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24/05/2012

Staline

Jean ELLEINSTEIN : « Staline »

 

Quatrième de couverture :

Comment un militant révolutionnaire clandestin, emprisonné et déporté, devient-il un des tyrans les plus sanguinaires de l'histoire ? Quelle est la part du système et celle de l’homme dans ces événements ? Quelle fut vraiment la vie de celui qui fut adulé comme le Vojd ( le guide ) de l’Union Soviétique ? Avec passion et rigueur, sans complaisance, Jean Elleinstein tente de répondre à ces questions.

La révolution de 1917, la guerre civile, la NEP, la collectivisation des terres, l’industrialisation, la terreur de masse contre les communistes, tous les peuples de l’URSS et toutes les catégories sociales, le pacte germano-soviétique, la seconde guerre mondiale, Stalingrad, Téhéran, Yalta et Potsdam, la fondation d’un Empire, la guerre froide, la reconstruction, à nouveau la terreur : tels sont les épisodes d’une vie qui est au cœur de l’histoire contemporaine.

Jean Elleinstein n’hésite pas, à ce propos, à comparer la vie et l’œuvre des deux grands dictateurs du XXe siècle : Hitler et Staline qui, s’il n’a pas créé Auschwitz, a créé des centaines de Buchenwald et de Dachau, et a fait tuer des millions de Soviétiques.

Ce livre irritera peut-être certains lecteurs qui restent reconnaissants à l’Union Soviétique d’avoir aidé à libérer l’Europe. C’est la ruse de l’Histoire que l’un et l’autre points de vue soient vrais. Comme disait Marx : « les faits sont têtus ». Staline restera à la fois comme le vainqueur de Stalingrad et le fondateur du goulag. 

 

FAYARD / 1984.

568 pages / 21,5 x 13,5 cms / 600 grammes.

Quelques cartes en noir et blanc, hors texte.

Broché ( reliure souple ). Plusieurs fines cassures sur une tranche légèrement incurvée attestent que l’ouvrage a été lu et relu… mais hormis quelques traces de manip’ (donc), une petite marque de pliure en haut de la quatrième et des coins légèrement « heurtés »… l’exemplaire est sain, l’intérieur propre et l’ensemble tout à fait O.K !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

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Ailleurs = Entre 5 et 12 €uros ( bon à très bon ) sur priceminister

( Si l’on ôte – bien sûr – de la liste les exemplaires « restaurés au scotch » à 2 €uros et les voleurs le proposant à 25 ou 37 €uros !?!?!! )  

5 €uros ( occasion « satisfaisante » ) sur abebooks.fr

12 ou 14,90 €uros sur galaxidion.com

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Elleinstein

09/05/2012

Napoléon Ier / Premier Empire.

La Campagne de France – Du Rhin à Fontainebleau 1814.

Mémoires du Général Comte de Ségur ( de l’Académie Française )

Aide de Camp de l’Empereur Napoléon Ier

 

La campagne de France est la fin de la guerre liée à la Sixième Coalition, qui se déroule de janvier à avril 1814, et pendant laquelle Napoléon tente d'éviter ou d'arrêter l'invasion de la France et de conserver son trône. Après l'entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, il abdique et part en exil à l'île d'Elbe.

 

Editions Famot – Genève 1974.

Reliure éditeur, simili cuir rouge et demi-percaline noire. Titres dorés.

Nombreuses illustrations hors-textes ( fond de la Bibliothèque Nationale de Paris ).

255 pages / 18 x 12 cms / 295 grammes.

Etat = Comme neuf !!!

 

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Austerlitz

 

Raconté par les témoins de la Bataille des Trois Empereurs

 

Tout est dit dans le titre ! Une multitude de témoignages issus/tirés des mémoires de protagonistes de chacun des camps en présence, pour l’ouvrage le plus complet et détaillé que j’ai pu lire sur le sujet ! Excellent !

Textes réunis, compilés et présentés par Henriette Ozanne.

 

Editions Famot – Genève 1974.

Reliure éditeur, simili cuir vert et demi-percaline noire. Titres dorés.

Nombreuses illustrations hors-textes ( fond de la Bibliothèque Nationale de Paris ).

245 pages / 18 x 12 cms / 290 grammes.

Etat = Comme neuf !!!

 

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Les 2 volumes ( 585 grammes ) >>> 10 €uros.  / Vendus !

 

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07/05/2012

Maréchal PAULUS - Stalingrad

Maréchal PAULUS : « Stalingrad »

 

Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS

Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ.

Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS.

Librairie Arthème Fayard / 1961.

315 pages / 22 x 14 cms / 460 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu jaune, titre et nom d’auteur en noir sur premier plat et tranche, nombreuses cartes et photographies hors-texte, très bon état, si ce n’est un petit choc en bas de couv’ >>> 7 €uros. / Vendu !

 

« Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux. 

Né à Breitenau, dans la Hesse, en 1890, il songe d’abord à faire une carrière d’officier de marine, puis se lance dans des études de droit avant de se décider finalement à entrer dans l’armée de terre. En 1910, à vingt ans, il est aspirant dans un régiment d’infanterie badois à Rastatt. Sous-lieutenant l’année suivante, il épouse une comtesse roumaine et semble destiné à mener une vie de garnison sans histoires.

La guerre éclate. Le sous-lieutenant tombe malade. Guéri, il est affecté aux chasseurs de montagne. Il se bat alors à Verdun et en Roumanie, gagne ses deux croix de fer et termine la guerre comme capitaine. Il servira alors à l’Ouest dans un état major puis à l’Est après l’armistice. 

Paulus reste dans la Reichswehr et sera détaché au ministère pour y suivre différents cours, car cet officier est sans nul doute un intellectuel. Professeur de tactique et d histoire militaire, c’est un esprit brillant, mais un peu schématique, sans grand contact avec la troupe. Cela n’empêche pas un avancement assez rapide : major en 1931, lieutenant-colonel en 1933 et colonel en 1935. Il se passionne pour la motorisation, ce qui correspond bien aux vues militaires du nouveau régime.

Friedrich Paulus est promu général le 1er janvier 1939 et se distingue comme chef d’état major dans un corps d’armée, puis dans une armée que commande le général von Reichenau.  Il met au point les plans d’invasion de la Pologne, puis travaille aux projets d’attaque sur le front de l’Ouest. A la fin du mois de mai 1940, il est le premier quartier-maître-général à l’Oberkommando des Wehrmacht avec le grade de général de division. Il reste un homme d’état major, froid, efficace, méthodique. 

Paulus joue indéniablement un grand rôle lors de l’élaboration du plan Barbarossa, celui de l’attaque contre l’Union Soviétique. A cette époque, il ne songe pas à se monter antinazi. Bien au contraire, il est de ceux qui suggèrent qu’Adolf Hitler prenne le commandant des forces armées et celui de l’armée de terre. Nommé général de corps d’armée, Paulus reçoit le commandement de la 6e armée. Son sort est scellé. 

Il va se battre dans le cadre du groupe d’armées Sud et se retrouvera sur la Volga, en avant-garde des troupes allemandes et alliées. 

Le 17 juillet 1942 commence la bataille pour Stalingrad. La ville tombe presque entièrement aux mains des troupes du Reich, mais les soviétiques résistent avec acharnement. La mauvaise saison arrive. A la mi-novembre, alors que la Volga charrie des glaces, l’Armée rouge prend l’offensive. Les alliés roumains sont bousculés. Avant la fin du mois la 6e armeé est pratiquement encerclée. Le corps d’armée expéditionnaire italien est lui aussi disloqué. Les tentatives allemandes pour briser l’encerclement échouent les unes après les autres. D’impitoyables combats de rues se déroulent dans les ruines de Stalingrad. Von Manstein, qui commande le groupe d’armée du Don, ne peut plus rien faire. 

Le 26 décembre, les troupes placées sous les ordres de Paulus sont coupées en deux. C’est le commencement de la fin. Le 30 janvier, Paulus est nommé maréchal, mais ce geste honorifique n’est sans doute qu’une invitation à emporter son bâton de commandement dans sa tombe. Le lendemain, le commandement de la 6e armée décide de se rendre. 

150 000 de ses hommes ont été tués au combat, près de 100 000 ont été faits prisonniers, dont 24 généraux. Bien peu reviendront de captivité.  Paulus ne sera libéré qu’en 1954, dix ans après une proclamation au peuple allemand où il rejetait sur Hitler toute la responsabilité du désastre de Stalingrad. Il mourra en 1957, à Dresde. »

( www.39-45.org )

 

« Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus, Général-feldmaréchal de la VIéme Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats...

Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957. 

A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. »

( histoquiz-contemporain.com )

 

« Il ne s’agit ni des mémoires posthumes du maréchal ni d’une simple biographie écrite par un tiers, mais bien d’un ouvrage sur lui, qui procède à la fois de l’un et de l’autre »…

( auxcentmillebouquins.fr )

 

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( http://www.priceminister.com/offer/buy/89437678/paulus-ma... )

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( http://www.livre-rare-book.com/book/5472977/AGDL110035/fr )

06/05/2012

Theodor Plievier

Theodor Plievier

 

Écrivain allemand (Berlin 1892 – Avegno, près de Locarno, 1955).

Après avoir bourlingué à travers l'Europe et sur les océans, il s'enrôla en 1914 dans la Kriegsmarine et prit part en 1918 à la mutinerie de Wilhelmshaven. Pendant les premières années de la République de Weimar, il continua à mener une existence vagabonde et fréquenta les milieux anarchistes. Sa percée littéraire eut lieu en 1929 avec les "Galériens du Kaiser", récit incisif et violemment antimilitariste de ses souvenirs de guerre dans la marine. C'est cet antimilitarisme ("l'Empereur est parti, les généraux sont restés" de 1932) qui le contraignit à l'exil en 1933.

Il passa plus de dix ans en Union soviétique, où il écrivit, à partir de 1943, le récit mi-documentaire, mi-romancé de la bataille de Stalingrad : paru en 1945, le livre connut un succès mondial ; l'accueil réservé aux deux romans suivants, écrits après le passage de Plievier à l'Ouest en 1947, Moscou (1952) et Berlin (1954), fut moins favorable.

 

( http://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Plievier/176102 )

 

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Theodor PLIEVIER : Stalingrad

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

444 pages / 21,5 x 15 cms / 505 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

Neuf ! Encore sous cellophane 

 

Ailleurs = 18 €uros ( neuf ) sur priceminister.

13,50 €uros sur livre-ancien.eu

 

Theodor PLIEVIER : Moscou

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

314 pages / 21,5 x 15 cms / 390 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

Neuf ! Encore sous cellophane 

 

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15,90 ( neuf ) sur gibertjeune.fr

 

Theodor PLIEVIER : Berlin

 

Flammarion – Le Grand livre du Mois – le Club / 1999.

420 pages / 21,5 x 15 cms / 490 grammes.

Reliure souple, couverture illustrée d’une photo Noir et Blanc.

Neuf ! Encore sous cellophane 

 

Ailleurs = 12 €uros sur amazon.fr

16,50 €uros ( neuf ) sur abebooks.fr

 

Les 3 ouvrages ( tous neufs et toujours sous cello’ ), poids total = 1385 grammes.

>>> 30 €uros > 25 €uros / Vendus ! 

 

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Theodor Otto Richard Plievier (Plivier jusqu'en 1933), né le 12 février 1892 à Berlin, mort le 12 mars 1955 à Avegno (Suisse) est un romancier allemand.

Il est principalement connu pour sa trilogie romanesque sur les combats sur le Front de l'Est durant la Seconde Guerre mondiale, composée des ouvrages Moscou, Stalingrad et Berlin.

 

Plivier (fils d'un artisan limeur) passe son enfance dans le quartier de Gesundbrunnen à Berlin. Il s'intéresse dès son jeune âge à la littérature. Il entre en apprentissage à seize ans chez un stuccateur et quitte peu après la maison paternelle. Il voyage pour son apprentissage à travers l'Empire allemand, en Autriche-Hongrie, et aux Pays-Bas. De retour chez ses parents, il s'engage comme matelot dans la marine marchande.

Il visite l'Amérique du Sud en 1910, et travaille dans des mines de salpêtre en 1913 au Chili. Il retourne en Allemagne, à Hambourg, en 1914. Il a vingt-deux ans. Mais il est arrêté par la police pour une rixe dans une taverne de marins. Il est donc recruté dans la marine impériale, alors qu'éclate la Première Guerre mondiale.

Il passe son temps de service sur le croiseur auxiliaire SMS Wolf, commandé par le fameux capitaine de frégate Nerger. Celui-ci mène une guerre commerciale victorieuse dans les mers du Sud. Cependant, le jeune Plivier, qui ne peut descendre à terre pendant quatre-cent cinquante jours, à cause de l'urgence du danger, se convertit aux idées révolutionnaires et devient communiste à son retour.

En novembre 1918, il est à Wilhelmshaven et participe aux émeutes et aux révoltes qui accompagnent la chute de l'Empire allemand, dont la mutinerie de Kiel. Lorsque la révolution de novembre fait rage, Plivier y participe en marge.

Il quitte la marine après l'armistice et fonde avec Karl Raichle et Gregor Gog la « commune du chemin vert », près de Bad Urlach, sorte de phalanstère révolutionnaire. C'est le début de la maison d'édition des Douze qui a une orientation anarchiste. Il est influencé par les idées de Bakounine, mais aussi de Nietzsche. Prend corps alors un « anarchisme de l'individu » qui lui ôte l'envie d'adhérer à un quelconque parti.

Plivier connaît ensuite une crise personnelle à l'exemple du poète Gusto Gräser. Il se met à rechercher la façon de penser de certains « prophètes » en sandales et en froc.

Il épouse à Berlin en 1920 l'actrice Maria Stoz, et appartient au cercle d'amis de Käthe Kollwitz qui fait un portrait de lui. Son fils Peter et sa fille Thora meurent de malnutrition pendant les temps terribles de la crise de l'inflation en 1923. Un an plus tard, il commence une carrière de journaliste et de traducteur. Il travaille ensuite un temps en Amérique du Sud comme négociant de bétail et comme secrétaire du consul allemand à Pisagua.

De retour en Allemagne, il écrit en 1929 Des Kaisers Kulis (Les coolies du Kaiser), récit critique de son service dans la marine impériale et procès de la guerre impérialiste. Erwin Piscator met en scène son roman au Lessingtheater de Berlin. La première a lieu le 30 août 1930.

Il épouse en deuxièmes noces l'actrice juive Hildegard Piscator en 1931.

Lorsqu'Hitler accède au pouvoir comme chancelier en 1933, ses livres sont victimes d'autodafés. Il change son nom en Plievier. Il décide d'émigrer cette année-là, et, au bout d'un long voyage qui le mène de Prague à Zürich, à Paris et à Oslo, il s'installe en URSS, mère de la Révolution socialiste.

Il n'est victime d'aucune censure à Moscou et publie des récits d'aventures et des commentaires politiques. Lorsque l'opération Barbarossa est enclenchée, il est évacué, comme d'autres étrangers à Tachkent, où il fait la connaissance de Johannes Robert Becher.

Il devient membre en septembre 1943 du comité national pour une Allemagne libre qui regroupe des intellectuels communistes allemands vivant en URSS. En 1945 il écrit Stalingrad d'après des témoignages de prisonniers allemands recueillis par lui dans des camps autour de Moscou (il avait obtenu l'autorisation de la censure stalinienne pour interroger les soldats prisonniers). Ce roman sera traduit en quatorze langues.

Ses descriptions sans faille et sans pitié de l'échec militaire allemand constituent un documentaire important sur les fautes de l'état-major allemand ; mais il sera toutefois censuré par les autorités soviétiques, pour ce qui en est de sa parution en URSS.

Il revient en Allemagne (comme fonctionnaire de l'Armée rouge, à Weimar) à la fin de l'année 1945. Il travaille pendant deux ans comme délégué de l'assemblée régionale, comme directeur d'éditions et comme cadre dirigeant au sein de l'association culturelle (Kulturbund) pour un renouveau démocratique de l'Allemagne qui est un organe soviétique destiné au changement de mentalités en Allemagne et à son inclusion dans le système socialiste soviétique. Plievier finit par rompre avec le système soviétique en 1948, et prononce un discours dans ce sens à l'assemblée des écrivains allemands de Francfort-sur-le-Main en mai.

Il s'installe alors dans la zone d'occupation britannique. Il fait ensuite un voyage en Allemagne de l'Ouest qu'il ne parcourera plus.

Il se marie en troisièmes noces en 1950 avec Margarete Grote qui a la moitié de son âge et s'établit au bord du lac de Constance.

Il publie Moscou (Moskau) en 1952 et Berlin en 1954.

Il meurt d'un infarctus en Suisse en 1955, à l'âge de soixante-trois ans.

 

( Wikipedia / http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Plievier )

20/04/2012

Quinto NAVARRA

Quinto NAVARRA : « Valet de chambre chez Mussolini »

                                              

Avant-propos / page 7 :

« Quinto Navarra fut huissier de Mussolini depuis la conférence de Cannes jusqu’au 25 juillet 1943. A partir de cette date il dut, pour raisons de santé, renoncer à son service effectif, mais des motifs de famille l’obligeant à séjourner dans le nord de l’Italie, il put suivre de très près l’activité de Mussolini jusqu’au 25 avril 1945.

Le but poursuivi par Navarra en publiant ses souvenirs est de détruire les nombreuses légendes qui courent sur Mussolini. Il relate fidèlement, dégagé de toute influence politique ou partisane, ce qu’il a pu observer. Ce n’est pas pour écrire en sa propre faveur un plaidoyer, dont son honnêteté et sa conscience n’ont nul besoin, mais seulement pour servir la vérité. » 

 

Editions Bader Dufour (Traduction de Jean-Marie Rozé) / 1949.

295 pages / 18,5x12 / 220 grammes.

Lu (comme l’attestent quelques fines pliures sur une tranche légèrement « choquée » à ses extrémités) mais dans un excellent état pour un livre de cette époque.

Exemplaire sans jaquette >>> 14 €uros. / disponible.

 

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17/04/2012

Батько Махно

27/03/2012

Guerriers / Part.1

Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012…

Mois du livre de poche !

 

Mikhaïl CHOLOKHOV : « Ils ont combattu pour la patrie »

Quatrième de couv’ : II semble que Cholokhov, enfant du Don, ait retrouvé pour parler de la guerre moderne à la fois le souffle épique et la bouleversante tendresse humaine qui caractérisaient le Tolstoi de GUERRE ET PAIX. Dans ce roman, il évoque avec une grande force de témoignage la terrible retraite de 1942, l'armée russe vaincue, traquée, se repliant vers le Don, mais il l'évoque aussi bien à l'échelle de l'Europe face à l'avenir qu'au niveau du simple troupier avec ses terreurs, ses pauvres expédients pour survivre, sa faim constante, son humour tragique et involontaire, ses préoccupations tantôt héroïques, tantôt sordides. C'est cette dualité qui donne à « ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE » une dimension universelle, et qui valut à l'écrivain, pour son talent et sa sincérité, le Prix Nobel de littérature 1965.

Presses pocket – 1969 – 315 pages – 200 grammes

Etat = quelques petits chocs en haut de couv ( visibles sur la photo ) sans quoi il n’est même pas « cassé »… et de fait, très certainement jamais lu !?!! Comme neuf !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Pierre SERGENT : « 2ème R.E.P » 

( Algérie – Tchad – Djibouti – Kolwezi – Beyrouth )

Quatrième de couv : Né du 2e B.E.P. d'Indochine, le 2e R.E.P. devient, en 1956, en Algérie, le fer de lance de la zone Est algérien. Il se taille une solide réputation et accumule les plus importants bilans. En 1962, replié à Bou Sfer, en protection de la base de Mers el-Kébir, le 2e R.E.P. s'enlise dans la boue et le marasme. Alors, son colonel décide de spécialiser son régiment, de le rendre capable de remplir n'importe quelle mission, dans n'importe quel contexte, sous n'importe quelle latitude. Cadres et légionnaires deviennent chuteurs opérationnels, tireurs d'élite à toutes les armes, nageurs de combat, alpinistes.

Le 2e R.E.P. a trouvé sa voie : il sera l'unité des missions impossibles.
Il fait campagne au Tchad. Il saute sur Kolwezi. Il délivre les otages à Djibouti. Il débarque en tête à Beyrouth en 1983. Il repart au Tchad en janvier 1984.

Ce livre raconte la passionnante aventure d'un groupe d'hommes appartenant à une prestigieuse unité de choc supérieurement entraînée, au service de la Patrie que ces étrangers se sont choisie.

L’auteur : Il commençe sa carrière militaire dans le maquis à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan. A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Regiment Etranger, à Saïda (Algérie). Lieutenant, il combat au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes durant la guerre d'Indochine (1951-1953), où il est grièvement blessé, puis comme capitaine pendant la guerre d'Algérie au sein du 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1958-1961), après avoir été affecté au 1er Régiment Etranger d'Infanterie en 1956.

Après l'échec du putsch d'Alger en avril 1961, il passe à l'OAS dont il devint le chef pour la métropole (OAS-métro). Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968. Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans. 

Pierre Sergent est l'auteur de nombreux livres sur la Légion étrangère et sur la guerre d'Algérie.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1986 – 377 pages – 195 grammes. 

Etat = quelques petites marques de stockage / manipulation… ainsi qu’une cassure sur tranche, mais rien de grave, tout à fait O.K !

>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Capitaine BARRIL : « Missions très spéciales »

Quatrième de couv : Paul Barril, l'État ne connaît pas. Nous sommes le 5 octobre 1983, Max Gallo, porte-parole du gouvernement à cette époque, vient de nier l'existence de l'un des officiers de gendarmerie les plus prestigieux de ces dernières années. Un an s'est écoulé depuis la création par l'Élysée d'une cellule de lutte contre le terrorisme, confiée au commandant Christian Prouteau et à son adjoint le capitaine Paul Barril. A 38 ans, après des dizaines d'actions prestigieuses au service de la France, Paul Barril connaît la disgrâce.

Lâché par sa hiérarchie, livré aux soupçons de la presse, aux coups bas de certains policiers, harcelé par les convocations des juges d'instruction, il devient en quelques semaines la cible privilégiée des critiques adressées à l'organisation des services secrets français, la première victime importante de la guerre des polices. On lui reproche indistinctement ses initiatives personnelles, son non-respect des règles de la procédure pénale dans quelques opérations secrètes exécutées à la demande de sa hiérarchie. On oublie aussitôt que « l'inconnu de la Présidence » a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages, de l'Ambassade de France au Salvador, à la Somalie en passant par La Mecque dont il ne sera pas parlé ici.

Aujourd'hui Paul Barril livre ses réflexions sur une carrière interrompue contre son gré. Sans amertume, il règle quelques comptes. Il retrace son incroyable parcours au service de l'État, il décrit ses méthodes de combat, il évoque ses rencontres avec ceux qui ont fait l'actualité du terrorisme, d'Action Directe aux mouvements d'Extrême Droite, de Klaus Croissant à Charly Ching, des mouvements autonomistes corses à l'affaire de l'Ambassade d'Irak, à l'occasion de laquelle quatorze impacts de balles sont relevés sur la voiture qui lui a servi de bouclier. Il retrace ses missions contre le grand banditisme, de « Pierrot » Conti à Mesrine. Il propose aussi des solutions.

Presses de la cité – 1984 – 400 pages – 210 gr – Nombreuses photos hors-texte –

Quelques marques de lecture et de stockage sur plats + une cassure sur tranche, mais intérieur tout à fait O.K, bon pour le service : 2 €uros. / Vendu !

 

Jean MABIRE : « Les panzers de la garde noire »

Quatrième de couv : Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la « Leibstandarte », est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. 

Commandée par le légendaire lansquenet bavarois « Sepp » Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers tentèrent vainement de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la « Leibstandarte » acheva l'aventure militaire du IIIème Reich.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1980 – 350 pages – 180 grammes. 

Etat = quelques infimes petites marques de stockage / manipulation… mais vraiment infimes, exemplaire en très très bon état… nickel !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

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20/03/2012

317ème Section

Pierre Schœndœrffer

 

Le cinéaste et écrivain Pierre Schœndœrffer nous a quitté, le 14 mars dernier…

Etre à la fois au cœur du cinéma français et, en même temps, irrémédiablement individualiste - et même, sans doute, assez seul -, telle fut la paradoxale position de Pierre Schœndœrffer, qui fut confronté, jeune, à une Histoire s'écrivant dans le sang et la violence et dont il voulut restituer, par l'écriture et l'image en mouvement, une ébauche de vérité.

Il est d'origine alsacienne, mais il est né à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, le 5 mai 1928. Encore lycéen, grand lecteur d'Herman Melville,  Joseph Conrad ou Jack London, stimulé par la lecture du roman de Joseph Kessel Fortune Carrée et passionné par la mer, il s'engage dans un chalutier à voile. Mais il est surtout obsédé par un désir tenace, celui de raconter des histoires. Ainsi, hors le goût de l'aventure, son autre passion sera le cinéma.   

Le producteur George de Beauregard, aristocrate du cinéma français, fasciné par le parcours de l'auteur, lui permet d'adapter un récit que Schoendoerffer avait écrit en 1963 en pensant déjà à son adaptation cinématographique, La 317e section.

Le tournage est pénible pour l'équipe, lâchée dans la jungle. "J'ai imposé à tout le monde la vie militaire, dira le cinéaste. Un film sur la guerre ne peut pas se faire dans le confort. Tous les matins, nous nous levions à 5 h et nous partions en expédition à travers la jungle. Nous étions ravitaillés par avion toutes les semaines. La pellicule était expédiée à Paris dans les mêmes conditions. De là-bas, on nous répondait 'Bon' ou 'Pas bon'." Cela donnera un des plus grands films de guerre de l'histoire du cinéma.

Schœndœrffer devient un écrivain reconnu. L'Adieu au roi, publié en 1969, inspirera en partie John Millius lorsqu'il écrira le scénario d'Apocalypse Now (1979).

Le Crabe-Tambour (adapté d'un de ses romans) en 1976, L'Honneur d'un capitaine en 1982, Diên Biên Phu en 1994 et enfin, Là-haut, un roi au-dessus des nuages, film-testament de 2004 (également tiré d'un de ses romans) poursuivent (avec des moyens moins radicaux que La 317e section) le roman des guerres coloniales perdues et des hommes qui les ont faites.

Le cinéma de Schœndœrffer devient le mausolée des rêves français d'une grandeur défunte et fantasmatique. Il aura mis en scène, non sans mélancolie, des perdants de l'Histoire qui sont aussi des figures que le cinéma français a, la plupart du temps, dédaignées.

 

( Résumé d’un article signé Jean-François Rauger )

 

 

 

10/03/2012

La papesse Jeanne

Dona CROSS : « La papesse Jeanne »

 

Quatrième de couverture : Comment, au IXe siècle, une femme a-t-elle pu se faire élire pape sans que personne ne soupçonne son véritable sexe ? La papesse Jeanne a vraiment existé, et son nom figure dans les registres du Vatican.

C'est son surprenant destin, plein d'aventures extraordinaires, d'intrigues et d'amours, que retrace cet étonnant roman, fondé sur des données historiques indiscutables. Née en France en 814, d'un père sévère et rigide, Jeanne est révoltée contre les préjugés et les interdits qui pèsent sur son sexe. Elle apprend à lire et à écrire en cachette, et parvient à se faire admettre à l'école de Dorstadt grâce à ses connaissances en latin et en grec. Ne pouvant loger à l'école avec les garçons,

elle habite chez son tuteur, Gerold, et l'épouse de celui-ci, dame Richild.

Mais Gerold et Jeanne tombent amoureux l'un de l'autre… Ainsi, commence l'étonnant et authentique destin de celle qui parviendra à s'introduire au Vatican pour soigner le pape malade, et finira par se faire élire sur le trône de Saint Pierre sans que personne découvre son véritable sexe. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne tout bouleverser…

 

France Loisirs – 1997.

20,5 x 13,5 cms – 584 pages - 620 grammes.

Couverture cartonnée façon cuir bleu + dorures + jaquette couleurs.

Quelques marques de stockage sur la jaquette + un petit choc / léger « plat » en haut de tranche,

sans quoi il est très bien, propre et sain : 4 €uros. / Vendu !

 

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22/02/2012

Le destin fabuleux du maréchal Rommel

MORDAL Jacques : « Le destin fabuleux du maréchal Rommel » 


Tome 1 : Un respect unanime / De la Souabe à l'Aquitaine un soldat à l'état pur / Rommel dans l'entre-deux guerres / L'invasion de la France, de la Meuse à la Sambre / Cherbourg, un cadeau pour Hitler / La gloire de l'Afrika Korps / Jusqu'à la frontière d'Egypte / Tobrouk / Coup d'arrêt à El Alamein.

 

Tome 2 : Les causes perdues / La seconde bataille d'El Alamein / L'imbroglio tunisien / Kassérine, victoire sans lendemain / Adieu l'Afrique / Le dernier front / Le jour le plus long / Défaite à Cherbourg / Dernière rencontre avec Hitler / le dernier duel Rommel-Montgomery / La vengeance de Hitler / Epitaphe pour un général ennemi.

 

Editions Historama – 1973 –  Préface du vice-amiral Friedrich Ruge.

510 pages ( les 2 volumes )  – 18 x 12 cms - 570 gr ( les 2 volumes ).

Reliure simili-cuir + dorures – Nombreuses photographies hors texte.

Comme neufs : 6 €uros. / Vendus ! Temporairement indisponible.

 

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