28/03/2013
Robert BRASILLACH : Comme le temps passe
Robert BRASILLACH : « Comme le temps passe »
Présentation de l’éditeur ( version France Loisirs ) :
« Ce que j'ai voulu écrire, disait Brasillach, c'est le roman de la jeunesse qui fuit et renaît tour à tour, en même temps que celui de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d'être faits l'un pour l'autre ». Roman de l'enfance et de l'aventure, de la volupté et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe est sans doute l’œuvre la plus riche et la plus complexe de Robert Brasillach.
Dominés et reliés entre eux par la présence constante des deux héros - Florence et René - les six épisodes de ce récit mystérieux et captivant reflètent toutes les émotions de la vie. Dans le halo lumineux du souvenir resurgissent aussi les figures pittoresques d'un autre temps : c'est le monde cocasse du cinéma de 1900, la bohème ou la bourgeoisie provinciale de la Belle Époque, la découverte des Flandres ou de l'Espagne, lorsque le voyage était encore une aventure.
« Plus encore qu'à peindre mes amis, je me suis attaché à peindre ces ombres, ces personnages passagers compagnons de leur destin », Robert Brasillach.
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Disponible dans la version 1963 du Livre de Poche, avec sa superbe aquarelle de couv’… ou dans la version 1983 de chez France Loisirs avec son horrible jaquette façon mauvais roman sentimental à deux francs vingt-sept hors-taxe.
France Loisirs – 1983 – 319 pages – 20,5 x 13,5 cms – 420 grammes.
Reliure cartonnée d’éditeur, entoilée rouge sang + jaquette couleurs.
Un petit choc en haut à droite du premier plat (jaquette + reliure), sans quoi il serait comme neuf !
>>> 6,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Le livre de poche (volume double) – 1963 – 438 pages – 270 grammes.
Une toute petite trace de pliure en haut à droite de la couv’, quelques infimes marques de manip’, ainsi qu’une tranche très légèrement incurvée (propre à quasiment tous les volumes doubles ou triples du livre de poche), mais ce ne sont là que défauts mineurs. L’ouvrage est en très bon état, le vernis bien brillant et l’intérieur propre et sain.
>>> 4,80 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
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Le roman raconte l'histoire de René et de Florence, des cousins orphelins élevés par une tante sur l'île de Majorque. Cette île représente pour eux « une sorte de Paradis où les lois n'existent pas encore ». Mais ils grandissent, et René le premier gagne Paris, puis s'engage dans une troupe d'acteurs ambulants ; hommage de Brasillach au cinéma naissant, mais épisode symptomatique du désir de René de poursuivre les rêves et illusions de l'enfance.
René et Florence se retrouvent enfin, se marient, croyant comprendre que l'amour était le Paradis d'autrefois et qu'ils n'allaient jamais en être chassés. Cependant, il suffit d'un vague flirt entre Florence et un lieutenant qui, pour être plus âgé que René, n'en garde pas moins la grâce et la fraîcheur d'un enfant, pour que René quitte brusquement Florence sans lui donner la moindre explication.
Mobilisé pendant la Première Guerre, René y fait l'épreuve de la maturité. Quatorze ans passent avant que René ne revienne vers Florence, qui durant tout ce temps l'avait attendu.
( http://www.erudit.org/culture/nb1073421/nb1118578/20816ac.pdf )
Comme le temps passe, paru en 1937, est probablement son meilleur roman c'est l'histoire d'un couple (René et Florence) avec ses zones d'ombres et de soleil, avec ses retrouvailles et ses séparations, installant le lecteur dans une aventure picaresque et sentimentale où s'éveille un érotisme discret mais magnifique (lire et relire la magnifique Nuit de Tolède).
( http://identitari-catalunya.blogspot.fr/2006/04/un-ecrivain-catalanrobert-brasillach.html )
14:59 Publié dans Grands classiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert brasillach, comme le temps passe, grands classiques
27/03/2013
Wanted ! La Compagnie des Glaces.
Si vous avez des livres de « La Compagnie des Glaces » à vendre ou à échanger…
N’hésitez pas à nous contacter !
18:39 Publié dans Fleuve Noir Anticipation, Science-Fiction, Wanted ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la compagnie des glaces, g.j arnaud
21/03/2013
Christian BERNADAC - Le passe-montagne
Christian BERNADAC : « Le passe-montagne »
Quatrième de couv’ :
« Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la Société pour l’Héritage des Ancêtres, dirigée par le Reichsführer Heinrich Himmler, finança d’importantes expéditions archéologiques chargées de retrouver, dans une vingtaine de pays, les preuves matérielles de la supériorité de la race germanique. Les principales cavernes françaises ne devaient pas échapper aux investigations de ces mystérieux envoyés spéciaux »
Parce qu'il est un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, un passionné de préhistoire mais surtout un ariégeois amoureux de sa terre, de ses montagnes, de ses gouffres, Christian Bernadac a voulu réinventer les personnages et les lieux qui ont hanté son enfance.
Mais bien que très proche d’une certaine « réalité historique », « Le passe-montagne » est une création de pure fiction et seulement de pure fiction. Malgré cet avertissement, demain, des ouvrages à prétention ésotérique ou même – pourquoi pas ? – historique, reprendront les thèmes développés par les personnages du film et l’on verra naître et se développer de nouvelles versions de ce « réseau sacré initiatique » qui, sur les ailes du Graal, vole de Montségur à Bethléem en passant par Niaux, Bédeilhac et Lombrives, station privilégiées qui s’inscrivent sur les branches d’une Croix Gammée dont le centre est Tarascon-sur-Ariège.
Jean Vernier a réalisé « Le passe-montagne » pour la 1ère chaîne de télévision, en respectant les images que l’auteur avait « au fond de l’œil ».
ATTENTION : il s’agit là – vous l’avez peut-être compris – d’un scénario, et non d’un roman au sens propre du terme !…
Ce qui signifie, qu’en terme de présentation, ça donne ça : …
Merteil court vers le camion en agitant les bras.
LE CHAUFFEUR (en allemand) – Qu’est-ce que c’est que ce type ?
LE PASSAGER (en allemand) – Freine ! Il est fou !
Merteil traverse la route, il passe à droite du camion.
LE PASSAGER (en allemand) – Vous êtes fou ! On a failli vous écraser !
MERTEIL (en mauvais allemand) – Faîtes moi monter. J’avais laissé mon vélo là. J’ai vu au bout de la route, là-bas, au tournant, quelqu’un qui s’enfuyait sur mon vélo !
LE PASSAGER (en français) – Policiers et gendarmes à Tarascon. Nous pas policiers, pas gendarmes… vous allez gendarmerie… kommandantur…
Mais bon… que ceux et celles que ça ne rebute pas (ou qui on l’habitude de « lire du théâtre ») et qui se sont intéressé(e)s aux ouvrages d’Otto RAHN, n’hésitent pas un instant… ce livre (RARE !) en est un excellent complément !…
Editions France-Empire - TF1 / 1975.
188 pages + 16 pages d’illustrations et photos hors-texte.
Broché – 19 x 14 cms – 225 grammes.
Quelques petites marques de manipulation sur couv’ et quatrième ainsi qu’un infime manque d’un demi millimètre en haut à gauche de la tranche, sans quoi l’intérieur est nickel et l’état général excellent ! Entre « bon + » et très bon !
Retour en stock d’un seul et unique exemplaire : 10 €uros. / disponible.
Otto Rahn
21:47 Publié dans Esotérisme / Occultisme, Guerres et guerriers, Histoire, Mystères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bernadac, le passe-montagne, scénario, cathares, montségur, otto rahn, ahnenerbe, ésotérisme, troisième reich, catharisme, graal
14/03/2013
La mutinerie du cuirassé Potemkine / Richard HOUGH
Richard HOUGH : « La mutinerie du cuirassé Potemkine »
+ Postface de Freddy Buache : « Eisenstein et le Cuirassé Potemkine »
Le 27 Juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre Russe. Le drame survient à Odessa, sur la mer Noire : un marin est tué par un officier pour s’être plaint de la viande avariée. Aussitôt l’équipage se soulève. Tandis que certains officiers rejoignent les mutins, le commandant et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. C’est que, depuis la défaite de Tsushima un mois plus tôt face à la flotte japonaise et l’enlisement de la Russie dans le conflit japonais, les officiers de la marine tsariste ont le plus grand mal à se faire respecter par leurs hommes.
Les marins du Potemkine s’emparent du navire et hissent le drapeau rouge de la révolution. Deux autres navires se joignent à la sédition. Le surlendemain, l’insurrection s’étend au port d’Odessa et à d’autres ports de l’empire. L’état de siège est déclaré et la répression fera plusieurs centaines de morts. Après une longue errance dans la Mer Noire, la plupart des mutins finiront par obtenir l’asile politique en Roumanie, dans le port de Constantza, et ne retourneront en Russie qu’après le révolution de 1917.
Le temps, la propagande et le célèbre film de Sergueï Eisenstein ont tant altéré la vérité sur la mutinerie du cuirassé Potemkine que, de toute l’histoire navale, c’est l’un des évènements qui a donné lieu aux récits et aux interprétations les plus variés. Confrontant les récits des différents témoins de l’époque, Richard Hough a mené l’enquête pour démêler le vrai du faux de ce drame révolutionnaire.
Le cercle du bibliophile – 1968.
269 pages – 22 x 14 cms – 530 grammes.
Belle reliure skyvertex bleue façon « cuir et dorures ».
Nombreuses photographies hors texte.
Une petite marque de stockage sur quatrième de couv’, ainsi que quelques petites rousseurs sur la tranche supérieure papier…
Sans quoi : exemplaire en très bon état, nickel !
>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = 8 €uros sur priceminister
10 €uros sur galaxidion.com
10,40 €uros sur abebooks.f
20 €uros sur librairieduchene.com
17:38 Publié dans Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Russie / Monde slave | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : richard hough, la mutinerie du cuirassé potemkine, cuirassé potemkine, eisenstein, histoire, révolution russe, communisme, russie
09/03/2013
Erwan BERGOT - Indochine
Erwan BERGOT :
Les 170 jours de Diên Biên Phu
Depuis le 20 novembre 1954, alors que le général Navarre a succédé à Salan, les Français occupent le village de Diên Biên Phu (Haut Tonkin). Peu avant Noël, Giap, chef des forces du Viêt-minh, décide de mener une bataille décisive contre le camp retranché. Le combat s’engage le 13 mars 1954. Au bout de cinquante-sept jours de résistance et d’assauts meurtriers, plus de onze mille Français capitulent. Trois mille seulement en reviendront.
Ce désastre marque la fin des empires coloniaux. A paris, le gouvernement et Mendès France, pressés d’en finir, préparent la conférence de Genève, sans discerner les conséquences de cette victoire communiste.
Reportage saisissant et document historique capital, le récit d’Erwan Bergot est aussi un témoignage vécu sur cette chose mystérieuse et si simple qu’on appelle l’honneur militaire. Erwan Bergot est né en 1930. Ancien officier d’active, il a participé aux guerres d’Indochine et d’Algérie. Blessé en Algérie dans les rangs des légionnaires-parachutistes, il quitte l’armée et devient journaliste et écrivain. Son but : porter témoignage sur les guerres qu’il a faites, les hommes qu’il a connus, paras, légionnaires, partisans.
Presses Pocket – 1992 – 350 pages – 170 grammes.
Etat = Exemplaire réformé de bibliothèque, avec premier plat plastifié artisanalement et pochette plastique « pour fiche » collée sur l’intérieur de la 4ème de couv’. Il est clair que l’état extérieur est plutôt « moyen » (même si très propre ! Voir photos)… mais l’intérieur est – lui – nickel, et l’ensemble est donc tout à fait bon pour le service !
Erwan BERGOT : La marche à la mort
( Le calvaire des survivants de Diên Biên Phu )
« Dans trente ans, dans quarante ans, si vous survivez, vous resterez marqués par ce séjour en enfer… ». Ainsi parlait Jo, l’un des 400 soldats capturés en mai 1954, après Diên Biên Phu, et qui formèrent le tristement célèbre Convoi 42.
Commença pour eux, une longue marche, vers le camp de « rééducation par le travail et le repentir » qui les attendait à 700 kilomètres au nord. 83 d’entre eux devaient mourir avant d’arriver. 250 autres laissèrent leur vie dans l’enfer du camp. 73 seulement en ressortir vivants.
Alors commandant d’une compagnie de la Légion étrangère, Erwan Bergot est un de ces survivants. Pour écrire ce livre, il a fait appel à sa mémoire, mais aussi rassemblé le témoignage de ses camarades. Tout dans ce roman est vrai.
Sauf les noms propres. Parce que nul n’a le droit de juger des hommes que la souffrance, l’humiliation, le désespoir avaient brisés.
Le livre de poche – 1992 – 412 pages – 210 grammes.
Etat = de petites marques/traces de manipulation(s) sir premier plat… sans quoi il serait comme neuf. Vernis bien brillant, tranche non cassée, intérieur nickel, il n’a très certainement pas été lu plus d’une fois, et par quelqu’un de très soigneux ! Très bon…
Les 2 livres ( poids total = 380 grammes ) pour…
>>> ( 1,50 + 2,50 ) = 4 €uros. / Vendus Temporairement indisponibles.
17:29 Publié dans Erwan Bergot, Guerres et guerriers, Histoire, Indochine & Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erwan bergot, diên biên phu, indochine, guerre, guerriers, légion étrangère
07/03/2013
Alain GUYENNE
Gerfaut Grand format / Hors-série.
Alain GUYENNE : « Tous les démons de l’enfer »
Un vent glacial soufflait sur la plaine.
Les hommes titubaient, marchaient mécaniquement, sans bien se rendre compte de leurs actes. Ils fuyaient. Les Russes avaient pulvérisé les défenses qu’on leur opposait.
Les Allemands reculaient, abandonnant leurs morts, laissant leur matériel, oubliant les prisonniers russes à bout de force. Amaigris, affamés, rompus de fatigue, gelés, sales, barbus, repoussants, ils fuyaient. Quand ils traversèrent les anciens bâtiments de l’Etat-Major, ils ne trouvèrent que le désert. Par acquit de conscience, les soldats jetèrent un coup d’œil dans les isbas brûlées. La fureur les envahirent lorsqu’ils s’aperçurent qu’on avait détruit également les provisions, les vivres, la nourriture. Dans les cendres encore fumantes, ils ramassèrent ce qui pouvait être encore utilisé : des pommes de terre racornies et des tranches de viande calcinées.
Tous les démons de l’enfer semblaient s’être donnés rendez-vous dans la poche de Stalingrad.
Mais en cette fin d’année 1942, ne régnaient-ils pas également en Allemagne et dans les pays occupés ? A Stalingrad, comme à Munich, à Berlin, à Paris, à Vichy, à Nice où se répercutaient les drames provoqués par le nazisme et l’antisémitisme ? Ne tentaient-ils pas de gouverner le monde, tout comme Hitler gouvernait l’Allemagne ?
Editions du Gerfaut – 1971 – 375 pages – 21 x 13,5 cms – 480 grammes.
Un Gerfaut grand format, « Hors-Série », à la reliure « éditeur » cartonnée et entoilée de rouge (titre, nom d’auteur et logo Gerfaut en doré sur tranche). La reliure est en excellent état, hormis un haut de tranche un peu frotté et un tout petit accro’ de 2 mm en bas de couv’… la reliure est à l’avenant (excellent état hormis un bas de tranche très légèrement frotté) et l’intérieur est propre et sain. Bel exemplaire, entre bon et bon+.
>>> 5,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 3,50 et 7 €uros (selon les états) sur Priceminister.
( Comptez environ 6 €uros pour un ex bon état comme celui proposé ici )…
9,20 €uros sur amazon.fr / 10 €uros sur auxcentmillebouquins.fr
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« Editée par Gerfaut, « Guerre » est une collection uniquement composée de romans militaires traitant de batailles, de camps et de discipline. Elle s'apparente à la collection « Feu » de Fleuve Noir dans laquelle on retrouve d'ailleurs beaucoup d'auteurs communs… auteurs qui, malgré des noms à consonnances allemandes ou russes, écrivaient quasiment tous sous des pseudonymes. »… Nous explique gentiment je ne sais plus quel site spécialisé dans la vente de livre de poche !?
( Livrenpoche ou Bibliopoche ou quelque chose comme ça !? )…
Et ouais… c’est clair que si vous recherchez des ouvrages sérieux sur la seconde guerre mondiale ou tout autre conflit du siècle écoulé, mieux vaut passer votre chemin ! Cette collection relevant (en fait) de tout sauf de « l’ouvrage sérieux », du témoignage vécu ou de quoi que ce soit d’autre dans le même style… mais plutôt du pur délire façon « Pulp » !
Méchants nazis sadiques, à faire frémir les pires scénaristes de « fumetti » et autres « giallos » transalpins des seventies… ambiances à la « Ilsa, la louve des SS » croisées « Salon Kitty »… on donne ici dans la fesse, le cul, la tripaille, le sadisme bien salace et autres joyeusetés du même genre ! (Façon « Men’s Adventures » quoi, pour ceusses qui connaissent ce célèbre pulp américain !? Les couvertures érotiques en moins !)…
La grande majorité de ces books sont en fait l’œuvre d’un certain Enrique Sanchez y Pascual, un écrivain espagnol ultra-prolifique qui n’a quasiment jamais écrit sous son vrai nom… mais comptabilisé pas moins d’une quarantaine de pseudonymes ; aussi bien anglo-saxons, lorsqu’il écrivait de la Science Fiction… que germaniques, lorsqu’il écrivait de la « littérature guerrière » ! (N’hésitant pas, au besoin, à signer Isaias Bronstein, lorsqu’il écrivait des ouvrages sur la psychanalyse !?!!! Haha)…
Et même si quelques N° sont (parfois) un peu plus « sérieux » (ceux qui ne doivent pas être du sieur Enrique, en fait !?!) l’ensemble de la collection baigne les trois-quarts du temps dans une sorte de déjante outrancière tout à fait à même de séduire les fans de « pulp littérature » bien déglinguée et/ou les accros aux films façon Grindhouse !
De vraies petites perles d’action débridée et de mauvais goût bien kitsch…
Kurgan
Cliquez sur le lien ci-dessous, pour des Gerfaut au format poche…
http://bouquinorium.hautetfort.com/archive/2012/03/28/collection-guerre-de-chez-gerfaut.html
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Voir aussi :
http://lacrypteduchatroux.hautetfort.com/archive/2012/06/26/fraulein-ss-kurt-gerwitz.html
15:11 Publié dans Guerres et guerriers, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alain guyennes, guerre, gerfaut, éditions du gerfaut, outrances
06/03/2013
Les jeunes fauves du Führer
Jean MABIRE : Les jeunes fauves du Führer
( La division SS Hitlerjugend dans la bataille de Normandie)
Saignée par les durs combats du front de l’Est et frappée en son cœur par les bombardements aériens, l’Allemagne national-socialiste connaît en 1943 de graves difficultés pour lever et armer de nouveaux combattants. Le chef de la jeunesse du Reich, Arthur Axmann, propose de former une division de volontaires encore trop jeunes pour être mobilisés. Ils sont âgés de seize ou dix-sept ans et ont tous reçu l’impitoyable éducation virile de la jeunesse hitlérienne. Vingt mille d’entre eux vont former une division blindée de la Waffen SS, qui reçoit le nom de Hitlerjugend et devient la « jeune garde » hitlérienne.
Encadrés par de jeunes officiers ayant vécu toutes les campagnes, de la Pologne à l’Ukraine, ils se trouvent en Normandie au débarquement de juin 1944. La division Hitlerjugend reçoit l’ordre de contre-attaquer et de rejeter les assaillants à la mer. Mais « le jour le plus long » a déjà décidé du sort de la bataille ! Les jeunes SS montent vers le front sous un terrible bombardement aérien et parviendront tout juste à verrouiller la route de Caen. Pendant plus d’un mois, ils vont se battre, contre les Canadiens, subissant des pertes effroyables. Les Alliés, qui nommaient la Hitlerjugend la « Baby’s division », découvrent qu’ils ont en face d’eux les plus coriaces et les plus féroces des adversaires.
Après la chute de Caen, les jeunes SS continuent la lutte pour tenir Falaise et protéger le flanc nord de la « poche » où se trouvent prises au piège les armées allemandes de Normandie. Soixante grenadiers se battront seuls contre plusieurs régiments canadiens avant de se faire tuer plutôt que de se rendre. Seuls, Panzermeyer et quelques dizaines de jeunes SS parviendront à percer les lignes, le 20 août 1944, et à franchir la Dives. La division Hitlerjugend se trouve pratiquement anéantie à la fin de la bataille de Normandie. Jean Mabire raconte, jour par jour et heure par heure, ce que fut le sacrifice, finalement inutile, de ces cadets allemands.
Le Livre de Poche – 1978 – 416 pages – 200 grammes.
Cartes, organigrammes divers et bibliographie.
>>> Je n’irai pas jusqu’à dire « comme neuf », vu qu’il y a deux petites marques de manipulation la quatrième de couv’, et qu’il est tout de même de 1978… mais presque ! Très bon état !
>>> 6 €uros. / disponible.
Ailleurs = de 3 ou 11,25 €uros sur priceminister.
( De 5,50 à 8 €uros pour du très bon état et des vendeurs honnêtes/compétents ).
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Egalement dans la version : …
Presses Pocket de 1986 – 346 pages – 180 grammes.
Fines cassures sur tranche, nombreuses traces de manipulations et stockage sur plats ainsi qu’une marque de pliure sur la quatrième de couv’… l’aspect extérieur est assez moyen.
Mais l’intérieur est nickel et comme l’ensemble est – au final – propre et sain, l’exemplaire est déclaré "tout à fait bon pour le service" ! (D’autant que contrairement à la version Livre de Poche , cette version Presse Pocket vous propose, elle, 12 pages de reproductions photographiques (hors-texte) en sus.
>>> 5 €uros. / Vendu ! / Temporairement indisponible.
Ailleurs = 5 ou 7,37 €uros sur priceminister.
10:18 Publié dans Guerres et guerriers, Histoire, Jean Mabire, Politique / Géopolitique & économie, Seconde guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean mabire, les jeunes fauves du führer, division ss hitlerjugend, waffen ss, bataille de normandie, débarquement, seconde guerre mondiale, troisième reich, histoire, guerres, guerriers
03/03/2013
Le Rêve le plus long de l'histoire / Vol.3
Jacques Benoist-Méchin :
« Bonaparte en Egypte ou le rêve inassouvi (1797 – 1801) »
Pourquoi Benoist-Méchin a-t-il consacré à l'expédition d'Egypte le troisième livre de sa sublime série Le Rêve le plus long de l'Histoire ?
Parce que Bonaparte, fasciné par l'Orient (comme Alexandre), a voulu hausser au niveau de la légende, ce qui pour Talleyrand était une opération coloniale et pour le Directoire une manœuvre de diversion. "Il faut aller en Orient, dit-il à Bourrienne, toutes les gloires viennent de là".
Son rêve – il l'exprimera par la suite à plusieurs reprises – était de créer, à partir de l'Egypte, un florissant Empire d'Orient qui "par sa main droite s'appuierait aux Indes et par sa gauche à l'Europe".
"Sans vous autres Anglais, murmura-t-il en montant sur le Bellerophon, j'aurais été Empereur d'Orient". Mais son rêve se brisa devant les remparts de Saint-Jean-d'Acre.
Toujours Saint-Jean-d'Acre lui apparaîtra comme le tournant de sa vie. C'est de là qu'elle aurait pu s'élancer dans une direction différente. C'est là qu'il comprit que s'il cessait un jour d'être Bonaparte, ce ne serait pas pour devenir un nouvel Alexandre le Grand, mais Napoléon.
Ecoutons-le rêver le 1er décembre 1805, vieille d'Austerlitz, devant un groupe de généraux : "Si je m'étais emparé d'Acre, je prenais le turban, je faisais mon bataillon sacré ! C'est par des Arabes, des Grecs, des Arméniens que j'eusse achevé la guerre contre les Turcs. Au lieu d'une bataille en Moravie, je gagnais une bataille d'Issus, je me faisais proclamer empereur d'Orient et je revenais à Paris par Constantinople !".
L'Orient, "le rêve le plus long de l'histoire", a fasciné Bonaparte, comme bien d'autres avant lui… et après. Il faut découvrir cet autre Bonaparte dont Benoist-Méchin retrace ici les déconvenues, et le "démon", parfois génial mais toujours surprenant, qui habite le futur empereur des Français. Un très beau livre.
Librairie Académique Perrin – 1978.
424 pages – 20,5 x 13,5 cms – 650 grammes.
Reliure éditeur cartonnée imitation cuir rouge, avec titre + noms d’auteurs et d’éditeur en doré sur tranche et premier plat. La reliure est protégée par un rhodoïd (une "jaquette en plastique transparent", si vous préférez !?) et une demi jaquette papier couleur avec rabat, recouvrant uniquement la couverture.
Cartes, notes et nombreuses illustrations (photographies et reproductions de gravures, peintures et dessins) in et hors-texte.
Etat = Le rhodoïd présente quelques petites marques de manipulation et/ou stockage, mais la reliure est comme neuve et l’intérieur propre et sain ! Seul petit "bémol", un mauvais stockage a "choqué/corné" l’ensemble des pages dans le coin inférieur droit… comme vous le montrent les trois dernières photos. L’ouvrage, dans son ensemble, reste néanmoins fort présentable… et tout à fait bon pour le service.
>>> 8 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = 8 à 10 €uros sur Priceminister
21,11 €uros (d’occasion !?!??) sur gibertjeune.fr
22,99 €uros (neuf) sur decitre.fr
02/03/2013
Le Rêve le plus long de l'histoire / Vol.1
Jacques Benoist-Méchin :
« Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé »
Mythomane, imposteur, charlatan ou héros ? Tous ces termes ont été appliqués à Lawrence d’Arabie. Pour Churchill, il aura été "un des plus grands princes de la nature". Pour Lord Allenby, le commandant en chef des forces britanniques en Egypte durant la première guerre mondiale, "sa vie vaut tous les contes de fées". Mais pour d’autres, il n’a été qu’un baladin assoiffé de publicité personnelle, "un névrosé possédé par une attirance morbide de la boue".
Qui était-il donc au juste cet homme énigmatique et déconcertant, porté aux nues par Bernard Shaw, vilipendé par Richard Aldington, et dont la légende a fait le "roi non couronné d’Arabie" ?
C’est l’aventure de ce personnage fabuleux que Benoist-Méchin nous décrit aujourd’hui dans cet ouvrage destiné à prendre place entre les biographies qu’il a déjà consacrées à Mustapha Kemal et Ibn Séoud. Fouillant les mémoires et les correspondances de ses contemporains, il situe l’auteur des Sept Piliers de la Sagesse dans le contexte épique de la révolte dans le désert. Mais il analyse aussi le destin d’une âme torturée par un des désespoirs les plus atroces qui aient jamais dévoré une conscience humaine.
Ainsi se déroule sous nos yeux une double trajectoire : d’une part, celle d’un homme d’action d’une surprenante vitalité qui souleva des Bédouins du Hedjaz contre la domination turque, conquit Akaba à la pointe de son épée, et, payant royalement de sa personne, mena victorieusement à Damas les cavaliers de l’émir Fayçal. De l’autre, celle, toute spirituelle, d’un poète et d’un écrivain prestigieux que ses tourments apparentent à Retz, à Nietzsche et à Dostoïevski.
Nous voyons Lawrence, conquérant de vingt-neuf ans, s’élancer sur les traces d’Alexandre le Grand dans un tourbillon de voiles blancs et un scintillement d’épées. Mais nous le voyons aussi descendre pas à pas au fond d’un gouffre désespéré où, dans la servitude volontaire et l’avilissement de lui-même, il cherchera des "équivalents infernaux" à son rêve fracassé.
Pour finir, ce colonel prestigieux finira, simple soldat, après s’être engagé sous un faux nom dans la R.A.F. La mort viendra le fracasser lui-même au guidon de sa motocyclette. Libéré alors d’un monde voué à la fraude, au parjure et aux serments violés, il retrouvera enfin la pureté à laquelle il aspirait. Un drame humain d’une terrifiante intensité, né d’un drame politique aux répercussions imprévisibles, tels sont les deux pôles autour desquels gravite la carrière de Lawrence. C’est pourquoi il ne suffit pas, pour le connaître, de suivre les péripéties de sa campagne d’Arabie : il faut plonger dans les replis les plus secrets de sa douleur. On s’aperçoit alors que vaincu une première fois par les circonstances et une deuxième fois par lui-même, il a su transformer cette double défaite en une victoire unique que nul, désormais, n’a le pouvoir de lui arracher.
Editions Clairefontaine / Lausanne – 1961.
277 pages – 21,3 x 14,8 cms – 450 grammes.
In-8 broché, couverture à rabat, 8 photos en hors texte ainsi qu’une carte dépliante…
Mais également une chronologie détaillée des principaux évènements de la vie de T.E. Lawrence et de l’histoire du Proche-Orient entre 1881 et 1935, une généalogie de la dynastie des Hachémites… et une importante et très complète bibliographie.
277 pages – 21,3 x 14,8 cms – 450 grammes.
Ce livre appartient à la célèbre série couronnée par l'Académie française : « Le Rêve le plus long de l'histoire », devenue depuis trente ans un « classique ».
Etat = nombreuses petites marques de manipulations et stockage, mais "trois fois rien", la tranche ne présente qu'une très fine et quasi-imperceptible cassure et l'ensemble est en très bon état pour un livre broché de plus de 50 ans ! Seuls "défauts" réellement notables (et visible sur les photos ci-dessous) : des extrémités de tranche et des bords de plats très très légèrement "frottés".
Intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service !
>>> 6,60 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 4,99 et 15 €uros sur priceminister.
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18:23 Publié dans Aventures, Biographies, Guerres et guerriers, Histoire, Politique / Géopolitique & économie, Première guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques benoist-méchin, lawrence d’arabie ou le rêve fracassé, lawrence d’arabie, première guerre mondiale, histoire, le rêve le plus long de l'histoire