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15/11/2012

La vie quotidienne...

La vie quotidienne en Gaule à l’époque mérovingienne.

Par Charles LELONG.

Famot / François Beauval – 1977.

314 pages – 19,5 x 11,5 cms – 370 grammes.

Nombreuses illustrations et photographies hors-texte.

Luxueuse reliure éditeur façon cuir + dorures.

Etat = Quelques infimes marques de lecture mais néanmoins nickel, quasi comme neuf.

>>> 5 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

(Ailleurs = entre 5 et 7 €uros sur priceminister / entre 6,90 et 10 €uros sur ebay)

 

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La vie quotidienne au Japon à l’époque des Samouraïs 1185 – 1603.

Par Louis FREDERIC.

Famot / François Beauval – 1977.

355 pages – 19,5 x 11,5 cms – 410 grammes.

Nombreuses illustrations et photographies hors-texte.

Luxueuse reliure éditeur façon cuir + dorures.

Etat = Nickel / Comme neuf !

>>> 6 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

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La vie quotidienne des Aztèques à la veille de la conquête espagnole.

Par Jacques SOUSTELLE.

Famot / François Beauval – 1977.

318 pages – 19,5 x 11,5 cms – 370 grammes.

Nombreuses illustrations et photographies hors-texte.

Luxueuse reliure éditeur façon cuir + dorures.

Etat = Nickel / Comme neuf !

>>> 6 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

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11/11/2012

11 novembre

11 novembre  

11 novembre

29/10/2012

Erwan BERGOT - Bataillon de Corée

Erwan BERGOT :

« Bataillon de Corée : les volontaires Français 1950-1953 »

 

Destin unique que celui de ce bataillon, crée au mois d’août 1950 par le gouvernement français pour aider les Nations Unies à rétablir la paix et la sécurité en Corée du Sud, envahie depuis juin par les forces communistes du Nord et qui, en trois ans, va devenir l’une des unités les plus décorées de cette campagne. Destin injuste pourtant. Célébré partout Outre-Atlantique, le bataillon français est resté méconnu dans son propre pays où son histoire complète n’avait encore jamais été écrite !

Et pourtant, quelle épopée ! En trois années de présence en Corée, de 1950 à 1953, ses combats se comptent par dizaine – Twin Tunnels, Chipyong-ni, la cote 1037, Crèvecœur, le « T »Bone, Arrow-Head, Kumhwa, etc. – des morts, des blessés, des disparus par centaines. Un long martyrologe que le lecteur suivra, le cœur serré. Bataillon de Corée est une histoire tragique et grandiose, une geste héroïque que les Français devaient connaître et dont ils peuvent être fiers.

 

France Loisirs – 1983.

296 pages – 24,5 x 16 cms – 580 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir, titre et nom d’auteur en blanc sur tranche + jaquette couleurs.

16 pages de photographies hors-texte + plans, cartes et schémas in-texte.

La jaquette présente de nombreuses petites marques/traces de manipulation(s) et/ou stockage (tels des bords inférieurs et supérieurs légèrement « frottés », souffrant de quelques « micro » accros), mais la reliure et l’intérieur sont très bien… et l’ouvrage peut – sans aucun problème – être classifié « bon+ » !

>>> 4,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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23/10/2012

Jean MARKALE : Gisors et l’énigme des Templiers

Octobre - décembre 2012 :  

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-59 )

L'ombre du Baphomet…

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Pourquoi Philippe le Bel a-t-il ordonné la destruction de l’ordre du Temple ?

Quel rôle ont joué les Templiers à Gisors ? Des secrets, un trésor sont-ils enfouis dans les souterrains de l’ancienne forteresse ?

Quels buts poursuivaient ces « pauvres chevaliers du Christ » ?

Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils sont morts ? Pourquoi, tout en se prétendant chrétiens, reniaient-ils Jésus ? A quelles pratiques et rites pervers se livraient-ils ?

Dans le respect le plus total des sources historiques, Jean Markale s’efforce d’éclairer le lancinant mystère des Templiers en isolant les faits irréfutables des hypothèses trop souvent avancées sans fondement.

 

France Loisirs – 1987 – 317 pages – 23 x 14,5 cms – 550 grammes.

( Le plus grand des deux, à gauche sur la photo )

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée bleue avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Excellent ! Sain et propre, jaquette en très bon état, c’est du tout bon !

>>>  5 €uros. / disponible.

 

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Egalement disponible dans la version 2006 :   

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Le mystère de la destruction de l’ordre du Temple décidée par Philippe le Bel, il y a près de sept siècles, n’a jamais cessé d’obséder les esprits. Mais depuis une vingtaine d’années, le problème soulevé par son anéantissement a rebondi et donné lieu à diverses interprétations, parfois sensationnelles, notamment à propos de Gisors et de son étrange château. Faisant œuvre d’historien, mais ne négligeant aucune source d’informations, Jean Markale traque l’énigme de Gisors et de ses occupants : qui étaient ces pauvres chevaliers du Christ ?

Quels buts poursuivaient-ils ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils seraient morts ?

Et surtout, pourquoi le serment des Templiers les obligeaient-ils à renier le Christ ?

 

France Loisirs – 2006 – 313 pages – 22 x 13,5 cms – 420 grammes.

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée noire avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Un tout petit « choc » (2mm) en bas de tranche, ainsi que quelques assez nettes marques de stockage et manip’ sur la jaquette. L’extérieur est un petit poil moins bien que le précédent (la version de 1987), mais il est tout de même très bien, sain, propre, et tout et tout… bref : bon pour le service !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE

15/10/2012

De quelques écrivains-guerriers...

De quelques écrivains-guerriers…

 

Ils sont ici un peu moins d’une vingtaine – deux groupes de combat avec leur équipe de voltige et leur pièce d’appui – qui seraient parfois surpris de se trouver ensemble. Les conflits qu’ils ont vécus se suivent et ne se ressemblent pas, tout au long de ce bref quart de siècle où la France a réussi à perdre trois guerres et à n’en gagner qu’une seule, dans le sillage d’alliés qui ont fait le plus gros de la besogne. Mais ces hommes, quels sont-ils ? Des écrivains ou des guerriers ? Les deux, tour à tour et parfois en même temps.

Remarquons d’abord qu’il y a peu de professionnels. Les guerres modernes ont été tragiquement vécues par ceux dont ce n’était pas le métier. Aussi ne se trouve-t-il qu’un seul saint-cyrien dans cette cohorte : Pierre Sergent. Et encore il intégra Coët en 1944, après avoir été volontaire dans un maquis.

Et Marcel Bigeard ? Mais c’est le type même de l’officier sorti du rang, qui commence sa carrière avec les godillots de 2e classe et la termine avec les étoiles de général. Sans la captivité et surtout sans la Résistance, il serait resté petit employé de banque, peut-être directeur d’une succursale dans une sous-préfecture des marches de l’Est. Bigeard n’en reste pas moins l’exemple même de l’homme que les événements ont révélé à lui-même : ce n’est pas un militaire, c’est un soldat. Ce n’est pas un mince compliment. Il ne deviendra écrivain que sur le tard, à l’âge de la retraite (mot qu’il n’aime pas) et des Mémoires. Il y nourrit ses nostalgies guerrières de quelques jugements parlementaires menés, selon son habitude, tambour battant.

Son âge lui a permis de participer à toutes les guerres : 39-40, la résistance, 44-45, l’Indo, l’Algérie, sans compter quelques aventures qui ne sont plus qualifiées aujourd’hui coloniales, mais seulement extérieures. De tous les guerriers de ce recueil, il reste le plus incontournable et de tous les écrivains, le moins nécessaire. Mais quel personnage !

Ce n’est pas sur une réputation militaire que s’est établie la renommée de Guy des Cars. Cet aristocrate devenu un des champions du roman populaire à gros tirage a pourtant fait, à trente ans, une entrée fracassante dans la république des Lettres, en 1941, avec un superbe récit, L’Officier sans nom, dans lequel il racontait avec un accent de vérité indéniable ce que fut sa guerre de 39-40.

On a trop oublié que l’armée française devait laisser sur le terrain cent vingt mille tués. Le fameux devoir de mémoire plaçait alors le sacrifice de ces garçons en priorité absolue dans le souvenir de leurs compatriotes. S’ils ne sont pas aujourd’hui totalement oubliés, c’est entre autres à Guy des Cars qu’on le doit.

Après cette brève et désastreuse expérience militaire, il devait remiser à jamais son uniforme dans la naphtaline d’une vieille cantine et on ne le verra plus sur un champ de bataille. Mais il représente fort bien l’itinéraire des meilleurs de sa génération. Quant à sa trajectoire d’écrivain, elle est plus honorable que ne veulent l’avouer ces critiques envieux qui l’avaient surnommé Guy des Gares.

À la même génération appartient Marc Augier. Et si sa campagne de 39-40 ne fut guère mémorable, il devait se rattraper par la suite. Militant socialiste et pacifiste du temps du Front populaire, il avait commencé une originale carrière de journaliste, de motard et de campeur, publiant un assez beau récit sur un Solstice en Laponie. Après avoir partagé les espoirs et les rêves de ses camarades des Auberges de la jeunesse, Les Copains de la belle étoile, on le retrouve animateur d’un mouvement d’adolescents au temps de ce qu’on nommait l’Europe nouvelle. Il n’était pas homme à inciter ses garçons à aller se battre en Russie sans s’y rendre lui-même, sous-officier de la LVF et correspondant de guerre. Il en ramènera un court récit, Les Partisans, et une réputation de maudit qui lui collera à jamais à la peau. Pourchassé et exilé en Amérique du Sud, le réprouvé Augier deviendra le romancier Saint-Loup. Sans une indiscrétion sur son passé, il aurait sans doute obtenu le prix Goncourt en 1952. Il fera mieux et réussira à gagner un public vite fanatique d’une œuvre qui doit beaucoup à ses expériences vécues dangereusement.

De la demi-douzaine de garçons qui ont choisi la Résistance et se retrouvent ici, on peut d’abord dire qu’ils étaient jeunes, très jeunes même quand ils ont choisi leur camp, au risque de leur peau. Ils n’avaient rien écrit, sauf quelques dissertations scolaires quand ils se sont lancés dans la bagarre.

Alain Griotteray fut du premier rendez-vous, celui qui lança quelques étudiants devant l’Arc-de-Triomphe par un glacial 11 novembre d’occupation. Cette manifestation trop oubliée fut le prélude d’un mouvement de défi qui porta les plus intrépides vers les maquis.

Pierre de Villemarest choisit pour sa part ce massif montagneux, véritable forteresse naturelle qui devait devenir le plus célèbre haut lieu des combattants de la nuit et du brouillard : le Vercors.

Pierre Sergent se retrouve en Sologne, soldat sans uniforme, en un temps où les volontaires ne se bousculaient pas, car les occupants tenaient solidement le pays. Il choisit ainsi d’entrer dans la carrière des armes par la porte la plus étroite et la plus rude.

Le maquis de Roger Holeindre, ce fut le pavé de Paris où il joua au Gavroche sur les barricades, s’emparant de haute lutte d’une mitrailleuse ennemie et gagnant à jamais le droit d’ouvrir sa gueule quand poussèrent comme champignons les fameux «résistants de septembre», une fois l’orage de feu apaisé.

André Figueras réussit à fuir le pays occupé et à rejoindre l’armée régulière, ce qui lui valut de revenir au pays pistolet-mitrailleur au poing et coiffé du béret noir des commandos.

Sergent, comme les quatre autres, a vécu assez pour se faire traiter de fasciste par ceux qui arborent à la boutonnière le triangle rouge des déportés politiques devenu l’insigne de Ras l’front, plus d’un demi-siècle après la fin de la dernière guerre, tout danger écarté.

Parmi les cent soixante-dix-sept Français qui débarquèrent de vive force sur les côtes normandes à l’aube du 6 juin 1944, se trouvait un garçon de 19 ans. Ce jeune Breton de Cornouailles avait déjà réussi un exploit en rejoignant l’Angleterre à bord d’un minuscule rafiot à voile. Il se nomme Gwen-Aël Bolloré et sert alors comme quartier-maître infirmier.

Une belle carrière l’attend: chef d’entreprise, océanographe, éditeur, poète, romancier, mémorialiste. L’ancien du commando Kieffer sera lié avec toutes les personnalités de la république des Lettres. Mais son plus grand titre de gloire est d’avoir défié le pouvoir, en s’en prenant au général-président, dont il n’approuvait guère la politique algérienne. Il avait montré du courage et du talent. Il devait prouver alors qu’il avait aussi du caractère, chose surprenante chez un personnage aussi convivial.

Ceux pour qui la résistance – la vraie – prenait fin avec la défaite du IIIe Reich et le jugement de Nuremberg, n’en avaient pas fini avec le combat. En Extrême-Orient, une guerre s’allumait. Les Viets arboraient l’étoile des anciens alliés soviétiques. La croix gammée fracassée, cette étoile devenait pour eux le symbole de l’ennemi. Pas question de se mettre à écrire tranquillement. Des volontaires partaient à l’autre bout du monde. Les meilleurs servaient dans les parachutistes, vite légendaires. On allait y retrouver nos anciens résistants : Holeindre avec le béret rouge des paras coloniaux et Sergent avec le béret vert des légionnaires paras.

Bientôt les rejoint un jeune sous-lieutenant qui devait devenir, quelques années plus tard, le plus célèbre des écrivains guerriers, garçon qui fit ses universités à Diên Biên Phu. Il se nommait Erwan Bergot. Comme tous ses camarades d’aventure indochinoise, il allait être marqué par ce mal jaune, grande nostalgie maladive du Sud lointain.

Servant comme chef de section dans les rangs du bataillon Bigeard, il se révélera le meilleur parmi les meilleurs. Une promotion de l’école des élèves-officiers de réserve de l’école d’Infanterie de Montpellier portera un jour son nom. Les jeunes aspirants qui ont choisi ce patron se réclamaient à la fois du combattant et de l’écrivain, car il fut l’incarnation exemplaire de ces deux vocations exigeantes.

L’année même où tombaient l’un après l’autre les pitons aux noms de femmes disséminés dans la sinistre cuvette choisie par le haut-commandement, un autre feu s’allumait en Algérie. Bigeard devait y construire sa légende tout au long de la piste sans fin où progressaient ses léopards, l’index crispé sur la queue de détente de leur MAT 49. Un jour, devenu général, député, ministre, il écrira des livres. Pour le moment, c’est sur le terrain qu’il se veut maître et seigneur.

Cette guerre, où combattent côte à côte gens de métier et gars du contingent, va être la grande aventure de toute une nouvelle génération. Seuls les aînés comme Holeindre ou Sergent ont connu la résistance et seul Bergot – comme son chef Bigeard – a vécu l’enfer des camps viets, où la mortalité était pire qu’à Dachau ou à Tambow. Leurs camarades, futurs écrivains, mais provisoires combattants, sont des garçons dont ce n’est pas le métier de se battre, mais qui vont se débrouiller aussi bien que leurs aînés des maquis et des rizières.

Rien ne distingue, sur les superbes photos prises par l’officier marinier René Bail, ancien de l’Aéronavale, les appelés et les professionnels. Ils portent la même tenue camouflée, ils ont le même visage ruisselant de sueur sous la casquette de combat.

Dans cette armée qui passe ses nuits et ses jours dans les djebels, rien ne sépare les gradés de leurs hommes. Ils partagent tout. Et la soif et la peur et le froid (« L’Algérie est un pays froid où le soleil est chaud », disent les anciens). Ils vivent en plein vent, dans la caillasse et la boue, dans le sable et les ronciers. Finalement, ils ont le même âge ou presque et se ressemblent étrangement en cette fin des années cinquante de notre siècle.

Les soldats d’outre-Méditerranée sont alors en train de durement gagner sur le terrain, tandis que d’autres à Paris vont jeter la crosse après le fusil, comme on jette le manche après la cognée. Cette défaite programmée fera d’eux des rebelles et même des hors-la-loi, marqués à jamais par cette expérience tragique du courage et de la peur, où ils ont vu tomber pour rien les meilleurs de leurs camarades.

Ce fut une sacrée équipe que celle de ces soldats plus ou moins perdus, dont les chemins par la suite ne vont cesser de se croiser et de se recroiser. En voici une demi-douzaine, dont l’amertume et la lucidité ne vont pas faire oublier les dures joies de la camaraderie et de l’enthousiasme. Nous les découvrons côte à côte, une dernière fois, sur cette terre d’Algérie (et de Tunisie pour l’un d’eux) qui les a tant marqués : le quartier-maître de fusiliers marins commandos Georges Fleury, le brigadier de chasseurs d’Afrique Jean Bourdier, le sergent de chasseurs à pied Dominique Venner, le lieutenant de tirailleurs Philippe Héduy, le lieutenant d’alpins Jean Mabire.

À eux cinq, appelés ou rappelés, ils incarnent des vertus militaires que ne désavouraient pas le vieux briscard parachutiste Roger Holeindre qui n’a guère soufflé depuis la Résistance et poursuit en Algérie les opérations de commando inaugurées en Indochine.

Leurs chansons, leurs crapahuts, leurs combats impressionnent fort un garçon plus jeune qu’eux, fils et petit-fils de soldats, marqué au fer rouge par la disparition en Indochine de son père, un légionnaire d’origine russe. Ainsi, par le privilège du sang versé par les siens, Serge de Beketch figure ici à côté de ses aînés.

Tout comme le romancier Serge Jacquemard, très jeune témoin des atrocités de plusieurs guerre  celle d’Espagne où ses parents furent pris en otage, celle de l’Occupation et de ses rigueurs et celle du coup d’État en Indonésie qui porta Suharto au pouvoir pour plusieurs décennies. S’il ne fut pas véritablement guerrier lui-même, sa rencontre avec le Bat’ d’Af’ Maurice H. influencera une grande partie de son œuvre.

Et puis, pour beaucoup, ce sera le retour, le retour écœurant dont parlait Pierre Mac Orlan. Viendront le complot, l’aventure, la prison, l’exil, ce qu’ils nomment parfois «la politique» et qui n’est pour eux qu’une nouvelle manière de se battre. Ils ne seront pas des journalistes ou des écrivains comme les autres. Leurs articles ou leurs bouquins gardent toujours l’empreinte de combats vécus avant d’être rêvés. Ils sont à jamais différents du monde des civils, méprisant cette civilisation qui a voulu transformer les centurions en boutiquiers. Ils ne marchent pas dans la société marchande. Ils sont à jamais libérés du libéralisme. Ils savent que la vie est une lutte et que toutes les armes comme toutes les ruses y sont bonnes.

Ils ne croient pas plus à la droite qu’à la gauche. Ils savent que la première des consignes, dans la paix comme dans la guerre, est de garder ses distances… Ils étaient des soldats d’occasion. Ils ne sont pas vraiment sûrs d’être des écrivains de métier. Ils savent seulement qu’il n’est plus possible de tricher. Leur encre aura toujours le goût du sang.

 

* * *

 

Jean Mabire

Préface au livre « Ils ont fait la guerre » de Philippe Randa.

 

écrivains guerriers

Général Marcel Bigeard ( au centre )

 

http://www.centrostudilaruna.it/de-quelques-ecrivains-guerriers.html

08/10/2012

Roland VILLENEUVE / Gilles de Rais

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-74 )

Magie Noire… et barbe bleue.  

 

Roland VILLENEUVE : « Gilles de Rais »

 

Le personnage de Gilles de rais est un personnage de légende – cela, aujourd’hui, ne fait aucun doute. Mais derrière la masse d’écrits sérieux, suspects ou scandaleux qui lui ont été consacrés, il y a une réalité historique à proprement parler bouleversante. Roland Villeneuve l’examine ici, dans un livre vivant, appuyé sur une documentation considérable et dont l’autorité ne pourra échapper à personne.

 

Table des matières : Thèses en présence – Jeunesse et mariage – Sainteté et bravoure – Portrait du sire de Rais – Collégiale et prodigalités – Assassins et complices – Menaces de ruine – Recherches alchimiques – Appels aux Ténèbres – Sadisme et sacrilège – Sodomie et satanisme – Arrestation – Procès – Aveux et châtiment – Epilogue – Pièces justificatives.   

 

Editions de Crémille / Génève – 1989.

Collection « Les personnages maudits de l’histoire ».

Belle reliure éditeur façon cuir noir + dorures / Nombreuses illustrations et photographies hors-texte. 364 pages / 20x13 cms / 425 grammes. 

Etat = Deux minuscule « frottis » (1 mm) en haut et bas de tranche, sans quoi il est très bien. Reliure en excellent état, intérieur sain et propre, tout à fait bon pour le service !…

>>> 6,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Rais

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De 6 à 23 €uros ( moyenne à 10 €uros ) sur priceminister,

selon les états… et les vendeurs.

23/09/2012

La butte rouge

 

Sur c'te butt'là y'avait pas d'gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah ! C'était loin du Moulin d'la Galette,
Et de Panam' qu'est le roi des pat'lins.
C'qu'elle en a bu du beau sang cette terre,
Sang d'ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boira ce vin là, boira l'sang des copains.

Sur c'te butt'là on n'y f'sait pas la noce
Comme à Montmartr' où l'champagne coul' à flots;
Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses
Y f'saient entendre de terribles sanglots !
C'qu'elle en a bu des larmes cette terre,
Larm's d'ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

 Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains

Sur c'te butt'là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons ;
Filles et gars doucement y échangent
Des mots d'amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
J'ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j'y ai vu des gars au crâne brisé !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,  

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Mais moi j'y vois des croix portant l'nom des copains !

 

« La butte rouge »

Ecrite par Gaston Mardochée Brunswick dit Montéhus, en 1923.  

15/09/2012

Robert BRASILLACH

Robert BRASILLACH : « Les sept couleurs »

 

Résumé : Avec son amie Catherine, Patrice découvre les rues du Paris des années 1920. Il vit dans une pension peuplée de personnages pittoresques, fréquente les restaurants bon marché, les cinémas, les parcs. Ayant terminé ses études, Patrice se rend en Italie fasciste, qu'il soutient, et exerce le métier d'enseignant tout en gardant contact avec Catherine. Il correspond plusieurs mois avec elle, mais leurs liens se distendent peu à peu. Apprenant que celle-ci a épousé François Courtet, militant communiste, Patrice rejoint la Légion étrangère et opère au Maroc français.

Son engagement terminé, il se rend dans le nouveau Troisième Reich sur la recommandation de Siegfried Kast, ancien légionnaire d'origine allemande devenu adjoint de Julius Streicher, et travaille dans une chambre de commerce française à Nuremberg. Patrice entame une liaison avec une jeune Allemande, Lisbeth.

Lors d'un voyage en France, Patrice tente de reconquérir Catherine, toujours mariée à François — qui, depuis, est passé dans le camp fasciste. Ce dernier, doutant de la sincérité de sa femme, s'enrôle dans dans les troupes de  Franco afin de participer à la guerre d'Espagne… 

 

Les Sept couleurs est un roman de Robert Brasillach paru à la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939 aux éditions Plon. Il a manqué de peu le prix Goncourt.

Outre l'intérêt historique d'une description du climat d'avant-guerre d'un point de vue fasciste, l'originalité du roman tient dans la variation successive du style de narration à chacun des sept chapitres : récit, correspondance épistolaire, journal, réflexions personnelles de l'auteur, théâtre, articles de presse, flux de conscience (monologue).

Le roman met également en avant l'exaltation de Brasillach pour le congrès de Nuremberg — exaltation plus d'ordre esthétique que politique —, et son enthousiasme pour les grand-messes païennes du Parti nazi telles qu'elles ont pu être filmées par Leni Riefenstahl dans Le Triomphe de la volonté. ( Wikipedia )

 

Le Livre de Poche – 1966 / 255 pages / 140 grammes.

 

Retour en stock de deux exemplaires…

 

Un exemplaire en excellent état ( impossible de dire « comme neuf » vu qu’il date tout de même de 1966, mais c’est clair qu’il est vraiment très bien ! )

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Et un autre ( même année ) un petit poil moins bien ( une petite marque de pliure en haut à droite de quatrième ), mais en très bon état tout de même…

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

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>>> http://www.brasillach.ch/

>>> http://arb6245.over-blog.net/

14/06/2012

Pierre SCHOENDOERFFER

Pierre SCHOENDOERFFER : « Le crabe tambour »

 

Quatrième de couverture : Déraciné d'Asie où il a exercé vingt ans la médecine, Pierre, le narrateur, ne s'est plus senti de place en France et six mois lui ont suffi pour décider de se rengager dans la Marine. Là au moins il aura sa voie tracée, droite et sûre jusqu'à la fin, il ne courra pas le risque de se désintégrer à la façon de cet ancien camarade d'Indochine retrouvé à Paris – Dubourg ou Babourg ? – peu importe, un mort en sursis.

Tout le monde ne sait pas lutter contre les mauvais hasards, tout le monde n'a pas l'audace et la fermeté nécessaires pour garder l’âme fière et le sourire aux lèvres. Une âme prête à l'aventure comme Willsdorff, surnommé le Crabe-Tambour. Sur la passerelle de l'Éole, l'aviso affecté à l'assistance à la Grande Pêche qui l'emmène vers le Nord, le toubib ne résiste pas au désir de raconter la charge au clairon menée sur le fleuve indochinois par l'enseigne Willsdorff, son ami. Willsdorff qu'il a perdu de vue et dont le commandant lui apprend la présence là-bas en pêche sur le Damoclès.

Comment le Crabe Tambour en est-il venu à se faire patron de chalutier ? D'un souvenir à l'autre - mêlés au présent impérieux vibrant des échos de la vie en haute mer – tout ce que le narrateur ignorait de son ami prend forme : une question aussi obsédante que la parabole des talents dont la leçon court en filigrane dans ce récit fort et profond, couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française.

 

Le livre de poche – 1978 – 311 pages – 155 grammes.

Quelques petites marques de stockage et manipulations sur les plats, mais très bon état général, intérieur propre et sain, tranche non cassée !

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

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Pierre SCHOENDOERFFER : « La 317ème section »

 

Quatrième de couverture : C'est la saison des pluies au Laos. L'eau tambourine jour et nuit sur la jungle montagneuse où s'est mise en marche la 317, section : 41 supplétifs laotiens commandés par 4 Européens qui ont reçu l'ordre d'abandonner le poste de Luong Ba, menacé d une offensive du Viet-Minh.

La colonne amorce son repli le 23 avril. Le sergent Roudier tombe avec sa patrouille dans une embuscade. Pour le jeune chef Torrens, il n'est pas question d'abandonner les blessés. La marche reprend, ralentie par les civières, vers Tao Tsaï, par la ligne de crête de la cote 924.

L'ennemi, c'est le Viet-Minh, d'une habileté démoniaque à la guérilla, mais aussi les moustiques, les sangsues, la boue et la jungle impénétrable, la fièvre ou la dysenterie. Malgré tout, la colonne progresse avec assez d'allant pour attaquer à son tour quand l'occasion s'en présente. A ce jeu, elle use sa vie et ses forces, mais les hommes de la 317e section ne le regrettent pas : ainsi le veut la guerre – la guerre d'Indochine, dont ce récit décrit de façon authentique et prenante un visage peu connu.

 

Le livre de poche – 1966 – 253 pages – 140 grammes.

Plusieurs fines cassures sur la tranche attestent du fait que le livre a été lu et re-lu… mais les plats sont comme neufs et l’intérieur nickel ! Tout à fait bon pour le service !

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre SCHOENDOERFFER, Le crabe tambour, La 317ème section, Indochine, guerre, guerriers, histoire, histoire de France, aventures, aventuriers

12/06/2012

Vingt ans de grogne et de gloire...

COIGNET Jean-Roch :

 

« Vingt ans de grogne et de gloire avec l’empereur »

 

« Aux vieux de la vieille ! Souvenirs de J.-R Coignet, soldat de la 96ème demi-brigade - Soldat et sous-officier au 1er régiment des grenadiers à pied de la garde - Vaguemestre du petit et du grand quartier impérial - Capitaine d’état-major en retraite - Premier chevalier de la Légion d’Honneur - Officier du même ordre – 1851 »

 

« J'avais soixante-douze ans. Une perte récente et cruelle me laissait dans l'isolement le plus complet. La tristesse et l'ennui m'accablaient. Je rappelai, pour me distraire, le souvenir de temps déjà bien éloignés, et j'en composai le récit qu'on va lire. Si quelques erreurs ont pu s'y glisser, elles sont involontaires. Que mes lecteurs me les pardonnent, en faveur de ma bonne foi et de ma sincérité. Je n'ai pas reçu, dans mon enfance, la moindre éducation. À trente-trois ans, je ne savais ni lire ni écrire. Deux vélites de la garde (nommés Gobin et Gallot… je me rappellerai toujours leurs noms !) furent mes maîtres d'école. C'était en 1808, entre Friedland et Wagram. »

( Jean-Roch Coignet )

 

Walter Beckers éditeur – Collection du XXème siècle / 1969.

( Edition de luxe, « Collection Club », sur papier spécial, typo Helvetica ).

Reliure éditeur façon cuir (gris-beige marbré) + tête et titre dorés sur dos à 6 nerfs, plat illustré en dorure. Illustrations hors-texte.

Un tout petit choc (à peine visible) sur un premier plat présentant une légère patine suite à quelques frottements, et une ou deux petites traces de stockage sur quatrième, sans quoi il est très bien, sain, propre et pour le moins fort beau !

 

276 pages / 21,5 x 14,5 cms / 550 grammes.

>>> 6 €uros. / disponible.

 

jean-roch coignet,vingt ans de grogne et de gloire avec l’empereur,histoire,napoléon 1er,premier empire,histoire de france

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Jean-Roch Coignet