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15/09/2012

Robert BRASILLACH

Robert BRASILLACH : « Les sept couleurs »

 

Résumé : Avec son amie Catherine, Patrice découvre les rues du Paris des années 1920. Il vit dans une pension peuplée de personnages pittoresques, fréquente les restaurants bon marché, les cinémas, les parcs. Ayant terminé ses études, Patrice se rend en Italie fasciste, qu'il soutient, et exerce le métier d'enseignant tout en gardant contact avec Catherine. Il correspond plusieurs mois avec elle, mais leurs liens se distendent peu à peu. Apprenant que celle-ci a épousé François Courtet, militant communiste, Patrice rejoint la Légion étrangère et opère au Maroc français.

Son engagement terminé, il se rend dans le nouveau Troisième Reich sur la recommandation de Siegfried Kast, ancien légionnaire d'origine allemande devenu adjoint de Julius Streicher, et travaille dans une chambre de commerce française à Nuremberg. Patrice entame une liaison avec une jeune Allemande, Lisbeth.

Lors d'un voyage en France, Patrice tente de reconquérir Catherine, toujours mariée à François — qui, depuis, est passé dans le camp fasciste. Ce dernier, doutant de la sincérité de sa femme, s'enrôle dans dans les troupes de  Franco afin de participer à la guerre d'Espagne… 

 

Les Sept couleurs est un roman de Robert Brasillach paru à la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939 aux éditions Plon. Il a manqué de peu le prix Goncourt.

Outre l'intérêt historique d'une description du climat d'avant-guerre d'un point de vue fasciste, l'originalité du roman tient dans la variation successive du style de narration à chacun des sept chapitres : récit, correspondance épistolaire, journal, réflexions personnelles de l'auteur, théâtre, articles de presse, flux de conscience (monologue).

Le roman met également en avant l'exaltation de Brasillach pour le congrès de Nuremberg — exaltation plus d'ordre esthétique que politique —, et son enthousiasme pour les grand-messes païennes du Parti nazi telles qu'elles ont pu être filmées par Leni Riefenstahl dans Le Triomphe de la volonté. ( Wikipedia )

 

Le Livre de Poche – 1966 / 255 pages / 140 grammes.

 

Retour en stock de deux exemplaires…

 

Un exemplaire en excellent état ( impossible de dire « comme neuf » vu qu’il date tout de même de 1966, mais c’est clair qu’il est vraiment très bien ! )

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Et un autre ( même année ) un petit poil moins bien ( une petite marque de pliure en haut à droite de quatrième ), mais en très bon état tout de même…

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

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>>> http://www.brasillach.ch/

>>> http://arb6245.over-blog.net/

27/07/2012

Edgar Allan POE

Edgar Allan POE : « Histoires extraordinaires »

 

Baudelaire avait raison : ces nouvelles sont extraordinaires ! Un homme atteint la lune en ballon, un autre transforme en or les vils métaux, les morts apparaissent pour entraîner les vivants au tombeau, les malédictions s'accomplissent.

Edgar Poe était fasciné par le rêve, le spiritisme, la métempsycose mais aussi les sciences. Il a créé un monde irréel d'autant plus envoûtant que le fantastique est peint avec logique et minutie. Cet écrivain américain ressentit toute sa vie la perversité qui existe en tout être. L'homme est sans cesse et à la fois homicide et suicide, assassin et bourreau.

« Edgar Poe a emprunté la voie royale du grand art. Il a découvert l'étrange dans le banal, le neuf dans le vieux, le pur dans l'impur. Voilà un être complet », disait Valéry.

Traduction ( et présentation ) de Charles Baudelaire / Préface de Julio Cortazar.

Folio classique – 1994 – 371 pages – 210 grammes.

Quelques petites traces de stockage, sans quoi tranche non cassée, intérieur propre et sain, pas lu plus d’une fois : 2,70 €uros. / disponible. 

 

Egalement disponible dans les éditions suivantes :

 

Edgar Allan POE : « Histoires extraordinaires »

Le livre de poche – 1983 – 407 pages – 220 grammes.

Etat = Marques de manip’ et stockage sur plats, mais tranche non cassée et intérieur O.K.

>>> 1,50 €uros. / disponible. 

 

Edgar Allan POE : « Histoires extraordinaires »

Garnier-Flammarion – 1965 – 306 pages -  210 grammes.

Nombreuses « annexes » (Chronologie, introduction, « vie et oeuvres de Poe » par Baudelaire, etc…). Une trace de pliure sur couv’ + deux cassures sur tranche, mais intérieur nickel, papier toujours blanc… parfait : 2 €uros. / Vendu !  

 

Edgar Allan POE : « Histoires extraordinaires »

Garnier-Flammarion – 1966 – 306 pages – 235 grammes.

Nombreuses « annexes » (Chronologie, introduction, « vie et oeuvres de Poe » par Baudelaire, etc…). Quelques fines cassures sur tranche, mais plats et intérieur comme neufs !

>>> 2 €uros. / Vendu !   

 

Edgar Allan POE  : « Histoires extraordinaires »

Hachette / Le livre de Paris – 1973 – 316 pages - 21,5 x 14 cms – 540 grammes.

Reliure cartonnée façon cuir brun et dorures – Texte imprimé sur vélin.

Quelques rousseurs sur tranche supérieure papier et pages de garde ainsi que de petites marques d’usage sur les mors, mais état général excellent…

Antre bon+ et très bon >>> 5 €uros. / Vendu !

 

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Edgar Allan POE : « Nouvelles histoires extraordinaires »

« Et ici, par une bravade frénétique, je frappai fortement avec une canne que j'avais à la main juste sur la partie du briquetage derrière laquelle se tenait le cadavre de l'épouse de mon cœur…

Pendant un moment, les officiers placés sur les marches restèrent immobiles, stupéfiés par la terreur. Un instant après, une douzaine de bras robustes s'acharnaient sur le mur. Il tomba tout d'une pièce. Le corps déjà grandement délabré et souillé de sang grumelé, se tenait droit devant les yeux des spectateurs. Sur sa tête, avec la gueule rouge dilatée et l’œil unique flamboyant, était perchée la hideuse bête dont l'astuce m'avait induit à l'assassinat, et dont la voix révélatrice m'avait livré au bourreau »… (Le Chat Noir).

Livre de poche – 1969 – 287 pages – 160 grammes.

Etat = Une ou deux petites marques de stockage, mais très bien / assez exceptionnel pour un Livre de Poche « vintage » de 69 !…

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Edgar Allan POE : « Histoires grotesques et sérieuses »

La réalité d'Edgar Poe se dédouble en se déformant. Le fantastique apparaît alors. Le grotesque, c'est la difformité ridicule.

Poe a séduit Baudelaire par ce pouvoir de multiplier les mondes. Les Histoires extraordinaires projetaient le lecteur dans un univers scientifique, les Nouvelles Histoires extraordinaires le plongeaient dans l'inconscient. Dans ce troisième volume, Poe poursuit la logique jusqu'à l'absurde. Le joueur d'échecs de Maelzel est-il un automate aussi perfectionné que nos jeux électroniques ou une supercherie ? Dans quelles conditions Marie Roget, la belle parfumeuse, est-elle morte ? La première femme aimée réapparaît-elle à l'époux qui se remarie ?

L'imagination délirante de Poe nous démontre l'absurde avec la plus rigoureuse logique et un style lumineux.

Garnier-Flammarion – 1966 – 189 pages – 135 grammes.

Etat = Un infime défaut en haut à droite de la couv’, sans quoi il serait quasiment comme neuf ! Très bien… : 2,50 €uros. / Vendu !

 

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Edgar Allan POE : « Le scarabée d’or et autres récits d’aventure »

Découvrir un fabuleux trésor grâce à un scarabée d'or ; partager l'extraordinaire aventure de ce marin prisonnier d'un maelström ; s'envoler pour la lune à bord d'un dirigeable avec le singulier M. Pfaall ; jouer les habiles détectives en compagnie du Chevalier Dupin auquel ni le double meurtre de la rue Morgue ni le mystère de Marie Roget ne résistent ; suivre les brillantes déductions du même Dupin qui retrouve, sans la chercher, une lettre volée…

Telles sont les aventures auxquelles nous invite Edgar Allan Poe.

Autant d'histoires qui montrent bien, si besoin était, que le « maître » fut non seulement le créateur du roman policier, mais également l'un des fondateurs de la science-fiction. Textes originaux, édition précédée d’un cahier inédit ( et illustré ) sur la vie et l’œuvre d’Edgar Poe.

J’ai lu – 1987 – 261 pages – 150 grammes.

Etat = marque d’usage/stockage et tranche très très légèrement insolée… mais O.K, bon pour le service : 1,50 €uros. / Vendu !

 

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17/07/2012

Oscar WILDE

De retour en stock :

 

Oscar WILDE : «  Le portrait de Dorian Gray »

 

Le Portrait de Dorian Gray est l'unique roman d'Oscar Wilde. Il le publie dans sa version définitive en 1891. Cette œuvre hédoniste lui vaut une très grande notoriété, mais une partie du public anglais, sera choqué par l'immoralité du héros. Les nombreuses polémiques qui s'en suivront ne feront que renforcer le succès de Wilde.

Dans sa préface, Oscar Wilde y développe sa théorie artistique : « Dire d'un livre qu'il est moral ou immoral n'a pas de sens. Un livre est bien ou mal écrit - c'est tout. »

Ce roman a pour héros, Dorian Gray, un dandy émerveillé par sa jeunesse et sa beauté, et qui mène une vie dissolue.

 

« Comme c'est triste ! Je vais devenir vieux, horrible, effrayant. Mais ce tableau n'aura jamais un jour de plus qu'en cette journée de juin… Si seulement ce pouvait être le contraire! Si c'était moi qui restais jeune, et que le portrait lui vieillit ! Pour obtenir cela, pour l'obtenir, je donnerais tout ce que j'ai ! Oui, il n'y a rien au monde que je refuserais de donner ! Je donnerais mon âme pour l'obtenir ! »…

 

Tels sont les mots que prononce le héros en admirant son propre portrait, que vient d'exécuter Basil Hallward, son ami peintre. Il tremble en pensant à sa jeunesse que le temps va emporter. Erreur funeste, car son vœu sera exaucé : l'aristocrate anglais va, certes, pouvoir rester éternellement jeune, mais ce vœu a un coût : c'est son portrait qui vieillira à sa place et qui sera progressivement marqué par les ans, les vices et les crimes.

Mesurant mal les conséquences de ce pacte, Dorian Gray célèbre les joies du temps présent. Libéré de tout obstacle, il goûte les plaisirs faciles. Très rapidement, il est gagné par la débauche et la dépravation et ne prône que jouissance, cynisme, et perversion. Incapable d'éprouver le moindre remords, il ne craint pas de devenir un assassin. Si les années passent, le visage éblouissant de Dorian Gray, lui, ne subit aucune altération. C'est son portrait, protégé de tout regard, qui accumule les stigmates de sa dépravation.

 

Collection Biblio-Luxe – Presses de la Renaissance / 1978.

377 pages / 21,2 x 14 cms / 460 grammes.

Reliure éditeur façon cuir bleu + dorures / comme neuf !!!

>>> 7 €uros. / Vendu !

 

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09/06/2012

Grands classiques français...

Grands classiques de la littérature française…

 

Dans leurs très « vintages » éditions du Livre de Poche… façon années 60. 

 

Tous ces livres sont en excellent état, voir – pour quelques-uns – quasi-neufs !

Certains peuvent présenter quelques infimes marques d’usage, qui une fine cassure sur tranche, qui une petite trace de pliure en bas de quatrième…

Mais nous ne vous proposons (et ne vous proposerons) ici que du bon (2 €uros) ou du très bon (2,50 €uros). 

 

( Cette note sera régulièrement « remontée » / mise à jour, en fonction des nouveaux arrivages et/ou retours en stock ! )     

 

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Robert BRASILLACH : « Les 7 couleurs »

Le Livre de Poche – 1965 / 255 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

Retour en stock d'un ex. à 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « L’Homme à cheval »    

Le Livre de Poche –  1965 / 254 pages / 140 grammes. 

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « Le feu follet »     

Le Livre de Poche – 1967 / 191 pages / 120 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

José GIOVANNI : « Le trou »       

Le Livre de Poche – 1966 / 256 pages / 135 grammes.  

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

J.K HUYSMANS : « Là-bas »      

Le Livre de Poche – 1966 / 283 pages / 150 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre LOUYS : « Aphrodite » 

Le Livre de Poche –  1968 / 244 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre LOUYS : « Les chansons de Bilitis »       

Le Livre de Poche – 1966 / 242 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre Mc ORLAN : « A bord de l’Etoile Matutine »   

Le Livre de Poche – 1962 / 186 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre Mc ORLAN : « Le quai des brumes »      

Le Livre de Poche – 1966 / 189 pages / 125 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Françoise MALLET-JORIS : « Trois âges de la Nuit »        

Le Livre de Poche –  1974 / 437 pages / 230 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Henri de MONTHERLANT : « Les jeunes filles »      

Le Livre de Poche – 1971 / 149 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu !

 

RIMBAUD : « Poésie Complètes »    

( Illuminations / Une saison en enfer / Autres poèmes ) 

Présenté par Paul Claudel

Le Livre de Poche – 1963 / 248 pages / 165 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

Antoine de SAINT-EXUPERY : « Courrier Sud »

Le Livre de Poche – 1963 / 183 pages / 142 grammes.

>>> 2,50 €uros. / disponible.  

 

VERLAINE : « Poèmes saturniens », suivi de « Fêtes galantes »  

Le Livre de Poche – 1964 / 191 pages / 135 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu !  

 

Boris VIAN : « L’herbe Rouge »   

Le Livre de Poche – 1971 / 225 pages / 135 grammes.

>>> 2 €uros. / disponible.

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21/05/2012

Jean de la Fontaine

Pierre REPP

Yves DENIAUD

13/05/2012

La guerre du feu

ROSNY Aîné J.H : « La guerre du feu »

 

« Le Feu !… Naoh apporte le Feu ! Ce fut un vaste saisissement. Plusieurs s'arrêtèrent, comme frappés d'un coup de hache. D'autres bondirent avec un rauquement frénétique – le Feu était là. »

Une aventure passionnante et terrible : le combat sans merci des tribus, la rivalité des chefs, l'amour d'une fille à la belle chevelure…

Le monde était sauvage, les mammouths gigantesques, et pour les hommes nus, il n'était pas de trésor plus précieux que le feu. Remontons ensemble le temps… Cela se passait il y a des milliers et des milliers d'années…

 

Société nouvelle des éditions G.P & Borel – Coll. super 1000.

1965 – 251 pages – 21x15 cms – 430 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge, titre et nom d’auteur en doré sur tranche + dessin type « rupestre » embossé sur premier plat / Illustrations de Jacques Pecnard & papier de grande qualité / Tranches papier légèrement jaunies sans quoi, c’est un très bel ouvrage au charme légèrement désuet, pour amateurs de belles éditions.

>>> 5 €uros.  / Vendu !

 

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 ( Ailleurs = 5,37 €uros sur priceminister / 9,99 €uros sur Amazon.fr )

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Egalement disponible dans la version :

 

ROSNY Aîné J.H : « La guerre du feu »

 

Marabout – 1981 – 182 pages – 125 grammes.

Etat = assez nettes marques de stockage sur plats et haut de tranche sans quoi l’intérieur est sain et la tranche en question non cassée… pas trop mal pour du Marabout de 1981.

>>> 1,80 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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26/03/2012

Arthur CONAN DOYLE / Part.1

Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012…

Mois du livre de poche !


 

CONAN DOYLE Arthur : « La vallée de la peur »

Un crime mystérieux à Birlstone, une énigme de plus à résoudre pour le maître des détectives : le fameux Sherlock Holmes, accompagné de son fidèle Watson. Une enquête qui va les mener jusque dans la lointaine Amérique, sur les traces du roi du crime, le professeur Moriarty.

Le livre de poche policier – 1965 – 254 pages – 135 grammes. 

Etat = marques de stockage et manip’, de petites pliures sur plats, mais tout à fait bien pour du 1965, bon pour le service ! : 1,80 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

 

Egalement disponible dans la version :

Le livre de poche policier – 1979 – 254 pages – 130 grammes.

Etat = marques de stockage et de manipulations sur plats mais tranche OK et intérieur sain et propre, bon pour le service !

>>> 1,80 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

 

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CONAN DOYLE Arthur : « Les aventures de Sherlock Holmes »

Un fiancé disparaît le matin même de son mariage; un meurtre est commis dans la campagne anglaise; une photo compromettante doit être récupérée. Relatées par le fidèle Watson, douze affaires captivantes, aux écheveaux les plus inextricables, que le célèbre détective Sherlock Holmes réussit à dénouer grâce à ses dons d'observation aigus, sa logique implacable, ses méthodes subtiles autant que hardies.

Le livre de poche – 1995 – 438 pages – 215 grammes.

Etat = quelques petites marques de stockage / manipulations, mais très bon état, intérieur sain et propre, tranche non cassée.

>>> 2 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

 

CONAN DOYLE A./ CARR J.D. : « Les exploits de Sherlock Holmes »

L'aventure des sept horloges, du chasseur d'or, des joueurs en cire, du miracle de Highgate, du sombre baronnet, de la chambre hermétiquement close, de Foulkes Rath, du rubis d'Abbas, des Anges noirs, de l'horreur de Deptford…

Relatés par le fidèle Watson, douze exploits de Sherlock Holmes, douze affaires captivantes, inextricables, que le célèbre détective réussit à dénouer grâce à ses dons d'observation aigus, sa logique implacable, ses méthodes subtiles et hardies. 

Le livre de poche – 1989 – 376 pages – 180 grammes.

Etat = quelques marques d’usage / stockage sur plats ainsi qu’une fine cassure sur la tranche, mais intérieur propre et sain, tout à fait OK !

>>> 1,80 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

 

CONAN DOYLE Arthur : « Sherlock Holmes : Le chien des Baskerville »

Une malédiction pèse sur les Baskerville, qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres, perdu au milieu d'une lande sauvage quand un chien-démon, une bête immonde, gigantesque, surgit, c'est la mort. Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville et les hurlements lugubres que l'on entend parfois venant du marais, le grand bourbier de Grimpen, accréditent d'une façon saisissante la sinistre légende.

Dès son arrivée à Londres, venant du Canada, Sir Henry Baskerville, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme : « Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez-vous de la lande. »

Malgré ces menaces, Sir Henry décide de se rendre à Baskerville Hall. Consulté, Sherlock Holmes charge son fidèle Watson de l'accompagner. Roman captivant, angoissant, Le Chien des Baskerville est l'une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes du grand Conan Doyle.

Le livre de poche « policiers » – 1966 – 254 pages – 135 grammes.

Etat = très légères marques d’usage et stockage sur plats, tranche OK, intérieur sain et propre, excellent exemplaire : 2 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

 

CONAN DOYLE Arthur : « Les aventures du brigadier Gérard »

Hardi cavalier, beau sabreur et cœur ardent, tel doit être un hussard de la Grande Armée napoléonienne et tel a été Etienne Gérard, officier fidèle à son Empereur au point de finir dans la peau d'un demi-solde avec pour seule fortune ses souvenirs.

Mais quels souvenirs ! Au temps donc où Napoléon fait un pas de conduite aux ennemis de la France dans leur propre pays, il y a de quoi se distinguer - les Italiens, les Russes, les Espagnols ou les Anglais et les Autrichiens n'étant pas gens à vous ménager quand l'occasion s'en présente.

Ainsi Gérard a-t-il perdu un bout d'oreille pour avoir appris l'italien des lèvres d'une belle Vénitienne et il aurait bien fini dans Saragosse cloué comme chouette sur porte de grange sans son astuce et son sang-froid qui lui permettent de prendre la ville.

Rien de moins? Hé oui, Gérard est un brave et l'avoue avec une parfaite modestie, qu'il sauve une armée au Portugal ou Napoléon à Waterloo, de même qu'il raconte en toute franchise certain noble succès remporté en Angleterre, certaine mise à mort de renard au Portugal ou voyage aller et retour à Minsk, dont l'humour au second degré est irrésistible.

Exploits et périls où se mêlent panache, misères et cocasserie, voilà l'essence de ces récits contés avec un merveilleux talent

Le livre de poche – 1972 – 252 pages – 135 grammes.

Etat = une fine cassure sur tranche ainsi qu’une ( assez nette ) trace de pliure sur couv’ sans quoi OK, propre et sain : 1,50 €uros. / Vendu - Temp. indisponible.

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24/03/2012

Salammbô

Gustave FLAUBERT : « Salammbô »

 

Très certainement l’un des meilleurs romans d’Heroic Fantasy de tous les temps !

Et oui, vous avez bien lu, j’ai bien écrit : HEROIC FANTASY !!!…

Mais bon, que voulez-vous, les fans d’Heroic Fantasy ne lisent pas Flaubert…

Les « littéraires » qui lisent Flaubert ne lisent pas, voir ne savent même pas ce qu’est l’Heroic Fantasy… et de fait, personne ( hormis votre serviteur, qui passe – lui – allègrement de Burroughs à Mallarmé et d’Howard à Lamartine ) ne s’en est rendu compte !?! ( Hé! hé! )…

Mais croyez-moi sur parole, si vous êtes fan des Conan, Elric et autres John Carter… vous ne pourrez qu’adorer cette véritable saga, aux atmosphères à la fois baroques et « somptueusement barbares » ; quelque part entre la Dark Fantasy façon Moorcock et le sublime « 300 ». 

 

Club du beau livre de France / Collection « Les grands classiques ».

1954 / Limité à 3000 exemplaires ( celui-ci est le N°1819 )…

279 pages / 20 x 14 cms / 375 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge. Monogramme bleu-vert sur premier plat, titre et nom d’auteur ( même couleur ) sur tranche.

Un léger « plat » en haut de tranche ( visible sur photo ), sans quoi très bon état général, intérieur sain et propre, lelle édition / bel exemplaire !

>>> 10 €uros. / Vendu !

 

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Ailleurs = 15 €uros sur pochediscount.com

Entre 12 et 20 €uros sur Amazon.fr

12 €uros sur toupapier.com / 15 €uros sur ebay.

 

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Ci-joint une chronique signée Fréneuse ( et empruntée au blog Plume – Errances littéraires ), illustrant à la perfection ma petite approche du dessus. Une chronique qui montre ô combien ce livre « étrange, mystique, violent et sensuel » peut être « déstabilisant » pour quelqu’un ne connaissant de Flaubert qu’au travers de ses « classiques » étudiés à l’école ; mais devenir un « spectacle chatoyant » pour tout amateur d’HEROIC FANTASY… qui l’aura immédiatement reconnu comme « sien », à la seule lecture de ces quelques mots !

 

On ne peut manquer d'être un peu décontenancé par le roman de Flaubert intitulé Salammbô. Après tout, on nous a toujours dit, d'un ton parfaitement didactique, que Gustave Flaubert était un grand écrivain réaliste et qu'il avait écrit Madame Bovary ou encore L'éducation sentimentale. A cela s'ajoute une mention au mythe du gueuloir, et souvent cela s'arrête là. Cette œuvre d'un tout autre genre existe, pourtant. Elle nous conte l'histoire de l'antique Carthage, à l'époque des guerres puniques.

Les mercenaires employés pour combattre Rome réclament leur solde et un conflit sans merci s'engage entre ces troupes de guerriers nomades et l'antique cité. Au centre, Mathô, chef des mercenaires lybiens et la fille d'Hamilcar, Salammbô.

Carthaginoiserie ou chef d'œuvre ? La critique contemporaine est divisée ; aujourd'hui encore, on hésite face à ce roman si difficile à caser dans un tiroir. Pour l'écrire, Flaubert s'est particulièrement bien documenté, se basant sur de grands noms de l'histoire gréco-latine : Pline l'Ancien, Polybe, Xénophon ou encore Plutarque.

Par ailleurs, le style de Flaubert semble très proche de la syntaxe latine, reflétant une conception de l'histoire et une langue d'un autre temps, friande d'énumérations, de brefs commentaires et d'analyses. Froidement, il décortique les évènements et les caractères de ses personnages, nous permettant d'approcher cette civilisation inconnue tout en maintenant une distance infranchissable entre elle et nous.

L'atmosphère de Salammbô est véritablement troublante, reflétant l'image d'une civilisation détruite et oubliée, d'un monde empli de religiosité et de mysticisme.

L'atout de cet étrange roman, c'est sa puissance d'évocation : Flaubert nous met devant les yeux un spectacle chatoyant et incompréhensible, beau et terrible à la fois. Certaines scènes sont particulièrement fortes, à l'image de ces mouvements de foule, empreints de frénésie, dans un élan à la fois violent et sensuel.

Il m'est assez difficile d'en parler plus précisément car, en plus d'être assez lointaine, cette lecture m'a assez fortement déstabilisée. J'ai été heureuse de découvrir un Flaubert que je ne connaissais pas encore, à travers cette drôle d'histoire folle et exotique.

 

( http://carnets-plume.blogspot.fr/2008/05/f-salammb-de-flaubert.html )…

 

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Extrait / Chapitre 8 – La bataille du Macar.

 

(…) A la droite et à la gauche des éléphants, voltigeaient les frondeurs, une fronde autour des reins, une seconde sur la tête, une troisième à la main droite. Puis les Clinabares, chacun flanqué d'un nègre, tendaient leurs lances entre les oreilles de leurs chevaux tout couverts d'or comme eux. Ensuite s'espaçaient les soldats armés à la légère avec des boucliers en peau de lynx, d'où dépassaient les pointes des javelots qu'ils tenaient dans leur main gauche ; et les Tarentins, conduisant deux chevaux accouplés, relevaient aux deux bouts cette muraille de soldats.

L'armée des Barbares, au contraire, n'avait pu maintenir son alignement. Sur sa longueur exorbitante il s'était fait des ondulations, des vides ; tous haletaient, essoufflés d'avoir couru.

La phalange s'ébranla lourdement en poussant toutes ses sarisses ; sous ce poids énorme la ligne des Mercenaires, trop mince, bientôt plia par le milieu.

Alors les ailes carthaginoises se développèrent pour les saisir : les éléphants les suivaient. Avec ses lances obliquement tendues, la phalange coupa les Barbares ; deux tronçons énormes s'agitèrent ; les ailes, à coup de fronde et de flèche, les rabattaient sur les phalangistes. Pour s'en débarrasser, la cavalerie manquait ; sauf deux cents Numides qui se portèrent contre l'escadron droit des Clinabares, tous les autres se trouvaient enfermés, ne pouvaient sortir de ces lignes. Le péril était imminent et une résolution urgente.

Spendius ordonna d'attaquer la phalange simultanément par les deux flancs, afin de passer tout au travers. Mais les rangs les plus étroits glissèrent sous les plus longs, revinrent à leur place, et elle se retourna contre les Barbares, aussi terrible de ses côtés qu'elle l'était de front tout à l'heure.

Ils frappaient sur la hampe des sarisses, mais la cavalerie, par-derrière, gênait leur attaque ; et la phalange, appuyée aux éléphants, se resserrait et s'allongeait, se présentait en carré, en cône, en rhombe, en trapèze, en pyramide. Un double mouvement intérieur se faisait continuellement de sa tête à sa queue ; car ceux qui étaient au bas des files accouraient vers les premiers rangs, et ceux-là, par lassitude ou à cause des blessés, se repliaient plus bas. Les Barbares se trouvèrent foulés sur la phalange. Il lui était impossible de s'avancer ; on aurait dit un océan où bondissaient des aigrettes rouges avec des écailles d'airain, tandis que les clairs boucliers se roulaient comme une écume d'argent. Quelquefois d'un bout à l'autre, de larges courants descendaient, puis ils remontaient, et au milieu une lourde masse se tenait immobile. Les lances s'inclinaient et se relevaient, alternativement. Ailleurs c'était une agitation de glaives nus si précipitée que les pointes seules apparaissaient, et des turmes de cavalerie élargissaient des cercles, qui se refermaient derrière elles en tourbillonnant.

Par-dessus la voix des capitaines, la sonnerie des clairons et le grincement des lyres, les boules de plomb et les amandes d'argile passant dans l'air, sifflaient, faisaient sauter les glaives des mains, la cervelle des crânes. Les blessés, s'abritant d'un bras sous leur bouclier, tendaient leur épée en appuyant le pommeau contre le sol, et d'autres, dans des mares de sang, se retournaient pour mordre les talons. La multitude était si compacte, la poussière si épaisse, le tumulte si fort, qu'il était impossible de rien distinguer ; les lâches qui offrirent de se rendre ne furent même pas entendus. Quand les mains étaient vides, on s'étreignait corps à corps ; les poitrines craquaient contre les cuirasses et des cadavres pendaient la tête en arrière, entre deux bras crispés. Il y eut une compagnie de soixante Ombriens qui, fermes sur leurs jarrets, la pique devant les yeux, inébranlables et grinçant des dents, forcèrent à reculer deux syntagmes à la fois. Des pasteurs épirotes coururent à l'escadron gauche des Clinabares, saisirent les chevaux à la crinière en faisant tournoyer leurs bâtons ; les bêtes, renversant leurs hommes, s'enfuirent par la plaine. Les frondeurs puniques, écartés çà et là, restaient béants. La phalange commençait à osciller, les capitaines couraient éperdus, les serre-files poussaient les soldats, et les Barbares s'étaient reformés ; ils revenaient ; la victoire était pour eux.

Mais un cri, un cri épouvantable éclata, un rugissement de douleur et de colère : c'étaient les soixante-douze éléphants qui se précipitaient sur une double ligne, Hamilcar ayant attendu que les Mercenaires fussent tassés en une seule place pour les lâcher contre eux ; les Indiens les avaient si vigoureusement piqués que du sang coulait sur leurs larges oreilles.

Leurs trompes, barbouillées de minium, se tenaient droites en l'air, pareilles à des serpents rouges ; leurs poitrines étaient garnies d'un épieu, leur dos d'une cuirasse, leurs défenses allongées par des lames de fer courbes comme des sabres, - et pour les rendre plus féroces, on les avait enivrés avec un mélange de poivre, de vin pur et d'encens. Ils secouaient leurs colliers de grelots, criaient ; et les éléphantarques baissaient la tête sous le jet des phalariques qui commençaient à voler du haut des tours.

Afin de mieux leur résister les Barbares se ruèrent, en foule compacte ; les éléphants se jetèrent au milieu, impétueusement. Les éperons de leur poitrail, comme des proues de navire, fendaient les cohortes ; elles refluaient à gros bouillons. Avec leurs trompes, ils étouffaient les hommes, ou bien les arrachant du sol, par-dessus leur tête ils les livraient aux soldats dans les tours ; avec leurs défenses, ils les éventraient, les lançaient en l'air, et de longues entrailles pendaient à leurs crocs d'ivoire comme des paquets de cordages à des mâts. Les Barbares tâchaient de leur crever les yeux, de leur couper les jarrets ; d'autres, se glissant sous leur ventre, y enfonçaient un glaive jusqu'à la garde et périssaient écrasés ; les plus intrépides se cramponnaient à leurs courroies ; sous les flammes, sous les balles, sous les flèches, ils continuaient à scier les cuirs, et la tour d'osier s'écroulait comme une tour de pierre. Quatorze de ceux qui se trouvaient à l'extrémité droite, irrités de leurs blessures, se retournèrent sur le second rang ; les Indiens saisirent leur maillet et leur ciseau et l'appliquant au joint de la tête, à tour de bras, ils frappèrent un grand coup.

Les bêtes énormes s'affaissèrent, tombèrent les unes par-dessus les autres. Ce fut comme une montagne ; et sur ce tas de cadavres et d'armures, un éléphant monstrueux qu'on appelait Fureur de Baal pris par la jambe entre des chaînes, resta jusqu'au soir à hurler, avec une flèche dans l'oeil.

Les autres, comme des conquérants qui se délectent dans leur extermination, renversaient, écrasaient, piétinaient, s'acharnaient aux cadavres, aux débris. Pour repousser les manipules serrés en couronnes autour d'eux, ils pivotaient sur leurs pieds de derrière, dans un mouvement de rotation continuelle, en avançant toujours. Les Carthaginois sentirent redoubler leur vigueur, et la bataille recommença.

Les Barbares faiblissaient ; des hoplites grecs jetèrent leurs armes, une épouvante prit les autres. On aperçut Spendius penché sur son dromadaire et qui l'éperonnait aux épaules avec deux javelots. Tous alors se précipitèrent par les ailes et coururent vers Utique.

Les Clinabares, dont les chevaux n'en pouvaient plus, n'essayèrent pas de les atteindre. Les Ligures, exténués de soif, criaient pour se porter sur le fleuve. Mais les Carthaginois, placés au milieu des syntagmes, et qui avaient moins souffert, trépignaient de désir devant leur vengeance qui fuyait ; déjà ils s'élançaient à la poursuite des Mercenaires ; Hamilcar parut.

Il retenait avec des rênes d'argent son cheval tigré tout couvert de sueur. Les bandelettes attachées aux cornes de son casque claquaient au vent derrière lui, et il avait mis sous sa cuisse gauche son bouclier ovale. D'un mouvement de sa pique à trois pointes, il arrêta l'armée.

Les Tarentins sautèrent vite de leur cheval sur le second, et partirent à droite et à gauche vers le fleuve et vers la ville.

La phalange extermina commodément tout ce qui restait de Barbares. Quand arrivaient les épées, ils tendaient la gorge en fermant les paupières. D'autres se défendirent à outrance ; on les assomma de loin, sous des cailloux, comme des chiens enragés, Hamilcar avait recommandé de faire des captifs. Mais les Carthaginois lui obéissaient avec rancune, tant ils sentaient de plaisir à enfoncer leurs glaives dans les corps des Barbares. Comme ils avaient trop chaud, ils se mirent à travailler nu-bras, à la manière des faucheurs ; et lorsqu'ils s'interrompaient pour reprendre haleine, ils suivaient des yeux, dans la campagne, un cavalier galopant après un soldat qui courait. Il parvenait à le saisir par les cheveux, le tenait ainsi quelque temps, puis l'abattait d'un coup de hache.

La nuit tomba. Les Carthaginois, les Barbares avaient disparu. (…)

15/03/2012

BARBEY D’AUREVILLY - Les diaboliques

BARBEY D’AUREVILLY : « Les diaboliques »

 

Recueil de nouvelles orchestrées autour d’énigmes où se confondent cruauté et galanterie. Œuvre  sulfureuse, écrite dans une langue riche et flamboyante, ces diaboliques valurent à leur auteur de nombreux reproches qu’il repoussa avec orgueil. Délicieusement décadentes et érotiques, plusieurs de ces nouvelles furent adaptées au cinéma, dont le titre phare les diaboliques qui fut un colossal succès !

Editions Le Cercle du Bibliophile / Les chef-d’œuvres du roman maudit.

Nombreuses illustrations ( Sylvie Dausset ) sur planches hors-texte

Reliure type « cuir + dorures »… Un grand et indispensable classique !!!…

1968/ 18,2 x 12 cms / 337 pages / 140 grammes.

Etat = parfait / nickel / comme neuf !!!

>>> 10 €uros. / disponible.

 

barbey d’aurevilly,les diaboliques 

Jules Amédée Barbey d’Aurevilly,habituellement appelé Jules Barbey d’Aurevilly est né à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) le 2 novembre 1808 et mort le 23 avril 1889 à Paris. Écrivain français, il fut aussi un journaliste au style contreversé.

Surnommé le « Connétable des lettres », il anima la vie littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle.

Mais, son œuvre la plus controversée reste « Les Diaboliques » (1874).

C’est entre 1866 et 1871 que Barbey d’Aurevilly travaille à ses Diaboliques. Ce recueil de six nouvelles forme un tableau sans concession de la vie de la noblesse de province dans la seconde moitié du xiXe siècle. Un mois à peine après sa publication en 1874 débute le scandale : le livre est saisi par le parquet et les exemplaires détruits.

Les Diaboliques ne sera réédité qu’en 1882.

Ces « histoires », comme préfère les appeler Barbey, « ont pourtant été écrites par un moraliste chrétien, mais qui se pique d’observation vraie, quoique très hardie », note-t-il dans sa préface. Il a, en effet, choisi de montrer l’horreur des choses dont il parle, et c’est la passion, le mystère, le danger, la profanation, le scandale, la vengeance qui sont au cœur de ces histoires diaboliques, dont les héroïnes allient les passions les plus frénétiques à une impassible cruauté.

La plupart des nouvelles ont pour cadre Valognes, dans la Manche, région où Barbey d’Aurevilly a passé son enfance. Et dans ce monde plongé dans l’oubli et la brume, tout ce qui affleure révèle des drames épouvantables ou des crimes impunis.

Chaque diabolique a sa clef. À la manière des « histoires extraordinaires » d’Edgar Allan Poe, nous frissonnons à cette lecture infernale et effrayante. Le lecteur adore ou déteste. Mais, il n’est jamais indifférent à ce recueil. De plus, ce dernier peut être compris à deux niveaux : comme un symbole littéraire révolutionnaire, parallèle au succès des romans vampiriques sous l’ère puritaine de la Reine Victoria… ou  comme une longue suite de blagues sulfureuses… mais pas bien méchantes !?!

 

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Extrait : « Il travailla… avec la furie de la fuite devant l'ennemi, disait-il, avec un rire amer, exposa, fit éclat, n'exposa plus, crevant ses toiles après les avoir peintes, et recommençant de travailler avec un infatigable acharnement. Cet officier, qui avait toujours vécu le bancal à la main, emporté par son cheval à travers l'Europe, passa sa vie piqué devant un chevalet, sabrant la toile de son pinceau, et tellement dégoûté de la guerre, - le dégoût de ceux qui adorent ! - que ce qu'il peignait le plus, c'étaient des paysages, des paysages comme ceux qu'il avait ravagés. Tout en les peignant, il mâchait je ne sais quel mastic d'opium, mêlé au tabac qu'il fumait jour et nuit, car il s'était fait construire une espèce de houka de son invention, dans lequel il pouvait fumer, même en dormant. Mais ni les narcotiques, ni les stupéfiants, ni aucun des poisons avec lesquels l'homme se paralyse et se tue en détail, ne purent endormir ce monstre de fureur, qui ne s'assoupissait jamais en lui et qu'il appelait le crocodile de sa fontaine, un crocodile phosphorescent dans une fontaine de feu ! »…

barbey d’aurevilly,les diaboliques

03/03/2012

Les liaisons dangereuses

CHODERLOS DE LACLOS : « Les liaisons dangereuses »

 

Présentation / résumé : Au petit jeu du libertinage, l'adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c'est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte.

Les conquêtes se succèdent de part et d'autre, jusqu'à ce que Valmont rencontre la vertu incarnée : la présidente de Tourvel. Elle est belle, douce, mariée et chaste : en un mot, intouchable. Voilà une proie de choix pour Valmont : saura-t-il relever ce défi sans tomber dans les pièges de l'amour ? De lettre en lettre, les héros dévoilent leurs aventures, échangent leurs impressions et nous entraînent dans un tourbillon de plaisirs qui semble n'avoir pas de fin.

Ce sulfureux roman a longtemps été censuré, ce qui ne l'a pas empêché de fasciner des générations de lecteurs et, plus près de nous, de captiver bon nombre de cinéastes : Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears mais aussi les adaptations de Roger Vadim, et de Milos Forman.

 

Editions S.E.C.A, maquette de J. LATOUR.

Nombreuses reproductions de gravures érotiques sur planches bleu clair hors-texte…

Reliure type « cuir + dorures », plat de couverture richement orné en losanges, tranche supérieure dorée… Très belle édition !!! Un grand classique !!!…

16,5 x 11,5 cms / 1965 / 377 pages / 460 grammes…

( Etat parfait / nickel / comme neuf ! ) : 8 €uros. / disponible.

 

Ou, autre version / édition :

Editions Le Cercle du Bibliophile / Les chef-d’œuvres du roman maudit.

Nombreuses illustrations ( repros de gravures anciennes ) sur planches hors-texte.

Reliure type « cuir + dorures »…

1968/ 18,2 x 12 cms / 558 pages / 520 grammes…

( Etat parfait / nickel / comme neuf ! ) : 8 €uros. / disponible.

 

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Editions S.E.C.A

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Editions Le Cercle du Bibliophile

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Editions S.E.C.A ( en haut ) / Editions Le Cercle du Bibliophile ( en bas )

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Editions S.E.C.A