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11/05/2015

Jean LARTÉGUY

Jean LARTEGUY : « L’adieu à Saigon »

 

Dans ce récit, vécu et rédigé sur place, des dernières heures de Saïgon, Jean Lartéguy décrit la disparition d’une ville et d’un monde qu’il avait intimement connus et parfois passionnément aimés comme soldat, journaliste, écrivain. Il essaie en même temps de répondre à cette question : Comment l’une des armées les mieux équipées du sud-est asiatique a-t-elle pu s’effondrer en deux mois, pratiquement sans se battre ? Qui était Thieu ? Quel fut le rôle de la France ?

Il révèle enfin pourquoi Saïgon n’a pas brûlé et comment, un  mercredi, se joua son sort entre un vieux général recru de fatigue et de jeunes officiers qui voulaient mourir.

Presses Pocket – 1976 – 314 pages – 170 grammes.

Etat = Plats bien brillants (une petite pliure de 2 mm en bas à droite de couv’ et c’est tout), tranche non cassée, intérieur en parfait état ;  seules quelques rousseurs éparses (au dos des plats et sur pages de garde) nous indiquent que le livre a dû passer quelques années au grenier… Mais bon, rien de bien grave il n’a pas pris l’humidité pour autant (il est même bien compact) et il ne demande qu’à reprendre du service, sur vos rayonnages !

>>> 2,20 €uros >>> 1,80 €uros. / disponible. 

 

Jean LARTEGUY : « Les Prétoriens »

 

Avec le nouveau roman de Jean Lartéguy, nous allons voir les Centurions devenir Les Prétoriens. Le meurtre d'un de leurs camarades entraîne, en effet, les amis d'Esclavier et Boisfeuras à déborder le cadre normal de l'action militaire et à « faire de la politique ». Rien ne pourra plus endiguer ce torrent d'hommes farouches, pas même ceux qui, d'Alger ou de la Métropole, essayent de les soumettre. Par-delà le complot principal du 13 mai, auquel ils vont servir d'instruments, ils ont ce jour-là un complot à eux, ici raconté pour la première fois et dont le succès aurait peut-être changé le cours ultérieur de la guerre d'Algérie.

Les Prétoriens acculés au suicide ou à la démission - ou bien à de nouveaux complots…

Presses pocket – 1976 – 380 pages – 200 grammes.

Etat = quelques menues marques de stockage ( petites traces de choc en haut de premier et dernier plats…), mais rien de grave. L’ensemble est de bonne tenue, la tranche non cassée et l’intérieur sain et propre. Bon pour le service.

>>> 2,80 €uros. / disponible. 

 

Jean LARTEGUY : « Le mal jaune »

 

Ce roman est l’histoire de deux villes qui n’existent plus : Hanoï et Saïgon.

Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d’Hanoï, comme dans le delta du Cochin-Chine une autre qui s’appelle toujours Saïgon. L’une est la capitale d’une république autoritaire et bureaucratique, l’autre d’un état papelard et anachronique. Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n’ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l’union des Blancs et des Jaunes, moururent de leur divorce. 

C’étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes.

Ceux qui les aimèrent – et ils furent nombreux – contractèrent auprès d’elles un mal dont ils n’arrivent point à se guérir : le Mal Jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d’abandon. Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l’entretenir.

Les presses de la cité – 1963 – 377 pages – 21,5 x 13,5 cm – 510 grammes.

Couverture cartonnée recouverte de tissu jaune avec inscriptions en rouge + jaquette en couleurs.

Etat = Un petit accro (5 mm) sur jaquette en haut de quatrième, ainsi qu’un bas de tranche très légèrement « talé »… sans quoi il serait presque parfait !?! Un bel exemplaire, en excellent état !

>>> 4 €uros. / disponible. 

 

Jean LARTEGUY : « Les mercenaires »

 

1955. Lorsqu’ils débarquent à Marseille, par une froide matinée de novembre, un an et demi après Diên Biên Phu, d’Esclavier, de Boisfeuras et quelques-uns de leurs compagnons, officiers comme eux de l’armée française, sont devenus des étrangers à leur propre pays.

Si la France vient en effet d’abandonner l’Indochine, les hommes qui constituent ce petit groupe ne se considèrent nullement comme des vaincus. Esclavier et Boisfeuras ont tout simplement subi une défaite au cours d’une guerre qui ne ressemblait à aucune autre, à laquelle ils n’étaient pas préparés.

Au contact des communistes vietnamiens, qui se sont vainement occupés de les « rééduquer », les deux officiers ont compris que, pour lutter à armes égales contre des révolutionnaires, il fallait soi-même le devenir. Cette mue douloureuse est irréversible. Amis, parents, supérieurs hiérarchiques ne reconnaissent plus les hommes qu’ils ont quittés – abandonnés ? – plus d’une année auparavant. Des hommes qui, jetés sans transition dans une autre fournaise – en Algérie cette fois - essaieront de tirer sur tous les plans la leçon de Diên Biên Phu, en patriotes révoltés, en héros désespérés qu’ils sont à jamais devenus.

Presses Pocket – 1978 – 437 pages – 230 grammes.

Etat = petites marques/traces de lectures, stockage et manipulations… une ou deux fines nervures sur une tranche au bas très légèrement frotté… il est clair que le livre a été lu et relu ! Mais par un/des lecteur(s) très soigneux, puisqu’en fait ce ne sont que de micro-mini défauts de rien du tout, qui donnent plus une agréable « patine » à l’ensemble, qu’autre chose !

Tout à fait bon pour le service ! >>> 1,80 €uros. / disponible. 

 

Ou : …

 

Jean LARTÉGUY : « Les Mercenaires »

( Qui se souvient encore de la guerre de Corée ? )

 

A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu'en donne le Larousse : "soldat qui sert à prix d'argent un gouvernement étranger".

Les mercenaires que j'ai rencontrés et dont parfois j'ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde.

Jusqu'à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d'eux-mêmes qu'ils se sont inventée. Puis, s'ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comme tout le monde - mais mal, car ils ne touchent pas de retraite - et ils meurent dans leur lit d'une congestion ou d'une cirrhose du foie.

Jamais l'argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l'opinion de leurs contemporains. C'est en cela qu'ils diffèrent des autres hommes.

Presses Pocket – 1966 – 437 pages – 290 grammes.

Etat = Excellent de chez excellent !

Un pocket « volume triple » (3,5 cms d’épaisseur, exactement le double de l’exemplaire proposé juste au-dessus, alors qu’il n’est pas imprimé plus gros ! La qualité du papier était toute autre dans les années 60 !), dont la tranche est absolument intacte… et qu’il suffit d’entrouvrir pour comprendre qu’il n’a jamais été lu ! Un cadeau… le prix indiqué en bas de quatrième est masqué au marqueur noir… qui n’a pas fait plus plaisir que ça, et qui est resté inviolé pendant presque 50 ans (jusqu’à la mort du propriétaire !?) avant d’arriver chez nous via une « bourse aux livres » !

Délicieusement vintage… et dans un état pour le moins exceptionnel !

>>> 3,60 €uros. / disponible. 

 

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09/04/2014

Jean LARTEGUY : Le mal jaune

2014, soixantenaire de la fin de la guerre d'Indochine.

 

Jean LARTEGUY : « Le mal jaune »

 

Quatrième : « Ce roman est l’histoire de deux villes qui n’existent plus : Hanoï et Saïgon. Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d’Hanoï, comme dans le delta de Cochinchine une autre qui s’appelle toujours Saïgon. L’une est la capitale d’une république autoritaire et bureaucratique, l’autre d’un état papelard et anachronique.

Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n’ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l’union des Blancs et des Jaunes, moururent de leur divorce.

C’étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes. Ceux qui les aimèrent – et ils furent nombreux – contractèrent auprès d’elles un mal dont ils n’arrivent point à se guérir : le Mal Jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d’abandon.

Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l’entretenir. »

 

Les presses de la cité – 1963 – 377 pages – 21,5 x 13,5 cm – 510 grammes.

Couverture cartonnée recouverte de tissu jaune avec inscriptions en rouge + jaquette en couleurs. / Etat = Un petit accro (5 mm) sur jaquette en haut de quatrième, ainsi qu’un bas de tranche très légèrement « talé »… sans quoi il serait presque parfait !?!

Un bel exemplaire, en excellent état ! >>> 4 €uros. / Vendu ! 

 

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