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22/01/2013

Henri VINCENOT

Henri VINCENOT :

« Le pape des escargots ( miracle en pays bourguignon ) »

 

Dans les Hauts forestiers de Bourgogne vit un chemineau truculent surnommé La Gazette. Paré d'attributs bizarres, il joue les prophètes et se dit « pape des escargots » et immortel.

Il mendie mais apporte en échange sa bonne parole.

La Gazette va être mêlé incidemment au destin de Gilbert, un jeune paysan qui se révèle exceptionnellement doué pour la sculpture. Ensemble et à l'écart du monde moderne ils vont vivre les aventures singulières réservées aux inspirés et aux poètes.

La Gazette considère Gilbert comme son fils spirituel. Aussi essaie-t-il d'intervenir dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée.

Dans cette histoire truculente, contée admirablement par Henri Vincenot, la Bourgogne et ses monument spirituels reçoivent un éclairage nouveau qui nous les montre à la fois dans leur grandeur mystique et dans leur beauté populaire et quotidienne.

 

Succès du livre – 1991 – 285 pages – 23 x 14,5 cms – 390 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu bordeaux avec titre ( et nom d’auteur ) en doré sur tranche et premier plat + jaquette couleur.

Quelques (inévitables) petites marques d’usage et stockage sur la jaquette, ainsi qu’un petit plat (choc) en haut de tranche… sans quoi il est très bien ! Sain, propre, et tout à fait O.K ! >>> 3,50 €uros. / disponible.

 

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Henri VINCENOT :

« Les yeux en face des trous... 

( Amours et aventures d’un anarchiste contemporain ) »

 

Une famille paysanne, installée dans un vallon bourguignon, est expropriée par une compagnie pétrolière. Jefkins, le gendre, aventurier dans l'âme, part alors à la ville où il va connaître deux expériences successives. Il est d'abord ouvrier dans une usine ordinaire où il découvre la dure condition des travailleurs. Puis il est engagé dans une usine modèle, à laquelle pourtant il ne s'adapte pas plus, tant la déshumanisation, sous prétexte de rationalité, y est poussée à l'extrême.

Las de cette vie asservie, il reprend sa liberté et publie des pamphlets qui connaissent un beau succès. Grâce à cela, il va pouvoir réinstaller sa famille dans une ferme et goûter ainsi aux joies de la vie d'autrefois.

 

France Loisirs – 2001 – 214 pages – 20,5 x 13,5 cms – 290 grammes.

Couverture cartonnée recouverte d’un papier marron+ jaquette couleur.

Quelques infimes traces de manipulations sur la jaquette, sans quoi il est nickel de chez nickel ! Pas comme neuf… mais presque !

>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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26/12/2012

Lovecraft l’hyperboréen

Lovecraft l’hyperboréen

( GRECE – 1979 )

 

"Le sang d’un million d’hommes n’est pas versé pour rien s’il permet la naissance d’une légende glorieuse qui fait vibrer la postérité… et la raison pour laquelle il a été versé n’a aucune importance" (Lettres d’Arkham).

 

Dans un article du Figaro Magazine paru il y a quelques mois, Christian Durante évoquait l’effervescence venimeuse provoquée dans le marais de l’idéologie dominante par la publication, aux éditions Christian Bourgeois, du tome I des Lettres de Lovecraft. On connaît la virtuosité du parti intellectuel à précipiter dans le ghetto des geôles inquisitoriales ses enfants prodiges devenus un beau jour traîtres et renégats. Ce phénomène est en train de se reproduire avec Howard Phillips Lovecraft dont l’œuvre, enfin perçue sous son jour véritable, apparaît aux milieux bien pensants comme un intolérable défi.

Alors que d’aucuns célébraient, il n’y a pas si longtemps encore, le reclus de Providence et "l’étrange génie venu d’ailleurs", les thuriféraires de la Conscience Universelle découvrent avec un frisson d’horreur sacrée un Lovecraft antidémocrate, païen et viking par surcroît, "un adorateur de Thor, Wotan et Alfader qui fait retentir de sa voix rauque le royaume des morts de Niffleheim". Faute de pouvoir l’ensevelir dans l’oubli "par delà le mur du sommeil", ils tentent de culpabiliser le lecteur en lui suggérant que son épopée cosmique vers les minarets étincelants de la lointaine Kadath est une voie dangereuse et singulièrement blasphématoire pour l’homme de notre temps épris des enclos rassurants du pâturage démocratique.

Au vrai, c’est avec une vigueur rarement égalée que l’auteur stigmatise ces "idées modernes" dont Nietzsche avait déjà chanté le crépusculeLa démocratie ? une "fausse idole", tout juste bonne à entretenir "l’illusion des classes inférieures". L’égalité ? "une plaisanterie". Le progrès ? "une illusion". La psychanalyse ? des "marottes éphémères". L’érotisme ? "une qualité plus animale que noblement humaine".

Né le 20 août 1890 à Providence parmi des chrétiens orthodoxes, en plein milieu puritain, ce citoyen américain qui "chantait God save the King quand les autres chantaient America" stupéfie sa famille à l’âge de huit ans en se déclarant "païen romain". Alors que la Bible reste pour lui un monde étranger qui le fait bâiller d’ennui, la mythologie gréco-latine lui parle d’une patrie mythique auréolée bientôt de toute la magie des royaumes crépusculaires qu’il découvre à travers son ascendance "teutonne" et les contes fantastiques de Machen, Poe et Dunsany.

Quand on est à ce point sensible à la voix du ruisseau modulant "pour les faunes cachés, les aegipans et les dryades, quelques incantations runiques", on peut se proclamer "païen jusqu’à la moelle des os". Ce paganisme originel est la sève puissante d’une œuvre aux méandres plus sinueux que le fleuve "Oukranos", aux noirceurs d’ébène plus compactes que la "fosse aux Shoggoths", aux échos plus lancinants que les délirants appels des "Montagnes hallucinées". Paganisme viscéral aux sources multiples où, à côté de divinités familières telles que Cybèle, Hermès ou Apollon, nous côtoyons des présences beaucoup plus inquiétantes, qu’elles aient pour noms Dagon, les Maigres Bêtes de la Nuit ou Shub-Niggurath, le bouc aux mille chevreaux qui hante les forêts du Maine.

Contrairement à l’œuvre de ses prédécesseurs, Machen et Dunsany, chez qui le mythe demeure le plus souvent fragmentaire, Lovecraft est parvenu à structurer ces différents mythes en une vision du monde cohérente grâce au livre noir du "Nécronomicon", gardien des secrets immémoriaux d’un "cosmos aveuglément impersonnel".

Ouvrons cette bible païenne aux versets redoutables et sibyllins dictés par "celui qui chuchotait dans les Ténèbres" et plongeons résolument "dans l’Abîme du Temps".

Au commencement étaient les Grands Anciens. Leur royaume est Kadath, la cité d’onyx érigée dans l’immense plaine froide d’Hyperborée et "couronnée d’un diadème d’étoiles inconnues". Constellations que virent peut-être scintiller les premiers Ases en leur citadelle d’Asgard. Plongés dans un profond sommeil, ces Anciens inspirent parfois leurs rêves aux hommes de la terre, monde qu’ils habitèrent jadis avant d’émigrer en leur austère patrie ceinte de montagnes titanesques sculptées à leur effigie. D’humeur ombrageuse et hautaine, vivant dans l’intimité des grands vents, des brumes et des nuages prompts à les dissimuler aux regards sacrilèges, ils vénèrent la démesure et la grandeur, n’hésitant pas, le cas échéant, à reconnaître comme un des leurs l’audacieux qui a osé se frayer un chemin jusqu’à eux, tel Randolph Carter : "Nous vous saluons Randolph Carter, car votre audace vous a fait l’un des nôtres" (Démons et merveilles).

Mais l’issue de la quête restera toujours indécise, menacée dans son dénouement favorable par l’irruption à tout instant possible des "Autres dieux", les terrifiants "dieux de l’extérieur" que rencontre Barzaï le Sage quand il escalade le Hatheg-Kla aux premiers âges du monde. Délaissant les hautes terres du rêve pour des abîmes plus lointains de la vie originelle, le fils de Prométhée s’expose à une confrontation plus que déplaisante avec Yog-Sothoth, le terrible "gardien du Seuil", et Nyarlathotep, "horreur des formes infinies, âme et messager des Autres dieux" et image blasphématoire du "Chaos rampant". À moins qu’une intrusion au cœur du vide ultime ne fasse de lui la proie du "sultan des démons" où, dans les cavités inconcevables et sombres qui s’ouvrent au delà du temps "se goinfre le vorace Azathoth, au milieu des battements sourds et insensés d’abominables tambours et des faibles lamentations monotones d’exécrables flûtes".

Nullement gratuite, une telle mythologie doit s’interpréter comme la dimension onirique d’une véritable cosmogonie. Lovecraft insiste en effet souvent sur l’absence de "valeurs absolues" et de "but précis" dans un univers où "le plan de la création est, dans son entier, un pur chaos". Régi par des dieux à son image, plus soumis aux caprices du hasard qu’aux lois de la nécessité, ce monde est, quant au fond, assez proche de celui de Nietzsche. La vision de l’Histoire qui l’inspire apparaît ainsi aux antipodes de tout messianisme, qu’il soit chrétien ou marxiste, qui verrait dans le devenir historique l’empreinte d’une finalité alors que "l’aveugle cosmos broie sans but le néant pour en extraire quelque chose et broie par retour ce quelque chose en un nouveau néant".

Comment assigner dès lors à l’homme une place privilégiée au sein "des insondables tourbillons de l’infini et de l’éternité" ? Pas plus que le cosmos, l’humanité dans son ensemble ne saurait avoir "aucun but de quelque nature que ce soit". On voit mal, alors, pourquoi "une conscience puissante et réfléchie aurait choisi cette excroissance purulente comme le seul point où envoyer un fils unique dont la mission est de racheter ces poux auxquels nous donnons le nom d’êtres humains". Dans un monde privé de sens, où le bien et le mal ne sont que les ornements d’une perspective dont la seule valeur dépend "du hasard chanceux qui fit de nos pères des êtres doués de sensibilité", il faut savoir "rire froidement et de bon cœur avec les dieux à barbe blonde parmi les ombres de Ragnarok qui s’allongent". Mais ce rire, à la fois tragique et joyeux, ne se veut à aucun moment la marque d’une quelconque amertume car il entend célébrer le destin. Aussi ne saurait-il engendrer qu’un sentiment de malaise et de répulsion instinctive chez nos contemporains enivrés des parfums délétères d’idéologies rassurantes professées par les "faux dieux" de "pitié aveugle et de peur".

Car des hommes "dégénérés", "incapables d’élever leurs yeux vers l’espace et d’assumer leurs rapports avec l’infini" ont succédé au règne grandiose des Anciens dont l’empreinte demeure gravée à travers les architectures fabuleuses dont seuls quelques archéologues soupçonnent aujourd’hui l’existence. À la force et à la volonté ont fait place la faiblesse et la pusillanimité vénérées désormais comme autant de vertus. Prisonniers de leur vie médiocre, étrangère à la Beauté et à la Puissance, les hommes ont plongé la Terre dans la banalité et la laideur. Pourtant, en marge de la masse vulgaire et vociférante, souvent persécutés et taxés de sorcellerie pour leur côté non-conformiste et "inquiétant", agissent quelques êtres différenciés possédant "toutes les caractéristiques qui les élèvent à l’état d’êtres humains". La mission de ces "initiés" est de préparer le retour des Grands Anciens sur la Terre "qui n’a plus aucun dieu qui soit vraiment un dieu".

Entreprise au demeurant périlleuse, constamment menacée par "l’éternel non" et la rage nihiliste des "Autres dieux". Ce danger se dévoile avec un relief saisissant dans les dernières œuvres publiées en collaboration avec August Derleth et rattachées au Mythe de Cthulhu. Au point que l’auteur, pour suggérer le combat titanesque dont notre planète est désormais l’enjeu, montre ses personnages affrontés en une lutte manichéenne, cosmique et éternelle : "les Vieux, ou Anciens, les Dieux Aînés issus du Bien cosmique, et ceux qui sont issus du Mal cosmique, qui portent différents noms, eux-mêmes appartenant à différents groupes comme s’ils étaient associés aux éléments tout en les transcendant" (Le masque de Cthulhu).

Lovecraft rejoint ici le monde de la Tradition que Julius Evola définit comme une lutte permanente entre des puissances métaphysiques : forces ouraniennes de la lumière et de l’ordre, d’une part, forces obscures, telluriques, du chaos et de la matière d’autre part (Les hommes au milieu des ruines).

Comme dans l’Edda, enchaînés par la magie des Grands anciens, les "Autres dieux" attendent, derrière la "grille des ténèbres extérieures", l’occasion de reconquérir leur antique pouvoir. Car le "charme" qui les tenait liés n’est pas éternel et l’ère qui s’annonce apparaît grosse de menaces. Parmi ces créatures de "l’Âge Sombre", Lovecraft a décerné un rôle majeur au Grand Cthulhu qui, au fond des abîmes sous-marins, dans sa cité de R’lyeh, rêve de "gloire et puissance pour l’éternité". Énorme masse informe et protoplasmique capable de se métamorphoser à volonté, ce monstre terrifiant, dont on perçoit parfois le chuintement hideux au cours des rêves les plus fous, est le symbole même des forces de dissolution qui, plus que jamais, menacent peuples et cultures. D’autant que, selon l’expression de René Guénon, les adeptes de la "Contre-initiation", particulièrement actifs en cette "fin de cycle", s’avèrent les alliés inespérés de tous les réductionnismes totalitaires dont "le désert glacé de Leng" offre un horrible avant-goût.

Qu’ils soient au service du Cthulhu ou de quelque autre divinité maléfique, qu’elle se nomme Hastur, Llöigor ou Ithaqua, les alliés terrestres de "Ceux du dehors" sont dotés d’un physique promis aux altérations les plus sordides : marchands à l’œil torve et à la bouche démesurée, coiffés d’un large turban apte à dissimuler une anomalie par trop choquante (Démons et merveilles) ; poissons-hommes-grenouilles aux mains palmées, au corps squameux, pustuleux et luisant, perversion ultime d’une longue suite d’alliances monstrueuses dont l’épicentre paraît être "le récif du Diable" au large de la ville d’Innsmouth (Le cauchemar d’Innsmouth). Étrange cité aux "noires fenêtres béantes" et aux "bicoques abandonnées" qui n’est que l’avant-poste des Êtres de la Mer, sectateurs du Grand Cthulhu. Dans ce cloaque de dégénérescence collective où règne en permanence "une abominable odeur de poisson", la plupart des habitants, d’une "hideur reptilienne", s’en iront rejoindre la horde des "Profonds" qui hantent les ruines de la ville engloutie. Telle est la rançon dans un monde qui refuse de subordonner les valeurs mercantiles à des instances plus hautes.

Quel contraste avec la noble prestance des marins d’Inquanock que Randolph Carter découvre appartenir à la "race des dieux" ! À travers leurs chants sublimes évoquant des contrées lointaines, on décèle cette nostalgie passionnée, si caractéristique de l’âme germanique, d’un passé de gloire dont le souvenir demeure inscrit à même le visage du dieu, dressé comme une pierre d’appel face aux étendues nordiques : "Impitoyable et terrible brillait ce visage que le couchant incendiait, si grand qu’aucun esprit jamais n’en prendrait la mesure et que Carter comprit aussitôt qu’il n’était l’œuvre d’aucun homme".

Inquanock, la cité d’onyx "aux dômes arrondis et aux encorbellements recouverts de cristal" vit dans le culte fervent des Grands Anciens dont le retour régénérera le monde quand seront à nouveau réunies les conditions favorables "à l’épanouissement des choses belles, les beaux édifices, les nobles cités, la littérature raffinée, un art et une musique élaborés… ".

Aux générations grotesques et répugnantes des créatures d’Innsmouth s’oppose ici la puissance maîtrisée, la noblesse et la solennité des cortèges régis par un rite mystérieux : "Quand le profond carillon du beffroi vibrait au-dessus du jardin de la ville et que des sept loges situées près des portes du jardin lui répondaient les cors, les violes et les voix, de longues théories de prêtres masqués et encapuchonnés de noir sortaient par les sept portes du temple, portant devant eux, à bout de bras, de grands récipients d’or d’où s’élevait une singulière vapeur. Les sept processions marchaient avec orgueil sur une seule file, chacun jetant la jambe en avant sans plier le genou, et descendaient les chemins qui conduisent aux sept loges du temple".

Lovecraft dont, on ne le soulignera jamais assez, les fictions fantastiques sont avant tout la projection dans le cosmos de sa vision de l’Histoire et partant, du devenir de la civilisation occidentale, pense qu’un choix crucial s’offrira bientôt au vieux continent : disparaître en tant qu’ensemble de peuples de culture au sein d’une masse anonyme et aussi niveleuse des différences que les "Shoggoths" de la "Cité sans nom", ou bien reconquérir une identité altérée par la longue éclipse solaire qui suivit l’exil des Anciens dieux. Pareil aux esclaves de Nyarlathotep, l’homme européen n’a vénéré que trop de "Bêtes lunaires" dans les nécropoles moisies de sa mauvaise conscience. Il est grand temps de refermer les "trappes" scellées jadis par la sagesse des Anciens (Dans l’abîme du temps) d’où surgit périodiquement quelque nouvelle entité blême et fongoïde, interlude éphémère et nauséabond dans l’existence larvaire d’une société refroidie.

Comme Nietzsche, Lovecraft est convaincu que seul l’avènement d’un homme nouveau pourra conjurer la fatalité du déclin en redonnant un destin historique au vieux monde moribond. C’est pourquoi à plusieurs reprises dans ses lettres, l’auteur insiste sur la valeur irremplaçable de l’action vécue dont "l’art est seulement un substitut plus ou moins satisfaisant". À plus forte raison lorsque cette action engage tout le destin d’un peuple rassemblé sous la tutelle énergique de celui en qui s’expriment les pulsions profondes de l’âme collective : "Aucune imitation mesquine, aucun frisson livresque d’occasion n’équivaut au millionième de frisson authentique qu’éprouve l’homme fort qui met en mouvement des destins multiples et qui marche aux côtés du Destin en qualité de frère ou de représentant".

Il est donc naturel que l’auteur déclare "admirer la force, les déploiements concentrés d’énergie cosmique qui amènent du changement" et dont on peut suivre la trace dans l’empire romain et le monde germanique. Réflexions qui conduisent Lovecraft à souhaiter ardemment l’avènement d’un nouvel Imperium qui pourrait être le creuset d’où surgirait, comme Minerve casquée, un Occident régénéré. "Puissance… Imperium… Gloria romana". Cette exaltation de la puissance qui est "la valeur suprême pour toute l’humanité normale" trouve son expression la plus haute dans la "valeur guerrière" devenue aujourd’hui incompréhensible "en ces temps de combat en série, mécanique, à longue distance". Rejoignant encore Julius Evola, Lovecraft voit dans l’idéal guerrier non pas "l’apologie grossière de la destruction", mais "la formation calme, consciente et maîtrisée de l’être intérieur et du comportement", la chance d’accéder à une forme "d’impersonnalité active" comme en témoigne son rejet formel de toute "sentimentalité romantique" et d’émotions non contrôlées.

Mais, au lieu de la préfiguration du surhomme à venir, ou plus modestement, de l’homme véritable, c’est plutôt le spectacle navrant du "dernier homme" que lui offre la vue de nos contemporains intoxiqués par des "idéaux pacifistes d’une race sur son déclin". Laissons aux dévots du freudisme et de son "symbolisme puéril" le soin de sonder l’inconscient de celui qui n’hésite pas à écrire : "je hais l’homme", "je déteste la race humaine". L’outrance volontaire provocatrice de tels propos est avant tout destinée à dénoncer la platitude d’une civilisation décadente qui, au nom d’idéaux émasculés vénérés par 2000 ans de "superstition syrienne" a renoncé aux pensées "simples, viriles, héroïques, qui même si elles ne sont pas vraies, sont sûrement belles parce qu’elles sont recouvertes d’une grande épaisseur du lierre de la tradition". Ainsi, à travers la description cauchemardesque d’un quartier de Manhattan aux silhouettes "vaguement modelées dans quelque limon puant et visqueux résultant de la corruption de la terre", l’auteur stigmatise en réalité "la corrosion empoisonnée et la putréfaction de la vieille Amérique en décrépitude avec la malsaine prolifération d’une pierre qui s’étale en largeur et en hauteur". Diagnostic ô combien prémonitoire et qui à travers la critique de la "ville marchande", étrangère à l’âme de "l’ancien peuple des colons" annonce les propos cinglants de Jean Cau dans La Grande Prostituée dont certaines descriptions ne sont pas sans analogie avec ces métaphores obsédantes que Lovecraft excelle à utiliser chaque fois qu’il veut provoquer un réflexe de répulsion panique : masses gélatineuses et protéiformes "semblables à un conglomérat de bulles", "dhôles" aux extrémités visqueuses et décolorées familiers de tous les ossuaires…

C’est pour avoir su s’ancrer si bien dans les cauchemars de son époque que l’œuvre de Lovecraft parvient à transcender l’Histoire dans une appréhension de la pure horreur. Car "tout art authentique est localisé et possède des racines profondément enfoncées dans le sol ; même lorsqu’on se met à célébrer les terres crépusculaires et lointaines, on ne célèbre rien d’autre, en fait, que les mérites de son propre pays déguisé en contrée fabuleuse", laquelle nous est d’autant plus chère qu’elle apparaît gravement menacée.

À l’occasion d’une étude sur Lovecraft parue dans les Cahiers universitaires en 1966, Jean Moal se demande "si nous ne sommes pas là devant l’une des plus extraordinaires sagas dues à un conteur humain, la dernière à ma connaissance". Saga à la mesure d’un monde aux horizons singulièrement élargis par les découvertes en tous genres, grosses d’épopées cosmiques dont l’Héliopolis d’Ernst Jünger constitue le génial exorde. Mais, comme son frère spirituel d’outre-Rhin, Lovecraft sait que la science, aussi loin qu’elle recule l’étendue de ses frontières, ne parviendra jamais à lever le dernier voile du mystère qui repose au fond de l’inconnu. De même qu’il est vain de prétendre explorer notre cosmos intérieur à grand renfort d’introspection socratique. "La vérité est que je ne suis rigoureusement pas intellectuel". À l’idée qui morcelle et divise, Lovecraft préfère l’image capable d’unifier les contraires et qui s’adresse à la sensibilité beaucoup plus qu’à l’esprit.

L’imagination et le rêve qui n’ont rien à voir avec "la fausseté, la stupidité et l’incohérence de la pensée", apparaissent une source autrement plus féconde que les concepts arides des philosophes car ils sont les dépositaires fidèles de tout notre héritage mythique. C’est pourquoi, en prélude à sa quête, Randolph Carter demande au rêve de le "noyer au fond des vieilles sources" en le rapatriant au cœur de son ancestrale lignée. C’est bientôt le prodige de l’enfance retrouvée, chrysalide miraculeusement sauvée de "l’inharmonie" et de la "laideur" et qui, libérée des affres du temps linéaire, sait désormais que "tout ce qui a été, est et sera, existe simultanément". Le rêve est assurément le "grand refuge" des esthètes aux goûts rares et raffinés, tels le roi Kuranès, prince d’un merveilleux royaume intemporel dans l’Ooth-Nargaï. Cet ultime descendant d’une "noble famille ruinée par un brasseur millionnaire particulièrement odieux" évoque irrésistiblement la figure d’Antoine IV, roi de Patagonie, dans Le jeu du Roi de Jean Raspail. Car même si "le ressac joue avec le corps d’un vagabond qui a traversé à l’aube un village désert", Kuranès restera à jamais roi au cœur de l’Ooth-Nargaï dans sa cité de Céléphais "et ses galères voguant vers le ciel".

Éternel défi au "Gouffre noir" où griffent, mordent et se déchirent les larves des "Autres dieux", se dresseront à jamais, dans la lumière dorée du rêve apollinien, Kiran "et ses terrasses de jaspe", Thran, aux milles spires incendiées par le soleil couchant et Serranian, "la cité de marbre rose des nuages"…


1979.


GRECE >>> http://grece-fr.com/

 

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Kadath, par Sergey Musin

19/12/2012

Collection B.A.-BA / Editions Pardès.

« B.A.-BA QIGONG » par Gérard Edde

 

Fort d'une expérience de cinq mille ans, le Qigong s'impose comme une somme d'exercices de santé simples et efficaces. Le Qigong développe à son maximum notre potentiel naturel de guérison, et notre capacité à répondre au stress du monde actuel.

Sa pratique prend sa source dans les meilleures méthodes de la médecine traditionnelle chinoise, des arts martiaux et des trois grands mouvements spirituels de la Chine ancienne : taoïsme, bouddhisme et confucianisme.

Ce B.A.-BA du Qigong vous propose une approche raisonnée et progressive du Qigong grâce à une sélection rigoureuse des exercices les plus traditionnels et les plus efficaces. Vous y découvrirez : Le Qigong des six sons de guérison pour renforcer les organes vitaux par la respiration, la visualisation et les vibrations du son de la voix / Les exercices en position allongée de Ma Litang destinés à renforcer l'énergie vitale / Le Qigong ancien de la Porte du Dragon que les taoïstes employaient pour développer l'énergie vitale invisible : le Qi / Le Qigong secret de la régénération des moelles utilisé par les moines Shaolin pour renforcer leur immunité et leur système osseux / Les principales erreurs à éviter lorsque l'on commence à s'adonner à cet art de santé séculaire / Un index pratique des troubles de santé et des Qiqong correspondants.

L'auteur, qui enseigne le Qigong depuis plus de vingt ans, a puisé aux racines chinoises les plus authentiques.

 

Pardès 2000 / 128 pages / 21x14 cms / 190 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = Nombreuses petites traces/marques de manipulation(s) et/ou stockage sur plats. Ainsi que quelques phrases soulignées (au crayon) au gré des premiers chapitres. Mais rien de bien grave néanmoins, l’intérieur, riche en croquis et illustrations est sain… et l’ensemble (quelque part entre moyen+ et bien) est tout à fait O.K/bon pour le service !

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« B.A.-BA Néo-Paganisme » par Christian Bouchet

 

A Moscou comme à Los Angeles, à Paris comme à Valparaiso, dans les mégalopoles occidentales comme dans les plus petits villages de province, des hommes et des femmes, malgré deux mille ans de christianisme, se disent encore païens. Ils rendent un culte à héra, à Wotan, à Perun, à Horus et à la multitude des autres dieux anciens.

Ce B.A.-Ba du néo-paganisme leur est consacré. Le lecteur y découvrira les différentes familles de ce courant religieux : le druidisme, l'odinisme, la wicca, le pythagorisme et l'hellénisme, le néo-paganisme d'origine égyptienne et, plus curieux, le judéo-paganisme. Il prendra la mesure de certaines spécificités nationales (en Allemagne, en Italie, en France, dans les pays de l'ex-bloc soviétique) qui ont fait éclore des variétés originales de néo-paganisme. Enfin, il pourra s'interroger sur le néo-paganisme comme phénomène sociologique et comprendre comment et pourquoi on devient néo-païen, quelles sont les pratiques de ce milieu, comment elles influent sur le mode de vie de ses membres, quelle est la place du néo-paganisme dans les Nouveaux mouvements religieux. Au détour des pages, le lecteur aura rencontré des personnages célèbres, d'autres totalement inconnus, des savants renommés et des illuminés, des hommes de droite et des révolutionnaires de gauche, etc… Il pourra ainsi prendre conscience du fait que le néo-paganisme est, à la fois, un et multiple et que le polythéisme attire autant de types humains différents qu'il y a de dieux.

Une histoire approfondie, et sans complaisance, de toutes les variétés du néo-paganisme contemporain.

 

Pardès 2001 / 128 pages / 21x14 cms / 190 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = De très nettes traces/marques de pliures, manipulation(s) et stockage sur des plats, ainsi qu’une tranche papier extérieure (bord droit) légèrement jaunie/salie… l’extérieur est a classer « moyen moins », mais bon, il faisait partie du lot, il n’est pas forcément très facile à trouver, il est très intéressant pour qui veut découvrir (malgré la – parfois – contreversée réputation de l’auteur au sein des mouvances concernées !)… et comme l’intérieur (abondamment illustré) est, lui, en parfaite condition ; propre et sain ; on vous le propose quand même, à prix sympa ! 

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« B.A.-BA Magie Runique » par Jean-Paul Ronecker

 

Runes : un mot qui évoque le mystère, la magie, et fait surgir en nos mémoires l'écho de la fabuleuse épopée des Seigneurs de la Mer, les Vikings. Les runes, ancien alphabet sacré des peuples germano-scandinaves, ont très tôt été utilisées à des fins purement magiques et divinatoires. Issues du vieux paganisme, ces lettres anguleuses, destinées à être gravées sur la pierre ou des matériaux durs, ont toujours été enveloppées d'une aura de mystère.

C'est Odin lui-même qui, par son sacrifice à la Fontaine de la Sagesse et sur l'Arbre du Monde, Yggdrasill, nous légua les runes. Signes magiques par excellence, les runes étaient utilisées par les prêtres et mages de l'antique Germanie, aussi bien que par les Vikings, et les colons Saxons dans les îles britanniques. La magie Tunique a rayonné sur toute l'Europe du Nord et du Nord-Ouest, et les Vikings la portèrent jusque sur les rives du Danube, dans les plaines arides du Moyen-Orient, et même en Inde.

Ce B.A.-BA de la magie runique guidera, pas à pas, dans le labyrinthe des runes où, à chaque détour du sentier, se révèlent les dieux et déesses du Nord. Il vous dévoilera le sens de ces signes infiniment mystérieux, qui sont les reflets des forces cosmiques qui baignent le Multivers nordique, cet Univers multiple composé de neuf plans d'existence, et dont la conception rejoint les idées les plus avancées de la science moderne.

La magie runique est donc ainsi un art d'hier, d'aujourd'hui et de demain, et elle apportera la Lumière à quiconque est à la recherche d'une spiritualité tant ancienne que futuriste. Ce livre vous donnera des bases sérieuses pour débuter dans l'art ardu de la magie runique, et vous permettra de vous perfectionner, à travers un enseignement clair et précis et des exemples concrets. Faites-en bon usage.

 

Pardès 2004 / 128 pages / 21x14 cms / 200 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = Quelques petites marques de stockage et/ou manipulations sur plats. Ainsi qu’un tout petit choc (1,5 mm) sur couv’… mais bon, l’exemplaire est « bon / bon+ » et tout à fait O.K !

>>> 5 €uros. / Vendu !  

 

Prix neuf = 11,40 €uros.

Ailleurs = De  6 à 7,50 €uros sur priceminister

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« B.A.-BA Gaulois » par Pierre Gillieth 

 

Mieux connaître aujourd'hui « nos ancêtres les Gaulois », c'est renouer avec notre plus longue mémoire. Arrivés vers 1500 avant notre ère, les Celtes ont insufflé un souffle civilisateur sur toute l'Europe de la fin de l'âge du bronze et, surtout, de l'âge du fer. Ils conquirent la Gaule, à l'orée du premier millénaire avant J.-C.

C'est ainsi que naquit la civilisation gauloise, beaucoup plus riche et développée que certains le croient. Une civilisation avancée, culturellement et artisanalement brillante, différente de celles de la Grèce et de Rome en bien des points (oralité, religion, art non représentatif…), techniquement ingénieuse (les Gaulois ont inventé, notamment, la moissonneuse ou le tonneau). Le lecteur retrouvera dans la Gaule de nos ancêtres bien des traits de caractère qui perdurent aujourd'hui dans notre peuple. Ce B.A.-BA des Gaulois permet de s'initier à la riche civilisation gauloise, de découvrir les origines des Gaulois, leur Histoire, la geste de Vercingétorix, le premier héros de notre Histoire collective. Mais, également, leur langue, leur religion, leur vie quotidienne, leur art et leur manière de faire la guerre.

On remontera le temps, dans les rues des antiques Bibracte et Lutèce. Et l'on terminera ce voyage de deux mille cinq cents ans par la fusion gallo-romaine. C'est aussi l'occasion de découvrir des pages méconnues de l'Histoire gauloise, comme l'ultime résistance d'Uxellodunum, la vérité sur les sacrifices humains, les mots gaulois qui existent encore dans notre langue, qui furent les empereurs gaulois, comment nos ancêtres étaient perçus par leurs voisins antiques ou quelle influence les Gaulois peuvent avoir dans la littérature, la bande dessinée ou le cinéma… 

 

Un remarquable survol de la civilisation gauloise (…) le parfait petit essai pour tester sa « plus longue mémoire » sur « nos ancêtres les Gaulois »! (Résistance)

Pierre Gillieth réussit le plus difficile : donner un panorama complet, vivant, coloré du monde gaulois. Un livre à mette absolument entre les mains d'élèves qui n'entendent quasiment plus parler des Gaulois à l'école. (Terre et Peuple)

Petit ouvrage pédagogique, illustré de gravures et de dessins fort bien venus. (Écrits de Paris)

Une série d'aperçus sur les Gaulois… (L'Archéologue)

Petit livre passionnant de bout en bout. (Rivarol)

Dans la désormais célèbre collection B.A.-BA des éditions Pardès, voici un petit livre sur les Gaulois qui, s'il n'ambitionne pas de rivaliser avec les travaux des spécialistes, n'en constitue pas moins une bonne synthèse sur le sujet, en même temps qu'une fort agréable introduction à cette riche civilisation gauloise dont les Français sont pour partie les héritiers. (Alain de Benoist, Éléments.)

Voici un petit livre sympathique, organisé de façon pratique. (La Nouvelle Revue d'Histoire)

 

Pardès 2005 / 128 pages / 21x14 cms / 190 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = Quelques toutes petites marques de lecture/manipulations, mais rien de bien grave. L’intérieur est propre et sain, l’aspect général est à estampiller entre bon et bon+… et le tout est agrémenté d’un bel envoi (nominatif, par contre) de l’auteur en page de garde !

>>> 6,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

Prix neuf = 11,40 €uros.

Ailleurs = De  5 à 8,40 €uros sur priceminister

De 7,69 à 8,40 €uros sur Amazon.fr

 

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15/12/2012

Jean-Paul BOURRE

Jean-Paul BOURRE : « L’élu du Serpent Rouge »

 

Quel secret recèle le cours de la Bièvre, cette rivière enterrée au cœur de Paris sous l'église Saint-Médard, ancienne place forte mérovingienne aux origines plus lointaines encore ? Quelle guerre livrent les « mousquetaires du Président », spécialistes des tables d’écoute et des éliminations discrètes, en recherchant le manuscrit maudit du « Serpent rouge » ? Luttent-ils contre l’organisation qui a poussé l’Élu du « Château » à procéder au marquage occulte de Paris par des monuments dont la disposition répond au plus dangereux rite d’initiation ?

Ministres, aventuriers, journalistes se livrent, entre les sites sacrés de Paris, de Venise ou de la Haute-Égypte, à une course impitoyable pendant que le monarque de la République reçoit à sa cour astrologues, mages et devins dans l’attente d’une réponse des Dieux.

 

Les Belles Lettres - 2005.  

303 pages / 24 x 15,5 cms / 460 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’ sur plats… mais O.K. Intérieur sain et propre, état général entre bon+ et très bon !   

>>> 13 €uros. / Vendu !  

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 17 €uros.

 

Jean-paul BOURRE, L’élu du Serpent Rouge, ésotérisme, occultisme, mystère, mystères, polars, politique, complot, aventure

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26/11/2012

La chasse au faisan est ouverte.

BHL se faisant remettre à sa place par Bardèche...

Il est clair que la vidéo ne pouvait pas rester longtemps sur Youtube ! Désolé ! 

15/10/2012

De quelques écrivains-guerriers...

De quelques écrivains-guerriers…

 

Ils sont ici un peu moins d’une vingtaine – deux groupes de combat avec leur équipe de voltige et leur pièce d’appui – qui seraient parfois surpris de se trouver ensemble. Les conflits qu’ils ont vécus se suivent et ne se ressemblent pas, tout au long de ce bref quart de siècle où la France a réussi à perdre trois guerres et à n’en gagner qu’une seule, dans le sillage d’alliés qui ont fait le plus gros de la besogne. Mais ces hommes, quels sont-ils ? Des écrivains ou des guerriers ? Les deux, tour à tour et parfois en même temps.

Remarquons d’abord qu’il y a peu de professionnels. Les guerres modernes ont été tragiquement vécues par ceux dont ce n’était pas le métier. Aussi ne se trouve-t-il qu’un seul saint-cyrien dans cette cohorte : Pierre Sergent. Et encore il intégra Coët en 1944, après avoir été volontaire dans un maquis.

Et Marcel Bigeard ? Mais c’est le type même de l’officier sorti du rang, qui commence sa carrière avec les godillots de 2e classe et la termine avec les étoiles de général. Sans la captivité et surtout sans la Résistance, il serait resté petit employé de banque, peut-être directeur d’une succursale dans une sous-préfecture des marches de l’Est. Bigeard n’en reste pas moins l’exemple même de l’homme que les événements ont révélé à lui-même : ce n’est pas un militaire, c’est un soldat. Ce n’est pas un mince compliment. Il ne deviendra écrivain que sur le tard, à l’âge de la retraite (mot qu’il n’aime pas) et des Mémoires. Il y nourrit ses nostalgies guerrières de quelques jugements parlementaires menés, selon son habitude, tambour battant.

Son âge lui a permis de participer à toutes les guerres : 39-40, la résistance, 44-45, l’Indo, l’Algérie, sans compter quelques aventures qui ne sont plus qualifiées aujourd’hui coloniales, mais seulement extérieures. De tous les guerriers de ce recueil, il reste le plus incontournable et de tous les écrivains, le moins nécessaire. Mais quel personnage !

Ce n’est pas sur une réputation militaire que s’est établie la renommée de Guy des Cars. Cet aristocrate devenu un des champions du roman populaire à gros tirage a pourtant fait, à trente ans, une entrée fracassante dans la république des Lettres, en 1941, avec un superbe récit, L’Officier sans nom, dans lequel il racontait avec un accent de vérité indéniable ce que fut sa guerre de 39-40.

On a trop oublié que l’armée française devait laisser sur le terrain cent vingt mille tués. Le fameux devoir de mémoire plaçait alors le sacrifice de ces garçons en priorité absolue dans le souvenir de leurs compatriotes. S’ils ne sont pas aujourd’hui totalement oubliés, c’est entre autres à Guy des Cars qu’on le doit.

Après cette brève et désastreuse expérience militaire, il devait remiser à jamais son uniforme dans la naphtaline d’une vieille cantine et on ne le verra plus sur un champ de bataille. Mais il représente fort bien l’itinéraire des meilleurs de sa génération. Quant à sa trajectoire d’écrivain, elle est plus honorable que ne veulent l’avouer ces critiques envieux qui l’avaient surnommé Guy des Gares.

À la même génération appartient Marc Augier. Et si sa campagne de 39-40 ne fut guère mémorable, il devait se rattraper par la suite. Militant socialiste et pacifiste du temps du Front populaire, il avait commencé une originale carrière de journaliste, de motard et de campeur, publiant un assez beau récit sur un Solstice en Laponie. Après avoir partagé les espoirs et les rêves de ses camarades des Auberges de la jeunesse, Les Copains de la belle étoile, on le retrouve animateur d’un mouvement d’adolescents au temps de ce qu’on nommait l’Europe nouvelle. Il n’était pas homme à inciter ses garçons à aller se battre en Russie sans s’y rendre lui-même, sous-officier de la LVF et correspondant de guerre. Il en ramènera un court récit, Les Partisans, et une réputation de maudit qui lui collera à jamais à la peau. Pourchassé et exilé en Amérique du Sud, le réprouvé Augier deviendra le romancier Saint-Loup. Sans une indiscrétion sur son passé, il aurait sans doute obtenu le prix Goncourt en 1952. Il fera mieux et réussira à gagner un public vite fanatique d’une œuvre qui doit beaucoup à ses expériences vécues dangereusement.

De la demi-douzaine de garçons qui ont choisi la Résistance et se retrouvent ici, on peut d’abord dire qu’ils étaient jeunes, très jeunes même quand ils ont choisi leur camp, au risque de leur peau. Ils n’avaient rien écrit, sauf quelques dissertations scolaires quand ils se sont lancés dans la bagarre.

Alain Griotteray fut du premier rendez-vous, celui qui lança quelques étudiants devant l’Arc-de-Triomphe par un glacial 11 novembre d’occupation. Cette manifestation trop oubliée fut le prélude d’un mouvement de défi qui porta les plus intrépides vers les maquis.

Pierre de Villemarest choisit pour sa part ce massif montagneux, véritable forteresse naturelle qui devait devenir le plus célèbre haut lieu des combattants de la nuit et du brouillard : le Vercors.

Pierre Sergent se retrouve en Sologne, soldat sans uniforme, en un temps où les volontaires ne se bousculaient pas, car les occupants tenaient solidement le pays. Il choisit ainsi d’entrer dans la carrière des armes par la porte la plus étroite et la plus rude.

Le maquis de Roger Holeindre, ce fut le pavé de Paris où il joua au Gavroche sur les barricades, s’emparant de haute lutte d’une mitrailleuse ennemie et gagnant à jamais le droit d’ouvrir sa gueule quand poussèrent comme champignons les fameux «résistants de septembre», une fois l’orage de feu apaisé.

André Figueras réussit à fuir le pays occupé et à rejoindre l’armée régulière, ce qui lui valut de revenir au pays pistolet-mitrailleur au poing et coiffé du béret noir des commandos.

Sergent, comme les quatre autres, a vécu assez pour se faire traiter de fasciste par ceux qui arborent à la boutonnière le triangle rouge des déportés politiques devenu l’insigne de Ras l’front, plus d’un demi-siècle après la fin de la dernière guerre, tout danger écarté.

Parmi les cent soixante-dix-sept Français qui débarquèrent de vive force sur les côtes normandes à l’aube du 6 juin 1944, se trouvait un garçon de 19 ans. Ce jeune Breton de Cornouailles avait déjà réussi un exploit en rejoignant l’Angleterre à bord d’un minuscule rafiot à voile. Il se nomme Gwen-Aël Bolloré et sert alors comme quartier-maître infirmier.

Une belle carrière l’attend: chef d’entreprise, océanographe, éditeur, poète, romancier, mémorialiste. L’ancien du commando Kieffer sera lié avec toutes les personnalités de la république des Lettres. Mais son plus grand titre de gloire est d’avoir défié le pouvoir, en s’en prenant au général-président, dont il n’approuvait guère la politique algérienne. Il avait montré du courage et du talent. Il devait prouver alors qu’il avait aussi du caractère, chose surprenante chez un personnage aussi convivial.

Ceux pour qui la résistance – la vraie – prenait fin avec la défaite du IIIe Reich et le jugement de Nuremberg, n’en avaient pas fini avec le combat. En Extrême-Orient, une guerre s’allumait. Les Viets arboraient l’étoile des anciens alliés soviétiques. La croix gammée fracassée, cette étoile devenait pour eux le symbole de l’ennemi. Pas question de se mettre à écrire tranquillement. Des volontaires partaient à l’autre bout du monde. Les meilleurs servaient dans les parachutistes, vite légendaires. On allait y retrouver nos anciens résistants : Holeindre avec le béret rouge des paras coloniaux et Sergent avec le béret vert des légionnaires paras.

Bientôt les rejoint un jeune sous-lieutenant qui devait devenir, quelques années plus tard, le plus célèbre des écrivains guerriers, garçon qui fit ses universités à Diên Biên Phu. Il se nommait Erwan Bergot. Comme tous ses camarades d’aventure indochinoise, il allait être marqué par ce mal jaune, grande nostalgie maladive du Sud lointain.

Servant comme chef de section dans les rangs du bataillon Bigeard, il se révélera le meilleur parmi les meilleurs. Une promotion de l’école des élèves-officiers de réserve de l’école d’Infanterie de Montpellier portera un jour son nom. Les jeunes aspirants qui ont choisi ce patron se réclamaient à la fois du combattant et de l’écrivain, car il fut l’incarnation exemplaire de ces deux vocations exigeantes.

L’année même où tombaient l’un après l’autre les pitons aux noms de femmes disséminés dans la sinistre cuvette choisie par le haut-commandement, un autre feu s’allumait en Algérie. Bigeard devait y construire sa légende tout au long de la piste sans fin où progressaient ses léopards, l’index crispé sur la queue de détente de leur MAT 49. Un jour, devenu général, député, ministre, il écrira des livres. Pour le moment, c’est sur le terrain qu’il se veut maître et seigneur.

Cette guerre, où combattent côte à côte gens de métier et gars du contingent, va être la grande aventure de toute une nouvelle génération. Seuls les aînés comme Holeindre ou Sergent ont connu la résistance et seul Bergot – comme son chef Bigeard – a vécu l’enfer des camps viets, où la mortalité était pire qu’à Dachau ou à Tambow. Leurs camarades, futurs écrivains, mais provisoires combattants, sont des garçons dont ce n’est pas le métier de se battre, mais qui vont se débrouiller aussi bien que leurs aînés des maquis et des rizières.

Rien ne distingue, sur les superbes photos prises par l’officier marinier René Bail, ancien de l’Aéronavale, les appelés et les professionnels. Ils portent la même tenue camouflée, ils ont le même visage ruisselant de sueur sous la casquette de combat.

Dans cette armée qui passe ses nuits et ses jours dans les djebels, rien ne sépare les gradés de leurs hommes. Ils partagent tout. Et la soif et la peur et le froid (« L’Algérie est un pays froid où le soleil est chaud », disent les anciens). Ils vivent en plein vent, dans la caillasse et la boue, dans le sable et les ronciers. Finalement, ils ont le même âge ou presque et se ressemblent étrangement en cette fin des années cinquante de notre siècle.

Les soldats d’outre-Méditerranée sont alors en train de durement gagner sur le terrain, tandis que d’autres à Paris vont jeter la crosse après le fusil, comme on jette le manche après la cognée. Cette défaite programmée fera d’eux des rebelles et même des hors-la-loi, marqués à jamais par cette expérience tragique du courage et de la peur, où ils ont vu tomber pour rien les meilleurs de leurs camarades.

Ce fut une sacrée équipe que celle de ces soldats plus ou moins perdus, dont les chemins par la suite ne vont cesser de se croiser et de se recroiser. En voici une demi-douzaine, dont l’amertume et la lucidité ne vont pas faire oublier les dures joies de la camaraderie et de l’enthousiasme. Nous les découvrons côte à côte, une dernière fois, sur cette terre d’Algérie (et de Tunisie pour l’un d’eux) qui les a tant marqués : le quartier-maître de fusiliers marins commandos Georges Fleury, le brigadier de chasseurs d’Afrique Jean Bourdier, le sergent de chasseurs à pied Dominique Venner, le lieutenant de tirailleurs Philippe Héduy, le lieutenant d’alpins Jean Mabire.

À eux cinq, appelés ou rappelés, ils incarnent des vertus militaires que ne désavouraient pas le vieux briscard parachutiste Roger Holeindre qui n’a guère soufflé depuis la Résistance et poursuit en Algérie les opérations de commando inaugurées en Indochine.

Leurs chansons, leurs crapahuts, leurs combats impressionnent fort un garçon plus jeune qu’eux, fils et petit-fils de soldats, marqué au fer rouge par la disparition en Indochine de son père, un légionnaire d’origine russe. Ainsi, par le privilège du sang versé par les siens, Serge de Beketch figure ici à côté de ses aînés.

Tout comme le romancier Serge Jacquemard, très jeune témoin des atrocités de plusieurs guerre  celle d’Espagne où ses parents furent pris en otage, celle de l’Occupation et de ses rigueurs et celle du coup d’État en Indonésie qui porta Suharto au pouvoir pour plusieurs décennies. S’il ne fut pas véritablement guerrier lui-même, sa rencontre avec le Bat’ d’Af’ Maurice H. influencera une grande partie de son œuvre.

Et puis, pour beaucoup, ce sera le retour, le retour écœurant dont parlait Pierre Mac Orlan. Viendront le complot, l’aventure, la prison, l’exil, ce qu’ils nomment parfois «la politique» et qui n’est pour eux qu’une nouvelle manière de se battre. Ils ne seront pas des journalistes ou des écrivains comme les autres. Leurs articles ou leurs bouquins gardent toujours l’empreinte de combats vécus avant d’être rêvés. Ils sont à jamais différents du monde des civils, méprisant cette civilisation qui a voulu transformer les centurions en boutiquiers. Ils ne marchent pas dans la société marchande. Ils sont à jamais libérés du libéralisme. Ils savent que la vie est une lutte et que toutes les armes comme toutes les ruses y sont bonnes.

Ils ne croient pas plus à la droite qu’à la gauche. Ils savent que la première des consignes, dans la paix comme dans la guerre, est de garder ses distances… Ils étaient des soldats d’occasion. Ils ne sont pas vraiment sûrs d’être des écrivains de métier. Ils savent seulement qu’il n’est plus possible de tricher. Leur encre aura toujours le goût du sang.

 

* * *

 

Jean Mabire

Préface au livre « Ils ont fait la guerre » de Philippe Randa.

 

écrivains guerriers

Général Marcel Bigeard ( au centre )

 

http://www.centrostudilaruna.it/de-quelques-ecrivains-guerriers.html

19/09/2012

Un bon plan…

Ruiner les intégristes…

Un bon plan…

 

A Paris, des clients déchirent "Charlie Hebdo"

devant les kiosques à journaux.

 

Des clients se sont précipités dans des kiosques à Paris mercredi matin, dans le but d'acheter et de détruire les exemplaires de Charlie Hebdo contenant les caricatures de Mahomet, selon des kiosquiers de Belleville, dans l'est de la capitale. "Quand j'ai ouvert à 6 heures ce matin, un homme attendait déjà là, une liasse de billets à la main. Il m'a demandé tous les exemplaires de Charlie Hebdo, avant de me dire qu'il comptait les détruire, ainsi que tous ceux qu'il trouverait chez les vendeurs de journaux du coin", a déclaré un kiosquier qui avait vendu tout son stock à 8 heures. Un autre kiosquier du quartier a vu ses clients chiffonner sous ses yeux les exemplaires du journal satirique qu'ils venaient de lui acheter, lui reprochant de vendre un journal qui "allait créer des problèmes en France".

 

(aliceadsl.lemonde.fr / Mercredi 19 nov.2012)

 

Quel dommage que nous ayons tous oublié jusqu’au sens même des mots COURAGE, intelligence, combat et solidaritéSans quoi, la « solidarité de la presse » pourrait rendre un grand service à l’humanité tout entière…

Puisqu’il suffirait que l’ENSEMBLE de ladite « presse » publie quotidiennement des caricatures de Mahomet (pendant quelques semaines) pour ruiner l’ensemble des intégristes… obligés d’acheter des millions de journaux et magazines chaque matin ! ( Héhé! )…  

 

Kurgan.    

intégristes,caricatures mahomet

Mahomet par Gotlib (1972)

Dans God’sClub (c) Fluide Glacial/Audie.

15/09/2012

Robert BRASILLACH

Robert BRASILLACH : « Les sept couleurs »

 

Résumé : Avec son amie Catherine, Patrice découvre les rues du Paris des années 1920. Il vit dans une pension peuplée de personnages pittoresques, fréquente les restaurants bon marché, les cinémas, les parcs. Ayant terminé ses études, Patrice se rend en Italie fasciste, qu'il soutient, et exerce le métier d'enseignant tout en gardant contact avec Catherine. Il correspond plusieurs mois avec elle, mais leurs liens se distendent peu à peu. Apprenant que celle-ci a épousé François Courtet, militant communiste, Patrice rejoint la Légion étrangère et opère au Maroc français.

Son engagement terminé, il se rend dans le nouveau Troisième Reich sur la recommandation de Siegfried Kast, ancien légionnaire d'origine allemande devenu adjoint de Julius Streicher, et travaille dans une chambre de commerce française à Nuremberg. Patrice entame une liaison avec une jeune Allemande, Lisbeth.

Lors d'un voyage en France, Patrice tente de reconquérir Catherine, toujours mariée à François — qui, depuis, est passé dans le camp fasciste. Ce dernier, doutant de la sincérité de sa femme, s'enrôle dans dans les troupes de  Franco afin de participer à la guerre d'Espagne… 

 

Les Sept couleurs est un roman de Robert Brasillach paru à la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939 aux éditions Plon. Il a manqué de peu le prix Goncourt.

Outre l'intérêt historique d'une description du climat d'avant-guerre d'un point de vue fasciste, l'originalité du roman tient dans la variation successive du style de narration à chacun des sept chapitres : récit, correspondance épistolaire, journal, réflexions personnelles de l'auteur, théâtre, articles de presse, flux de conscience (monologue).

Le roman met également en avant l'exaltation de Brasillach pour le congrès de Nuremberg — exaltation plus d'ordre esthétique que politique —, et son enthousiasme pour les grand-messes païennes du Parti nazi telles qu'elles ont pu être filmées par Leni Riefenstahl dans Le Triomphe de la volonté. ( Wikipedia )

 

Le Livre de Poche – 1966 / 255 pages / 140 grammes.

 

Retour en stock de deux exemplaires…

 

Un exemplaire en excellent état ( impossible de dire « comme neuf » vu qu’il date tout de même de 1966, mais c’est clair qu’il est vraiment très bien ! )

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Et un autre ( même année ) un petit poil moins bien ( une petite marque de pliure en haut à droite de quatrième ), mais en très bon état tout de même…

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

robert brasillach,les sept couleurs,fascisme,nazisme,entre-deux-guerres

>>> http://www.brasillach.ch/

>>> http://arb6245.over-blog.net/

20/07/2012

Joe HALDEMAN

Joe HALDEMAN : « La guerre éternelle »

 

Quatrième de couverture : En 1997, un de ses astronefs ayant été détruit dans la constellation du Taureau, la Terre décide de se venger. On enverra contre l'ennemi un contingent d'élite. Avec d'autres, William Mandella, étudiant surdoué, est enrôlé et soumis à un entraînement si inhumain que beaucoup en meurent. Il survit, lui, combat dans l'espace et sauve encore sa peau. Il va rentrer…

Paradoxalement, le plus dur l'attend…

Aux confins de l'univers, il a franchi sans le savoir des portes de distorsion spatio-temporelle. Sur Terre, des siècles ont, en fait, passé ! William Mandella est seul, paumé, sans plus rien de commun avec ce monde autre, cet univers inconnu… ».

 

La guerre éternelle a reçu les prix Hugo et Nebula en 1976.

J’ai Lu Poche – 1996 – 282 pages – 140 grammes.

Marques d’usage sur couv’ et 4ème mais OK, tranche non cassée.

>>> 2 €uros. / disponible.

 

Ou : J’ai lu science fiction – 1985 – 282 pages – 145 grammes.

Mais un poil moins bien que le précédent : 1,50 €uros. / Vendu !

 

HADELMAN-La-Guerre-Eternelle.jpg 

La Guerre éternelle est un roman divisé en quatre parties, trente-quatre chapitres et un épilogue. Les quatre parties du roman présentent quatre phases successives de la vie du héros, William Mandella, tout en suivant sa progression dans la hiérarchie militaire (Soldat, Sergent-chef, Lieutenant, Commandant).

Le temps du récit est double, divisé en un temps réel (tel qu'il s'écoule sur la planète Terre au méridien de Greenwich) et un temps subjectif (temps biologique raccourci par les sauts collapsars et ralenti par les voyages interstellaires effectués à une vitesse proche de celle de la lumière). Cette double échelle temporelle permet d'une part à l'auteur d'étaler le récit de la guerre sur 1143 ans terrestres (entre 1997 et 3143), tout en ménageant l'âge de son héros qui termine le roman à l'âge subjectif de 32 ans. Le titre fait écho à la durée de la guerre, interminablement prolongée par les distorsions temporelles.

(…)

Les humains maîtrisent le Saut collapsar qui utilise le phénomène des trous de ver pour accélérer les voyages interstellaires. Aux abords de chaque collapsar est aménagée une planète-portail qui en garde l'accès stratégique. Les vaisseaux spatiaux voyagent à des vitesses proches de la lumière et subissent des accélérations énormes, ce qui oblige les humains à s'installer dans des cocons de protection, en état de biostase. Pendant ce temps, un ordinateur logistique prend en charge la navigation du vaisseau.

En 2024, la Terre est peuplé d'un tiers d'homosexuels et de 50% de chômeurs. Après les émeutes de 2004, les villes sont d'immenses bâtiments monoblocs articulés autour de nombreux ascenseurs et trottoirs roulants. Grâce aux progrès technologiques, la faim n'existe plus et la criminalité a été éradiquée. La psychométrie détecte les criminels potentiels à l'âge de six ans et les soumet à un traitement correctif efficace. Les grands criminels se voient imprimer une nouvelle personnalité et sont réabsorbés par la société. Beaucoup de sans emploi, entretenus par l'État, se consacrent à des activités artistiques ou littéraires. La mode masculine a changé. Les hommes portent une blouse à col droit ajustée, une courte cape, une large ceinture brillante et une dague-bijou au côté, un pantalon large à grands plis serrés dans les bottes. La surpopulation a obligé les autorités à faire vivre plusieurs familles dans un même logement et à interdire en partie l'accès à la propriété privée. Le Conseil Eugénique commence à parler de l'homosexualité universelle comme solution aux problèmes de surpopulation. À soixante-dix ans, chaque citoyen reçoit sa qualification pour le Système universel de Sécurité médicale en fonction de son importance pour la société.

En 2458, la population de la Terre est maintenue en dessous du milliard d'êtres humains par une politique d'éducation strictement homosexuelle et le remplacement de chaque individu décédé par un enfant artificiellement vivifié. Les nouveau-nés sont élevés dans des crèches jusqu'à l'âge de douze ou treize ans et ne reçoivent la visite que d'enseignants ou de psychiatres. À la sortie de la crèche, ils se choisissent un prénom et deviennent adultes stagiaires. À vingt ans, ils sont appelés à l'AENU pour travailler cinq ans dans un bureau. L'élite est ensuite entraînée au combat. Les Terriens sont très uniformes du point de vue morphologique et correspondent globalement au type polynésien.

En 3138, les humains sont tous des clones d'un homme dénommé Larry Kahn, ancien caporal de l'armée terrienne. La Terre compte 10 milliards de clones et chaque clone qui meurt est remplacé. Les clones masculins s'appellent tous Homme et les clones féminins Homme-la Femme. Il n'y a plus de système économique, ni de monnaie. Seule la planète Majeur abrite encore quelques humains qui procréent par voies naturelles et constituent une sorte de réserve humaine à l'échelle galactique.

(…)

Dans la préface à l'adaptation en bande dessinée de son roman, Joe Haldeman répond à la question « Pourquoi j'ai écrit La Guerre éternelle ».

L'auteur y raconte sa conscription pour la Guerre du Vietnam, son arrivée sur le terrain en 1968 et son évacuation sanitaire par hélicoptère en septembre de la même année. Quelque deux cents blessures lui valent cinq mois d'hôpital, tandis que ses quatre compagnons sont morts au combat.

La Guerre éternelle est un roman qui s'inspire directement de l'expérience vécue de l'auteur pendant son année au Vietnam et la scène d'ouverture du roman donne immédiatement le ton. La séance d'instruction sur les « huit manières de tuer un homme silencieusement » est en effet directement tirée de la biographie de l'auteur qui assista à un cours similaire lors d'un stage d'entraînement dans le Missouri, juste avant de s'embarquer pour l'Asie.

La guerre du Vietnam en tant qu'événement historique est d'ailleurs directement évoquée dans le roman, car la plupart des officiers-instructeurs du récit sont présentés comme des vétérans.

Il semble donc juste d'affirmer avec Jacques Sadoul que le roman de Joe Haldeman est une « allégorie de la guerre du Vietnam et de son horreur absurde ». Autre élément autobiographique marquant, Joe Haldeman a donné à l'un des personnages principaux de son roman le nom de jeune fille de son épouse, Marygay Potter.

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_%C3%A9ternelle )

 

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24/05/2012

Staline

Jean ELLEINSTEIN : « Staline »

 

Quatrième de couverture :

Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions.

La révolution de 1917, la guerre civile, la NEP, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.

Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques.

Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag. 

 

FAYARD / 1984.

568 pages / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.

Quelques cartes en noir et blanc, hors texte.

Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Elleinstein