessus d'eux. Et soudain un éclair de feu grille tous les circuits de leur véhicule. Ils veulent fuir à pied quand, incroyablement, un diamant monstrueux se forme sous leurs yeux 'et leur barre le passage…
Editions J’ai Lu Poche – 1978 – 181 pages –125 grammes.
Très bon état >>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ou : Clifford D. SIMAK : « Les épaves de Tycho »
J’ai Lu Science-Fiction – 1978 – 218 pages – 130 grammes.
Etat = Tranche cassée… sans quoi il serait quasiment parfait !
Les plats sont comme neufs ! Et l’intérieur est nickel-chrome !
>>> 2,40 €uros. / disponible.
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Clifford D. SIMAK : « Le Pêcheur »
Finalement les fusées étaient trop lentes. Mieux valait confier l'exploration spatiale à des hommes aux pouvoirs télékinésiques prononcés.
Leurs facultés psi leur permettaient, sans se déplacer corporellement, de projeter leur esprit jusqu'aux étoiles. Leur centre, surnommé l'Hameçon, commercialisait ensuite les idées et les techniques que les explorateurs avaient rapportées des planètes lointaines.
Lorsque Shepherd Blaine ramène une entité extra-terrestre qui a pénétré son esprit, il sait que, dans un tel cas, l'Hameçon ne prend pas de risque : on supprime l'explorateur qui n'est plus totalement humain.
Il lui faut fuir mais, hors de l'Hameçon, les hommes doués de facultés psi sont massacrés par la foule qui a peur d'eux. Shepherd Blaine est donc perdu.
Toutefois Blaine n'est plus seul désormais, une entité aux pouvoirs inconnus l'habite...
Clifford D. Simak est né aux Etats-Unis le 3 août 1904 à Millville, Wisconsin. Il a grandi dans la ferme de ses parents où il a acquis le goût de la poésie de la nature. Il fut instituteur, puis journaliste, avant de devenir un des plus célèbres écrivains américains de S.F.
J’ai Lu Science-Fiction – 1975 – 318 pages – 160 grammes.
Etat = Une fine cassure de la tranche… et c’est à peu près tout.
L’extérieur est propre, sain, brillant, et tutti quanti… et l’intérieur est parfait !
>>> 2,30 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Mastodonia »
Même en vacances dans le verdoyant Wisconsin, impossible quand on est un distingué paléontologue comme Asa Steele d'oublier les ères et les millénaires. Il y a votre chien Bowler qui vous rapporte des os de dinosaures tout frais... Il y a dans votre champ des morceaux d'un métal inconnu dont les formes évoquent celles d'un vaisseau spatial désintégré... Il y a dans votre verger un insaisissable animal dont seuls sont visibles la Face de Chat et le drôle de sourire...
Alors on se passionne, on s'interroge, on s'inquiète...
Mais le jour où, lors d'une paisible promenade, on bascule soi-même un instant dans un paysage inconnu et glacial – glaciaire – où foncent des mastodontes du pliocène... alors on fait plus que s'inquiéter !
J’ai Lu Science-Fiction – 1979 – 286 pages – 140 grammes.
Etat = Une infime nervure sur le bas de la tranche (du genre « qui ne s’aperçoit qu’en lumière rasante »), une marque de pliure sur le bord inférieur gauche de quatrième, et je crois qu’on a fait le tour des « chipoteries »… bien brillant, compact, tout à fait bon pour le service !
>>> 2 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Projet Vatican XVII »
Menacé de mort par les tyrans qui gouvernent Gutshot, sa terre natale, Jason Tennyson a fui sur le Wayfarer. Peu lui importait la destination du vaisseau spatial ! C'est à Vatican qu'il atterrit, Vatican, la capitale de Seuil de Rien, une planète peuplée presque exclusivement de robots.
Or, les robots de Seuil de Rien, d'un très haut degré de sophistication, ont élaboré un extraordinaire projet : la création d'un « être » totalement informatisé qui, tel un formidable ordinateur, reçoit et assimile des données par millions.
Cet être omniscient, immortel et infaillible, sera leur Pape ! Impliqué malgré lui dans cette vertigineuse entreprise, Jason se retrouve prisonnier d'une planète dont il pressent le sanglant, le tragique destin...
J’ai Lu Science-Fiction – 1982 – 383 pages – 190 grammes.
Etat = Une cassure de la tranche… et franchement, je ne vois pas trop ce qu’il y a d’autre à dire !?! Les plats sont brillants et en excellent état, l’intérieur est nickel, le livre (bien que cassé) est toujours bien compact… on peut sans problème l’estampiller « bon+ » !
>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Une chasse dangereuse »
Recueil de nouvelles :
- Sur Layard, le colon terrien Duncan cultive la vua mais, chaque nuit, le Cytha vient la dévorer. Duncan veut sa mort. Tâche ardue : touché, l'animal s'éparpille en cent autres bestioles qui, péril passé, le recomposent. Tâche impossible : durant cette chasse, l'intelligence du Cytha va croissant. Jusqu'à dépasser celle de son chasseur.
- Dans la campagne, près de sa cabane, le vieil Asa fait amitié avec un sconse ; câlin, malicieux et… bon mécanicien. Au point qu'un jour la guimbarde d'Asa s'élève dans les airs...
- Knight avait commandé un « kit » banal à la société Bricolo et, par erreur, il reçoit un robot. Mieux : un prototype ! Nommé Albert et capable de fabriquer d'autres robots. Bricolo veut récupérer son Albert mais face à elle se dresse une armée de robots… Etc…
J’ai Lu Science-Fiction – 1978 – 318 pages – 160 grammes. ( Couverture de Valejo )
Etat = Très bon ! Un tout petit choc dans le coin supérieur gauche (côté tranche) du premier plat, 2 ou 3 min-micro-marques de manip’, et c’est tout… il n’est pas véritablement comme neuf, faut pas pousser mémé dans les orties ! Mais « très bien », c’est sûr !
>>> 2,40 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Escarmouche »
Les surprenants rapports de l'homme et de la machine, la campagne natale, le charme des années folles : des thèmes chers à Simak, tous présents dans ce nouveau recueil de nouvelles.
- Alors… le journaliste Joe Crane, assis face à sa machine à écrire, voit soudain les touches s'animer et lui adresser ce message : « Ne t'occupe pas de ça, Joe. Ne t'en mêle pas… ». Un lecteur appelle, affolé : il a croisé dans la rue une machine à coudre qui se promenait seule…
- Alors… sur cette route de campagne, le vieux Hank monte à bord d'une Ford T - un modèle des années 20 - qui s'est arrêtée à sa hauteur. Vide. Et qui repart sans que Hank effleure le volant. Bientôt le paysage rajeunit…
J’ai Lu Science-Fiction – 1979 – 284 pages – 140 grammes.
Etat = Entre bon et bon+ ! Quelques infimes traces de manip’ et/ou stockage, une très légère (et petite) pliure en haut à droite de premier plat, mais bon… c’est vraiment « histoire de trouver quelque chose à dire » ! Bien brillant, compact, non cassé, intérieur parfait… je le maintiens : entre bon et bon+… avec plus de bon+ que de bon ! (Haha!) Et une couv de Boris Valejo !
>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Clifford D. SIMAK : « Au carrefour des étoiles »
Étrange demeure que cette ferme Wallace, qui se dresse sur une falaise escarpée du Wisconsin. Une ferme aux fenêtres aveugles, vieille de plusieurs siècles et cependant intacte, comme si le temps n'avait nulle emprise sur elle. Enoch Wallace, son propriétaire, vit là, de toute éternité semble-t-il.
Or, c'est par cette maison (cette station) que transitent les voyageurs de l'Espace : les Thubains, masses globuleuses et bavardes, les Lumineux de Véga XXI, rayonnant d'ondes heureuses, d'autres encore… Depuis 2 ans, Claude Lewis, agent des Renseignements déguisé en ramasseur de gingseng, enquête et tourne autour de la ferme…
Editions J’ai Lu Poche ( Couverture de CAZA !!! ).
1985 – 232 pages – 110 grammes.
Etat = Quelques marques d’usage mais bien, tout à fait O.K !
>>> 2 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ou : Clifford D. SIMAK : « Au carrefour des étoiles »
J’ai Lu – 1981 – 223 pages – 130 grammes.
Etat = 2 marques pliures sur quatrième, ainsi que des traces de manip’ et/ou stockage, les plats sont hmmm… « moyen+ ». Mais bon, la tranche est O.K, l’intérieur est nickel de chez nickel et l’ensemble bien compact !
Bon pour le service ! >>> 1,50 €uros. / disponible.
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Clifford D. SIMAK : « Demain les chiens »
Qu'est-ce que l'homme ? Qu'est-ce qu'une cité ? Qu'est-ce que la guerre ?
Voilà les questions que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l'intelligence ?
Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ?
« Non, répondent les chiens savants, l'homme n’est qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de notre origine »…
J’ai lu, 1987 – 311 pages – 150 gr. / Etat = une fine cassure sur une tranche présentant quelques petites marques de stockage… sans quoi comme neuf !
>>> 2,40 €uros. / disponible.
Ou dans la version :
Clifford D. SIMAK : « Demain les chiens »
Qu’est-ce que l’homme ? Qu’est-ce qu’une cité ? Qu’est-ce que la guerre ?
Voilà les questions que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L’homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l’intelligence ?
Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ?
« Non, répondent les chiens savants, l’homme n’est qu’un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de notre origine ».
J’ai Lu (J’ai Lu Superstars, spécial 2000) – 1986 – 311 pages – 170 grammes.
Etat = Très bon ! Pas tout à fait « comme neuf » (quoique), mais tout près de !
Brillant, compact, non cassé… je ne suis franchement pas sûr que ce livre ait déjà été lu !?!!!
Ré-édition « Superstars », avec la couv’ originale des seventies, de Tibor Csernus.
>>> 3 €uros. / Vendu ! Temp. indisponible.
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Clifford D. SIMAK : « Les visiteurs »
Traversant le ciel de Lone Pine (Minnesota), une caisse noire, gigantesque, est venue atterrir près de la rivière, écrasant au passage la voiture d'un pêcheur de truites. Surprise et effroi chez les gens de Lone Pine. Une météorite ? La NASA ? Journaux, TV, le Président lui-même à Washington, tout le monde est en alerte…
Et l'émotion croît : la caisse s'élève et se pose à nouveau. Elle avance maintenant dans la forêt, dévorant les arbres. Le mystère est total. Sauf pour Jerry, le pêcheur de truites. Capturé, il a été retenu quelques heures dans « l'objet », puis éjecté. Et il n'ose parler…
Sur tout le territoire des Etats-Unis, d'autres caisses noires se posent.
Clifford D. Simak est né en 1904 dans le Wisconsin. Fils de fermiers, il a toujours gardé un goût profond pour la nature. Instituteur puis journaliste, il est devenu l'un des plus célèbres écrivains de S.F américain.
J’ai Lu Science-Fiction – 1990 – 286 pages – 140 grammes.
Avec une Carte Postale reprenant l’illustration de couverture encartée au centre de l’ouvrage.
Etat = nickel de chez nickel ! Une infime nervure sur le bas de la tranche (du genre « qui ne s’aperçoit qu’en lumière rasante »), 2 ou 3 micro-marques de stockage sur le bord de quatrième, et c’est tout… il n’est pas véritablement comme neuf, mais ça s’en rapproche beaucoup ! Simplement « très bon », dirons-nous !
>>> 2,70 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Egalement disponible dans la version :
Clifford D. SIMAK : « Les visiteurs »
J’ai Lu Science-Fiction – 1981 – 286 pages – 140 grammes.
Etat = Une fine nervure sur la tranche, quelques p’tites traces de manip’ ou stockage de-ci de-là, mais c’est vraiment histoire de « chipoter »… il est tout à fait bon pour le service !
« Bon+ » même ! >>> 2,30 €uros. / disponible.
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10:37 Publié dans Clifford D. Simak, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clifford d. simak, s.f, science-fiction, science fiction, demain les chiens, livres, poches, simak
12/07/2015
Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »
Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »
Il s'appelait Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion.
Et maintenant qu'il se trouvait sur la Terre Promise, il venait de rencontrer Jean Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de Celui qu'il désirait voir et dont l'image l'avait toujours hanté, bien qu'il fût incroyant. Mais Jean Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si le nom de Jésus-Christ avait été prononcé devant lui pour la toute première fois.
Collection « Les Chefs-d’œuvres de la Science Fiction », Edito-Service Genêve, 1974.
Traduction de Martine Renaud et Pierre Versins.
Préface de Pierre Versins, illustrations de Gil.
Belle reliure éditeur façon cuir (noir) et dorure, avec un premier plat richement orné.
207 pages – 12,5 x 20,5 cms – 285 grammes.
Etat = Excellent ! Quasiment comme neuf !
>>> 6 €uros. / disponible.
Ailleurs (et pour cette édition) = …
De 5,02 ou 5,12 (tranche insolée) à 10 €uros sur Priceminister.
De 9,50 à 12 €uros sur Amazon.fr / un ex. à 13 €uros sur leboncoin.fr.
Un exemplaire à 7 €uros (ach. immédiat) sur ebay.
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Glogauer est un raté chronique : toutes les belles occasions que la vie lui a offertes, il s’est employé à les gâcher avec un acharnement masochiste d’une redoutable efficacité. Pleurnichard, incapable de la moindre action positive, sans cesse occupé à s’auto-analyser et à tenter maladroitement d’attirer l’attention sur lui, il ne suscite aucune sympathie et s’enfonce dans l’échec. Ses seules excuses : il n’a pas eu de père et n’a jamais réussi à capter l’affection de sa mère. Pour lui, ce terrible déficit affectif est lié, sans nul doute, à quelque Faute originelle qu’il a commise, et dont il se châtie par la mortification de la désillusion quotidienne.
Qui dit Faute dit Rédemption : armé de telles idées, Glogauer est mûr pour fricoter avec force sectes et fréquenter toutes sortes d’illuminés. Mais finalement, n’est-ce pas encore la religion du Christ qui répond le mieux à ses attentes ? Dès cette découverte, notre anti-héros devient un véritable obsédé de Jésus. Ecœuré par une dernière trahison amoureuse (dont bien sûr il est en grande partie responsable !), il n’hésite pas à s’embarquer à bord de la machine temporelle d’un bricoleur de génie. Direction : l’an 28 de notre ère. Le but de Glogauer est de rencontrer le Messie et d’assister à la crucifixion, mais à son arrivée, personne n’a entendu parler de Jésus. L’avorton qu’après quelques déboires il découvre à Nazareth chez un charpentier nommé Joseph, époux d’une certaine Marie à la cuisse légère, ne correspond en rien au divin modèle. En revanche, lui, Glogauer, avec son irruption spectaculaire dans un char de feu, ses propos étranges et ses prédictions infaillibles, pourrait très bien faire l’affaire. La dynamique est lancée : Glogauer entre peu à peu dans le rôle du Christ, au point de l’assumer pleinement et de veiller scrupuleusement à la réalisation de tous les événements rapportés par le Nouveau Testament. Jusqu’à...
( Résumé/Extrait d’une chronique signée Robert Belmas )
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Le Christ, vous connaissez ?
Ça m'étonnerait ! Enfin, si vous le dites... Vous savez donc qu'il était juif...
Oui, bien sûr !
...et londonien, né dans la première moitié du siècle dernier — le XX° — connu de l'état civil britannique sous le nom de Karl Glogauer et homosexuel occasionnel. Qu'il arriva donc en Palestine dans les années 30 à bord d'un chronoscape hors d'usage, conformément à la prophétie ainsi que le lui révéla Jean-Baptiste, chef d'une secte essénienne se demandant bien comment il allait pouvoir bouter le Romain hors de Palestine...
Roman iconoclaste par excellence, Voici l'Homme est à replacer dans le contexte historico-littéraire de la fin des années 60. Il est certain qu'aujourd'hui son impact sera moindre qu'à l'époque et pourrait même paraître relativement soft à un jeune public. Par exemple, que le Christ ait eu des relations homosexuelles ne choquera plus de la même manière ; le parfum de scandale s'est évaporé, dissous dans l'évolution des mentalités.
Voici l'Homme est donc très proche de la littérature dite générale. Hormis l'outil qu'est le voyage dans le temps, ce n'est pas de la S-F. Construit tout en flashes-back qui promènent le lecteur du passé — le Londres des sixties — au présent — la Palestine de l'an 30 — , c'est un roman facile d'accès, contrairement au cycle « Jerry Cornélius » ou à La Défonce Glogauer, l'autre roman ou Karl apparaît, sans toutefois y être mis en Cène (« Titres SF », Lattès — 1981).
(...) A moins d'être un cul-bénit, il faut lire Voici l'Homme. Le lire pour ce qu'il vaut, bien sûr, mais aussi comme un œil jeté sur son époque, car c'est un témoignage flamboyant de ce qu'a pu être la contre-culture. Un grand Moorcock...
( Résumé/Extrait d'une chronique signée Jean-Pierre LION, parue dans Bifrost N°23 )
Via : http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=8280
14:50 Publié dans Fantastique, Religions / Spiritualité, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : karl glogauer, jésus-christ, voyages dans le temps, s.f, science fiction, psychologie, michael moorcock, sixties, seventies, contre-culture
12/08/2014
Clifford D. SIMAK
Clifford D. SIMAK : « Demain les chiens »
QU'est-ce que l'homme ? Qu'est-ce qu'une cité ? Qu'est-ce que la guerre ? Voilà les questions que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants emplis de ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci n'accède à l'intelligence ? Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ?
- Non, répondent les chiens savants, l'homme ne fut qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de notre origine…
J’ai lu – 1972 – 311 pages – 200 grammes.
Etat = Quelques infimes marques de stockage, sans quoi parfait et même assez exceptionnel pour une cuvée de 1972 !!! : 3 €uros. / Vendu !
Egalement disponible dans la version :
Clifford D. SIMAK : « Demain les chiens »
J’ai lu – 1987 – 311 pages – 150 grammes.
Etat = une fine cassure sur une tranche présentant quelques petites marques de stockage… sans quoi comme neuf : 2,40 €uros. / disponible.
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Clifford D. SIMAK : « Le principe du loup-garou »
On l'a trouvé dans une capsule flottant dans l'espace. Il était là depuis deux cents ans, congelé, inconscient. Aujourd'hui, en 2486, il ne se souvient de rien. Et tout l'étonne : les longues robes des hommes, les maisons qui parlent et tiennent lieu de compagnes, et son propre nom, Blake, dans lequel il se sent à l'étroit.
Est-il réellement un être humain ?
Il en a l'apparence physique, l'intelligence, les émotions.
Mais il souffre d'étranges hallucinations…
Se pourrait-il qu'il fût plusieurs ?
Denoël / Présence du futur – 1989 – 237 pages– 155 grammes.
Etat = Quelques infimes marques de stockage/manip’, mais très bien…
Tranche non cassée, intérieur sain ! : 2,40 €uros. / Vendu !
Clifford D. SIMAK : « Au carrefour des étoiles »
Étrange demeure que cette ferme Wallace, qui se dresse sur une falaise escarpée du Wisconsin. Une ferme aux fenêtres aveugles, vieille de plusieurs siècles et cependant intacte, comme si le temps n'avait nulle emprise sur elle.
Enoch Wallace, son propriétaire, vit là, de toute éternité semble-t-il.
Or, c'est par cette maison – cette station – que transitent les voyageurs de l'Espace : les Thubains, masses globuleuses et bavardes, les Lumineux de Véga XXI, rayonnant d'ondes heureuses, d'autres encore…
Depuis bientôt deux ans, Claude Lewis, agent des Renseignements déguisé en ramasseur de gingseng, enquête et tourne autour de la ferme…
Editions J’ai Lu Poche ( Couv’ de CAZA ! ) – 1985 – 232 pages – 110 grammes.
Quelques marques d’usage mais bien : 2 €uros. / Vendu !
Clifford D. SIMAK : « Les épaves de Tycho »
Petit prospecteur lunaire, Chris Jackson rêve à l'uranium, aux diamants qu'il découvrirait sans doute s'il pouvait descendre dans le cratère éteint du volcan Tycho — lieu tabou, lieu interdit depuis que trois expéditions y ont disparu sans laisser de trace.
En compagnie de l'intrépide Amelia Thompson, Chris Jackson va transgresser la loi.
Mais tandis qu'ils descendent en tracteur les trois cents mètres de parois abruptes, d'étranges phénomènes se produisent : des essaims de clébes étincelantes les harcèlent, un nuage de lumière insoutenable roule au-dessus d'eux.
Et soudain un éclair de feu grille tous les circuits de leur véhicule. Ils veulent fuir à pied quand, incroyablement, un diamant monstrueux se forme sous leurs yeux et leur barre le passage…
Editions J’ai Lu Poche – Couverture de Tibor Csernus / 1978.
181 pages –125 grammes / Très bon état : 2,50 €uros. / Vendu !
17:18 Publié dans Clifford D. Simak, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clifford d. simak, demain les chiens, au carrefour des étoiles, science fiction, s.f
21/04/2014
Isaac ASIMOV / Part.1
Isaac ASIMOV / Part.1
Les romans de Science-Fiction.
( Mise à jour de la note du 11 janvier 2012 )
Isaac ASIMOV : « Tyrann »
« L’empire galactique des Tyrannis comprend des dizaines de mondes, dont la Terre, qui n’est qu’un de leurs nombreux vassaux. Or c’est sur Terre, justement, que Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants ; qu’ils ont assassiné ; recherche un document mythique, datant d’un lointain passé, qui pourrait mettre fin au règne des despotes. Quand on attente à sa vie, Farrill doit cependant fuir in extremis pour se rendre sur Lingane, la seule planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il entend parler d’une mystérieuse planète, sur laquelle une armée de rebelles attendrait de reconquérir la galaxie. Mais cette armée existe-t-elle réellement ? Serait-ce sa dernière chance de sauver sa vie et de venger son père ? »
Editions J’ai Lu poche / 1973 / 313 pages / 195 gammes.
Un exemplaire avec quelques cassures sur tranche légèrement insolée…
>>> 2 €uros. /disponible.
Ou un autre ( même année / édition ), avec tranche nickel…
Et juste quelques infimes marques de lecture… : 2,50 €uros. / Vendu !
Isaac ASIMOV : « Quand les ténèbres viendront »
Lagash est une extraordinaire planète dont les habitants ne voient jamais la nuit puisque leur système solaire est composé de six soleils.
Or, voici venir une tragédie terrifiante le crépuscule tombe sur Lagash. Des six soleils, il ne reste plus que Beta à briller, lequel commence lui-même à faiblir singulièrement. Dans quelques heures, les ténèbres viendront, et avec elles la fin de la planète, prétendent les savants. Mais pourquoi les habitants de Lagash ne supporteraient-ils pas la nuit ? Auraient-ils si peur des étoiles ?…
Quatre des nouvelles sélectionnées par Asimov lui-même pour constituer le recueil américain Nightfall, dont la publication se poursuit dans Présence du Futur avec « L'amour vous connaissez ? » et « Jusqu'à la quatrième génération ».
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël !!!…
1975 / 219 pages / 145 grammes.
Quelques infimes marques d’usage… sans quoi il est quasiment « comme neuf », et donc en « état exceptionnel » pour un exemplaire de 1975 et de l’époque des « reliures/couvertures blanches » !
>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Isaac ASIMOV : « Dangereuse Callisto »
Réunies en quatre volumes dont voici le premier, toutes les nouvelles qu'Asimov publia dans sa jeunesse et dont la plus grande partie parut dans le célèbre magazine de Campbell Astounding Science-Fiction, chaque récit étant précédé d'un texte explicatif où Asimov parle de sa vie littéraire et fait l'historique des débuts de la littérature d'anticipation aux Etats-Unis. Cette publication se poursuit avec « Noël sur Ganymède », « Chrono-minets » et « Jusqu'à la quatrième génération ».
Les sept premières missions qui se sont posées sur Callisto n'ont plus jamais donné signe de vie. Pourquoi en irait-il autrement de la huitième ? Peut-être parce qu'il s'y trouve un certain passager clandestin… Deux chercheurs mettent au point une matière plus belle que l'or et infiniment moins chère à produire. La ruée peut commencer. Sur Vénus, un autochtone découvre une arme effroyable capable de mettre les Terriens dehors… de manière radicale. Huit nouvelles qui en leur temps jetèrent les bases d'une science-fiction moderne et humaniste, révélant au public le talent précoce de celui qui allait devenir le père de Fondation et des Robots.
Un livre paru dans la très recherchée collection : Présence du futur/ Denoël !!!…
1977 / 315 pages / 215 grammes.
Quelques marques d’usage… état moyen + / bon : 3,50 €uros. / disponible.
( Prix du net = 5 €uros sur librys.fr / 6,50 € sur alapage / 6,96 € sur chapitre.com )
Isaac ASIMOV : « Face aux feux du soleil »
Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans Les cavernes d'acier. C'est désormais sur la lointaine planète Solaria qu'ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n'acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se visionnent grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n'aurait eu la force nerveuse suffisante pour s'approcher d'un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.
J’ai lu – 1980 – 309 pages – 160 grammes.
Etat = un tampon « foyer rural » sur page de garde, certainement lu une ou deux fois, mais excellent état général, tranche non cassée, tout à fait O.K !
>>> 2 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Egalement disponible : un autre exemplaire (même année / collection) présentant quelques marques de stockage et manipulations sur plats, mais tout aussi bon que le précédent pour ce qui en est de l’intérieur et de la tranche !
>>> 1,80 €uros. / disponible.
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Isaac ASIMOV : « Un défilé de robots »
Dans les robots, nous avons fait connaissance du Dr Susan Calvin, robopsychologue de l'United States Robots Inc. Nous la retrouvons ici dans une série de récits consacrés aux robots positroniques, c'est-à-dire garantis inoffensifs et dévoués à l'homme.
Mais un robot prévu pour l'environnement lunaire ne peut-il être dangereux sur Terre en raison de sa programmation même ? Un autre ne peut-il nuire aux humains en croyant les protéger ? Est-il concevable de risquer la vie d'un homme pour sauver l'existence d'un robot prototype, d'un fabuleux prix de revient ?
C'est à de tels problèmes que Susan Calvin va être confrontée, mais surtout à la terreur innée que suscitent les robots chez l'homme de la rue, qui voit toujours en eux la monstrueuse création du Dr Frankenstein.
J’ai lu – 1978 – 247 pages – 140 grammes.
Etat = Une toute petite marque en bas de couv’, sans quoi : comme neuf !!!
>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
14:21 Publié dans Isaac Asimov, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isaac asimov, quand les ténèbres viendront, tyrann, dangereuse callisto, face aux feux du soleil, un défilé de robots, science-fiction, science fiction
30/01/2013
Jacques SADOUL présente...
Le meilleur des PULPS
Jacques SADOUL présente : Les meilleurs récits de …
(Inscrivez le nom de votre Pulp préféré à la place des 3 petits points ! Ha ha…)
Une collection devenue carrément mythique et (donc) de plus en plus difficile à dénicher… d’autant que certains « confrères pour le moins gourmants » n’hésitent pas à proposer ces poches à 8 voire 10 €uros !?!!??…
Mais bon, comme chez D.U.K.E (vous le savez) on est des bouquinistes honnêtes, on va rester dans les marges de ce qu’on pourrait appeler la « cote » (plus ou moins officielle) pratiquée par les bouquinistes honnêtes…
Et de fait, vous proposer ces petites perles aux justes prix !
A savoir : 4 €uros pour du très bon, 3 €uros pour du bon et 2 €uros pour du moyen+
Sur quoi… bonne lecture et bonne chasse !
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Jacques SADOUL présente :
Les Meilleurs récits de ASTOUNDING STORIES #1
( Période 1934 / 1937 )
Quatrième de couv : Il existe des périodes privilégiées dans la vie des revues.
Celle qui va du début 1934 à la fin 1937 en est une pour Astounding qui, depuis trente-cinq ans, reste le premier magazine du genre aux Etats-Unis. Cette anthologie présente des récits d'auteurs aujourd'hui encore célèbres, tels C.L Moore, Jack Williamson, John W. Campbell… ou d’autres qui ont été injustement oubliés : Stanley Wienbaum, Donald Wandrei, etc…
C'est à partir de leurs récits, présentés ici pour la première fois, que s'édifia la période classique de la S-F américaine, celle de Van Vogt, Asimov, Sturgeon, etc. Ne les manquez pas, leurs qualités et leur actualité vous surprendront.
Sommaire :
1. Introduction de Jacques SADOUL
2. « Le Vieux Fidèle », par Raymond Z. Gallun
3. « Rendez-Vous au Fil du Temps », par Catherine L. Moore
4. « Les Mangeurs de Lotus », par Stanley G. Weinbaum
5. « Le Rôdeur des Terres Incultes », par Harl Vincent
6. « Au-Delà de l'Infini », par Chan Corbett
7. « La Nuit », par Don A. Stuart ( pseudo de John W. Campbell )
8. « Le Dictateur Fantôme », par Wallace West
9. « Le Cercle Galactique », par Jack Williamson
J'ai Lu SF n°532 (J'AI LU) / 1974 / 306 pages / 160 grammes.
Etat = tranche très légèrement insolée, mais bien : 3 €uros. / disponible.
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Jacques SADOUL présente :
Les meilleurs récits de ASTOUNDING S.F #2
( Période 1938 / 1945 )
Le premier volume consacré à Astounding Stories couvrait la période 1934-1937.
A cette date, John W. Campbell prend en main les destinées du magazine et modifie légèrement son titre. Voici donc la période 1938-1945 de Astounding Science-Fiction.
Campbell lui-même figure au sommaire sous le pseudonyme de Don A. Stuart, avec un récit étonnant, « Le manteau d'Aesir », considéré comme un classique outre-Atlantique et qui n'avait jamais été traduit dans notre langue.
Ce volume présente également des textes de Theodore Sturgeon, Clifford D. Simak, Lester del Rey et Murray Leinster, au mieux de leur forme. L'anthologie: se termine par un autre grand classique, « Tout smouales étaient les Borogoves », de Lewis Padgett (pseudobyme utilisé par H. Kuttner et C.L Moore lorsqu'ils écrivaient à 4 mains !) que Boris Vian traduisit pour le Mercure de France en 1953.
Sommaire :
1. « Le Manteau d'Aesir », par Don A. Stuart
2. « Le Dieu Microcosmique », par Theodore Sturgeon
3. « La Fosse aux Pirates », par Clifford D. Simak
4. « Helen A'Lliage », par Lester Del Rey
5. « Premier Contact », par Murray Leinster
6. « Tout Smouales étaient les Borogoves », par Lewis Padgett
J'ai Lu SF n°988 (J'AI LU) / E.O de 1979 / 224 pages / 125 grammes…
Marques de lectures et petites pliures sur le bas de couv et quatrième… mais O.K.
>>> 2,50 €uros. / Vendu !
Ou : même année même édition mais un poil moins bien (une pliure sur couv’)…
>>> 2 €uros. / disponible.
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Jacques SADOUL présente :
Les Meilleurs récits de PLANET STORIES
Quatrième de couv : Planet Stories a été publié entre 1939 et 1955.
Ce magazine se consacra presque exclusivement à la science-fiction d'aventure et aux space-operas flamboyants. C'est dans ses pages que Leigh Brackett publia les meilleurs de ses récits situés sur la planète Mars. C'est également dans Planet que parurent nombre de chroniques martiennes de Ray Bradbury.
A côté de ces deux écrivains, cette anthologie vous présente des récits des meilleurs auteurs de l'époque : Henry Kuttner, A.E. Van Vogt, Poul Anderson, etc… ainsi qu'un des premiers textes d'un débutant aujourd'hui célèbre : Philip K. Dick.
Sommaire :
1. Introduction de Jacques SADOUL
2. « Un saint dans la galaxie », de Alfred Elton VAN VOGT
3. « Bestiaire martien », de Leigh BRACKETT
4. « Tepondicon », de Carl JACOBI
5. « Lazare, approchez », de Ray BRADBURY
6. « Le Seigneur des mille soleils », de Poul ANDERSON
7. « Mille ailes en cage », de Algis BUDRYS
8. « Les Infinis », de Philip K. DICK
9. « Par qui suis-je possédé ? », de Henry KUTTNER
J'ai Lu SF n°617 (J'AI LU) / E.O de 1975 / 253 pages / 140 grammes…
Un exemplaire tranche nickel état général = bon/bon+ : 3 €uros. / disponible.
Ou (deux exemplaires) un poil moins biens (petites marques de stockage / pliure + fines cassures sur tranche) : 2 €uros. / disponible.
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Jacques SADOUL présente :
Les meilleurs récits de STARTLING STORIES
Quatrième de couv : Startling Stories n'eut qu'une assez brève existence, entre 1939 et 1955. Il publia certes du space-opera comme ses confrères de l'époque, mais aussi des récits d'humour et des textes plus élaborés qui annoncent la science-fiction de la décade suivante.
Ces trois tendances sont représentées dans cette anthologie : l'humour avec les nouvelles de Arthur C. Clarke, Henry Kuttner et Jack Lewis… la S.F classique avec Edmond Hamilton (Captain Future), Leigh Brackett et A. Bertram Chandler… et la science-fiction plus ambitieuse avec Philip José Farmer, Ray Bradbury et Margaret St Clair.
Sommaire :
1. Introduction de Jacques SADOUL
2. « Qui a copié ? », de Jack LEWIS
3. « Faire voile », de Philip José FARMER
4. « Un art perdu », de Arthur B. CHANDLER
5. « Leçon d’histoire », de Arthur C. Clarke
6. « Les trois mages », de llyod Arthur ESHBACH
7. « Automates, société anonyme », de Ray BRADBURY
8. « La guerre des sorcières », de Richard MATHESON
9. « Une arme humanitaire », de Margaret SAINT-CLAIR
10. « Ne vous retournez pas tout de suite », de Henry KUTTNER
11. « Les Harpistes de Titan », de Edmond HAMILTON
12. « Les derniers jours de Shandakor », de Leigh BRACKETT
J’ai lu – 1977 – 254 pages – 145 grammes.
Etat = une petite trace de stockage sur couv’ ainsi qu’une toute petite marque de pliure en bas de 4ème, sans quoi parfait, tanche non cassée, non insolée, pas lu plus d’une ou deux fois.
>>> 3 €uros. / disponible.
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Jacques SADOUL présente :
Les Meilleurs récits de WEIRD TALES #2 ( période 1933/1937 )
Quatrième de couv : La période 1933-1937 est assurément la meilleure qu'ait connue le magazine Weird Tales. Lovecraft, Robert Howard, Clark Ashton Smith s'y montrent au sommet de leur talent. Les amateurs de H. P. Lovecraft auront l'heureuse surprise de découvrir un excellent texte du maître sous une signature féminine : Hazel Heald. Cette dame existait mais faisait réviser ses textes par Lovecraft…
Clark Ashton Smith est représenté par un de ses récits les plus célèbres, La mort d'Ilalotha, dans lequel sadisme, horreur et nécrophilie se mélangent. C'est un des meilleurs récits de Conan le Cimmérien qui illustre ici le talent de Robert Howard et le futur auteur de Psychose, Robert Bloch, nous raconte la mort d'un écrivain de S.-F. de Providence dévoré par des entités d'outre-espace… un écrivain dont l'adresse n'est autre que celle de H.P Lovecraft !!!…
Sommaire :
1. Jacques Sadoul / Introduction générale
2. Jacques Sadoul / À propos du tome 2
3. Clark Ashton Smith / La Mort d'Ilalotha
4. Hazel Head / Hors du temps [Texte révisé — écrit — par Lovecraft.]
5. J. Paul Suter / Le Juge suprême
6. Edmond Hamilton / Les Graines d'ailleurs
7. Nictzin Dyalhis / La Déesse de Saphir
8. Seabury Quinn / La Face de Warburg Tatavul
9. Robert Bloch / Le Rôdeur des étoiles
10. David H. Keller / Le Chat-tigre
11. H.P Lovecraft / Psychopompos
12. Robert E. Howard / La Citadelle écarlate
J'ai Lu [ #580 ] / Edition originale de 1975 ( Mars ) / 283 pages / 142 grammes…
Etat = Quelques petites marques d'usage/stockage, ainsi qu'une tranche très légèrement insolée, mais très bon état général ! : 3 €uros. / disponible.
Ou, un autre avec quelques marques de stockage et manipulations sur plats ainsi qu’une petite déchirure au bas de la tranche, mais tout à fait ok, intérieur propre et sain !
>>> 2 €uros. / Vendu !
Ou : un autre exemplaire, moins « marqué », mais avec une fine cassure sur tranche.
>>> 2 €uros. / Vendu !
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Jacques SADOUL présente :
Les Meilleurs récits de WEIRD TALES #3 ( période 1938/42 )
Les années 1938-1942 marquent la fin de la période classique de Weird Tales. L'orientation du magazine reste tournée à la fois vers le récit de fantasy, l'horreur, le fantastique traditionnel et la science-fiction, et tous ces ingrédients sont présents dans cette troisième anthologie.
On trouvera ainsi l'horreur représentée avec L'ombre sur l'écran de Henry Kuttner et Tout au fond de R.B Johnson ; la fantasy avec Esclave des flammes de Robert Bloch et Le jardin d'Adompha de Clark Ashton Smith ; la science-fiction avec La nymphe des ténèbres de C.L Moore et F.J Ackerman et le fantastique avec Routes de Seabury Quinn et Le tueur fantôme de Fritz Leiber.
Sommaire :
1. Jacques Sadoul / Introduction générale
2. Jacques Sadoul / À propos du tome 3
3. Henry Kuttner / L'Ombre sur l'écran
4. Robert Bloch / Esclave des flammes
5. Ralph Milne Farley / La Maison de l'extase
6. Robert Barbour Johnson / Tout au fond
7. Clark Ashton Smith / Le Jardin d'Adompha
8. C.L. Moore & Forrest J. Ackerman / La Nymphe des ténèbres
9. David H. Keller / La Déesse de Zion
10. Seabury Quinn / Routes
11. Henry Kuttner / L'Hydre
12. Fritz Leiber, jr. / Le Tueur fantôme
Tous les auteurs sont introduits par une notice.
J'ai Lu [ #923 ] / Edition originale de 1979 ( Février ) / 218 pages / 125 grammes.
Un exemplaire en très bon état : 3,50 €uros. / Vendu !
Et un autre un petit poil moins bien mais bon, à : 3 €uros. / Vendu !
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Jacques SADOUL présente :
Les Meilleurs récits de WONDER STORIES
Quatrième de couv : Wonder Stories est paru aux États-Unis entre 1929 et 1936.
Il fut dirigé par Hugo Gernsback, le fondateur de la science fiction moderne.
Ce volume présente deux récits exceptionnels du meilleur auteur révélé par ce magazine, Stanley Weinbaum, dont L'odyssée martienne est le texte le plus souvent reproduit dans les anthologies outre-Atlantique.
On découvrira aussi un récit poétique de Clark Ashton Smith, La cité de la flamme chantante, qui passe justement pour la meilleure oeuvre de cet écrivain. Il faut encore citer les récits de Francis Flagg, Edmond Hamilton, Leslie F. Stone, Philip Barshofsky et Gernsback lui-même.
Sommaire :
1. Introduction de Jacques SADOUL
2. Clark Ashton SMITH : « La Cité de la flamme chantante » (The city of the singing flame)
3. Stanley WEINBAUM : « L'Odyssée martienne » (A Martian Odyssey)
4. Philip BARSHOFSKY : « Une nuit préhistorique » (One prehistoric night)
5. Hugo GERNSBACK : « L'Eclair mortel » (The killing flash)
6. Francis FLAGG : « Le Surhomme du Dr Jukes » (The superman of Dr Jukes)
7. Leslie F. STONE : « La Conquête de Gola » (The conquest of Gola)
8. Edmond HAMILTON : « L'Ile de déraison » (The island of unreason)
9. Stanley WEINBAUM : « Les Lunettes de Pygmalion » (Pygmalion's Spectacles)
J'ai Lu SF n°663 (J'AI LU) / 1976 / 252 pages / 145 grammes.
Un exemplaire « comme neuf » : 4 €uros. / disponible.
+ Un autre, un poil moins bien mais néanmoins très bon, à : 3,50 € / disponible.
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Jacques Sadoul présente :
Les Meilleurs récits de AMAZING STORIES ( période 1926/32 )
Amazing Stories est la plus ancienne revue de science-fiction au monde. Elle a été publiée sans discontinuer depuis le mois d'avril 1926.
C'est grâce à elle que la S.F a pu se constituer en genre littéraire séparé dans les années 30. Cette anthologie vous propose des récits d'auteurs aujourd'hui encore célèbres, tel Abraham Merritt, ou injustement oubliés tels Francis Flagg, Wallace West ou le Dr Keller.
Elle présente aussi le long récit de Philip Francis Nowlan à partir duquel fut créée la célèbre bande dessinée de science-fiction : « Buck Rogers au XXVe siècle ». Inconnue en France, cette première période de la S.F américaine sera une révélation pour beaucoup.
Sommaire :
1. Introduction de Jacques SADOUL
2. « Les Etres de l'abîme », de Abraham MERRITT
3. « L'Arrivée des glaces », de G. PEYTON WERTENBAKER
4. « La Guerre du lierre », de David H. KELLER
5. « Le Dernier homme », de Wallace WEST
6. « Les Cités d'Adarthia », de Francis FLAGG
7. « Le Sous-univers », de Roman Fredrick STARZL
8. « La Planète au double soleil », de Neil Ronald JONES
9. « Armageddon 2419 après J.-C », de Philip Francis NOWLAN
J'ai Lu SF n°551 (Poche) / Edition originale de 1974 / 310 pages / 168 grammes.
Une ou deux infimes traces de manipulation ayant occasionné deux petits défauts de pelliculage, mais c’est vraiment insignifiant ! Vernis bien brillant, intérieur sain et propre, l’exemplaire n’est pas vraiment « quasi-neuf » mais tout au moins très bien !
>>> 3,50 €uros. / disponible.
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Jacques Sadoul présente :
Les Meilleurs récits de UNKNOWN
De tous les magazines américains de science-fiction, Unknown est assurément le plus inconnu et peut-être le meilleur. Au cours de sa brève existence (trente-neuf numéros), il publia des récits de tout premier ordre dans un style relevant du fantastique et de la science-fiction.
Vous découvrirez dans ses pages que la vie n'est pas simple pour les pauvres humains qui sont aux prises avec les créatures de cauchemars imaginées par Theodore Sturgeon, Fredric Brown, Robert Bloch, Robert Heinlein, etc.
Que peut faire un homme des cavernes à notre époque ? Pourquoi mercredi succède-t-il à lundi ? Que penser d'une coltine qui paraît être également une dépression ? Voici quelques-uns des problèmes qui attendent les personnages, et les lecteurs, de cette anthologie de Unknown.
Sommaire :
01. « Hier c'etait Lundi », de Theodore STURGEON
02. « Armageddon », de Fredric BROWN
03. « Régime sec », de H.L GOLD
04. « Ces gens-là », de Robert HEINLEIN
05. « Pleine lune », de Manly Wade WELLMAN
06. « Un mec préhisto », de L. SPRAGUE DE CAMP
07. « Le psychormorphe », de E.A. GROSSER
08. « La cape », de Robert BLOCH
09. « La colline et le trou », de Fritz LIEBER
10. « Profession : demi-dieu », de Nelson S. BOND
11. « La troisième porte », de Henry KUTTNER
J'ai Lu SF n°713 (Poche) / Edition originale de 1976 / 288 pages / 148 grammes.
Une petite (et légère) trace de pliure en bas de premier plat et une quatrième de couv’ un peu plus marquée (même si rien de bien conséquent), l’extérieur (à la tranche non cassée) est juste « bon ». Mais l’intérieur est lui parfait, neuf, sain et propre… et l’ensemble de l’ouvrage est – de fait – tout à fait digne de votre bibliothèque !
>>> 3 €uros. / disponible.
http://www.cafardcosmique.com/La-Grande-Histoire-des-Pulps
http://www.collectorshowcase.fr/pulps__magazines_americains.htm
http://www.vintagelibrary.com/pulpfiction/PulpFictionCentral.php
Etc… etc… etc…
16:08 Publié dans A.E Van Vogt, Fantastique, Fantastique / Terreur, Fantasy & Heroic Fantasy, H.P Lovecraft, Jacques Sadoul, Philip K. Dick, Ray Bradbury, Science Fantasy, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pulps, jacques sadoul, astounding stories, astounding s.f, planet stories, startling stories, weird tales, wonder stories, edmond hamilton, clark ashton smith, fritz leiber, c.l. moore, henry kuttner, robert e. howard, h.p lovecraft, robert bloch, ray bradbury, leigh brackett, arthur c. clarke, philip josé farmer, poul anderson, philip k. dick, a.e van vogt, clifford d. simak, theodore sturgeon, jack williamson, philip francis nowlan, abraham merritt, science fiction, s.f, heroic fantasy, fantasy
04/12/2012
Philip K. DICK
Philip K. DICK : « Substance rêve »
Contient :
– Le Maître du Haut Château ( Prix Hugo 1963 )
– Glissement de temps sur Mars
– Docteur Bloodmoney
– Les Joueurs de Titan
– Simulacres
– En attendant l’année dernière.
Quatrième de couverture : Hitler a gagné la guerre. L’Allemagne et le Japon se sont partagé les Etats-Unis. Au fond de l’Afrique, la solution finale au problème noir est lancée. Entre les vainqueurs, l’entente ne dure pas : le Japon est menacé, l’Empire nazi s’apprête à recouvrir le monde. A nous le totalitarisme tranquille !
Cette histoire ne tient pas debout. On peut entrevoir un autre univers. Les Alliés ont gagné la guerre. L’Amérique et la Russie se sont partagé l’Allemagne. Un peu partout, la solution finale au problème des nationalités est lancée. Entre les vainqueurs l’entente ne dure pas : la course aux armements va bon train, la Russie ne peut pas suivre et l’Empire américain s’apprête à recouvrir le monde. Le mal se banalise.
Cette histoire ne tient pas plus que la précédente. Le Maître du Haut Château, dans sa retraite des Rocheuses, parle d’un troisième univers où la guerre s’est terminée autrement. Et cet univers-là est le seul réel. Le seul où il y ait de la compassion et de l’espoir.
Nous sommes cernés par les faux-semblants. Le monde où règnent les Simulacres peut bien s’effondrer ; les solitaires survivront. Tel Manfred. Manfred ne parle pas, il ne nous voit même pas, mais il voit l’abîme qui nous attend et il saura, le moment venu, par le seul pouvoir de l’esprit, déclencher un Glissement de temps vers Mars. Dans une éternité truquée, il est vivant et humain.
Philip K. Dick (1928-1982) tient une place à part dans le monde de la SF.
Sur la substance dont sont faits les rêves, il projette une lumière crue et surnaturelle qui dénude les recoins les plus obscurs du cœur humain et fait chanceler le monde sur ses bases.
Presses de la cité – Collection Omnibus – 1993.
1246 pages – 19,8 x 12,8 cms – 960 grammes.
Etat = Excellent ! Nous n'irons peut-être pas jusqu'à dire « comme neuf », mais presque !
>>> 17 €uros. / Vendu !
Ailleurs = entre 22,47 et 34 €uros sur Priceminister.
(+ Un exemplaire à 50 €uros !?! Proposé par un gourmand !)
Deux exemplaires, un à 13,31 et un autre à 14 €uros sur Amazon.fr, mais tous les deux dans des états que les photographies révèlent comme plus que « moyen » ! (Haut de tranche papier assez nettement abîmée ou gondolée après avoir pris l’humidité, etc…).
Et euh… 61,48 euros chez un voleur sévissant sur ebay !?!!
C’est un peu tout et n’importe quoi !?! Haha ! Mais bon, comptez en gros (et en moyenne) entre 22 et 30 €uros pour du bon état + vendeur sérieux !
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Philip K. Dick
Pour lui, la vie a commencé en 1928, un 16 décembre. L'histoire ne dit pas s'il neigeait, mais ce qui est certain c'est qu'il n'est pas né seul, puisqu'une soeur jumelle dizygote Jane Charlotte l'accompagnait dans son premier souffle… pour un temps seulement. Jane Charlotte mourut à peine 6 semaines après. Une entrée dans la vie plutôt difficile pour le jeune Philip. Quatre ans plus tard, un divorce le laissa seul avec sa mère, perpétuant ainsi, d'après l'introduction de Substance rêve par Jacques Goimard, une longue lignée de familles matriarcales : Edna, grand-mère maternelle de Philip K. Dick, passa ainsi une partie de sa vie à élever seule ses enfants, son mari, Earl Grant Kindred, préférant l'aventure (et les aventures). Après le départ définitif de Earl Grant Kindred et la fuite de l'aîné du couple, c'est Dorothy, fille d'Edna, qui tint les rênes de la famille. Dorothy rencontra Edgar Dick et se maria avec lui après la fin de la guerre. De cette union naîtra donc Philip Kindred Dick. Après cette naissance, Dorothy quitta Chicaco (et Edgar) pendant un certain temps pour aller vivre à San Francisco. Edgar la suivit, ainsi qu'Edna et Marion, une soeur de Dorothy (vous suivez toujours ?). Le petit Philip et son père se voient donc entourés de 3 femmes ! Suite à divers événements (la mutation du père de Philip, le retour de son grand-père), la mère et le fils restèrent ensemble, seuls, comme un étrange couple. Plus tard, nouveau coup de théâtre en 1944 : la soeur Marion mit au monde… deux jumeaux, un garçon et une fille, avant d'être hospitalisée pour schizophrénie. Tout ce petit monde se remit à vivre ensemble : Edna, Dorothy, Philip le jumeau « manqué » et le nouveau couple de jumeaux. Est-ce le poids des femmes dans son enfance qui a rendu plutôt instable sa vie d'adulte ? Ou est-ce juste de la psychologie de comptoir ? Toujours est-il que Philip K. Dick se maria 5 fois (avec dans l'ordre Jeannette Marlin, Kleo Apostolides, Anne Williams, Nancy Hackett, Leslie « Tessa » Busby) pour des durées n'excédant pas les 6 ans, avec même un record de 5 mois pour son premier mariage ! Trois enfants naîtront de ces unions, deux filles (!) et un garçon (enfin ?).
Folie et drogue
Doit-on voir dans ces situations sentimentales et familiales compliquées l'origine de son talent ? Ou faut-il chercher ailleurs ? Dès son enfance, il s'inventa une amie imaginaire, nommée Becky ou Teddy, qu'il est facile d'identifier comme sa soeur décédée en bas âge. Mais surtout Philip fut confié à une crèche coopérative où les enfants étaient laissés à eux-même, observés cependant par des enseignants, des étudiants et les parents. Plus tard, Philip sera reconnu comme doué pour les études, mais mauvais dans les exercices physiques : asthme, hystérie ou agoraphobie lui empoisonnaient l'existence. A douze ans, il commença à écrire et découvrit peu de temps après la science-fiction dans les pulps de l'époque, comme Unknown. En réaction sans doute au passé militaire de son père (engagé pour la Première Guerre Mondiale), le jeune Philip se passionna pour l'Allemagne de Wagner à Goethe, et jusqu'à Goebbels. Les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale lui firent abandonner cette admiration naissante pour le nazisme. Son agoraphobie ne se calma pas au fil du temps et, de psychothérapies en psychothérapies, il laissa tomber ses études en philosophie. Seule l'écriture, et la musique qui le faisait vivre en tant que programmateur et vendeur, lui évitaient de sombrer continuellement dans la dépression et la folie. Le début des années 50 le virent publier une première nouvelle dans le Magazine of Fantasy and Science Fiction. Vint alors la « Peur Rouge » et le maccarthysme, alimentant largement l'oeuvre de Dick. C'est aussi à ce moment-là qu'il commença de tourner aux amphétamines et devint, petit à petit, dépendant de cette drogue. En 1963, il écrivit (sous amphétamines) six romans dans l'année ! Son état physique et mental en furent gravement atteints : hallucinations et paranoïa devinrent courants. Il accusera ainsi Nixon d'avoir tué un de ses amis, James Pike, tandis que sa maison devient un repère de toxicomanes. Une première hospitalisation en 1969 pour pancréatite et insuffisance rénale aiguë, une deuxième en 1970 avant de tenter de s'empoisonner en mars 1972. Continua-t-il la drogue ou arrêta-t-il comme il le déclara ? Toujours est-il que les hallucinations et la paranoïa ne s'arrêtèrent pas. Il ira même jusqu'à entendre des voix l'injurier à la radio avant de se lancer dans la rédaction d'un essai regroupant toutes les révélations qui surviennent pendant son sommeil. Philip K. Dick finalement mourut le 2 mars 1982 en laissant derrière lui près de 250 romans ou nouvelles.
Un futur ancré dans le présent
Le recueil dont nous allons parler ici, Substance rêve, est sorti chez Omnibus et contient 6 longues nouvelles (Note de Kurgan : Romans plûtôt que nouvelles, en fait. Plus de 200 pages à chaque fois !!!), écrites entre 1962 et 1966.
Côté pile, Substance rêve regroupe tout simplement tout ce qu'on peut imaginer quand on utilise le terme de science-fiction : les voyages dans l'espace, les extra-terrestres, les robots ou les voyages temporels sont le ciment de ces nouvelles prenantes du début à la fin. La plus marquante est la première du recueil, Le maître du Haut Château, qui se base sur un postulat simple : et si les Alliés n'avaient pas gagné la Seconde Guerre Mondiale et qu'au contraire, les Japonais et les Allemands l'avaient emporté ? Dans cette uchronie (c'est comme ça que l'on appelle ces réécritures de l'Histoire à partir de la modification d'un élément important), les USA sont coupés en deux, la côte ouest occupée par les Japonais et la côte est par les Allemands. La Méditerranée a été asséchée pour en faire des terres arables, l'Afrique est vidée de ses habitants. Et, accessoirement, la planète des Juifs. Le Maître du Haut Château se révèle rapidement comme une critique de notre propre monde, ou plutôt contre le Monde de Philip K. Dick, celui de la guerre froide du début des années 60. L'antagonisme entre le bloc de l'Est et le bloc occidental est remplacé par l'affrontement larvé entre le Japon et l'Allemagne. En fait, comme la plupart des livres de science-fiction, Substance rêve est une mise en garde pour le monde contemporain. Ainsi les gouvernements y sont volontiers tous puissants (Simulacres) éreintant le peuple, les désastres d'une guerre nucléaire sont omniprésents (Docteur Bloodmoney) ou l'arrivée d'une nouvelle drogue aux effets dévastateurs (En attendant l'année dernière).
Hallucinations
Côté face, Substance rêve est plus, beaucoup plus qu'une simple oeuvre de science-fiction, aussi réussie soit-elle. Car c'est du côté de la maladie mentale que s'enfonce allègrement Philip K. Dick. La plupart des héros de ces 6 nouvelles sont schizophrènes, quand ce n'est pas la planète entière (Glissement de temps sur Mars). Il en résulte une atmosphère incomparable où les hallucinations des protagonistes se mélangent à la réalité, quand ce n'est pas la réalité elle-même qui est altérée. Les joueurs de Titan est peut-être le meilleur exemple de cette perte de repères. Au bout d'un certain temps, on ne sait pas si les visions du héros ne sont que des hallucinations ou s'il possède le don de voir par delà la réalité… jusqu'au climax de la nouvelle, où la réalité modifiée déroute le lecteur. Et dans cet environnement malsain de désordres psychiques, ce sont les autistes, les handicapés, qui se révèlent les plus puissants. Ainsi le phocomèle (homme-tronc dont les mains et les pieds sont directement reliés au tronc) de Dr Bloodmoney jouit d'un pouvoir incomparable. Philip K. Dick semble finalement décrire ses propres peurs et ses propres angoisses dans des épisodes presque aussi effrayants que ceux de Lovecraft. C'est particulièrement vrai dans Dr Bloodmoney où la relation entre la petite fille et son jumeau « qui a poussé à l'intérieur d'elle-même » ramène immanquablement à la propre histoire de l'écrivain.
L'étude des romans de Philip K. Dick demande un temps que nous n'avons pas ici, mais ses récits puisent dans son histoire comme dans l'Histoire avec un grand H.
Ils s'alimentent des peurs personnelles de Philip K. Dick, comme des peurs de cette génération vivant sous la double épée de Damoclès de la conquête spatiale et de la guerre nucléaire. Et en réalisant la synthèse de ces deux aspects, Substance rêve est tout simplement un livre brillant qui se dévore plus qu'il ne se lit.
nazonfly [9.5/10]
( http://livres.krinein.com/substance-reve-13700/critique-8... )
15:59 Publié dans Philip K. Dick, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philip k. dick, substance rêve, le maître du haut château, glissement de temps sur mars, docteur bloodmoney, les joueurs de titan, simulacres, en attendant l’année dernière, science fiction, science-fiction, uchronie, recueil, omnibus, schizophrénie, drogues, amphétamines
20/07/2012
Joe HALDEMAN
Joe HALDEMAN : « La guerre éternelle »
Quatrième de couverture : En 1997, un de ses astronefs ayant été détruit dans la constellation du Taureau, la Terre décide de se venger. On enverra contre l'ennemi un contingent d'élite. Avec d'autres, William Mandella, étudiant surdoué, est enrôlé et soumis à un entraînement si inhumain que beaucoup en meurent. Il survit, lui, combat dans l'espace et sauve encore sa peau. Il va rentrer…
Paradoxalement, le plus dur l'attend…
Aux confins de l'univers, il a franchi sans le savoir des portes de distorsion spatio-temporelle. Sur Terre, des siècles ont, en fait, passé ! William Mandella est seul, paumé, sans plus rien de commun avec ce monde autre, cet univers inconnu… ».
La guerre éternelle a reçu les prix Hugo et Nebula en 1976.
J’ai Lu Poche – 1996 – 282 pages – 140 grammes.
Marques d’usage sur couv’ et 4ème mais OK, tranche non cassée.
>>> 2 €uros. / disponible.
Ou : J’ai lu science fiction – 1985 – 282 pages – 145 grammes.
Mais un poil moins bien que le précédent : 1,50 €uros. / Vendu !
La Guerre éternelle est un roman divisé en quatre parties, trente-quatre chapitres et un épilogue. Les quatre parties du roman présentent quatre phases successives de la vie du héros, William Mandella, tout en suivant sa progression dans la hiérarchie militaire (Soldat, Sergent-chef, Lieutenant, Commandant).
Le temps du récit est double, divisé en un temps réel (tel qu'il s'écoule sur la planète Terre au méridien de Greenwich) et un temps subjectif (temps biologique raccourci par les sauts collapsars et ralenti par les voyages interstellaires effectués à une vitesse proche de celle de la lumière). Cette double échelle temporelle permet d'une part à l'auteur d'étaler le récit de la guerre sur 1143 ans terrestres (entre 1997 et 3143), tout en ménageant l'âge de son héros qui termine le roman à l'âge subjectif de 32 ans. Le titre fait écho à la durée de la guerre, interminablement prolongée par les distorsions temporelles.
(…)
Les humains maîtrisent le Saut collapsar qui utilise le phénomène des trous de ver pour accélérer les voyages interstellaires. Aux abords de chaque collapsar est aménagée une planète-portail qui en garde l'accès stratégique. Les vaisseaux spatiaux voyagent à des vitesses proches de la lumière et subissent des accélérations énormes, ce qui oblige les humains à s'installer dans des cocons de protection, en état de biostase. Pendant ce temps, un ordinateur logistique prend en charge la navigation du vaisseau.
En 2024, la Terre est peuplé d'un tiers d'homosexuels et de 50% de chômeurs. Après les émeutes de 2004, les villes sont d'immenses bâtiments monoblocs articulés autour de nombreux ascenseurs et trottoirs roulants. Grâce aux progrès technologiques, la faim n'existe plus et la criminalité a été éradiquée. La psychométrie détecte les criminels potentiels à l'âge de six ans et les soumet à un traitement correctif efficace. Les grands criminels se voient imprimer une nouvelle personnalité et sont réabsorbés par la société. Beaucoup de sans emploi, entretenus par l'État, se consacrent à des activités artistiques ou littéraires. La mode masculine a changé. Les hommes portent une blouse à col droit ajustée, une courte cape, une large ceinture brillante et une dague-bijou au côté, un pantalon large à grands plis serrés dans les bottes. La surpopulation a obligé les autorités à faire vivre plusieurs familles dans un même logement et à interdire en partie l'accès à la propriété privée. Le Conseil Eugénique commence à parler de l'homosexualité universelle comme solution aux problèmes de surpopulation. À soixante-dix ans, chaque citoyen reçoit sa qualification pour le Système universel de Sécurité médicale en fonction de son importance pour la société.
En 2458, la population de la Terre est maintenue en dessous du milliard d'êtres humains par une politique d'éducation strictement homosexuelle et le remplacement de chaque individu décédé par un enfant artificiellement vivifié. Les nouveau-nés sont élevés dans des crèches jusqu'à l'âge de douze ou treize ans et ne reçoivent la visite que d'enseignants ou de psychiatres. À la sortie de la crèche, ils se choisissent un prénom et deviennent adultes stagiaires. À vingt ans, ils sont appelés à l'AENU pour travailler cinq ans dans un bureau. L'élite est ensuite entraînée au combat. Les Terriens sont très uniformes du point de vue morphologique et correspondent globalement au type polynésien.
En 3138, les humains sont tous des clones d'un homme dénommé Larry Kahn, ancien caporal de l'armée terrienne. La Terre compte 10 milliards de clones et chaque clone qui meurt est remplacé. Les clones masculins s'appellent tous Homme et les clones féminins Homme-la Femme. Il n'y a plus de système économique, ni de monnaie. Seule la planète Majeur abrite encore quelques humains qui procréent par voies naturelles et constituent une sorte de réserve humaine à l'échelle galactique.
(…)
Dans la préface à l'adaptation en bande dessinée de son roman, Joe Haldeman répond à la question « Pourquoi j'ai écrit La Guerre éternelle ».
L'auteur y raconte sa conscription pour la Guerre du Vietnam, son arrivée sur le terrain en 1968 et son évacuation sanitaire par hélicoptère en septembre de la même année. Quelque deux cents blessures lui valent cinq mois d'hôpital, tandis que ses quatre compagnons sont morts au combat.
La Guerre éternelle est un roman qui s'inspire directement de l'expérience vécue de l'auteur pendant son année au Vietnam et la scène d'ouverture du roman donne immédiatement le ton. La séance d'instruction sur les « huit manières de tuer un homme silencieusement » est en effet directement tirée de la biographie de l'auteur qui assista à un cours similaire lors d'un stage d'entraînement dans le Missouri, juste avant de s'embarquer pour l'Asie.
La guerre du Vietnam en tant qu'événement historique est d'ailleurs directement évoquée dans le roman, car la plupart des officiers-instructeurs du récit sont présentés comme des vétérans.
Il semble donc juste d'affirmer avec Jacques Sadoul que le roman de Joe Haldeman est une « allégorie de la guerre du Vietnam et de son horreur absurde ». Autre élément autobiographique marquant, Joe Haldeman a donné à l'un des personnages principaux de son roman le nom de jeune fille de son épouse, Marygay Potter.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_%C3%A9ternelle )
22:38 Publié dans Guerres et guerriers, Politique / Géopolitique & économie, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joe haldeman, la guerre éternelle, science-fiction, science fiction, s.f, prix hugo, prix nebula
14/07/2012
Philip K. DICK
Philip K. DICK : « Loterie solaire »
Sur cette Terre de l'avenir, le jeu décide du sort des hommes.
Tel qui oeuvrait servilement dans une colonie industrielle peut devenir du jour au lendemain maître du monde, Meneur de Jeu, si les hasards des combinaisons atomiques du minimax en décident ainsi. C'est ce qui arrive à Leon Cartwright, simple réparateur électronicien.
Mais dans ce monde du XXllle siècle, l'assassinat légal du Meneur de Jeu est autorisé. Dès son arrivée au pouvoir, Cartwright se sent menacé de toutes parts malgré le corps de policiers télépathes qui est chargé de sa protection. Encore ne sait-il pas que l'assassin qui le traque n'est pas humain et que rien ne peut l'arrêter.
J’ai Lu Poche / 1994 / 183 pages / 100 grammes.
Etat = Micro-perforations « Spécimen » sur 4ème sans quoi comme neuf !
>>> 2 €uros. / Vendu !
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Philip K. DICK : « Ubik »
La publicité des organismes de protection anti-psi proclame : « Défendez votre intimité. Est-ce qu'un étranger n'est pas à l'affût de vos pensées ? Êtes-vous vraiment seul ? Cela concerne les télépathes mais aussi les précognitifs. Vos actes sont-ils prédits par quelqu'un que vous n'avez jamais rencontré ? Mettez fin à votre anxiété ; contactez le plus proche organisme de protection… »…
C'est dans cet univers que Glen Runciter vit et meurt. Mais meurt-il vraiment ? Le temps s'en va en lambeaux. Une bouffée de 1939 dérive en 1992. Et par les trous du décor se glissent les messages d'Ubik. Ubik qui est partout, Ubik qui est tout. Mais qui est Ubik ?
J’ai lu – 1985 – 250 pages – 140 grammes.
Etat = quelques petites marques de stockage sans quoi très bien, tranche non cassée, intérieur propre et sain : 2,50 €uros. / Vendu !
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Philip K. DICK : « L’œil dans le ciel »
Ils sont huit à avoir été précipités dans un faisceau de protons. Huit miraculés qui s'étonnent de revenir à la vie normale. Normale ? L'est-elle vraiment ? Jack et Marsha, sa femme, ressentent une sorte de gêne indéfinissable, comme si tout, autour d'eux, était bizarre, irréel. La réalité semble se fissurer, le quotidien se craqueler.
Comment un essaim de sauterelles peut-il surgir de nulle part ? Pourquoi attaque-t-il Jack ? Mais surtout, pourquoi le visage et le corps de Marsha se déforment-ils monstrueusement ? Les rescapés sont-ils encore des hommes ou des simulacres ?
La réalité n'a-t-elle pas fait place à un délirant monde de cauchemars, où les règles de notre univers n'ont plus cours, où tout est possible, même, dans le ciel, la présence de l'oeil de Dieu qui surveille ses créatures désarticulées ?
J’ai lu – 1981 – 256 pages – 140 grammes.
Etat = excellent état, quasiment comme neuf : 3 €uros. / Vendu !
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Philip K. DICK & Ray NELSON : « Les machines à illusions »
En ces sombres années 2050… Venus d'une lointaine planète, les Ganymédiens – monstres doués d'une intelligence aiguë et maîtres d'une implacable technologie – ont conquis la Terre, soumis les Terriens. Soumis ? Pas tout à fait.
Dans les monts du Tennessee, des partisans résistent encore.
Noirs pour la plupart, avec à leur tête l'intraitable Percy X. Sur la défensive, ils ont combattu avec des moyens de fortune… jusqu'au jour où ils découvrent, dans une cache, des armes conçues par un psychiatre et jamais encore utilisées : les machines à illusions…
Avec elles, Percy X et les siens passent à l'attaque, « créant » face à l'ennemi des hordes de créatures qui avancent, déferlent… Terrifiantes. Et invulnérables puisque irréelles, illusoires.
Mais irréelles, illusoires, vont-elles le rester ?
J’ai lu – 1980 – 222 pages – 130 grammes.
Etat = quasiment comme neuf : 2,50 €uros. / disponible.
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Philip K. DICK : « Blade Runner »
Un blade runner, c'est un tueur chargé d'exterminer les androïdes qui s'infiltrent sur Terre.
Et Rick est le meilleur blade runner de la Côte Ouest. Ce qui ne l'empêche pas d'être un tendre: il rêve de remplacer un jour son simulacre (électrique) de mouton par un vrai ! Hors de prix sur une planète où s'éteint la vie animale ! Aussi quand on lui propose une somme fabuleuse pour éliminer de dangereux Nexus 6 signalés en Californie, il fonce…
Mais, face à lui, surgit la très belle Rachel. Femme ou androïde ? L'aime-t-il ? Peut-il l'aimer ?
Editions J’ai Lu poche – 1998 – 251 pages – 125 grammes.
Etat = Quelques infimes marques de stockage mais très bien / quasi neuf.
>>> 2 €uros. / disponible.
Philip K. DICK
Site officiel ( en anglais ) >>> http://www.philipkdick.com/
En français >>> http://www.dickien.fr/
Mais aussi ( et bien sûr ! ) >>> http://www.cafardcosmique.com/Dick-Philip-K,60
15:02 Publié dans Philip K. Dick, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philip k. dick, science-fiction, science fiction, ubik, blade runner