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29/01/2014

Norman MAILER - Le chant du bourreau

Norman MAILER :

« Le chant du bourreau ( Une histoire d’amour américaine ) »

 

Ce qui reste dans les mémoires, c’est le dénouement : le 17 janvier 1977, à la prison d’Etat de l’Utah, un peloton d’exécution mit un terme à la vie de Gary Gilmore, reconnu coupable d’un double meurtre. Pour la première fois sans doute, un condamné refusait tout appel, tout recours et demandait que la justice allât jusqu’au bout : Gilmore exigeait d’être exécuté.

Le chant du bourreau n’évoque pas seulement les évènements qui ont empli les 9 derniers mois de la vie de Gary Gilmore, c’est un livre vaste comme ces paysages de l’Ouest américain où se déroule cette histoire, un livre brûlant d’une passion dévorante, teinté souvent d’un humour rabelaisien et aussi d’une infinie tristesse.

L’auteur recrée dans ses détails les plus intimes et les plus sordides, les plus bouleversants et les plus étonnants, le monde tourmenté de Gilmore. Il s’appuie pour cela sur les témoignages de sa maîtresse, Nicole, confrontée à un monde presque aussi impitoyable pour elle que pour Gilmore, sur les témoignages de sa famille, de ses amis, de policiers, de gardiens de prison, de juges, d’avocats, etc…

Mais cette histoire pleine de bruit et de fureur est aussi une poignante histoire d’amour.

 

Editions FRANCE LOISIRS / 1981 / 895 pages / 24 x 16 cm / 1130 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu noir avec titres en doré + jaquette couleur.

La jaquette présente quelques marques de stockage et/ou d'usage sur la 4ème… mais le livre est, lui, en parfait état : 6 €uros. / disponible. 

 

Egalement disponible (dans la même édition) mais sans la jaquette (reliure cartonné recouverte de tissu noir, excellent état !) : 4 €uros / Vendu.

 

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Gary Gilmore

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Norman Mailer

 

29/10/2013

Belle Gunness, tueuse en série...

Philippe CHASSAIGNE :

« Belle Gunness, la première tueuse en série des Etats-Unis »

 

Le 28 avril 1908, entre 4 et 5 heures du matin, un violent incendie détruit une ferme située en périphérie de La Porte, petite ville de l’Indiana. En fin d’après-midi, on dégage les corps calcinés de deux fillettes et d’une femme, tenant un petit garçon dans ses bras. A l’évidence, la propriétaire des lieux, Belle Gunness, a péri dans les flammes avec ses trois enfants. Mais pourquoi son cadavre a-t-il la tête coupée… et où est donc la tête ?

Ce ne sera toutefois pas la seule question à laquelle le shérif Smutzer devra tenter de répondre, car en fouillant les décombres on découvre des fosses, et dans les fosses des cadavres ! L’enquête se resserre alors sur Belle Gunness : ses origines norvégiennes et pauvres, sa soif d’argent, ses deux veuvages suspects, son talent à piéger ses proies comme une araignée dans sa toile ! Entre 12 à 18 victimes avérées et 40 supposées…

Dans un récit précis et palpitant, l’auteur relate l’incroyable périple assassin de la première tueuse en série des Etats-Unis.

 

Editions Larousse – Collection « L’histoire comme un roman » –  2011.

252 pages – 21 x 14 cms – 370 gammes.

Broché / reliure souple.

Quelques petites traces de stockage et/ou manip’ sur plats, ainsi qu’un petit choc en haut de tranche… mais rien de grave, l’exemplaire est entre bon+ et très bon !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Prix neuf / en librairie = 18 €uros.

27/09/2013

Pierre Delsol

Georges FLEURY : « Le Neuvième Compagnon »

 

L’épopée de Pierre Delsol, Bir Hakeim, Garigliano, Provence 1940-1944.

 

Pierre Delsol, sergent de la Coloniale en Syrie, rejoint les forces anglaises, dès le 27 juin 1940. Il sera de tous les combats contre l’Afrikakorps de Rommel, des déserts de Libye au camp retranché de Bir Hakeim, de la bataille d’El-Alamein à la ruée sur Tunis. Débarqué en Italie, il se bat au célèbre Garigliano, défile dans Rome libérée avant d’être lâché sur les côtes de Provence. Seule l’amputation d’un bras à la suite d’une blessure par balle explosive arrêtera sa course folle.

9ème compagnon de la Libération, décoré par de Gaulle en Palestine, Pierre Delsol, dit Malapeste, est une figure représentative de ces chevaliers de la France libre qui ont sauvé l’honneur de la patrie.

La découverte de ses carnets de route permet à Georges Fleury de reconstituer la vie du guerrier au quotidien avec ses drames et ses joies, ses horreurs mais aussi ses moments de tendresse et de détente. Un grand livre de guerre par un maître du genre, un témoigage unique sur ces héros célèbres mais encore mal connus – les compagnons de la Libération.

 

GRASSET / 1990.

274 pages / 24 x 15,5 cms / 450 grammes.

Broché ( reliure souple ). Deux fines cassures sur tranche, quelques infimes marques de manip’ et une petite marque de pliure en haut de la quatrième… mais rien de bien grave, un exemplaire sain, propre et tout à fait bon pour le service !

>>> 5 €uros. / disponible.  

   

georges fleury,pierre delsol,le neuvième compagnon,bir hakeim,garigliano,el-alamein,compagnons de la libération,de gaulle,seconde guerre mondiale,histoire,histoire de france,guerre,guerriersNota: il est tout de même à noter que la photo de

couverture est celle du Compagnon Dimitri Amilakvari

(Lieutenant-colonel de la Légion Etrangère, mort à El-Alamein)

et non celle de Pierre Delsol...

 

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Ailleurs = Entre 6,70 et 12 €uros sur Priceminister

15 €uros sur naturabuy.fr

23 €uros sur abebooks.fr

14/05/2013

Philippe SÉGUIN / Louis Napoléon le Grand

Philippe SÉGUIN : « Louis Napoléon le Grand »

 

Présentation de l’éditeur : Napoléon III est le plus mal aimé des chefs d'Etat français, et le Second Empire le plus méconnu des régimes. Désaffection qu'expliquent en partie le désastre de Sedan… et Les Châtiments de Hugo.

Tout au long de cette histoire passionnée, Philippe Séguin oppose à cette légende noire, en homme politique et en historien, le vrai bilan du règne. Le Second Empire, c'est la naissance du droit de grève, du droit à l'instruction pour les filles ; c'est le décollement industriel et économique de la France, la modernisation des villes.

A l'étranger, c'est l'aide apportée à l'unité italienne et à l'indépendance du Mexique. La grandeur de la France, au-dessus des querelles partisanes : telle fut, nous dit Philippe Séguin, la pensée constante de Napoléon III. Pensée qui l'apparente à un autre homme d'Etat, cher au député-maire d'Epinal : le général de Gaulle. 

 

France Loisirs 1991 –  451 pages – 24,5 x 16 cms – 760 grammes.

+ 16 pages d’illustrations (hors-texte) sur papier glacé.

Reliure éditeur cartonnée façon cuir rouge & dorures + jaquette en couleurs.

 

Etat = Légères et inévitables traces de manipulation sur jaquette ainsi qu’un petit choc en haut à droite de couv’ sans quoi, il est en excellent état, sain, propre, etc…

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

 

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Ailleurs = entre 4,50 et 8,40 €uros sur Priceminister, selon les états… et les vendeurs.

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02/03/2013

Le Rêve le plus long de l'histoire / Vol.1

Jacques Benoist-Méchin :

« Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé »

 

Mythomane, imposteur, charlatan ou héros ? Tous ces termes ont été appliqués à Lawrence d’Arabie. Pour Churchill, il aura été "un des plus grands princes de la nature". Pour Lord Allenby, le commandant en chef des forces britanniques en Egypte durant la première guerre mondiale, "sa vie vaut tous les contes de fées". Mais pour d’autres, il n’a été qu’un baladin assoiffé de publicité personnelle, "un névrosé possédé par une attirance morbide de la boue".

Qui était-il donc au juste cet homme énigmatique et déconcertant, porté aux nues par Bernard Shaw, vilipendé par Richard Aldington, et dont la légende a fait le "roi non couronné d’Arabie" ?

C’est l’aventure de ce personnage fabuleux que Benoist-Méchin nous décrit aujourd’hui dans cet ouvrage destiné à prendre place entre les biographies qu’il a déjà consacrées à Mustapha Kemal et Ibn Séoud. Fouillant les mémoires et les correspondances de ses contemporains, il situe l’auteur des Sept Piliers de la Sagesse dans le contexte épique de la révolte dans le désert. Mais il analyse aussi le destin d’une âme torturée par un des désespoirs les plus atroces qui aient jamais dévoré une conscience humaine.

Ainsi se déroule sous nos yeux une double trajectoire : d’une part, celle d’un homme d’action d’une surprenante vitalité qui souleva des Bédouins du Hedjaz contre la domination turque, conquit Akaba à la pointe de son épée, et, payant royalement de sa personne, mena victorieusement à Damas les cavaliers de l’émir Fayçal. De l’autre, celle, toute spirituelle, d’un poète et d’un écrivain prestigieux que ses tourments apparentent à Retz, à Nietzsche et à Dostoïevski.

Nous voyons Lawrence, conquérant de vingt-neuf ans, s’élancer sur les traces d’Alexandre le Grand dans un tourbillon de voiles blancs et un scintillement d’épées. Mais nous le voyons aussi descendre pas à pas au fond d’un gouffre désespéré où, dans la servitude volontaire et l’avilissement de lui-même, il cherchera des "équivalents infernaux" à son rêve fracassé.

Pour finir, ce colonel prestigieux finira, simple soldat, après s’être engagé sous un faux nom dans la R.A.F. La mort viendra le fracasser lui-même au guidon de sa motocyclette. Libéré alors d’un monde voué à la fraude, au parjure et aux serments violés, il retrouvera enfin la pureté à laquelle il aspirait. Un drame humain d’une terrifiante intensité, né d’un drame politique aux répercussions imprévisibles, tels sont les deux pôles autour desquels gravite la carrière de Lawrence. C’est pourquoi il ne suffit pas, pour le connaître, de suivre les péripéties de sa campagne d’Arabie : il faut plonger dans les replis les plus secrets de sa douleur. On s’aperçoit alors que vaincu une première fois par les circonstances et une deuxième fois par lui-même, il a su transformer cette double défaite en une victoire unique que nul, désormais, n’a le pouvoir de lui arracher.

 

Editions Clairefontaine /  Lausanne – 1961.

277 pages – 21,3 x 14,8 cms –  450 grammes.

In-8 broché, couverture à rabat, 8 photos en hors texte ainsi qu’une carte dépliante…

Mais également une chronologie détaillée des principaux évènements de la vie de T.E. Lawrence et de l’histoire du Proche-Orient entre 1881 et 1935, une généalogie de la dynastie des Hachémites… et une importante et très complète bibliographie. 

277 pages – 21,3 x 14,8 cms –  450 grammes.

 

Ce livre appartient à la célèbre série couronnée par l'Académie française : « Le Rêve le plus long de l'histoire », devenue depuis trente ans un « classique ».

 

Etat = nombreuses petites marques de manipulations et stockage, mais "trois fois rien", la tranche ne présente qu'une très fine et quasi-imperceptible cassure et l'ensemble est en très bon état pour un livre broché de plus de 50 ans ! Seuls "défauts" réellement notables (et visible sur les photos ci-dessous) : des extrémités de tranche et des bords de plats très très légèrement "frottés".  

Intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service ! 

>>> 6,60 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

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Ailleurs = entre 4,99 et 15 €uros sur priceminister.

Entre 5 et 15 euros sur livre-rare-book.com

Entre 9,50 et 12 euros sur Amazon.fr

12 €uros sur bons-livres.fr 

http://www.bons-livres.fr/1684--jacques-benoist-mechin--lawrence-d-arabie-ou-le-reve-fracasse

08/10/2012

Roland VILLENEUVE / Gilles de Rais

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-74 )

Magie Noire… et barbe bleue.  

 

Roland VILLENEUVE : « Gilles de Rais »

 

Le personnage de Gilles de rais est un personnage de légende – cela, aujourd’hui, ne fait aucun doute. Mais derrière la masse d’écrits sérieux, suspects ou scandaleux qui lui ont été consacrés, il y a une réalité historique à proprement parler bouleversante. Roland Villeneuve l’examine ici, dans un livre vivant, appuyé sur une documentation considérable et dont l’autorité ne pourra échapper à personne.

 

Table des matières : Thèses en présence – Jeunesse et mariage – Sainteté et bravoure – Portrait du sire de Rais – Collégiale et prodigalités – Assassins et complices – Menaces de ruine – Recherches alchimiques – Appels aux Ténèbres – Sadisme et sacrilège – Sodomie et satanisme – Arrestation – Procès – Aveux et châtiment – Epilogue – Pièces justificatives.   

 

Editions de Crémille / Génève – 1989.

Collection « Les personnages maudits de l’histoire ».

Belle reliure éditeur façon cuir noir + dorures / Nombreuses illustrations et photographies hors-texte. 364 pages / 20x13 cms / 425 grammes. 

Etat = Deux minuscule « frottis » (1 mm) en haut et bas de tranche, sans quoi il est très bien. Reliure en excellent état, intérieur sain et propre, tout à fait bon pour le service !…

>>> 6,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Rais

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Ailleurs = 12,75 €uros sur abebooks.fr

De 6 à 23 €uros ( moyenne à 10 €uros ) sur priceminister,

selon les états… et les vendeurs.

24/05/2012

Staline

Jean ELLEINSTEIN : « Staline »

 

Quatrième de couverture :

Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions.

La révolution de 1917, la guerre civile, la NEP, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.

Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques.

Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag. 

 

FAYARD / 1984.

568 pages / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.

Quelques cartes en noir et blanc, hors texte.

Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

jean elleinstein,staline,communisme,biographie 

Ailleurs = Entre 5 et 12 €uros ( bon à très bon ) sur priceminister

( Si l’on ôte – bien sûr – de la liste les exemplaires « restaurés au scotch » à 2 €uros et les voleurs le proposant à 25 ou 37 €uros !?!?!! )  

5 €uros ( occasion « satisfaisante » ) sur abebooks.fr

12 ou 14,90 €uros sur galaxidion.com

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Elleinstein

09/05/2012

Napoléon Ier / Premier Empire.

La Campagne de France – Du Rhin à Fontainebleau 1814.

Mémoires du Général Comte de Ségur ( de l’Académie Française )

Aide de Camp de l’Empereur Napoléon Ier

 

La campagne de France est la fin de la guerre liée à la Sixième Coalition, qui se déroule de janvier à avril 1814, et pendant laquelle Napoléon tente d'éviter ou d'arrêter l'invasion de la France et de conserver son trône. Après l'entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, il abdique et part en exil à l'île d'Elbe.

 

Editions Famot – Genève 1974.

Reliure éditeur, simili cuir rouge et demi-percaline noire. Titres dorés.

Nombreuses illustrations hors-textes ( fond de la Bibliothèque Nationale de Paris ).

255 pages / 18 x 12 cms / 295 grammes.

Etat = Comme neuf !!!

 

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Austerlitz

 

Raconté par les témoins de la Bataille des Trois Empereurs

 

Tout est dit dans le titre ! Une multitude de témoignages issus/tirés des mémoires de protagonistes de chacun des camps en présence, pour l’ouvrage le plus complet et détaillé que j’ai pu lire sur le sujet ! Excellent !

Textes réunis, compilés et présentés par Henriette Ozanne.

 

Editions Famot – Genève 1974.

Reliure éditeur, simili cuir vert et demi-percaline noire. Titres dorés.

Nombreuses illustrations hors-textes ( fond de la Bibliothèque Nationale de Paris ).

245 pages / 18 x 12 cms / 290 grammes.

Etat = Comme neuf !!!

 

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Les 2 volumes ( 585 grammes ) >>> 10 €uros.  / Vendus !

 

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07/05/2012

Maréchal PAULUS - Stalingrad

Maréchal PAULUS : « Stalingrad »

 

Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS

Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ.

Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS.

Librairie Arthème Fayard / 1961.

315 pages / 22 x 14 cms / 460 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu jaune, titre et nom d’auteur en noir sur premier plat et tranche, nombreuses cartes et photographies hors-texte, très bon état, si ce n’est un petit choc en bas de couv’ >>> 7 €uros. / Vendu !

 

« Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux. 

Né à Breitenau, dans la Hesse, en 1890, il songe d’abord à faire une carrière d’officier de marine, puis se lance dans des études de droit avant de se décider finalement à entrer dans l’armée de terre. En 1910, à vingt ans, il est aspirant dans un régiment d’infanterie badois à Rastatt. Sous-lieutenant l’année suivante, il épouse une comtesse roumaine et semble destiné à mener une vie de garnison sans histoires.

La guerre éclate. Le sous-lieutenant tombe malade. Guéri, il est affecté aux chasseurs de montagne. Il se bat alors à Verdun et en Roumanie, gagne ses deux croix de fer et termine la guerre comme capitaine. Il servira alors à l’Ouest dans un état major puis à l’Est après l’armistice. 

Paulus reste dans la Reichswehr et sera détaché au ministère pour y suivre différents cours, car cet officier est sans nul doute un intellectuel. Professeur de tactique et d histoire militaire, c’est un esprit brillant, mais un peu schématique, sans grand contact avec la troupe. Cela n’empêche pas un avancement assez rapide : major en 1931, lieutenant-colonel en 1933 et colonel en 1935. Il se passionne pour la motorisation, ce qui correspond bien aux vues militaires du nouveau régime.

Friedrich Paulus est promu général le 1er janvier 1939 et se distingue comme chef d’état major dans un corps d’armée, puis dans une armée que commande le général von Reichenau.  Il met au point les plans d’invasion de la Pologne, puis travaille aux projets d’attaque sur le front de l’Ouest. A la fin du mois de mai 1940, il est le premier quartier-maître-général à l’Oberkommando des Wehrmacht avec le grade de général de division. Il reste un homme d’état major, froid, efficace, méthodique. 

Paulus joue indéniablement un grand rôle lors de l’élaboration du plan Barbarossa, celui de l’attaque contre l’Union Soviétique. A cette époque, il ne songe pas à se monter antinazi. Bien au contraire, il est de ceux qui suggèrent qu’Adolf Hitler prenne le commandant des forces armées et celui de l’armée de terre. Nommé général de corps d’armée, Paulus reçoit le commandement de la 6e armée. Son sort est scellé. 

Il va se battre dans le cadre du groupe d’armées Sud et se retrouvera sur la Volga, en avant-garde des troupes allemandes et alliées. 

Le 17 juillet 1942 commence la bataille pour Stalingrad. La ville tombe presque entièrement aux mains des troupes du Reich, mais les soviétiques résistent avec acharnement. La mauvaise saison arrive. A la mi-novembre, alors que la Volga charrie des glaces, l’Armée rouge prend l’offensive. Les alliés roumains sont bousculés. Avant la fin du mois la 6e armeé est pratiquement encerclée. Le corps d’armée expéditionnaire italien est lui aussi disloqué. Les tentatives allemandes pour briser l’encerclement échouent les unes après les autres. D’impitoyables combats de rues se déroulent dans les ruines de Stalingrad. Von Manstein, qui commande le groupe d’armée du Don, ne peut plus rien faire. 

Le 26 décembre, les troupes placées sous les ordres de Paulus sont coupées en deux. C’est le commencement de la fin. Le 30 janvier, Paulus est nommé maréchal, mais ce geste honorifique n’est sans doute qu’une invitation à emporter son bâton de commandement dans sa tombe. Le lendemain, le commandement de la 6e armée décide de se rendre. 

150 000 de ses hommes ont été tués au combat, près de 100 000 ont été faits prisonniers, dont 24 généraux. Bien peu reviendront de captivité.  Paulus ne sera libéré qu’en 1954, dix ans après une proclamation au peuple allemand où il rejetait sur Hitler toute la responsabilité du désastre de Stalingrad. Il mourra en 1957, à Dresde. »

( www.39-45.org )

 

« Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus, Général-feldmaréchal de la VIéme Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats...

Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957. 

A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. »

( histoquiz-contemporain.com )

 

« Il ne s’agit ni des mémoires posthumes du maréchal ni d’une simple biographie écrite par un tiers, mais bien d’un ouvrage sur lui, qui procède à la fois de l’un et de l’autre »…

( auxcentmillebouquins.fr )

 

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Ailleurs = entre 8 et 14,90 €uros sur priceminister

( http://www.priceminister.com/offer/buy/89437678/paulus-ma... )

11 €uros sur livre-rare-book.com

( http://www.livre-rare-book.com/book/5472977/AGDL110035/fr )

03/05/2012

Herbes sauvages...

Emilie CARLES : La soupe aux herbes sauvages

 

Bibliothèque Hachette – 1984.

21,5 x 14 cms / 395 grammes.

Reliure cartonnée imitation cuir bleu, avec titre en doré sur premier plat / tranche et photo de l’auteur sur couv’. Quelques infimes marques de stockage ainsi qu’un bas de tranche très légèrement « talé », mais tout à fait O.K, intérieur propre et sain, bon pour le service !

>>> 3,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

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Émilie Carles, née en 1900 dans un village des montagnes briançonnaises, livre dans Une soupe aux herbes sauvages un témoignage de vie. Cette œuvre mêle d'une part des anecdotes paysannes et familiales, d'autre part les moments importants de l'enfance d'Émilie, puis de sa jeunesse marquée par le désir de poursuivre ses études pour devenir institutrice, et enfin de sa vie d'adulte où elle accomplit cette mission d'enseignement avec une conviction inébranlable. Pourtant, ce n'est pas toujours facile : Émilie doit travailler dur comme les autres paysans dès son plus jeune âge et pendant toute sa scolarité, et elle connaît plusieurs tragédies où elle perd des êtres chers. Elle se heurte également aux traditions tenaces selon lesquelles les parents préfèrent que leurs enfants travaillent aux champs plutôt qu'ils aillent en classe et aux racontars qui circulent à son sujet et qui lui causent du tort. Néanmoins, sa force de persuasion, son enthousiasme et son succès auprès des enfants lui permettent de réaliser son rêve de petite fille : enseigner dans son pays natal.

 

Ce livre est à la fois un récit simple et agréable à lire et un témoignage extrêmement intéressant sur la vie des paysans des villages de montagne pendant une grande partie du XXème siècle. Il est également ponctué d'idées marquantes sur la société et la politique en France, et notamment d'un refus farouche de la guerre et des violences sous toutes leurs formes. Enfin, tout au long de l'œuvre, l'image de la nature et des paysages de la vallée d'Émilie se forme dans l'esprit du lecteur, jusqu'au combat final pour la préservation de sa région contre les projets d'urbanisme. Le style d'écriture est très fluide : il s'agit d'une histoire racontée à la première personne en prenant des libertés dans les formes, ce qui la rend très vivante. Les dialogues et les récits rapportés, parfois même en patois, sont fréquents. Le ressenti des émotions et des épreuves traversées par la narratrice est donc très fort chez le lecteur qui se laisse facilement entraîner par l'histoire.

( Jessica Andreani / bibliopoche.blogspot.fr )  

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>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_Carles

  

Morceaux choisis :

 

… Ici, les gens ne lisent rien, c'est ça le désastre. Mon père que j'adorais était de cette race-là, il n'avait jamais lu un livre de sa vie, ni un journal. Je me souviens, au moment de mon mariage c'est une des choses qu'il avait reproché à Jean, il avait dit comme l'ultime preuve de sa bonne foi : « Il lit trop. », montrant ainsi où se trouvait sa méfiance et sa peur. Comment pourraient-ils penser par eux-mêmes après ça, ils ne sont pas avec un auteur ou contre, ni pour une idée, ni contre. En définitive ce manque, ça ne leur apprend qu'une chose, à se taire et à vivre dans un monde qui se tait, tout comme l'eau qui dort. Le moindre souffle, la moindre parole qui sort de l'ordinaire les fait fuir. C'était ça les paysans ici, et à peu de chose près c'est encore ça, car s'il y a eu ces changements c'est uniquement d'un point de vue matériel, pour le reste ils sont toujours les mêmes : la conversation, la participation, tout simplement être contre et le dire si on le pense, ça ils ne le connaissent pas. On peut dire que c'est l'Eglise qui est responsable de cet état d'esprit, elle a eu une emprise formidable sur les gens et elle les a marqués. Par la suite ce fut le patriarcat qui prit le relais, le père était le chef incontesté de la famille, on lui obéissait au doigt et à l'œil et le chef lui-même se pliait aux lois de l'Eglise et l'Etat. C'est vrai que les instituteurs sont tous fautifs de ce qui se passe dans les écoles, c'est eux qui ont la possibilité de changer la mentalité des gosses, de leur ouvrir l'horizon et de faire en sorte que le monde change. 

 

… Dès que j'ai su lire je me suis mise à dévorer les bouquins. Tout y passait… Il faut dire que dans un village comme le nôtre le choix était limité, mais j'avais toujours un livre dans les mains. Je lisais partout où je me trouvais, en me levant, dans la cuisine et pendant les récréations. J'avais un instituteur, ça le rendait malade de me voir lire pendant que les autres enfants jouaient, ça le mettait dans tous ses états. Il s'approchait de moi, il venait par-derrière et il m'arrachait mon le livre des mains disant : « Allez, va jouer avec les autres, t'as bien le temps de lire plus tard. » Moi je pleurais, je trépignais, je réclamais mon livre, il fallait que ce soit sa femme qui intervienne, elle était plus compréhensive, elle lui disait : « Mais rends-lui donc son livre, elle ne fait de mal à personne », et moi je disais : « Vous savez bien que je ne peux pas lire chez moi, il y a trop de chose à faire, il n'y a qu'ici que je suis tranquille. » Finalement il me le rendait et je me replongeais dans la lecture. 

 

A qui profite le progrès ?

Pourquoi des journées de 8 heures ?

On pourrait supprimer le chômage en ne faisant que des journées de 4 à 5 heures et employer tout le monde. Apprendre à vivre très simplement : une table, quatre chaises, un lit, cela suffit à apprendre à profiter de nos loisirs, s'approcher le plus possible de la nature. Apprendre à lire, car lire c'est se fortifier l'esprit avec l'esprit des autres, s'imbiber le coeur de sentiments qui vous agrèent, c'est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s'accordent avec les siens ou s'en séparent.

Apprendre à vivre en sachant vivre et laisser vivre. Ne prendre dans la vie que les fleurs, des fleurs le parfum, laisser tomber cette religion qui a le plus d'adeptes, je parle de la religion de l'argent.

 

… Mon père s'occupait de Marie (sa petite-fille). Je venais aussi souvent que cela m'était possible, mais pendant les mois d'hiver, avec la neige, c'était difficile. Je restais absente une semaine, parfois deux, et mon père seul avec cette fillette se débrouillait comme il pouvait. Par les temps froids la gosse portait une robe de laine, une grosse laine sèche et rêche comme une râpe, et lui ne voulait la déshabiller ni l'habiller, il la laissait comme ça, sans la changer pendant des semaines, avec la même robe, la même chemise, la même culotte et, quand je revenais, mon père me disait : « Je ne peux pas, je lui enlève ses chaussures, c'est tout ce que je peux faire. » Il y avait de la pudeur là-dessous, c'était un homme de l'ancien temps, et pour lui, une fille, fût-elle sa propre petite-fille âgée de trois ans, restait un domaine interdit. La nudité devait lui faire peur. Il appartenait à cette génération qui avait connu les longues chemises de chanvre que l'on ne quittait jamais, même entre époux, même au moment de faire l'amour… Un trou, le pertuis, pratiqué à hauteur du bas-ventre permettait de procéder aux opérations nécessaires sans jamais dévoiler le corps. Je crois bien que mon père n'a jamais vu un corps de femme, et évidemment, celui de Marie lui faisait peur tout autant que n'importe quel autre. 

 

… J'avais autant appris par la vie que par les études, c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais pu juger mes élèves uniquement sur le résultat de leurs devoirs, mais aussi sur la manière dont ils se comportaient dans la vie de tous les jours. Par exemple, je ne leur ai jamais caché que tous autant qu'ils étaient ils n'échapperaient pas à la réalité sociale et que, au bout du compte, ils devraient travailler pour gagner leur vie. 

  

Mon père et ma mère s'étaient unis par raison, sous la pression des familles, un contrat d'intérêt en quelque sorte. Si ma mère n'avait écouté que son cœur, si elle avait pu décider pour elle-même, elle aurait épousé le jeune homme qu'elle aimait. Mais pour une jeune fille c'était à l'époque une chose impossible et, lorsque mon père l'avait demandée en mariage elle n'avait pas eu droit au chapitre. Elle avait été trouver sa marraine, la marraine c'était quelqu'un, c'était une personne d'importance dont l'autorité était reconnue et les décisions respectées. Elle lui avait demandé de la comprendre et de l'aider. Peine perdue, pour elle aussi l'affaire était entendue d'avance : « Si tu ne prends pas Joseph, lui avait-elle dit, je ne suis plus ta marraine, je ne te parlerai jamais plus de ma vie. Et pourquoi tu ne veux pas de lui? Joseph est un gentil garçon, travailleur et courageux, il a du bien, c'est le meilleur parti que tu puisses espérer. »

C'était vrai, mon père avait toutes ces qualités, mais cela ne fait pas de l'amour. La marraine appliquait la loi, car telle était la loi, les filles à marier devaient accepter sans broncher, le mari que d'autres avaient choisi pour elles. C'était une question d'alliance et d'intérêts familiaux. La plupart du temps les hommes décidaient entre eux sans demander l'avis de personne. Quand ils se rencontraient dans les foires, ils discutaient de leurs affaires, ils parlaient de l'avenir… Pour eux, les sacs d'avoine, l'élevage des porcs, la tonte des moutons ou les contrats de mariage, c'était la même chose, ils mettaient tout dans le même sac.

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