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27/03/2014

Erwan BERGOT : Bigeard

2014, soixantenaire de la fin de la guerre d'Indochine. 

 

Erwan BERGOT : « Bigeard »

 

Il y a un style Bigeard, un vocabulaire Bigeard, une légende Bigeard. Mais l’homme est-il à l’image de ce guerrier qui n’a jamais accepté de renoncer et qui a définitivement pris pour devise un seul mot : « durer » ? Nul n’était plus qualifié qu’Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d’exception. C’est en 1952 que la presse découvre le jeune commandant Bigeard. Dès lors, elle ne le lâchera plus. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d’Etat, député, où qu’il soit, la renommée l’accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était « Bruno ». Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n’a jamais rien renié, ni les combats qu’il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les convictions qui ont fait de lui, sous l’écharpe de député, un élu pas comme les autres, qui avait choisi son camp mais conserva, en dépit de tout, sa liberté de penser et son franc-parler.

En suivant pas à pas cette existence fertile, de la Lorraine aux palais nationaux, Erwan Bergot nous fait découvrir un Bigeard secret : l’homme timide, pudique, fraternel qui, arrivé au faîte de la célébrité et de la popularité, aura toujours la faculté juvénile de s’émerveiller de ce que la vie lui a apporté.

 

 

Reliure éditeur cartonnée recouverte d’un tissu marron clair + jaquette couleurs / 48 pages (!!!) de reproductions photographiques.

France Loisirs – 1989 – 586 pages – 23 x 14,5 cms – 820 grammes.

Etat = Quelques petites marques-traces de manipulation(s) et lecture… mais vraiment trois fois rien ! Un bon gros pavé en excellent état, que l’on peut sans problème estampiller comme « entre bon et bon+ » !

>>> 7,50 €uros. / disponible.

 

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Ailleurs = entre 5 et 9 €uros sur Priceminister pour des exemplaires en bon état et avec jaquette…

proposés par des vendeurs sérieux ! 

de 6 à 11 €uros sur abebooks.fr / 10 à 13 sur marelibri.com

entre 13 et 15 €uros sur livre-rare-book.com.

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Pour d'autres ouvrages relatifs à l'Indochine, à la guerre en Algérie, aux volontaires Français en Corée (etc.), cliquez sur "Indochine et Algérie" dans la colonne "Carégories" (à droite) et/ou jetez un oeil à notre catalogue en ligne (voir à "Catalogue Livres – téléchargement", toujours dans la colonne de droite), chapitre Histoire.  

 

26/03/2014

Diên Biên Phu, artilleurs dans la fournaise

2014, soixantenaire de la fin de la guerre d'Indochine.

 

Henri DE BRANCION :

« Diên Biên Phu, artilleurs dans la fournaise »

 

Préfacé par le Général Bigeard.

 

 

Diên Biên Phu, 30 mars 1954, onze heures du soir.

- Ici, le « gars Pierre ». Si vous vous estimez en danger, retirez-vous.

- Et mes canons ?

- Sabotez-les…

- Hors de question ! Je tiendrai tant que je pourrai.

Au dix-septième jour de la bataille, la situation est désespérée. Sur les cinq collines de l’est, quatre sont aux mains des divisions vietminh : rien ne semble devoir arrêter leur élan. Face à elles, il ne reste plus que les artilleurs du lieutenant Brunbrouk qui refusent de se replier. Présents à Diên Biên Phu du premier au dernier jour, les artilleurs ont apporté sans répit, et malgré des pertes énormes, l’appui de leurs feux, forçant l’admiration de leurs compagnons d’armes.

Grâce à de nombreux témoignages et à des documents encore inédits, l’auteur fait revivre ici, pour la première fois, la vie quotidienne des artilleurs de Diên Biên Phu, Français, Marocains, Africains, Vietnamiens et légionnaires des unités de mortiers lourds.

 

Le général de Brancion est saint-cyrien. Passé dans la Résistance, il est arrêté par la Gestapo et interné. Il a fait carrière dans l’artillerie. Il a combattu en Indochine et en Algérie. Son précédent ouvrage, Commando Bergerol a reçu le prix Raymond Poincaré.

 

Presses de la Cité – 1992 – 298 pages – 24 x 15,5 cms – 430 grammes.

Broché (reliure souple en couleurs) – 16 pages de reproductions photographiques + 5 pages de croquis explicatifs.

Etat = nombreuses petites traces de manipulation(s) et lecture(s)… il est clair que le livre a été lu, relu et même re-relu !

Mais bon, rien de franchement notable pour autant… il est toujours bien « compact », la tranche n’est pas cassée (j’aime les gens qui savent lire sans marquer les tranches des livres !), l’intérieur est nickel… et l’ensemble est donc tout à fait bon pour le service !!!

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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La Légion en Indochine / P. Sergent et P. Bonnecarrère.

2014, soixantenaire de la fin de la guerre d'Indochine.

 

Paul BONNECARRERE :

« Par le sang versé – La Légion Etrangère en Indochine »

 

Si la guerre a cessé en Europe, l’Indochine en 1946 ne connaît toujours pas la paix. Le mouvement nationaliste du Viet-Minh dirigé par Ho-Chi-Minh met le pays à feu et à sang et, en haut lieu, on n’a pas encore compris l’efficacité de cette guérilla qui aboutira en 1954 à la défaite de Dien-Bien-Phu. On s’en tient à la technique traditionnelle et le Corps expéditionnaire en général, la Légion étrangère en particulier, sont chargés d’assurer la sécurité des places fortes, des routes, des voies ferrées et des civils confiants dans la protection de la France.

C’est le dur combat de la Légion pendant ces années meurtrières que Paul Bonnecarrère évoque ici en s’appuyant sur les journaux de marche des unités et les témoignages d’une centaine de survivants. Dans cette épopée sanglante, la Légion a perdu plus d’homme que pendant les deux guerres mondiales. Il lui a fallu se mesurer dans une nature hostile avec un ennemi invisible, fanatique et d’une cruauté dépassant toute imagination ; déjouer embuscades et pièges.

La poursuite d’Ho-Chi-Minh dans le Sud-Tonkin, l’odyssée du train blindé, le sauvetage de la My-Huong, la défense de la sanglante R.C. 4 ou de Cao-Bang dont ne revinrent que douze hommes sur mille, voilà quelques-uns des épisodes de ce récit où revit avec une intensité exceptionnelle le courage de ces « étrangers devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé ».

Le livre de poche – 1976 – 506 pages – 260 grammes.

Etat = quelques petites marques/traces de manipulation(s) et/ou lecture(s), ainsi qu’une fine cassure sur une tranche très légèrement incurvée, mais rien de vraiment notable. L’exemplaire est propre et de bonne tenue… entre bon et bon+ 

>>> 2 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

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Pierre SERGENT :

« Paras – Légion : le 2ème B.E.P en Indochine »

 

Quatrième de couv' : « Je vous pose trois questions auxquelles vous me répondrez en toute franchise : Acceptez-vous de sauter n’importe où, en blind ? Acceptez-vous de sauter avec vingt-deux mètres-seconde de vent ? Acceptez-vous de sauter sans appui-chasse ? – Je réponds oui à toutes vos questions, mon commandant ». C’est la vocation des légionnaires parachutistes : sauter, quelles que soient les conditions atmosphériques, quel que soit le danger.

 

L’histoire des légionnaires parachutistes  du 2ème B.E.P. commence, en Indochine, en 1949. Le séjour débute au Cambodge dans la décontraction. Pas pour longtemps. Voler au secours d’un poste, d’une unité en difficulté devient très vite une routine souvent meurtrière… Puis, dans la nuit du 3 au 4 octobre 1951, le bataillon intervient en unité constituée. Ce sera la bataille de Nghia Lo, suivie de celle du Ba Vi, les opérations « Lorraine », « Marion », Na San, Langson… Le 10 avril 1954, les hommes du 2ème B.E.P. sautent sur Diên Biên Phu. La plupart disparaissent au combat ou sont faits prisonniers. Le 3ème B.E.P. qui arrivait en renfort, revendique l’honneur de s’appeler 2ème B.E.P… De l’Algérie, au Tchad, à Kolwezi, l’histoire du 2ème R.E.P., héritier du 2ème B.E.P., commence.

 

L’auteur : Pierre Sergent, ancien officier, a fait toute sa carrière à la Légion étrangère. Après le maquis, en 1944, il entre à Saint-Cyr, rejoint la Légion en Algérie, combat dans les rangs du 1er bataillon étranger de parachutistes (B.E.P.) en Indochine, où il est grièvement blessé, puis prend part à toute la guerre d’Algérie, de 1954 à 1961. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Je ne regrette rien, Les Maréchaux de la Légion, Camerone, La Légion saute sur Kolwezi.

 

Presses Pocket / Collection « Troupes de choc » / 1984.

351 pages (dont 8 pages de reproductions photographiques) – 180 grammes.

Etat = quelques p’tites traces de manipulation(s) et lecture(s), mais rien de véritablement notable ! Tranche non cassée, plats bien brillants, intérieur parfait… bon pour le service !

>>> 3,40 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

( Ailleurs = 3,50 à 7 €uros sur Priceminister ) 

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12/03/2014

Stephen HAWKING - Une brève histoire du temps

Stephen HAWKING :
Une brève histoire du temps / Du big bang aux trous noirs

 

Quatrième de couverture : Stephen Hawking est universellement reconnu comme un des plus grands cosmologistes de notre époque et l’un des plus brillants physiciens depuis Einstein. Successeur de Newton, il occupe à l’université de Cambridge la chaire de Mathématiques, et s’est rendu célèbre pour ses travaux sur les origines de l’univers.

« Une brève histoire du temps » est le premier livre qu’il ait décidé d’écrire pour le non-spécialiste.

Il y expose, dans un langage simple et accessible, les plus récents développements de l’astrophysique, concernant la nature du temps et du monde. Retraçant les grandes théories du cosmos, de Galilée et Newton à Einstein et Poincaré. Racontant les ultimes découvertes de l’espace, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie unitaire combinant et unifiant la Relativité générale et la mécanique quantique.

On sait que Stephen Hawking lutte depuis 20 ans contre une maladie neurologique très grave. On en trouvera que plus fascinant cet extraordinaire effort d’un esprit scientifique pour parvenir à une compréhension ultime des secrets de l’Univers.  

Traduit de l’anglais par Isabelle Nadeau-Souriau / Préface de Carl Sagan.

 

FLAMMARION ( Nouvelle Bibliothèque Scientifique ) / 1989.

237 pages + 16 pages d’illustrations et schémas explicatifs hors-texte.

22,5 x 13,5 cms  / 380 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu blanc, titre et nom d’auteur en rouge sur plat et tranche. Un petit accro’ (2 mm, restauré) au haut de la tranche jaquette, ainsi que quelques rousseurs / menues salissures en bas de plats et sur la tranche supérieure papier, mais l’intérieur est propre et sain et l’ensemble tout à fait O.K !

>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

 

Egalement disponible (retour en stock) :

 

Stephen HAWKING :

Une brève histoire du temps / Du big bang au trous noirs.  

 

FLAMMARION ( Nouvelle Bibliothèque Scientifique ) / 1989.

237 pages + 16 pages d’illustrations et schémas explicatifs hors-texte.

22 x 13,5 cms – 320 grammes.

Broché (reliure souple) + jaquette couleur.

Etat = deux très fines nervures sur la tranche, quelques petites traces de manipulation(s) (sur reliure et jaquette), mais rien de franchement notable ; les plats et la jaquette sont bien brillants, l’intérieur est comme neuf et l’ensemble est propre, sain et de bonne tenue !

Tout à fait bon pour le service ! >>> 2,80 €uros. / Vendu !

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26/02/2014

Catalogue Livres - Février 2014

Catalogue Livres - Février 2014

 

Obsolète ! Nouveau catalogue en ligne à compter du 16 / du 20 décembre 2014.  

 

Chapitre 01 : Science-Fiction & Fantasy, mis en ligne le samedi 22 février.

( Fans de Blade, de Philip K. Dick et de Fantasy... ce chapitre est pour vous ! )

 

Chapitre 02 : Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères... mis en ligne, lundi 24.

( Bruss, Kafka, Meyrink, Lovecraft ou Barker pour le romanesque... Villeneuve, Castaneda, Bergier, Gurdjieff, Markale, De Sède, Hutin, Ossendowski ou Bourre pour le mystérieux... C'est en Rouge, pour les couvertures des "J'ai Lu L'Aventure Mystérieuse" et Noir, pour celles des "J'ai Lu Terreur", que se vêt ce chapitre ! ).

 

Chapitre 03 : Enquêtes, polars, thrillers et espionnage... mis en ligne, mercredi 26. 

( Cornwell, Japp, Leroux, Spillane, Frédéric Dard ou J.B Livingstone... du suspens à chaque page. Mais c'est surtout les fans du tandem Maigret/Simenon qui ont aujourd'hui gâtés ! Oh que oui ! )  

 

Chapitres 04 : En ligne ( vendredi 28 )...

Indochine, Algérie, Seconde guerre mondiale : le plein de nouveautés ! 

 

Chapitre 05 : Barrès, Gurdjieff, Eco, Hamsun, Zykë, Céline, Nimier, Jünger, Montherlant, Hesse, Giono, Huxley, Pergaud, Boudard, Deforges, Reeves, Dac, Clavel, Vincenot...

En ligne, vendredi 28 février. 

 

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Chapitre 1 : Science Fiction & Heroic Fantasy. 

 

A consulter au format .pdf

En cliquant ici >>> Chapitre 01 - Science Fiction - Heroic Fantasy.pdf 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 01 - Science Fiction - Heroic Fantasy.doc

 

Chapitre 2 : Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères. 

 

A consulter au format .pdf

En cliquant ici >>> Chapitre 02 - Fantastique, épouvante et mystères.pdf 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 02 - Fantastique, épouvante et mystères.doc 

 

Chapitre 3 : Enquêtes, polars, thrillers et espionnage.

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 03 - Enquêtes, polars, thrillers et espionnage

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 03 - Enquêtes, polars, thrillers et espionnage   

 

 

Chapitre 4 : Histoire, guerres et romans historiques.

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 04 - Histoire et romans historiques 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 04 - Histoire et romans historiques  

 

 

Chapitre 5 : Philosophie, érotisme et truculences. 

 

A consulter au format .pdf 

En cliquant ici >>> Chapitre 05 - Terroirs & truculences 

 

Ou au format .doc

En cliquant ici >>> Chapitre 05 - Terroirs et truculences   

 

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catalogue livres juin 2012

 

19/02/2014

Nouveau catalogue livres...

Un nouveau catalogue livres sera mis en ligne sur ce Bouquinorium, à partir de samedi (22 février 2014), et ce, comme d’habitude, au rythme d’un « chapitre » par jour… en commençant par la Science-Fiction ! 

 

Profitez des quelques jours qui restent pour jeter un dernier coup d’œil au précédent catalogue (d’août dernier), car certains livres, présents dans celui-ci, ne se retrouveront pas forcément dans le prochain… même si toujours en stock !

 

À samedi, pour ce nouveau catalogue livres…

Et le début de deux longs mois de pure folie !

Oooooooh oui !!!

 

catalogue

17:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalogue

14/02/2014

14 et 15 février : Lupercales

Les Lupercales se déroulaient chaque année les 14 et 15 février. Elles étaient organisées par les Luperques, les prêtres du dieu Faunus. Le 15 février, ils couraient, entièrement nus. La nudité n’était alors pas aussi choquante qu’aujourd’hui, les athlètes notamment pratiquaient leur sport nus. La nudité des prêtres était symbolique : ils cherchaient à rappeler la nudité du dieu Pan :

 

Le dieu, qui est nu, veut que ses servants soient nus ;

Et un vêtement serait bien incommode pour courir

(Ovide, Les Fastes, Livre 2, vers 2,285-2,286)

 

En effet, même s’ils vénéraient le dieu Faunus, toute la cérémonie des Lupercales était consacrée au dieu Pan :

 

Là [chez les anciens Arcadiens], Pan était le dieu du bétail, Pan était le dieu des cavales,

il recevait une offrande pour assurer le salut des brebis.

Evandre amena avec lui ces divinités sylvestres :

là où est la Ville [Rome] actuelle n’était que son emplacement.

C’est pourquoi nous célébrons ce dieu et les rites amenés par les Peslages.

(Ovide, op. cit, vers 2,277-2,281)

 

Une autre explication existe sur la nudité des Luperques, donnée elle aussi par Ovide, un peu plus loin dans ses Fastes :

 

Faunus croisa un jour Hercule, ayant alors accompli ses douze travaux mais pas encore dieu, et son amante Omphale, reine de Lybie et dont il était l’esclave, suite à un crime. Faunus tombe immédiatement amoureux de cette femme magnifique. Alors que les amants se préparaient à célébrer les fêtes du dieu Pan, Faunus décida de les suivre jusqu’à la grotte où ils avaient décidé de se retirer.

La nuit, en l’honneur de Pan, devait être chaste en attendant les festivités. Hercule et Omphale décidèrent alors d’inverser leurs vêtements, et s’endormirent l’un à côté de l’autre. Faunus entra discrètement dans la grotte, plongée dans la pénombre. Il s’approche de la couche d’Omphale, mais elle porte la peau de lion de son amant, et il s’en détourne pour se diriger vers les tenues bien plus délicates dans l’autre couche. En les soulevant, il voit les jambes poilues d’Hercule, s’en effraie et tombe dans sa précipitation à fuir.

 

L’histoire est très vite répandue, grâce aux serviteurs d’Omphale, et Faunus fait l’objet de la risée générale. Depuis, il éprouve un certain dégoût pour les vêtements et exige des Luperques la nudité.

 

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Pour honorer le dieu Pan, donc, et son dérivé Faunus, les Luperques couraient nus dans les rues, et bénissaient ainsi la fertilité des passants et des foyers en flagellant les spectateurs avec des lanières de peau de bouc sanguinolentes. Ceux (et surtout celles) qui étaient touchés par ces lanières étaient assurés d’être purifiés et de bénéficier de la générosité du dieu.

Les lanières de peau de bouc venaient d’un sacrifice, réalisé juste avant dans une grotte sacrée, le Lupercal. Ce rite est lui bien romain, puisqu’il a été établi en commémoration d’une anecdote arrivée aux jumeaux Romulus et Rémus :

 

Il était de coutume de sacrifier une chevrette au dieu Pan, et alors que les prêtres préparaient le festin qui devait suivre le sacrifice, les jumeaux et quelques amis s’adonnaient aux joies du sport sur une colline. L’un de ces amis déclara bientôt à Romulus et Rémus qu’on voyait des brigands voler leurs bœufs. Sans attendre et sans prendre la peine de se vêtir, les jumeaux coururent à la poursuite des voleurs. Ce fut Rémus qui ramena les bêtes dans leur champ, et, une fois sur les lieux du festin, s’arrogea la belle part du repas en récompense.

 

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La grotte du Lupercal est elle aussi liée aux jumeaux qui fondirent la ville de Rome : ce serait là en effet que la louve les aurait protégés et allaités après leur abandon sur les rives du Tibre. C’est d’ailleurs en l’honneur de cette louve que la grotte s’appelle « Lupercal » (loup en latin se dit lupus).

 

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Le rite complet était l’un des rites les plus originaux alors pratiqués par les Romains. On offrait au dieu différentes offrandes, allant de la virginité d’une jeune fille au sacrifice de plusieurs animaux. La jeune fille était placée sur l’attribut masculin du dieu pendant toute la cérémonie. Ainsi, le symbole de la nouvelle fécondité était accompli. Pour la purification, puisque c’est aussi le but des Lupercales, on choisissait deux jeunes hommes, qu’un prêtre marquera de sang sacrificiel sur le front grâce à la lame dont il s’était servi, puis lavera ce sang avec une éponge de laine imbibée de lait, symbolisant la renaissance. Les deux jeunes gens, pour montrer leur fierté et leur joie, devaient alors éclater de rire.

On peut se demander quel rapport on peut trouver entre cette fête de la fécondité, assez primitive, même pour les romains (qui n’hésitaient pas, les derniers siècles, à dénigrer cette cérémonie pourtant très suivie) et la fête des amoureux célébrée aujourd’hui.

Il vient tout simplement du banquet, organisé à la fin des Lupercales. La tradition demandait que toutes les jeunes filles inscrivent leur nom sur un parchemin et le déposaient dans une urne. Les jeunes hommes venaient alors tirer au sort le nom de leur compagne d’un soir, avec la bénédiction de Junon, déesse du mariage. Parfois, on assistait ainsi à la naissance d’un couple.

C’est cette tradition amoureuse et plutôt « civilisée » que le pape Gélase 1er choisit de conserver en 494 lorsqu’il interdit définitivement les Lupercales, trop païennes et débridées au goût de l’Eglise. Il choisit alors un Saint, et ce fut Valentin qui se retrouva alors saint patron de tous les amoureux.

 

Les Mondes de Gwen / Mythes, légendes et Magie

 

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Voir également ici et ici !

06/02/2014

6 février 1945

Le souvenir de Brasillach

 

Les gens qui cherchent aujourd’hui les écrivains de droite et ne les trouvent pas auraient intérêt à se rendre au cimetière. De même ceux qui nous demandent où sont nos maîtres…

Je ne pense pas que Robert Brasillach eût aimé s’entourer de disciples concertés. Il avait trop le goût des amitiés. Mais il y avait une leçon permanente à tirer de ses livres, de ses articles, de sa conversation, et c’était la leçon d’un cœur bien fait. Je dirai qu’il est peu de jours où ce cœur ne nous manque.

En réservant l’issue la plus virile à celui qui nous apprenait le sens des mots bonheur, légèreté, enfance, les destins ne se sont pas abusés : ils ont pris au sérieux, jusqu’à l’absurdité tragique une œuvre, une vie, en qui s’accomplissait l’alliance singulière de la grâce humaine et de l’engagement militant.

Je ne crois pas qu’il soit bien honnête, ni profitable, de se dissimuler que Robert Brasillach fut un homme politique. Ses romans de charme – au sens le plus envoûtant du mot – recouvrent une compréhension aiguë des époques et des cités, des mœurs et des éthiques. Il était éminemment de son temps, cherchant, avec quelle sympathie passionnée, à en dégager une mythologie qui portât encore quelque douceur de vivre. En revanche, il lui voulait un style. Sa politique, là-dedans, fut d’un alchimiste qui souhaite de donner au crépuscule les couleurs de l’aurore.

Cet appétit, cet art de transmuer les réalités conduisirent ce poète politique à faire une politique de poète, la plus valable à mon sens, la plus généreuse en tout cas. Et de même qu’il savait susciter et goûter les saveurs d’une civilisation en perdition, de même s’efforçait-il d’estimer ses ennemis qu’il appelait « ses adversaires fraternels ».

L’usage s’en perd. Il y a là aussi beaucoup d’enseignements à tirer.

C’est sous ce climat de tendresse pour le monde, sans mièvrerie, que je situe à jamais Robert Brasillach. L’éloignement exemplaire où l’a placé son assassinat ne dissipe pas la chaleur prochaine qu’il faisait rayonner autour de lui. Il peuple toujours certaines de nos rues et certains de nos moments.

Et pourtant, je ne l’ai vu qu’une seule fois. C’était pendant l’Occupation, à la terrasse du Flore. Jean-Paul Sartre passait sur le boulevard, fuyant vers une victoire certaine et confortable.

Il m’est arrivé de revoir Jean-Paul Sartre, entouré de jeunes camarades, assis comme nous l’étions ce matin-là, graves et captivés. J’en ai éprouvé comme d’un pincement. Ce n’est pas qu’il n’y ait places autour des guéridons pour toutes les jeunesses et toutes les écoles qu’on voudra, mais Brasillach…

Un maître, dites-vous ?

J’aurais bien aimé me promener avec lui.

 

Antoine Blondin : « Ma vie entre des lignes » 

 

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29/01/2014

Norman MAILER - Le chant du bourreau

Norman MAILER :

« Le chant du bourreau ( Une histoire d’amour américaine ) »

 

Ce qui reste dans les mémoires, c’est le dénouement : le 17 janvier 1977, à la prison d’Etat de l’Utah, un peloton d’exécution mit un terme à la vie de Gary Gilmore, reconnu coupable d’un double meurtre. Pour la première fois sans doute, un condamné refusait tout appel, tout recours et demandait que la justice allât jusqu’au bout : Gilmore exigeait d’être exécuté.

Le chant du bourreau n’évoque pas seulement les évènements qui ont empli les 9 derniers mois de la vie de Gary Gilmore, c’est un livre vaste comme ces paysages de l’Ouest américain où se déroule cette histoire, un livre brûlant d’une passion dévorante, teinté souvent d’un humour rabelaisien et aussi d’une infinie tristesse.

L’auteur recrée dans ses détails les plus intimes et les plus sordides, les plus bouleversants et les plus étonnants, le monde tourmenté de Gilmore. Il s’appuie pour cela sur les témoignages de sa maîtresse, Nicole, confrontée à un monde presque aussi impitoyable pour elle que pour Gilmore, sur les témoignages de sa famille, de ses amis, de policiers, de gardiens de prison, de juges, d’avocats, etc…

Mais cette histoire pleine de bruit et de fureur est aussi une poignante histoire d’amour.

 

Editions FRANCE LOISIRS / 1981 / 895 pages / 24 x 16 cm / 1130 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu noir avec titres en doré + jaquette couleur.

La jaquette présente quelques marques de stockage et/ou d'usage sur la 4ème… mais le livre est, lui, en parfait état : 6 €uros. / disponible. 

 

Egalement disponible (dans la même édition) mais sans la jaquette (reliure cartonné recouverte de tissu noir, excellent état !) : 4 €uros / Vendu.

 

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Gary Gilmore

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Norman Mailer

 

06/01/2014

Borowczyk, cinéaste onirique

BOROWCZYK 

- Le cas étrange du Dr.Jekyll et Miss Osbourne

- Borowczyk, cinéaste onirique

 

Préface d'André Pieyre de Mandiargues / analyse du film (Le cas étrange du Dr Jekyll et Miss Osbourne) par Robert Benayoun / propos de Walerian Borowczyk, recueillis et mis en forme par Gilles Gressard / filmographie détaillée…

Et – surtout – pas loin d’une centaine de photographies (couleurs pour ce qui en est du « Cas étrange du Dr. Jekyll… » ou N&B pour le reste de son œuvre) tirées des films de ce génie de l’image à l’esthétisme raffiné, quelque part entre les tableaux des maîtres flamands (de Vermeer à Rembrandt) et un David Hamilton qui aurait trempé son objectif à l’encrier de Sade.

Chaque cliché est une véritable œuvre d’art (érotique, classique, « aristo-porno-cratique » ou surréaliste !), et retrouver la sublime Sylvia Kristel, le troublant Udo Kier ou le grand Michel Simon au détour de ces pages est un véritable plaisir… sans cesse renouvelé. Un livre à même de séduire tout aussi bien les fans du cinéaste (bien sûr), que n’importe quel amateur « d’arts libertins »… et d’iconographie onirique !

 

Collection La Vue, B.Diffusion, Paris, 1981.

In-4° broché grand format / 94 pages / 28 x 21 cms / 475 grammes.

Quelques petites marques/traces de stockage et manipulation sur plats, ainsi qu’une légère marque de choc dans le coin supérieur droit de la couv’… mais rien de bien grave, et comme l’intérieur est nickel, on est tout de même en présence d’une bel exemplaire…

>>> 12 €uros. / disponible. 

 

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