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05/10/2012

Wanted ! Jimmy GUIEU !

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-77 ) 

Livres maudits…

 

Wanted ! Jimmy GUIEU ! 

 

Si vous possédez (dans vos greniers, caves, placards, débarras… et autres endroits propices à la nidification des souris), si vous possédez (donc) quelques romans ou livres signés Jimmy GUIEU (voire des adaptations B.D de ses romans !), et que vous désirez vous en séparer (vente, échange, etc.) : n’hésitez pas à nous contacter !!!

 

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http://deedoolife.blogspot.fr/2010/03/acidpophommage-jimmy-guieu.html

03/10/2012

READ !

Read !

16:28 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : read !

Montague Rhodes JAMES

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-79 ) 

Jumelles maudites et âmes en peine…

Comte sanglant et horrible frêne !  

 

Montague Rhodes JAMES : « Siffle et je viendrai… »

 

Un document unique d'origine diabolique, des âmes en peine revenant sur terre se venger, un labyrinthe maléfique, une chambre d'hôtel qui ne devrait pas exister, un frêne à l’épouvantable secret, une maison de poupée où – chaque nuit – se reproduit un drame terrifiant, un sifflet faisant surgir toutes les épouvantes, des jumelles maudites, un comte assoiffé de sang...

 

Montague Rhodes JAMES (1862-1936) fut un homme d’une grande intelligence, aux vastes connaissances, qui maîtrisait de nombreuses langues étrangères. Après de brillantes études, il devint le principal du collège d'Eston en 1918. Erudit, brillant orientaliste et médiéviste, il affichait une passion pour les manuscrits anciens et l'archéologie. Auteur de nombreux ouvrages scientifiques, d'ouvrages bibliographiques réputés et d'une traduction du nouveau testament, il est également – et pour nous – l'auteur de quatre recueils de récits fantastiques : Ghost Stories of an Antiquary (1904), More Ghost Stories (1911), A Thin Ghost and Others (1919) et A Warning to the Curious (1908) qui furent par la suite réunis en un seul volumes de 31 nouvelles : « The collected ghost stories de M.R James ».

Ce sont 9 de ces 31 nouvelles qui vous sont présentées ici, à travers ce recueil où un passé aux monstrueuses survivances, abritant fantômes et apparitions de toutes sortes (ruines maudites, papiers anciens retrouvés contenant de noirs secrets, etc.) sait à merveille créer (insidieusement et mais irrésistiblement ), l'épouvante.

Lovecraft avait longuement salué le génie de M.R James (doté d'un pouvoir presque diabolique pour appeler l'horreur à pas feutrés à partir de la vie prosaïque de tous les jours (…) Chez lui, les émotions son suscitées plus souvent par l'esprit que par les sens), et il est clair que le maître de providence ne s’était pas trompé… Montague Rhodes James est un écrivain que tout amateur de Fantastique (avec un imense « F » majuscule) se doit impérativement de connaître !

 

2 éditions en français de cette ouvrage…

Toutes deux devenues pour le moins « cultissimes » et plutôt dures à dénicher !

La version de chez NéO (of course !)… Et cette superbe et incontournable kitscherie (au bon sens du terme) de chez Eurédif/Playboy que nous vous proposons ici, avec, cerise sur le gâteau, son énôôôôôôôrme faute de conjugaison dans le titre !

 

Eurédif – Collection PLAYBOY Science Fiction / 1er trimestre 1985.

190 pages / 170 grammes.

Etat = Coin supérieur droit de premier plat corné (2 mm) + quelques infimes marques de manip’ et une petite « talure » en haut de tranche… mais rien de bien grave et/ou notable. Tranche non cassée, intérieur propre et sain…

Un exemplaire estampillé «bon+» ! >>> 4 €uros. / Vendu !

 

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http://www.bdfi.net/auteurs/j/james_montague_rhodes.php

http://www.bdfi.net/recueils/pages/siffle_je_viendrai.php

02/10/2012

Apparitions, fantômes et dédoublements

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-80 ) 

Petits gris et géants verts…

Esprits frappeurs et fantômes divers !  

 

Alex ROUDENE & Danielle HEMMERT :

 

« Apparitions, fantômes et dédoublements »

 

Face à la multiplicité des phénomènes de dédoublement, la science s'est vue contrainte depuis peu à explorer le domaine de l'invisible. Là, règnent « l'énergie et la pensée ».

On ne les voit pas mais elles sont présentes !

Sommaire : Introduction - Quand les vivants se dédoublent - Quand reviennent les morts - Ceux qui reviennent de la mort - Conclusion - Bibliographie.

Editions Versoix / Famot – 1980 – 252 pages – 20,5 x 13 cms – 410 grammes.

Reliure façon cuir noir et dorures avec illustration couleur et titres embossés sur premier plat. Nombreuses illustrations & photos hors-texte / Parfait état ( hormis un tout petit petit « choc » en haut à gauche du premier plat ) sans quoi quasi neuf !!!

>>> 8 €uros. / disponible.

 

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01/10/2012

L’Os de Dionysos

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-81 ) 

Dieux cornus et faunes lubriques !

 

Christian LABORDE : « L’Os de Dionysos »

 

En mettant en scène, dans un récit érotico-satirique virulent et provocateur, le conformisme et la mesquinerie d'un établissement scolaire privé, Christian Laborde a obtenu un succès de scandale qui ne doit pas faire oublier la somptuosité verbale d'un jeune écrivain émule des surréalistes, salué par Claude Nougaro aussi bien qu'André Pieyre de Mandiargues.

 

Christian Laborde est né dans les Hautes-Pyrénées à quelques kilomètres du col du Tourmalet. En 1985, Christian Laborde reçoit le Grand Prix de Littérature Musicale de l'Académie Charles Cros pour L'homme aux semelles de swing, biographie imaginaire de son ami Claude Nougaro.

L'Os de Dionysos qu'il publie en 1987 va défrayer la chronique. Hymne à la beauté de Laure d'Astarac, satire virulente et burlesque de l'Education Nationale, ce roman est immédiatement censuré. Une réédition sacrera Christian Laborde comme l'héritier du surréalisme.

Fidèle à ses origines, Christian Laborde s'oppose au creusement du tunnel du Somport et au projet autoroutier en vallée d'Aspe, territoire de l'ours brun des Pyrénées. Il publie, chez Régine Deforges, dans la collection « Coup de gueule » Danse avec les ours, chant d'amour à cette vallée sauvage, et pamphlet dénonçant « l'Europe du béton »… Europe du béton à laquelle il oppose « l'Europe fauve », celle des peuples et de l'ours.

 

France Loisirs – 1990 / 201 pages – 19 x 12 cms – 260 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir + jaquette couleurs.

Etat = petites marques d’usage et stockage sur la jaquette + extrémités de tranche très très légèrement « talées » (1 mm à peine), sans quoi il est très bien et en excellent état ! Quelque part entre bon et « bon+ » !

>>> 3,20 €uros. / Vendu !  

 

Egalement disponible ( même édition / même année )

 

Christian LABORDE : « L’os de Dionysos »

France Loisirs – 1990 / 201 pages – 19 x 12 cms – 260 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir + jaquette couleurs.

Etat = Quelques petites marques de stockage et/ou manipulation(s) sur jaquette… sans quoi il serait presque parfait.

Intérieur sain et propre, reliure en excellent état.

>>> 3,30 €uros. / Vendu !  

 

Christian LABORDE : « L’os de Dionysos »

France Loisirs – 1990 / 201 pages – 19 x 12 cms – 260 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir + jaquette couleurs.

Etat = Quelques traces de stockage et manipulation(s) sur jaquette… un petit choc en bas de tranche reliure, ainsi que quelques rousseurs sur la tranche supérieure papier. Mais bon, rien de bien grave pour autant ; pas de véritables défauts, un intérieur sain et un exemplaire tout à fait bon pour le service !

>>> 2,80 €uros. / disponible.  

 

Christian LABORDE : « L’os de Dionysos »

France Loisirs – 1990 / 201 pages – 19 x 12 cm – 260 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir + jaquette couleurs.

Etat = bords supérieur et inférieur de reliure très légèrement talés/frottés, ainsi qu’une jaquette couleur présentant de très nombreuses petites marques de stockage et manipulations (essentiellement regroupée sur la quatrième de couv, par contre), l’aspect extérieur n’est que « moyen+ ». Mais comme l’intérieur est nickel et l’ensemble néanmoins de bonne tenue (pas de manques, de déchirures ou de déformation) l’ouvrage bien que n’étant pas « de collection » est tout à fait « bon pour lecture » >>> 2,20 €uros. / disponible.  

  

Laborde - Dionysos - 01.jpg 

Christian Laborde chante « la France qu’on aime » comme disait Kléber Haedens, celle du rugby, du bistrot, du peuple, celle des « surgé » et non des conseillers d’éducation. Il déteste les « pétasses » qui se prennent au sérieux – et préfère au sérieux le tragique. Il chante la bonne déesse Fellassia qui fait du bien aux bergers. Il préfère Céline (« la viande, le direct nerf ») à Claude Simon, et la lecture de Cioran ou de Kenneth White à celle du quotidien Le Monde (...) Il déteste l’Europe grise des  technocrates de Paris ou Bruxelles et aime l’ « Europe fauve » des peuples enracinés, des loups et des ours. Il pense que la vie est le contraire de la gestion d’un emploi du temps. Il aime l’humour potache et reste fidèle à l’enfance, aux odeurs, à la terre, à la Suze au goût de gentiane. Pour lui, « écrire, c’est se vautrer, la queue à l’air, les groins dehors ». Il aime manger la vie et « perdre sa bouche dans le pourquoi du monde ». Il a compris qu’il faut, un temps durant, enfourner, enfourcher et enfoutrer les belles – et que c’est d’ailleurs cela qui les rend belles. « Sous le pont la rosée à tête de chatte se berçait » dit André Breton. Il a compris que le monde c’est le mélange de la boue et de la neige.

 

( Pierre Le Vigan )  

( http://www.esprit-europeen.fr/etudes_europassion.html#laborde )

 

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Extrait :

La déesse Fellassia, dit la légende, les nuits de pleine lune, taillait des pipes aux bergers pubères. Le rituel était fort simple. Elle entrait, de nuit, dans la cabane de branches du jeune berger qu’elle avait choisi. Elle lui caressait le front tout en le débarrassant de son fourreau phallique. L’adolescent, réveillé, plongeait ses yeux dans les yeux purs de Fellassia, laquelle achevait de le déshabiller avant de le savamment sucer. Fellassia rejoignait alors, au fond du lac, sa demeure de schiste et d’eau, et vomissait sur sa couche d’algues, l’humaine semence qu’elle avait goulûment avalée. L’eau du lac ainsi fécondée, toujours selon la légende, donna naissance à ces poissons argentés dont le ventre blanc et nacré coupe en deux l’eau fraîche des torrents.

L’Eglise catholique, dès le Moyen Âge, partit en guerre contre la déesse Fellassia, et contre le culte populaire qui lui était rendu. Les fontaines sacrées où les jeunes bergers venaient prier Fellassia afin qu’elle les visitât, furent déclarées maléfiques. Les parchemins sur lesquels étaient inscrits, en langue gasconne, les poèmes érotico-mystiques que les jeunes filles vierges récitaient au cours des cérémonies d’initiation furent brûlés sur la place de Castelnau-Magnoac, en 1219. Les cérémonies d’initiations duraient sept nuits, les sept nuits précédant celle du solstice d’été. Sept nuits durant lesquelles les jeunes filles vierges apprenaient l’art de la pipe. Elles s’entraînaient sur des baguettes de châtaigner, reproductions exactes du sexe masculin en érection. La nuit du solstice, chaque tribu allumait un feu sur la Lande du Bouc et dansait autour du Grand Os Noir, immense phallus en acacia, totem superbe et noirci de fumée, que l’on saluait par des chants et des vociférations obscènes. Les danses finies, dans le silence retrouvé, à l’heure où blanchit la campagne, les bergères taillaient des pipes aux bergers.

 

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Note de Kurgan : « Les danses finies, dans le silence retrouvé, à l’heure où blanchit la campagne, les bergères taillaient des pipes aux bergers. »

Vache… l’est-y pas belle celle-ci !?! Du velours ! De la pure chanson de geste comme on en fait plus depuis la mort du dernier troubadour. (Ou trouvère ? Je ne me souviens jamais lequel des deux se la dorait au soleil pendant que l’autre essayait de faire en sorte que les cordes de son luth ne prennent pas trop la flotte en haute Normandie… et je ne tiens pas à raviver de vieilles querelles langue d'oc v/s langue d'oïl de par ma mémoire défaillante !)

Relisez la (encore et encore), chantez la (façon Angelo Branduardi ou Lavilliers, c’est kif-kif, ça fonctionne à chaque fois !), susurrez la ou déclamez la avec une emphase à la Louis Jouvet (ma version préférée) si bon vous semble… peu importe… ça reste superbe !!!

 

« Les danses finies, dans le silence retrouvé,

à l’heure où blanchit la campagne,

les bergères taillaient des pipes aux bergers. »

30/09/2012

Trimestre de l’Apocalypse !

Oyez oyez, braves lecteurs…

 

Etant donné que demain ( premier octobre 2012 ) nous serons à 81 jours de la fin du monde…

 

( Fin du monde unanimement prévue et/ou confirmée par Nostradamus, les oracles, le calendrier des Mayas, le projet Web-bot, la trajectoire de planète Nibiru, l’alignement de la galaxie, le professeur Charles Xavier (qui me l’a personnellement confirmé au téléphone), le petit-fils de Paul le Poulpe, ainsi que ma grenouille météorologique personnelle ! )

 

Et qu’il est – je pense – inutile de vous rappeler l’importance pour le moins capitale du chiffre 81 dans l’histoire de l’humanité !?!

 

( Incendie du Capitole (Rome, 81 avant J.C) date anniversaire de la mort de Titus (Rome, 81 après J.C), numéro de l’article du code général des impôts définissant qui est à même d’être affranchi de l'impôt (article 81), entier naturel suivant 80 et précédant 82, carré de 9, nombre de Tribonacci, cinquième nombre octogonal centré (après 49), sixième nombre heptagonal, numéro atomique du thallium (métal ô combien pauvre, s’il en est), indicatif téléphonique international permettant d’appeler le Japon (et donc Gamera la tortue géante, ce qui peut se révéler très utile en cas de fin du monde !), identifiant ISBN pour les livres publiés en Inde (comme par hasard !), nombre pouvant tout aussi bien désigner les Hell's Angels (dont les initiales H et A sont respectivement la 8ème et la 1ère lettre de l'alphabet) qu’un certain Hitler Adolf (même constat), mais également être la somme renversée (18) des trois six composant le nombre de la bête (666)… )… ( Sans même parler du fait qu’il s’agit également du nombre de cases composant une grille de Sudoku ! Et que là, on touche carrément au mysticisme absolu ! )

 

Il nous a semblé évident que c’était le jour parfait pour débuter ce que nous avons convenu d’appeler le « Trimestre de l’Apocalypse » !

 

Un « Trimestre de l’Apocalypse » au cours duquel nous vous proposerons moult ouvrages (et autres œuvres ARTpocalyptiques diverses) susceptibles de vous préparer du mieux possible à la « sombre folie » qui s’annonce…  

 

( Soucoupes volantes et monstre(s) du Loch Ness, bête(s) du Gévaudan et maisons hantées, possessions démoniaques ou angéliques, gremlins, lycanthropes et autres moutons-garous, cités perdues d’Irem et de R’lyeh, magie noire, Grands Anciens et P’tits Nouveaux, vaudou et sorcellerie berrichonne, dames blanches et vierges noires, Hollandais volants et Juifs errants, succubes et rubikscubes, vampires, ghoules, zombies et Hulk(s) rouges, petits gris et géants verts, Goa’ulds et Klingons, bases nazies en Antarctique et reptiliens infiltrés à la Maison Blanche… nous n’oublierons rien… et ne vous cacherons rien ! )

 

Un « Trimestre de l’Apocalypse » au cours duquel nous repousserons pour vous les limites de l’étrange et du mystérieux… un « Trimestre de l’Apocalypse » au cours duquel nous vous inviterons à voyager avec nous au sein des Espaces du Dehors…

Un « Trimestre de l’Apocalypse » durant lequel la folie règnera en maître(sse) absolu(e) sur ces lieux !

 

Kurgan & Luna

 

Trimestre de l’Apocalypse !

23/09/2012

La butte rouge

 

Sur c'te butt'là y'avait pas d'gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah ! C'était loin du Moulin d'la Galette,
Et de Panam' qu'est le roi des pat'lins.
C'qu'elle en a bu du beau sang cette terre,
Sang d'ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boira ce vin là, boira l'sang des copains.

Sur c'te butt'là on n'y f'sait pas la noce
Comme à Montmartr' où l'champagne coul' à flots;
Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses
Y f'saient entendre de terribles sanglots !
C'qu'elle en a bu des larmes cette terre,
Larm's d'ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

 Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains

Sur c'te butt'là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons ;
Filles et gars doucement y échangent
Des mots d'amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
J'ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j'y ai vu des gars au crâne brisé !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,  

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Mais moi j'y vois des croix portant l'nom des copains !

 

« La butte rouge »

Ecrite par Gaston Mardochée Brunswick dit Montéhus, en 1923.  

19/09/2012

Un bon plan…

Ruiner les intégristes…

Un bon plan…

 

A Paris, des clients déchirent "Charlie Hebdo"

devant les kiosques à journaux.

 

Des clients se sont précipités dans des kiosques à Paris mercredi matin, dans le but d'acheter et de détruire les exemplaires de Charlie Hebdo contenant les caricatures de Mahomet, selon des kiosquiers de Belleville, dans l'est de la capitale. "Quand j'ai ouvert à 6 heures ce matin, un homme attendait déjà là, une liasse de billets à la main. Il m'a demandé tous les exemplaires de Charlie Hebdo, avant de me dire qu'il comptait les détruire, ainsi que tous ceux qu'il trouverait chez les vendeurs de journaux du coin", a déclaré un kiosquier qui avait vendu tout son stock à 8 heures. Un autre kiosquier du quartier a vu ses clients chiffonner sous ses yeux les exemplaires du journal satirique qu'ils venaient de lui acheter, lui reprochant de vendre un journal qui "allait créer des problèmes en France".

 

(aliceadsl.lemonde.fr / Mercredi 19 nov.2012)

 

Quel dommage que nous ayons tous oublié jusqu’au sens même des mots COURAGE, intelligence, combat et solidaritéSans quoi, la « solidarité de la presse » pourrait rendre un grand service à l’humanité tout entière…

Puisqu’il suffirait que l’ENSEMBLE de ladite « presse » publie quotidiennement des caricatures de Mahomet (pendant quelques semaines) pour ruiner l’ensemble des intégristes… obligés d’acheter des millions de journaux et magazines chaque matin ! ( Héhé! )…  

 

Kurgan.    

intégristes,caricatures mahomet

Mahomet par Gotlib (1972)

Dans God’sClub (c) Fluide Glacial/Audie.

15/09/2012

Robert BRASILLACH

Robert BRASILLACH : « Les sept couleurs »

 

Résumé : Avec son amie Catherine, Patrice découvre les rues du Paris des années 1920. Il vit dans une pension peuplée de personnages pittoresques, fréquente les restaurants bon marché, les cinémas, les parcs. Ayant terminé ses études, Patrice se rend en Italie fasciste, qu'il soutient, et exerce le métier d'enseignant tout en gardant contact avec Catherine. Il correspond plusieurs mois avec elle, mais leurs liens se distendent peu à peu. Apprenant que celle-ci a épousé François Courtet, militant communiste, Patrice rejoint la Légion étrangère et opère au Maroc français.

Son engagement terminé, il se rend dans le nouveau Troisième Reich sur la recommandation de Siegfried Kast, ancien légionnaire d'origine allemande devenu adjoint de Julius Streicher, et travaille dans une chambre de commerce française à Nuremberg. Patrice entame une liaison avec une jeune Allemande, Lisbeth.

Lors d'un voyage en France, Patrice tente de reconquérir Catherine, toujours mariée à François — qui, depuis, est passé dans le camp fasciste. Ce dernier, doutant de la sincérité de sa femme, s'enrôle dans dans les troupes de  Franco afin de participer à la guerre d'Espagne… 

 

Les Sept couleurs est un roman de Robert Brasillach paru à la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939 aux éditions Plon. Il a manqué de peu le prix Goncourt.

Outre l'intérêt historique d'une description du climat d'avant-guerre d'un point de vue fasciste, l'originalité du roman tient dans la variation successive du style de narration à chacun des sept chapitres : récit, correspondance épistolaire, journal, réflexions personnelles de l'auteur, théâtre, articles de presse, flux de conscience (monologue).

Le roman met également en avant l'exaltation de Brasillach pour le congrès de Nuremberg — exaltation plus d'ordre esthétique que politique —, et son enthousiasme pour les grand-messes païennes du Parti nazi telles qu'elles ont pu être filmées par Leni Riefenstahl dans Le Triomphe de la volonté. ( Wikipedia )

 

Le Livre de Poche – 1966 / 255 pages / 140 grammes.

 

Retour en stock de deux exemplaires…

 

Un exemplaire en excellent état ( impossible de dire « comme neuf » vu qu’il date tout de même de 1966, mais c’est clair qu’il est vraiment très bien ! )

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Et un autre ( même année ) un petit poil moins bien ( une petite marque de pliure en haut à droite de quatrième ), mais en très bon état tout de même…

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

robert brasillach,les sept couleurs,fascisme,nazisme,entre-deux-guerres

>>> http://www.brasillach.ch/

>>> http://arb6245.over-blog.net/

13/09/2012

Les îles du Nord

« Dans tout voyage, rêverie et désir précèdent le corps. Et l’on dit des âmes qui ont perdu le siège de leur chair qu’elles se réfugient quelque part entre l’Ouest et le Nord. Que les dieux résident là-bas, à l’abri du ressassement plaintif des hommes qui regrettent leur terre d’origine. Car, effectivement, nous venons de ces îles lointaines, que nous avons quittées à l’aube de notre histoire, à bord de berceaux de pierre ; nous venons de ces terres incertaines, insaisissables dans l’espace et dans le temps. Ailleurs sublime et suprême, lieu absolu que l’on atteint au prix d’épreuves à surmonter et qui, du même coup, devient espace d’initiation. […]

Migrations des âmes, navigations aventureuses, recherche d’un lieu – et simultanément d’un temps – initial et terminal… L’imaginaire des îles du Nord porte la promesse de l’éternel retour, il offre l’espoir toujours inavoué de retrouver la voie du paradis perdu. Ces îles ne sont pas réductibles à la géophysique ou au magnétisme des boussoles : elles naissent au plus intime de la sensibilité de chacun, engendrées par une certaine présence au monde. Les explorations les plus anciennes comme les plus récentes ont été marquées par un objectif double : l’argument scientifique masquait presque toujours une implication spirituelle ou poétique. Comme si pour atteindre le Nord, il était indispensable de sacrifier aux rêves et aux mythes.

Îles Fortunées, îles des Bienheureux, Tir na nÓg, Avalon ou l’ultime Thulé, ces îles d’abondance sont la matrice des peuples légendaires, la jeunesse et la félicité y sont perpétuelles. A ces rivages fabuleux ont tenté d’aborder ceux qui ont fait voile d’encre ou de nef vers les brumes froides du monde. Voguer sur les traces des tout premiers hommes, des navigateurs irlandais, des invincibles seigneurs des mers, des reines des neiges ou des inventeurs de pôles : Rien ne saurait entamer la fascination pour le Nord et ses îles, éternelle image de l’ailleurs. »

                                                                            

Marc NAGELS, in Les îles du Nord (2011)

Texte découvert via : Figures de Proues

 

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