29/05/2015
Grands classiques français... / Part.2
Grands classiques de la littérature française …
Dans leurs très « vintages » éditions du Livre de Poche … façon années 60.
Tous ces livres sont en excellent état, voire – pour quelques-uns – quasi-neufs !
Certains peuvent présenter quelques infimes marques d’usage, qui une fine cassure sur tranche, qui une petite trace de pliure en bas de quatrième… Mais nous ne vous proposons (et ne vous proposerons) ici que du bon (à 2 €uros), du « bon+ » (2,20) ou du très bon (2,50).
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J. BARBEY D’AUREVILLY : « Le chevalier Des Touches »
Un jour de décembre, quelques années avant la révolution de 1830, dans une petite ville du Cotentin, plusieurs amis se réunissent pour leur causerie du soir et, très vite, l’un d’entre eux évoque la rencontre qu’il vient de faire : celle du chevalier Des Touches, un héros de la chouannerie.
Mais le chevalier n’est-il pas mort ? Ce soir-là on remonte le temps... et devant ses amis, mademoiselle de Percy, qui y participait, raconte "l'expédition des Douze": l'enlèvement du chevalier, prisonnier à Coutances, par ses compagnons d'armes.
De cette soirée de décembre, un enfant silencieux avait été témoin, et c’est l’auteur lui-même, qui en fait la matière de ce roman de 1864. Peu importe que Des Touches y devienne un héros plus glorieux qu’il ne le fut en réalité. L’essentiel est ailleurs : c’est que si les chouans, vers 1799, au moment de ce récit, mènent encore la guerre, ils l’ont déjà perdue.
Un royalisme désenchanté teinte ainsi tout le roman sans en atténuer la vigueur et, bien plus tard, Anatole France évoquera « l’impression très forte » que lui auront laissée ces « figures à la fois héroïques et brutales » : « Ce livre, dira-t-il, me donna le frisson. »
Le Livre de Poche – 1967 – 254 pages – 140 grammes.
Etat = Comme neuf ! Exceptionnel, même, pour un poche de 1967 !!!
>>> 2,50 €uros. / disponible.
Georges BLOND : « Mary Marner »
Un naufrage conduit un jeune marin français dans un port anglais. Là, il croise une fille étrange, fascinante, mystérieuse et plus belle qu'un rêve. Elle s'appelle Mary Marner, elle vit avec son grand-père, ancien du cap Horn, à bord d'un vieux voilier. Notre héros tombe amoureux de Mary, qui semble le lui rendre. Mais un secret redoutable menace leur bonheur.
Un Roman où l'atmosphère prenante le dispute à une intrigue particulièrement ingénieuse.
Le Livre de Poche – 1976 – 220 pages – 120 grammes.
Etat = tout simplement « comme neuf » ! Parfait !
>>> 2,50 €uros. / disponible.
Antoine BLONDIN : « Un singe en hiver »
Quatrième : « Le chauffeur n'avait plus le loisir de ralentir... Immobile, le ventre à toucher le capot, les pieds joints, Fouquet enveloppa d'un mouvement caressant la carrosserie de la voiture qui filait contre lui ; un instant, il donna l'impression qu'il allait abandonner sa veste au flanc hérissé de l'auto, mais déjà celle-ci l'avait dépassé, et, coinçant son vêtement sous son bras, il libéra sa main droite pour saluer à la ronde les spectateurs qui s'exclamaient diversement. « Ollé », dit-il... »
Le Livre de Poche – 1962 – 247 pages – 140 grammes.
Etat = Excellent !
Un très beau Poche des années 60, au charme délicieusement vintage ! ( J’adore les aquarelles / lavis qui illustrent les plats ! )
>>> 2 €uros. / disponible.
Robert BRASILLACH : « Les 7 couleurs »
Présentation de l’éditeur : De même qu'un peintre dispose des sept couleurs du spectre pour fixer sa vision sur la toile, de même l'écrivain a le choix entre diverses techniques. Au lieu de les mêler comme les tons sur une palette, pourquoi ne pas recourir tour à tour à celle qui mettra le mieux en valeur l'événement à décrire ?
C'est le parti qu'adopte Robert Brasillach pour conter l'histoire de Patrice, de Catherine et de François. Avec Patrice, Catherine découvre les merveilles que peut offrir le Paris de 1926 à deux jeunes étudiants. Puis lui se rend en Italie, et la séparation fait son travail de sape : tandis qu'il se grise de nouveautés, Catherine épouse François. Le fantôme de Patrice est-il à jamais conjuré ? Pour en avoir douté, François s'enrôle dans la guerre d'Espagne.
Autour de ces trois destinées, Robert Brasillach brosse un tableau de l'entre-deux-guerres où une certaine jeunesse inquiète s'est laissé attirer par le fascisme.
Le Livre de Poche – 1965 / 255 pages / 140 grammes.
Un exemplaire estampillé « Bon + » >>> 2,20 €uros. / Vendu !
Ou, un autre exemplaire, un tout petit poil moins bien, à 2 €uros. / disponible.
Gilbert CESBRON : « Avoir été »
Une colonne allemande reflue vers Paris. Au bord de la route, un vieil homme, la poitrine barrée de décorations, brave l’ennemi en mémoire de ses compagnons tombés à Verdun, mais les soldats passent, indifférents. Dans un camion, une bâche se soulève : Patrick, le petit orphelin, se croit arrivé à Paris avec les Américains. Il n’est qu’au Plessis Belle-Isle avec l’ennemi. Kléber Demartin recueille l’enfant. Patrick grandit, le monde change, les fidélités anciennes sont la risée d’une jeunesse tournée vers un avenir que réprouve le vieillard. Dans la banlieue envahie peu à peu par les grands ensembles, Kleber vit le crève-cœur de ceux qui ne peuvent plus marcher avec leur temps.
Le livre de poche – 1973 – 438 pages – 230 grammes.
Bon état >>> 2 €uros. / disponible.
René FALLET : « Paris au mois d’août »
Houspillé par un automobiliste furieux de le voir flâner devant ses roues, Henri Plantin mesure la justesse des injures reçues en regagnant le refuge du trottoir. Qu’il ne soit pas grand-chose sur terre, c’est indéniable. Son bilan ? Quarante ans, une femme et trois enfants (qui se grisent actuellement d’air marin), un emploi de vendeur à la Samaritaine, l’espoir de passer chef de rayon et de trouver la bonne combinaison au tiercé. Il y en a des millions comme lui – il n’est parmi cette foule qu’un visage anonyme sur qui personne ne se retourne.
Si, pourtant, voilà quelqu’un : cette jolie fille en robe rouge qu’il vient d’admirer au passage en songeant qu’elle est trop belle pour jamais s’intéresser à un minus comme lui. Elle s’approche, demande son chemin, accepte qu’il l’accompagne...
"Héhé" dira-t-on. Mais non ! Henri n’est pas un coureur de jupons ; sa rencontre avec cette jeune anglaise perdue dans Paris tombe à pic pour le réconforter, c’est tout, et cela lui enflamme tant et si bien le cœur qu’il en perd la tête. Henri Plantin le timide est prêt à faire n’importe quoi, même des choses héroïques, pour conquérir Pat. Et il le fait.
C’est ce qui donne son charme, sa poésie, à cette chronique ironique et tendre d’un amour d’été.
Le livre de poche – 1972 – 191 pages – 120 grammes.
>>> 2 €uros. / disponible.
Anatole FRANCE : Les sept femmes de la barbe bleue
( Et autres contes merveilleux )
Quatrième de couverture : Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d’un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses ? Barbe-Bleue a été voué à l’exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d’avoir trouvé la vérité sur les sept femmes de la Barbe-Bleue – alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s’il en fut.
Jugez-en sur son récit tout pétri d’inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins.
Le Livre de Poche – 1975 – 214 pages – 120 grammes.
Etat = brillant, sain, propre, non cassé… bel exemplaire !
>>> 2 €uros. / disponible.
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Jean GIONO : « Colline »
Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d'orchis émergent de blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier, à l'ombre des monts de Lure. C'est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l'innocent.
Janet est le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des secrets. Maintenant, paralysé et couché près de l'âtre, il parle sans arrêt, « ça coule comme un ruisseau », et ce qu'il dit finit par faire peur aux gens des Bastides. Puis la fontaine tarit, une petite fille tombe malade, un incendie éclate.
C'en est trop ! Le responsable doit être ce vieux sorcier de Janet. Il faut le tuer…
Dans Colline, premier roman de la trilogie de Pan ( « Un de Baumugnes » - « Regain » ), Jean Giono, un de nos plus grands conteurs, exalte dans un langage riche et puissant les liens profonds qui lient les paysans à la nature.
Le livre de poche – 1979 – 190 pages – 100 grammes.
Bon état >>> 2 €uros. / disponible.
Jean GIONO : « Le serpent d’étoiles »
La nuit étoilée qui baigne la pastorale des bergers…
La terre, maternelle et dure, et, plus que tout : les bêtes, intermédiaires entre l’homme et la nature… Malheur à celui qui les méprise !
L’auteur, avec son enthousiasme lyrique, nous décrira le grand piétinement du troupeau en révolte, et son triomphe sur celui qui les a méconnues…
Le Livre de Poche – 1972 – 175 pages – 120 grammes.
Etat = une petite marque de stockage en bas de premier plat ainsi qu’une très fine cassure de la tranche… mais rien de vraiment notable, l’ensemble est sain, propre, bien brillant et de belle tenue !
>>> 2 €uros. / disponible.
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Paul GUTH : « Le naïf sous les drapeaux »
A peine vainqueur des pièges tendus par l’Université à ses étudiants, voici le nouvel agrégé repris par d’autres terreurs : les périls du servi-ce militaire remplacent, dans ses cauchemars, les traquenards des verbes grecs – et c’est, blindé par la méthode Coué, le cœur faussement allègre que le Naïf pénètre dans la caserne de Saint-Cloud pour son initiation aux armes.
Miracle du paquetage fait au carré, des bandes molletières bien tendues, joie de la marche à pied, triomphe du « Présentez… armes ! » – le Naïf est prêt pour la guerre. Cinq ans plus tard, elle vient.
Adieu femme, adieu Paris, adieu lycée, le professeur troque sa toge contre le casque et le fusil.
Dans cet épisode martial de la chronique du Naïf, Paul Guth s’amuse à peindre une période triste avec des tons gais et conjure le tragique du moment par la satire bon enfant de son célèbre personnage avec la « douce guerre ».
Le livre de poche – 1964 – 253 pages – 160 grammes.
Etat = Bon+ >>> 2,20 €uros. / disponible.
Paul GUTH : « Le naïf aux 40 enfants »
« J'étais en pays d'oïl. Sous le glacis d'accent pointu que je m'imposais, à aucun prix ne devait percer la pointe d'ail de ma langue d'oc.
La première phrase, articulée au seuil de mon premier poste, me semblait être le Sésame de ma carrière. Je renfonçai donc dans ma gorge les bouffées de chaleur méridionale qui me poussaient à prononcer : « Jo souis lo nouvô professor do lettro ». A travers mon gosier, si serré qu'on n'aurait pas pu y enfiler une aiguille, je flûtai, à la parisienne : « Jeu suis leu nuveau preufessur de lettru ».
Puis, je laissai glisser, de biais, sur mon visage, l'ombre d'un sourire. »
Ainsi commence Le Naïf aux 40 enfants, roman étincelant d'humour, tendre aussi et touchant.
Le livre de poche – 1969 – 251 pages – 150 grammes.
Bon état >>> 2 €uros. / disponible.
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Pierre LOUŸS : « Les chansons de Bilitis »
« Les Chansons de Bilitis » sont publiées en 1894 : il s'agit prétendument d'une traduction due à Pierre Louÿs de l'œuvre d'une poétesse antique fictive, à qui Louÿs attribue des poèmes érotiques et passionnés. L'ouvrage est précédé d'une Vie de Bilitis, retracée par le traducteur et suivi de plusieurs pages de notes.
Bilitis serait une jeune grecque du 6ème siècle avant J.C, qui aurait vécu sur l'île de Lesbos… où elle aurait été rivale de Sappho. En fait, Bilitis est un personnage fictif dont Pierre Louÿs est l'auteur : recueil de poèmes en prose, il y déploie toute son érudition et sa connaissance des textes poétiques grecs. C'est l’amour pour la langue, un style simple et le plus juste possible, qui permet de dégager une grande force au service de la sensualité et de l’amour saphique. Louÿs pousse la mystification jusqu'à insérer dans son recueil des pièces poétiques mentionnées comme « non traduites », et par donner des références bibliographiques, entre autres des articles d'un archéologue allemand imaginaire, le Pr. G. Heim ( Geheim et Geheimnis signifient « secret » en allemand )…
La critique se laissa abuser par cette supercherie littéraire, jusqu’à ce que Pierre Louÿs révèle la mystification.
Le Livre de Poche, 1966 – 242 pages – 140 grammes.
Bon état >>> : 2 €uros. / disponible.
Pierre MAC ORLAN : « Mademoiselle Bambù »
( Filles, ports d’Europe et Père Barbançon )
Un soir qu’il pleut sur Hambourg, le capitaine Hartmann se prend à égrener le souvenir des gens qu’il a connus, aimés, combattus même. Car Hartmann, homme d’aventures, s’est trouvé plongé dans la vie curieuse à double et triple face qui est le lot des espions. Aussi a-t-il eu affaire au redoutable Père Barbançon, aussi a-t-il pu regretter jusqu’à l’heure des tempes grises la gracieuse signorita Bambũ. Ont-ils existé, ces gens du « peuple de la nuit » ? Bien sûr, mais d’une autre manière, dira-t-on au confident du capitaine. Et qui sont-ils, ces deux-là, sinon peut-être Mac Orlan lui-même qui se souvient de sa jeunesse dans ces récits où le réel côtoie l’imaginaire.
Le Livre de Poche – 1966 – 192 pages – 120 grammes.
Etat = une tranche « finement nervurée » indique que l’ouvrage a été lu, mais par quelqu’un de très soigneux, car l’intérieur (nickel) et les plats (toujours bien brillants) sont comme neuf !!!
>>> 1,80 €uros. / disponible.
Guy de MAUPASSANT : « Les contes de la bécasse »
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient données à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l'avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l'épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel-Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Le livre de poche – 1973 – 255 pages – 140 grammes.
Etat = quelques infimes marques de manip’, sans quoi il serait quasiment comme neuf !?!
« Bon+ » >>> 2,20 €uros. / disponible.
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François MAURIAC : « Les anges noirs »
Quatrième : Pendant les vacances, le jeune Gradère retrouve au château Du Buch, où il est invité, Adila Du Buch et sa cousine Mathilde. Adila, plus âgée que le narrateur, jeune fille sans grâce et très pieuse, souffre de la passion qu'elle éprouve pour ce garçon qui, lui, est attiré par la jeune Mathilde.
Devenu étudiant à Bordeaux, Gradère ne tarde pas à goûter aux charmes de la ville en se faisant entretenir par une prostituée, jusqu'à ce que celle-ci soit dénoncée et que son patron, un cafetier de Bordeaux, y mette un terme. Il va tirer désormais ses subsides d'Adila, avilie et humiliée qui devient sa maîtresse.
Le Livre de Poche – 1976 – 256 pages – 130 grammes.
Etat = Plats bien brillants, tranche non cassée, intérieur parfait… quasiment comme neuf !
>>> 2,50 €uros. / disponible.
François MAURIAC : « Le nœud de vipères »
Un coffre-fort vide, c'est la surprise que le maître de Calèse réservait à ses héritiers, coup de théâtre préparé de longue main pour se venger d'une famille aux yeux de qui il n'est que le possesseur détesté d'une fortune supposée énorme.
Elle l'est, car ce grand avocat d'affaires sur la place de Bordeaux a su faire fructifier son héritage et ses gains. Il a toujours tenu les siens par l’argent et entend garder jusqu'à la fin l'instrument de son pouvoir, sans souci des convoitises qui s'exaspèrent autour de lui. Son fils Hubert ne songe-t-il pas à obtenir contre lui une mesure d'internement sous prétexte de protéger le patrimoine familial ?
En écrivant à sa femme la lettre d'explications qui devait trôner dans le coffre vide, il rit sous cape d'un rire amer.
Et la lettre s'allonge, devient le récit d'une guerre commencée très vite après les noces, le jour où Louis a compris qu'il a épousé par amour Isabelle Fondaudège mais qu'elle s'est mariée avec lui par intérêt. L'intérêt, puissant ressort caché sous le voile des bons sentiments, ce roman incisif en démasque le jeu dans cette histoire d'une famille bourgeoise qui est aussi celle d'un amour meurtri.
Le livre de poche – 1974 – 287 pages – 150 grammes.
Etat = comme neuf ! Très bon >>> 2,50 €uros. / disponible.
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H. de MONTHERLANT : Le Maître de Santiago ( Théâtre )
Des cinq chevaliers de Saint Jacques qui se rendent chez don Alvaro Dabo pour la réunion mensuelle de l’ordre, don Bernal est le plus intéressé à convaincre leur hôte de s’en aller au Nouveau-Monde chercher fortune. Son fils Jacinto n’est-il pas épris de Mariana Dabo ?
Un seul obstacle s’oppose à leur union : la pauvreté de Mariana. Mais qu’importe à don Alvaro l’ambition de ces « hommes de terre », lui dont l’idéal est de se rapprocher de Dieu en répudiant la richesse et son cortège de compromissions ?
Don Bernal tend l’unique piège où il puisse se prendre – un faux émissaire le sollicitera de la part du roi. L’austère Maître de Santiago sent vaciller sa volonté de retraite quand soudain, Mariana s’élance et révèle la supercherie…
« Ce chef d’œuvre étrange, écouté dans le plus profond silence par un public qui a oublié d’applaudir au baisser du rideau... d’étonnement. J’ai été moi-même abasourdi. Entendu dire beaucoup de sottises sur Montherlant et, en particulier, sur cette pièce. Que leur faut-il donc ? Je ne comprends pas qu’ils ne sachent pas au moins garder le silence devant une œuvre d’une telle beauté, beauté irritante peut-être, exaspérante même, parce que l’auteur avec tout son génie, touche à des choses très graves avec une sorte d’insolence qui fait peur ». (Julien Green, Journal, t.V, 1951)
Le Livre de Poche – 1964 – 176 pages – 130 grammes.
Etat = Quelques infimes traces/marques de manipulation(s) et/ou stockage, un petit « frottis » (1 mm) en haut de tranche. Mais franchement rien de grave, ni même de foncièrement notable !
Ensemble compact et bien brillant, intérieur propre et sain…
Bon pour le service ! >>> 2 €uros. / disponible.
Egalement disponible dans l’édition 1966 : …
Henry De MONTHERLANT : « Le maître de Santiago »
Le livre de poche – 1966 – 176 pages – 120 grammes.
Etat = Bon+ >>> 2,20 €uros. / disponible.
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Henry de MONTHERLANT : « Les bestiaires »
En 1909, âgé de treize ans, Henry de Montherlant assistait pour la première fois à une course de taureaux à Bayonne, et se prenait de passion pour l’art des toreros.
L’année suivante, il allait seul, en Espagne, pendant les vacances, et se faisait initier à la tauromachie par le matador Relampaguito. En 1911, il mettait à mort de jeunes taureaux dans une plaza privée, près de Burgos, et son nom paraissait pour la première fois dans les journaux français et espagnols. Une des coupures le concernant est citée à la fin de ce volume.
Vers 1930, le journaliste et poète provençal Marius André racontait, dans un article de l’Action Française, qu’il avait entendu chanter à la terrasse d’un café de Séville cette copla en l’honneur de Montherlant :
Un Français, dans l’arène,
Toréait un novillo (taureau de quatre ans)
Il faisait si bien les choses
Que el bicho se maravillò.
Livre de Poche – 1968 – 248 pages – 140 grammes.
Etat = Quelques infimes traces/marques de manipulation(s) et/ou stockage… mais franchement trois fois rien ! Ensemble compact, plats bien brillants, intérieur propre et sain…
Bon pour le service ! >>> 2 €uros. / disponible.
Henry de MONTHERLANT : La Reine Morte ( Théâtre )
« Le vieux roi aimerait que son fils épousât l'Infante de Navarre pour des raisons politiques, peu importe qu'ils s'aimassent ou non, il n'a plus aucune illusion, ni sur l'amour, ni sur l'humain en général. Son fils n'a que faire du pouvoir et a bien compris que son bonheur personnel ne passait pas par les exigences du trône, c'est pourquoi il a de longue date préféré une belle bâtarde plutôt que l'Infante d'un quelconque royaume, aussi mirifique et bon pour le Portugal soit-il.
Évidemment, c'est un revers pour la politique royale, pour l'Infante bafouée et la vie de la dulcinée du Prince ne tient plus alors qu'à un fil, sachant que les conseillers du roi, qui eux n'ont aucun intérêt dans le bonheur du prince mais par contre en ont probablement dans les alliances intéressées poussent à la roue pour évincer la belle roturière… »…
"Théâtre, Montherlant, La Reine morte"… des mots qui peuvent faire peur à celui qui n'est pas tellement adepte des classiques ni du Théâtre ni des choses un peu vieilles comme on croit en déceler à chaque fois qu'on entend parler de rois ou de reines de temps révolus et lointains. Je conçois qu'on ne soit pas forcément très sensible au cadre formel, contraignant, des pièces de Théâtre et que, ce faisant, l'on s'avance toujours prudemment sur le terrain parfois lourd ou glissant de la prose si particulière à ce genre. Je conçois qu'on ressente toujours une certaine appréhension quand on se lance dans les bras d'un auteur qui nous est inconnu et dont la réputation forme comme une chape de plomb au-dessus de nos têtes.
Personnellement, je n'avais jamais lu de Montherlant avant d'aborder cette pièce et je peux seulement dire qu'elle m'a donné l'envie d'en lire d'autres. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver chez cet écrivain français du XXe des accents dignes de Lope de Vega et des intonations qui ne sont pas sans me rappeler un Shakespeare ! (Par Nastasia-B, pour Babelio.com)
Le Livre de Poche – 1963 – 187 pages – 140 grammes.
Etat = Excellent ! Plats bien brillants et quasiment sans traces, tranche non cassée, ensemble toujours bien compact, intérieur sain et propre… on peine à croire que cette petite chose à plus de cinquante ans ; tant il paraît quasiment comme neuf !!!!!
>>> 2,50 €uros. / disponible.
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Henry de MONTHERLANT : « Les célibataires »
Montherlant dépiaute l’animal humain, et nous montre, en fin connaisseur du genre, toutes ses faiblesses. Les hommes, les femmes ; les aristos, les gens du peuple ; personne n’est épargné.
Léon de Coantré, si timide et pourtant mesquin, radin, pusillanime, vit avec son oncle, Élie de Coëtquidan, un breton méchant, sale, aigri. Octave de Coëtquidan, plus prétentieux que son frère, joue le « genre moderne américain » en glissant des mots anglais dans toutes ses phrases ; mais il est aussi coincé, lâche et vénal que les autres.
Les trois hommes, célibataires et engoncés dans leur paresse quotidienne, vivent de leur petitesse et de leur médiocrité. Bourgeois et pauvres, ils doivent quitter la demeure familiale, dont le loyer est devenu trop élevé, et gagner de l’argent. Partant de cette condition, Montherlant suit les traces de leurs sécrétions : les « gens du monde » ne sortiront pas indemnes d’un roman féroce, impoli et follement transgressif. Comme les œuvres de Zola, la fin est tragique et jamais trompeuse.
Le style est jubilatoire ; on palpe le plaisir d’écrire, de dépouiller le genre humain ; on jubile ; on adore. Montherlant, délecté des entrailles humaines, plie la langue française à ses exigences, sans jamais être lassant ni faux, non plus que lourd et banal.
On ferme le livre repu, heureux d’avoir rencontré un auteur rare, sublime et surprenant.
( Par Lybertaire, pour bibliolingus.fr )
Le Livre de Poche – 1962 – 247 pages – 170 grammes.
Etat = Quelques infimes traces/marques de manipulation(s) et/ou stockage, un petit « frottis » (3 ou 4 mm de large sur 1 de haut) en haut du premier plat… mais franchement pas de quoi fouetter un chat, ni même une musaraigne !!!
Ensemble compact et bien brillant, intérieur propre et sain… bon pour le service !
>>> 2 €uros. / disponible.
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Roger NIMIER : « Histoire d’un amour »
En 1918, Michèle Vilmain qui dirige une maison de couture à Paris, retrouve Plilip Walden, un jeune peintre autrichien qu’elle a connu dans le tumulte de la guerre. Ardent, mais faible, il aime cette femme de génie qui ne prendra vraiment conscience de sa propre passion qu’au moment où le jeune homme cédant à l’indécision de son caractère et surtout refusant tout engagement profond va l’abandonner. Après une tentative de suicide, Michèle forme le projet de se venger ; elle fait connaître à Philip, Anne, une toute jeune fille qu’elle « construit », façonne, engage corps et âme dans une aventure dont elle veut garder la haute manœuvre. Mais si Philip revient enfin à Michèle par lassitude, si la petite Anne sort brisée par cette première expérience, n’a-t-on pas la conviction que l’Histoire d’un amour vient de s’achever dramatiquement ?
Au moyen d’une écriture à la fois éclatante et tendue, Roger Nimier nous propose ces êtres douloureux et cyniques, associés autant à leur destin qu’à l’époque de folie et de destruction dont ils sont issus.
Le livre de poche – 1964 – 191 pages – 140 grammes.
Etat = la tranche, incurvée et au pelliculage abîmé, nous indique que le livre a été lu, relu et même re-relu ! Mais bon, hormis ce défaut – inhérent à une très grande majorité des Livre de Poche des années 60 – le reste est plutôt pas mal ! Les plats sont toujours bien brillants, l’intérieur est très bien (propre, sain et tutti quanti) et l’ensemble tout à fait bon pour le service.
>>> 1,40 €uros. / disponible.
Roger NIMIER : « Les enfants tristes »
Olivier Malentraide promène un regard narquois sur la faune qui l’entoure : beau-père bougonnant, mère coquette et infidèle, demi-frère abruti par les livres. Son ami Didier ne semble pas mieux partagé. Le monde n’est-il donc peuplé que de gens imparfaits ? Le jeune Olivier se rebelle contre le conformisme général. Puis vient l’interlude de la guerre.
Dans Paris redevenu libre, la verve insolente d’Olivier fait merveille. Pour secouer son ennui, la blonde Tessa joue avec lui et le perd : sous son armure étincelante, il cache une âme tendre éprise de grandeur et de beauté. Ils iront chacun leur chemin, elle vers d’autres futilités, lui vers une carrière littéraire et deux curieuses « petites filles », Dominique et Catherine. Il aime la première et se marie avec l’autre. Ensuite ? Il n’y aura pas d’ensuite pour ces enfants tristes à travers qui Roger Nimier décrit avec éclat une jeunesse passionnée qui ne lui a pas été étrangère.
Le livre de poche – 1965 – 446 pages – 230 grammes.
Etat = quelques fines nervures sur la tranche, de petites traces de stockage et manipulations de-ci de-là… il est clair que le livre a été lu et relu ! Mais l’intérieur est nickel, l’ensemble toujours compact et bien brillant… et, c’est donc sans hésiter que je l’estampille « bon… pour le service » !
>>> 2 €uros. / disponible.
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Louis PERGAUD : « La guerre des boutons »
Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n'échappèrent point, on fit sauter le tricot.
Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n'échappa...
- T'as pas de « caneçon » ? Non ! reprit Lebrac, en vérifiant l'intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. - Eh bien, maintenant, fous le camp !
Le livre de poche – 1968 – 384 pages – 230 grammes.
Etat = une très fine cassure sur tranche ainsi que quelques infimes traces de manip’, mais rien de vraiment notable, bon+ !
>>> 2,20 €uros. / disponible.
Louis PERGAUD : « De Goupil à Margot »
Avant d’écrire sa célèbre Guerre des boutons, Louis Pergaud écrivit ces « Histoires de bêtes », qui lui valurent le prix Goncourt en 1910.
« À leur vérité physiologique et psychologique s’ajoute l’art de choisir les situations, de ménager les péripéties, de nous mettre en présence d’aventures surprenantes, d’utiliser l’observation, l’intuition, le raisonnement, en conteur excellant à évoquer les luttes clandestines des terriers, les drames des sous-bois et des nids, à tisser le réseau de ruses, de feintes et de pièges qu’exigent […] la poursuite de la proie et la lutte contre l’homme et son chien. » (Roger Denux).
Le Livre de Poche – 1970 – 189 pages – 120 grammes.
Etat = Quelques infimes marques-traces « d’usage », mais rien de vraiment notable !
Tout à fait bon pour le service !
>>> 1,70 €uros. / disponible.
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Arthur RIMBAUD : « Poèmes »
( Présenté par Paul Claudel )
Le livre de poche – 1960 – 179 pages – 140 grammes.
Etat = un infime défaut de pelliculage sur la tranche sans quoi, il est nickel…
>>> 2 €uros. / disponible.
Arthur RIMBAUD : « Poésie Complètes »
( Illuminations / Une saison en enfer / Autres poèmes )
Présenté par Paul Claudel
Le Livre de Poche – 1963 / 248 pages – 170 grammes.
Comme neuf !!!>>> 2,50 €uros. / disponible.
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Antoine de SAINT-EXUPERY : « Courrier Sud »
Ce roman reprend, en l’amplifiant, le tout premier texte de Saint-Exupéry : « L’Aviateur », publié en 1926 dans la revue Le Navire d’argent. Le personnage de son livre, Jacques Bernis (déjà héros de « L’Aviateur ») est pilote des lignes Latécoère, comme l'auteur.
Il achemine le courrier vers l’Amérique du Sud où la compagnie Latécoère assure une partie du courrier aérien à destination de l’Europe depuis 1926. Comme Saint-Exupéry, Jacques Bernis fait un métier dangereux qui rend difficile la vie paisible dont rêve Geneviève, la femme qu'il aime et dont il se sépare…
Le Livre de Poche – 1963 / 183 pages – 140 grammes…
Très bon état >>> 2,50 €uros. / disponible.
Boris VIAN : « L’herbe Rouge »
Serait-on heureux... si l'on obtenait sur-le-champ "ce que l'on désire le plus au monde"? La plupart des gens répondent oui, le sénateur Dupont aussi. Wolf, quant à lui, prétend que non. Pour le prouver, il va chercher l'objet des vœux du sénateur : un ouapiti. A la suite de quoi, le sénateur Dupont tombe dans un état de béatitude qui ressemble fort à de l'hébétude.
Bien que le sénateur Dupont ne soit qu'un chien, ce spectacle déprimant accroît encore la mélancolie de Wolf. Vivre doit être autre chose qu'une oscillation de pendule entre cafard et sotte félicité. Pour en avoir le cœur net, Wolf utilise la machine qu'il a inventée avec l'aide de son mécanicien Saphir Lazuli. D'une plongée à l'autre, qu'apprendra-t-il… et où plonge-t-il ?
C'est le secret de L'Herbe rouge, qui est aussi celui de Boris Vian – sous le travesti de l'humour noir, il met en scène ses propres inquiétudes avec la frénésie d'invention burlesque qui l'a rendu célèbre.
Le Livre de Poche – 1971 / 225 pages / 140 grammes.
>>> 2 €uros. / disponible.
15:48 Publié dans Aventures, Contes et légendes, Erotisme, Espionnage, Fantastique, Grands classiques, Guerres et guerriers, Histoire, Humour, Poésie, Politique / Géopolitique & économie, Seconde guerre mondiale, Terroir, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules barbey d’aurevilly, georges blond, antoine blondin, robert brasillach, gilbert cesbron, rené fallet, anatole france, jean giono, paul guth, pierre louŸs, pierre mac orlan, guy de maupassant, françois mauriac, henry de montherlant, roger nimier, louis pergaud, arthur rimbaud, antoine de saint-exupery, boris vian, grands classiques, classiques, théâtre, aventures, poésie, hussards
16/05/2015
Cizia ZYKË
Cizia ZYKË
Cizia ZYKË : « Oro »
Oro, c’est le carnet de bord d’un aventurier comme il n’en existe plus.
Son nom : Zykë. Son but dans l’existence : ramasser un énorme paquet d’or.
Avec son P.38, son absence de scrupules et un formidable courage, il se lance à la conquête des richesses tapies dans la péninsule d’Osa, au Costa Rica. Parmi les serpents, les fauves, les policiers véreux et les malfrats, il se taille un chemin jusqu’aux pépites. Un chemin jonché d’ivrognes, de prostituées, de trafiquants cupides et sans pitié.
Car, fascinant, l’or est au bout de cette aventure dont la morale, s’il y en a une, dit ceci : le monde est plein de filons, c’est une caverne remplie de trésors et ouverte à ceux qui consentent à enjamber l’abjection pour s’en saisir. Zykë deviendra riche, puis pauvre, mais cela n’a aucune importance. Son récit, tout cru pour une vérité toute nue, est une prodigieuse leçon d’audace pour tous ceux qui croient encore que la vie vaut bien quelques risques.
Dans cette aventure, vécue et écrite sur un rythme de mitraillette, l’amour et la dérision, l’excès et la solitude trouveront également leur compte. Il suffit d’y plonger, avec Zykë, comme dans un torrent boueux et magnifique.
Hachette – 1985 – 15,5 x 24 cms – 300 pages – 480 grammes.
Etat / descriptif = broché, reliure souple. Deux fines nervures sur la tranche indiquent que le livre a été lu (et même très certainement relu !?!), mais bon… par un lecteur pour le moins soigneux, vu qu’hormis quelques infimes traces de manipulations ça et là, il est franchement pas mal ! Brillant, bien compact, intérieur parfait… bel exemplaire !!!
>>> 3,70 €uros. / disponible.
Ou : Cizia ZYKË : « Oro »
France loisirs – 1986 – 16 x 24,5 cms – 299 pages – 610 grammes.
Reliure éditeur cartonnée et entoilée de noir + jaquette couleur.
Etat = le haut et la bas de la jaquette ont bien souffert (frottements, petites déchirures, etc…), et les extrémités de la tranche reliure sont très légèrement talés. L’ensemble, reliure + intérieur, est néanmoins propre et de bonne tenue et – de fait – l’exemplaire est bon pour le service…
>>> 3,50 €uros. / disponible.
Ou : Cizia ZYKË : « Oro »
Le grand livre du mois / Hachette – 1985.
16 x 25 cms – 300 pages – 580 grammes.
Reliure éditeur cartonnée et entoilée de noir, titre et nom d’auteur en doré sur premier plat et tranche + jaquette couleur.
Etat = un haut de tranche (reliure) très légèrement talé + quelques petites déchirures soigneusement restaurées sur les bords de la jaquette mais rien de vraiment notable. L’ensemble est propre et de très bonne tenue.
>>> 4 €uros. / disponible.
Egalement disponible au format poche : …
Cizia ZYKË : « Oro »
Le livre de poche – 1987 (texte intégral) – 410 pages – 190 gr.
Etat = quelques toutes petites traces de stockage, mais rien de très notable. Les plats sont bien brillants, la tranche n’est pas cassée et l’intérieur parfait ! Ce livre n’a très certainement jamais été lu !
>>> 4,50 €uros. / disponible.
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Cizia ZYKË : « Paranoïa »
« Tu es un écrivain, mon fils. Rien ne doit venir déranger ton travail. »
Sur cette ultime et austère recommandation, la vénérable Mme Duclos rend à Dieu son âme étriquée et abandonne Fernand à un peu plus de solitude. Que va-t-il faire alors, lui qui a vingt-cinq ans, une vie sans joie ni surprise, une lucidité féroce et beaucoup d’occasions d’être « dérangé » ?
Après Oro, Sahara, Parodie, sa célèbre trilogie autobiographique, et Fièvres, son premier roman, Cizia Zykë nous emporte, avec Paranoïa, dans un irrésistible tourbillon d’émotions, de sentiments et de passions. Un texte impitoyable qui nous mène de la plus folle des violences aux larmes, du fou rire au drame, de la cruauté à l’amour. Cizia Zykë allie un sens aigu de l’observation sociale à un art subtil de la psychologie et du suspense.
Le Livre de Poche – 1990 – 415 pages – 190 grammes.
Etat = quelques assez nettes marques/traces de manipulations, stockage, etc. (essentiellement sur 4ème), mais rien de bien grave pour autant. Les plats sont toujours brillants, la tranche non cassée et l’intérieur propre et sain… un livre qui ne demande qu’a vous régaler, du grand, très GRAND Cizia Zykë !!!
>>> 3,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ou : …
Cizia ZYKË : « Paranoïa »
Le Livre de Poche – 1990 – 415 pages – 190 grammes.
Etat = Un petit pli de pelliculage (1,5 cm) sur le bord du premier plat, ainsi qu’une tranche insolée (non cassée, titre et nom d’auteur parfaitement lisible… mais le logo « Livre de poche » – en haut – et le code prix ont disparu… le soleil adorant l’encre rouge !), sans quoi tout à fait O.K…
Ensemble toujours bien compact, intérieur en excellent état : bon pour le service !
>>> 2 €uros. / disponible.
Ailleurs = de 2,90 (acceptable) à 7,50 (comme neuf) sur Amazon.fr (annonces sérieuses)
De 2,50 à 6,99 sur Priceminister (idem).
Prix moyen sur le net : entre 4,50 et 5 €uros.
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Cizia ZYKË : « Fièvres »
Le safari, commencé dans la joie et le plaisir, se transforma en une gigantesque partie de cache-cache, passionnante, irritante, puis insupportable. Insidieusement, la résolution de tuer M'Bumba l'éléphant s'installa. C'était lui ou nous. Alors s'amorça une lente descente vers l'horreur et l'irréel : la nature explosait d'une beauté violente, la nuit se faisait cataclysme, des milliers de crocodiles devenus déments massacraient les hommes. Nous étions partis pour la mort… perdus au milieu de quelque chose que je ne comprenais pas, qui n'existait pas, quelque chose qui nous tuait les uns après les autres.
Fièvres, roman fort, envoûtant, sensuel, nous confirme le grand talent de conteur de Cizia Zykë, révélé dans sa trilogie autobiographique : Oro, Sahara et Parodie.
Le Livre de Poche 1989 (édition originale – texte intégral !).
311 pages – 150 grammes.
Quelques marques de stockage et manipulations sur plats… mais tout à fait O.K dans l’ensemble ! Tranche non cassée, intérieur sain et propre, vernis bien brillant… bel exemplaire.
>>> 4,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 3,25 et 11 €uros sur priceminister, prix moyen aux alentours de 4,50 €uros.
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Cizia ZYKË : « Tuan »
Sur un îlot pelé d’Indonésie où il est résolu à mourir, l’aventurier Tuan rédige au crayon quelques-uns de ses souvenirs : histoires d’amitié, de passion, de violence, de lutte pour la vie.
C’est le « Triangle d’or » de Birmanie, royaume de la drogue, où durant des mois il a été le prisonnier d’une tribu de gamins fous et armés. C’est l’Australie, où il a dû venger la petite aborigène Shoona, lapidée. D’autres histoires encore, loin de nos sociétés tranquilles, dans un monde de bruit et de fureur qui est pourtant le nôtre…
Un Cizia Zykë brutal, désabusé et secrètement tendre, qui ne décevra pas les lecteurs d’Oro et de La ferme d’Eden.
Le livre de poche – 1994 (édition originale – texte intégral !).
575 pages – 280 grammes.
Etat = Très certainement jamais lu… quasiment comme neuf !!!
>>> 9,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 6,90 et 11 €uros sur Priceminister.
Entre 11 et 14,80 sur abebooks.fr / entre 10,38 et 25 €uros sur Amazon.fr.
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Cizia ZYKË : « Alixe »
Alixe à treize ans, mais elle n’est pas une adolescente comme les autres. Elle est sage et bonne élève, et chacun s’accorde à la dire très mûre pour son âge… Elle inquiète les adultes de son entourage avec son obstination à ne livrer aucun de ses sentiments.
Cet été là, Alixe retrouve (pour les vacances) sa mère, son beau-père, la mère de celui-ci et son demi-frère dans la grande villa qui domine Biarritz. Dans la chaleur étouffante, la tragédie se met en place. Dans la violence et dans le sang. Alixe va s’éveiller à la sexualité et vivre une véritable descente aux enfers. Autour d’elle, les cadavres s’accumulent. Alixe est-elle coupable ?
Fils d’une Grecque et d’un légionnaire albanais, Cizia Zykë a très tôt mené une vie d’aventurier. Tour à tour contrebandier, professeur de français ; chercheur d’or ou joueur de poker, il a raconté sa vie dans ses premiers romans et connu un énorme succès mondial dès son premier livre : Oro.
Le Livre de Poche - 1994 - 252 pages - 120 grammes.
Etat = Quelques infimes marques de manipulations (une toute petite pliure dans le coin supérieur droit du premier plat), mais rien de bien notable pour autant… plats bien brillants, tranche non cassée, intérieur parfait, il est en excellent état !
>>> 4,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
11:55 Publié dans Aventures, Cizia Zykë, Polars | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cizia zykË, oro, paranoïa, fièvres, tuan, alixe, aventures, aventuriers, zykë
14/05/2015
Les grands maîtres du polar... / part.2
Les Grands Maîtres du Roman policier
Collection dirigée par Albert DEMAZIERE
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Isaac ASIMOV : « Une bouffée de mort »
« C'est à l'Université, dans le laboratoire de chimie, que la mort a frappé. S'agit-il d'un accident, d'un suicide ou d'un meurtre ? La police penche pour le suicide, mais Brade, professeur adjoint de chimie, croit plutôt au meurtre. C'est lui qui a découvert le cadavre de son élève Ralph Neufeld et c'est le choc alors éprouvé qui l'incite à s'informer en marge de l'enquête officielle. Il ira d'émotion en surprise. »…
Avec ce premier polar, Isaac Asimov, déjà considéré comme un des maîtres de la science-fiction, se range d'emblée parmi l'élite de cette autre discipline.
Collection « Les grands maîtres du roman policier », François Beauval éditeur.
Luxueuse reliure façon « cuir et dorures » / Nombreuses illustrations hors texte.
1975 – 270 pages – 315 grammes. / Etat = Un petit choc sur tranche (rien de grave, c’est juste qu’on est chichiteux) sans quoi il serait comme neuf, nickel !
>>> 4 €uros. / disponible.
Georges BERNANOS : « Un crime »
Ténébreuse histoire ! Crime ? Suicide ?
Il n’y a pas moins de quatre morts dans cette étrange affaire…
D’abord la vieille dame, assommée dans son château de Mégère.
Un inconnu ensuite, meurtrier présumé, tué par balle dans les collines voisines.
Pour corser le tout, madame Louise, ancienne religieuse, gouvernante de la défunte, absorbe une trop forte dose de morphine. Et voilà qu’un enfant de chœur est retrouvé flottant au fil du courant…
Au centre de l’intrigue, un jeune prêtre au masque tragique, au regard pénétrant, au sourire funèbre. Le curé de Mégère… A peine débarqué au presbytère la nuit du drame… Sous quel soleil est-il né, celui-là ?
A travers une enquête à tiroirs, Georges Bernanos décrit toute une société villageoise, ses jalousies et ses aigreurs. Une curiosité.
Editions de Crémille – 1973 – 271 pages – 11,5 x 18 – 300 grammes.
Luxueuse reliure façon cuir bleu et dorures / Nombreuses illustrations hors-texte.
Etat = excellent ! >>> 5 €uros. / disponible.
Chester HIMES : « Le casse de l’oncle Tom »
Dans un parking de Harlem, le révérend O'Malley a réuni une centaine de familles pour leur prêcher le retour en Afrique contre un modeste pécule de 1000 dollars. Soudain, sorti de nulle part, un camion conduit par un Blanc fonce dans la foule et embarque le magot de 87000 dollars. Ed Cercueil et Fossoyeur Jones vont bien sûr courir après l'argent volé, mais dans Harlem, tout peut arriver : des escrocs déguisés en pasteurs, des prostituées en bonnes sœurs et, bien sûr, assez de cadavres pour saturer les services de la voirie.
(Note de K. : Ce roman est également paru sous le titre « Retour en Afrique »).
Coll. « Les grands maîtres du roman policier » – François Beauval.
Nombreuses illustrations ( Jean Kerleroux ) hors texte.
1977 – 269 pages – 11,5 x 18 cms – 300 grammes
Luxueuse reliure façon cuir et dorures.
Etat = excellent ! >>> 5 €uros. / disponible.
Sébastien JAPRISOT :
« La dame dans l’auto ( avec des lunettes et un fusil ) »
(...) « Je n’ai jamais vu la mer » nous confie Dany Longo, notre héroïne, et mentalement nous lui répondons : « Oui et alors ? Où veux-tu en venir ? »
C'est une phrase à la banalité effarante qui nous pousse à continuer notre lecture car, petits curieux et grands cartésiens, nous voulons comprendre ! Nous en apprenons, petit à petit, plus sur cette jeune femme sans grande particularité qui, ayant décidé d'emprunter la voiture de son patron le temps d'un week-end pour aller voir la mer, se trouve rapidement totalement dépassée par les événements et perd la boussole lorsqu'elle découvre… un cadavre dans le coffre de la voiture.
(...) Partant d'une incohérence, l'auteur rationalise sensiblement sa narration jusqu'au point d'impact, le vrai mystère dans toute sa splendeur, à travers un triangle policier peu commun : un homme mort… la présence d'un fusil, arme incongrue… et une femme paumée au point de se demander si elle n'est pas elle-même la coupable !?!
Encore une fois, Sébastien Japrisot, qui aime faire forte impression, n'a pas loupé son coup. Mais ce qui le rend exceptionnel, c'est son fin dosage des ingrédients d'un bon roman à suspense. Car doucement, sans qu'on ne comprenne comment, ses histoires, toutes aussi échevelées les unes que les autres, s'éclairent. Maître dans l'art puzzléen, cet homme a, aura et mérite toute notre admiration. Car donner du sens à l'insensé, et ce, dans ses moindres détails, est un talent aussi rare que précieux… (culturetco.com)
Editions Famot – 1974 – 267 pages – 11,5 x 18 cms – 310 grammes.
Luxueuse reliure façon cuir rouge et dorures / Nombreuses illustrations hors texte.
Un tout tout petit choc sur quatrième, mais c’est vraiment « histoire de dire que »…
Excellent état ! >>> 4,50 €uros. / disponible.
Auguste LE BRETON : « Le clan des Siciliens »
« Roger Sartet, dit Mouche de Mai, dit le Petit Gros du Vendredi, apparut menotté, encadré par deux gardes républicains. Tout juste si les treize mois de ratière l'avaient marqué. Un peu plus de bedaine peut-être ! Mais en prison, avec l'air confiné, le manque d'action… Plus que jamais il méritait son surnom de Petit gros du vendredi. Un agaçant sourire était accroché à ses lèvres que la détention avait rougies, et derrière les prunelles faussement indifférentes stagnait la vigilance ».
A propos de l'auteur : Son père Eugène Monfort est un acrobate et un clown, un auguste (d'où le prénom de son fils) qui meurt lors de la Première Guerre mondiale en septembre 1914. Sa mère « l'oublie » sur son parcours. Il sera adopté par les Pupilles de la Nation, et de la ferme bretonne où il garde les vaches, on le conduit, à huit ans, dans un orphelinat de guerre. Épris de liberté et d'aventures, il s'en évade à onze ans, puis à douze pour aller en Amérique combattre les indiens.
Rêve d'enfant… À quatorze ans, ces évasions lui valent d'être transféré dans un Centre d'Éducation surveillée, à l'époque endroits implacables. Ensuite, les choses ne s'arrangent pas : il est couvreur, terrassier, il fréquente la pègre. Là, il noue de solides amitiés avec les voyous de Saint-Ouen qui, logiquement le baptisent « Le Breton ». Il est le témoin d'une époque aujourd'hui révolue. Il racontera plus tard : « Maurice la Gouine, il avait même fait mettre un diam' dans la canine de son chien. Du folklore, oh la la, c'est pas aujourd'hui qu'on trouverait ça à Paris ! ».
Lorsque la guerre survient, puis l'occupation, il fait le bookmaker, possède des parts dans des tripots et des restaurants, affronte parfois les gangsters de la Gestapo française. À la libération, on lui attribue la Croix de Guerre, mais non ce qu'il recherche : pouvoir pénétrer dans les orphelinats et maisons de correction pour s'informer et voir. Il reprend ses activités de bookmaker clandestin.
Puis, en 1947, il a 34 ans, naît sa fille Maryvonne. Il décide alors de tenir le serment qu'il s'était fait lorsqu'il dormait contre les grilles de métro pour bénéficier de sa chaleur fétide : « Si un jour j'ai un enfant, j'écrirai la mienne d'enfance, pour qu'il comprenne, pour qu'il reste humble et propre toute sa vie et devienne un homme ». Ce sera une fille, mais qu'importe, Auguste a toujours été un homme de parole : il prend la plume…
Editions Famot – Collection « Les grands maîtres du roman policier ».
1974 – 265 pages – 11,5 x 18 cms – 340 grammes.
Luxueuse reliure imitation cuir et dorures.
Nombreuses illustrations ( Jean Cheval ) hors texte.
Etat = excellent ! >>> 5 €uros. / disponible.
Maurice LEBLANC : « L’aiguille creuse » (Arsène Lupin)
Drame au château du comte de Gesvres : un inconnu, surpris la nuit dans la propriété, est atteint d'un coup de fusil par la nièce du comte. Peu après, la jeune fille est enlevée. Arsène Lupin a-t-il encore frappé ? Isidore Bautrelet, lycéen surdoué, détective amateur, prétend en savoir plus long que la police. Il serait sur la piste de « l'Aiguille creuse », un secret considérable dont seuls les rois de France possédaient la clef !
François de Beauval / Collection « Les grands maîtres du roman policier ».
1973 – 255 pages – 11,5 x 18 cms – 310 grammes.
Luxueuse reliure éditeur façon cuir bleu + dorures.
Nombreuses illustrations hors-texte de Jean Kerleroux.
Etat = excellent ! Comme neuf ! >>> 5 €uros. / disponible.
Léo MALET : « Brouillard au pont de Tolbiac »
Années 1950. Dans les brumes parisiennes du XIIIe arrondissement, Nestor Burma est rattrapé par son passé : une jeune gitane des rues le guide vers l'hôpital dela Salpetrière où il découvre le cadavre d'un ancien camarade de lutte.
Il est loin le temps où « Dynamite Burma » fréquentait la cellule anarchiste du quartier… Reconverti dans la fausse monnaie et la ferraille, le mort continuait, lui, à vivre dangereusement, menacé par la bande de l'attentat du pont de Tolbiac, une affaire sanglante jamais élucidée. Le privé a beau se vanter de « mettre le mystère K.-O. », comme l'indique sa plaque de détective, il ne peut rien contre le jeu de massacre qui s'annonce. D'autant qu'il est prompt à s'émouvoir face à Bélita, la femme-enfant égarée sur son chemin…
Autant à la recherche de lui-même que de l'assassin d'un chiffonnier bizarre, Nestor Burma parcourt dans l'espace et dans le temps un XIIIe arrondissement devenu pour nous une ville fantôme. Dans la lumière laiteuse du Foyer végétalien, Léo Malet se dessine derrière l'adolescent Nestor Burma. Et l'ombre des bandits tragiques hante cette reconstitution libertaire et nostalgique, éclairée par des confidences de l'auteur et des documents inédits.
Editions de Crémille – 1973 – 244 pages – 11,5 x 18 cms – 300 gr.
Luxueuse reliure façon cuir bleu et dorures.
Nombreuses illustrations hors texte.
Etat = excellent ! >>> 5 €uros. / disponible.
Georges SIMENON : « Le charretier de La Providence »
( Une enquête de Maigret )
Sur un yacht, à l'écluse 14 de Dizy, près d'Epernay, une femme a été assassinée : Mary Lampson, l'épouse d'un Anglais, colonel en retraite. Quelques jours plus tard, alors que Maigret a commencé son enquête, c'est au tour de Willy, l'homme de confiance du colonel et l'amant de Mary d'être tué.
Non loin de là vit jean, le charretier de la péniche La Providence, en compagnie de ses chevaux de halage et d'une femme, Hortense Canelle. Divers indices ont orienté Maigret vers lui.
Mais quel rapport peut-il exister entre cet homme taciturne et le couple Lampson ? Maigret finira par le découvrir loin dans le passé. Et le destin obscur et pathétique du charretier de La Providence émergera peu à peu des brumes.
Editions de Saint-Clair – 1975 – 235 pages – 11,5 x 18 cms – 300 gr.
Luxueuse reliure façon cuir rouge et dorures.
Nombreuses illustrations hors texte.
Un tout tout petit choc sur quatrième, mais c’est vraiment histoire « de dire que »…
Excellent état ! >>> 4,50 €uros. / disponible.
15:23 Publié dans Georges Simenon, Isaac Asimov, Polars | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isaac asimov, georges bernanos, chester himes, sébastien japrisot, auguste le breton, maurice leblanc, arsène lupin, léo mallet, nestor burma, georges simenon, maigret, commissaire maigret, polars, polar, policier, policiers, grands maîtres du roman policier
12/05/2015
Bernard LUGAN : « Afrique, l’Histoire à l’endroit »
Bernard LUGAN : « Afrique, l’Histoire à l’endroit »
Ce livre est le fruit de vingt années de recherches en histoire africaine. Il s’attaque à la désinformation et à la contre-histoire que certains médias et certains historiens véhiculent depuis des décennies.
L’auteur, spécialiste du passé du continent noir, remet en question de nombreux tabous. Ainsi explique-t-il que, dans une grande partie de l’Afrique, les Noirs n’ont été nullement les premiers occupants, que les guerres tribales sont une constante de l’histoire africaine, que l’Europe n’a pas brisé l’équilibre des sociétés paradisiaques ; qu’en Afrique du Sud, les Blancs ont précédé les Noirs sur 50% du territoire ; que le credo normalisé par les historiens officiels et par l’Unesco repose trop souvent sur des à-priori idéologiques qui réduisent la valeur scientifique de leurs démonstrations.
Il estime que la colonisation fut une chance historique pour l’Afrique noire qui n’a pas toujours su la saisir. Il montre que dans les années 1950 l’Afrique sub-saharienne était la partie la plus paisible du monde, que le continent noir ignorait alors les famines, que l’indépendance – trop brutale – eut pour l’Afrique des aspects négatifs, que l’on attribue à de fausses causes les maux dont elle souffre.
La production alimentaire y croît plus lentement que la population, les intérêts de la dette ne peuvent plus être remboursés et l’ethnisme enraye le progrès. Au terme de son analyse, Bernard Lugan conclut qu’il faut cesser d’accuser le climat ou le prétendu pillage colonial. Il constate que tous les projets de développement ont échoué en Afrique et que, pour le monde développé, la question est désormais la suivante : que faire de plus pour sauver l’Afrique, pour éviter de continuer à dilapider une aide qui, détournée de ses objectifs, finit par aggraver la situation.
Perrin / Collection « Vérités et Légendes » – 1990.
285 pages (quelques cartes in-texte) – 22,5 x 15,5 cms – 430 grammes.
Etat = un petit choc en haut à droite du premier plat, ainsi que quelques infimes marques-traces de manipulations… mais vraiment trois fois rien de chez trois fois rien ! Les plats sont bien brillants, le dos bien carré, la tranche non cassée… et l’intérieur comme neuf !…
Un exemplaire qu’on peut sans problème estampiller « bon+» !
>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 6,50 et 8,30 sur Priceminister.
7,50 à 12,50 €uros sur Amazon.fr / 20 €uros en neuf, chez decitre.
14:56 Publié dans Histoire, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernard lugan, afrique, colonisation, ethnisme, histoire
11/05/2015
Jean LARTÉGUY
Jean LARTEGUY : « L’adieu à Saigon »
Dans ce récit, vécu et rédigé sur place, des dernières heures de Saïgon, Jean Lartéguy décrit la disparition d’une ville et d’un monde qu’il avait intimement connus et parfois passionnément aimés comme soldat, journaliste, écrivain. Il essaie en même temps de répondre à cette question : Comment l’une des armées les mieux équipées du sud-est asiatique a-t-elle pu s’effondrer en deux mois, pratiquement sans se battre ? Qui était Thieu ? Quel fut le rôle de la France ?
Il révèle enfin pourquoi Saïgon n’a pas brûlé et comment, un mercredi, se joua son sort entre un vieux général recru de fatigue et de jeunes officiers qui voulaient mourir.
Presses Pocket – 1976 – 314 pages – 170 grammes.
Etat = Plats bien brillants (une petite pliure de 2 mm en bas à droite de couv’ et c’est tout), tranche non cassée, intérieur en parfait état ; seules quelques rousseurs éparses (au dos des plats et sur pages de garde) nous indiquent que le livre a dû passer quelques années au grenier… Mais bon, rien de bien grave il n’a pas pris l’humidité pour autant (il est même bien compact) et il ne demande qu’à reprendre du service, sur vos rayonnages !
>>> 2,20 €uros >>> 1,80 €uros. / disponible.
Jean LARTEGUY : « Les Prétoriens »
Avec le nouveau roman de Jean Lartéguy, nous allons voir les Centurions devenir Les Prétoriens. Le meurtre d'un de leurs camarades entraîne, en effet, les amis d'Esclavier et Boisfeuras à déborder le cadre normal de l'action militaire et à « faire de la politique ». Rien ne pourra plus endiguer ce torrent d'hommes farouches, pas même ceux qui, d'Alger ou de la Métropole, essayent de les soumettre. Par-delà le complot principal du 13 mai, auquel ils vont servir d'instruments, ils ont ce jour-là un complot à eux, ici raconté pour la première fois et dont le succès aurait peut-être changé le cours ultérieur de la guerre d'Algérie.
Les Prétoriens acculés au suicide ou à la démission - ou bien à de nouveaux complots…
Presses pocket – 1976 – 380 pages – 200 grammes.
Etat = quelques menues marques de stockage ( petites traces de choc en haut de premier et dernier plats…), mais rien de grave. L’ensemble est de bonne tenue, la tranche non cassée et l’intérieur sain et propre. Bon pour le service.
>>> 2,80 €uros. / disponible.
Jean LARTEGUY : « Le mal jaune »
Ce roman est l’histoire de deux villes qui n’existent plus : Hanoï et Saïgon.
Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d’Hanoï, comme dans le delta du Cochin-Chine une autre qui s’appelle toujours Saïgon. L’une est la capitale d’une république autoritaire et bureaucratique, l’autre d’un état papelard et anachronique. Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n’ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l’union des Blancs et des Jaunes, moururent de leur divorce.
C’étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes.
Ceux qui les aimèrent – et ils furent nombreux – contractèrent auprès d’elles un mal dont ils n’arrivent point à se guérir : le Mal Jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d’abandon. Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l’entretenir.
Les presses de la cité – 1963 – 377 pages – 21,5 x 13,5 cm – 510 grammes.
Couverture cartonnée recouverte de tissu jaune avec inscriptions en rouge + jaquette en couleurs.
Etat = Un petit accro (5 mm) sur jaquette en haut de quatrième, ainsi qu’un bas de tranche très légèrement « talé »… sans quoi il serait presque parfait !?! Un bel exemplaire, en excellent état !
>>> 4 €uros. / disponible.
Jean LARTEGUY : « Les mercenaires »
1955. Lorsqu’ils débarquent à Marseille, par une froide matinée de novembre, un an et demi après Diên Biên Phu, d’Esclavier, de Boisfeuras et quelques-uns de leurs compagnons, officiers comme eux de l’armée française, sont devenus des étrangers à leur propre pays.
Si la France vient en effet d’abandonner l’Indochine, les hommes qui constituent ce petit groupe ne se considèrent nullement comme des vaincus. Esclavier et Boisfeuras ont tout simplement subi une défaite au cours d’une guerre qui ne ressemblait à aucune autre, à laquelle ils n’étaient pas préparés.
Au contact des communistes vietnamiens, qui se sont vainement occupés de les « rééduquer », les deux officiers ont compris que, pour lutter à armes égales contre des révolutionnaires, il fallait soi-même le devenir. Cette mue douloureuse est irréversible. Amis, parents, supérieurs hiérarchiques ne reconnaissent plus les hommes qu’ils ont quittés – abandonnés ? – plus d’une année auparavant. Des hommes qui, jetés sans transition dans une autre fournaise – en Algérie cette fois - essaieront de tirer sur tous les plans la leçon de Diên Biên Phu, en patriotes révoltés, en héros désespérés qu’ils sont à jamais devenus.
Presses Pocket – 1978 – 437 pages – 230 grammes.
Etat = petites marques/traces de lectures, stockage et manipulations… une ou deux fines nervures sur une tranche au bas très légèrement frotté… il est clair que le livre a été lu et relu ! Mais par un/des lecteur(s) très soigneux, puisqu’en fait ce ne sont que de micro-mini défauts de rien du tout, qui donnent plus une agréable « patine » à l’ensemble, qu’autre chose !
Tout à fait bon pour le service ! >>> 1,80 €uros. / disponible.
Ou : …
Jean LARTÉGUY : « Les Mercenaires »
( Qui se souvient encore de la guerre de Corée ? )
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu'en donne le Larousse : "soldat qui sert à prix d'argent un gouvernement étranger".
Les mercenaires que j'ai rencontrés et dont parfois j'ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde.
Jusqu'à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d'eux-mêmes qu'ils se sont inventée. Puis, s'ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comme tout le monde - mais mal, car ils ne touchent pas de retraite - et ils meurent dans leur lit d'une congestion ou d'une cirrhose du foie.
Jamais l'argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l'opinion de leurs contemporains. C'est en cela qu'ils diffèrent des autres hommes.
Presses Pocket – 1966 – 437 pages – 290 grammes.
Etat = Excellent de chez excellent !
Un pocket « volume triple » (3,5 cms d’épaisseur, exactement le double de l’exemplaire proposé juste au-dessus, alors qu’il n’est pas imprimé plus gros ! La qualité du papier était toute autre dans les années 60 !), dont la tranche est absolument intacte… et qu’il suffit d’entrouvrir pour comprendre qu’il n’a jamais été lu ! Un cadeau… le prix indiqué en bas de quatrième est masqué au marqueur noir… qui n’a pas fait plus plaisir que ça, et qui est resté inviolé pendant presque 50 ans (jusqu’à la mort du propriétaire !?) avant d’arriver chez nous via une « bourse aux livres » !
Délicieusement vintage… et dans un état pour le moins exceptionnel !
>>> 3,60 €uros. / disponible.
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16:19 Publié dans Aventures, Guerres et guerriers, Histoire, Indochine & Algérie, Jean Lartéguy, Politique / Géopolitique & économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean larteguy, saïgon, vietnam, hanoï, indochine, diên biên phu, esclavier, boisfeuras, guerre d'algérie